lundi 21 octobre 2024 15:50

Les consultations annuelles du HCR avec ses partenaires non gouvernementaux ont débuté mardi à Genève avec l'examen des problèmes croissants auxquels sont confrontées les agences humanitaires dans un contexte de crises persistantes et se multipliant.

« Depuis le début de l'année, nous avons été témoins d'une multiplication des crises, dont beaucoup d'entre elles étaient totalement imprévisibles, avec un impact significatif en termes de déplacement de population. Mais [parallèlement] il semble que les crises prolongées ne cesseront jamais », a indiqué António Guterres, le chef du HCR, en faisant référence au récent conflit en Côte d'Ivoire, aux soulèvements en cours en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ainsi qu'à l'instabilité en Afghanistan, en Iraq, en Somalie et au Soudan.

Cette conférence de trois jours réunit des participants de 211 ONG représentant 72 pays. Les délégués discuteront des problèmes relatifs à l'assistance et à la protection des personnes déracinées.

« L'accent doit être mis sur les réfugiés en milieu urbain, les droits fonciers et patrimoniaux, les déplacés internes et les problèmes relatifs à l'apatridie qui ne figuraient pas à l'agenda il n'y a encore pas si longtemps », a indiqué Julien Schopp, spécialiste des politiques au Conseil international des agences bénévoles (ICVA), qui a aidé à organiser cette réunion. « Il est nécessaire de faire le point et d'examiner les moyens avec lesquels nous pouvons renforcer le régime de protection. »

Les demandeurs d'asile bénéficient d'un accès plus limité aux pays où ils peuvent recevoir une protection alors que le traitement de leur demande d'asile devient moins équitable. António Guterres a indiqué que ceci était principalement dû aux opinions négatives du public dans certains pays développés envers les demandeurs d'asile, les migrants et les étrangers en général. Il a lancé une mise en garde sur une tendance similaire qui apparaît également dans les pays en développement suite à de récents changements de politiques comme en Afrique australe.

L'accès est imprévisible, et cela accroît le risque pour les acteurs humanitaires, a noté le Haut Commissaire. « Les restrictions que les gouvernements mettent en oeuvre sur l'accès humanitaire, sur la base de considérations politiques et les assertions de souveraineté nationale qui viennent parfois au détriment de la réponse aux besoins humanitaires, est un autre domaine où il n'y a eu aucune amélioration par rapport à l'année dernière. »

Il a ajouté, « avec la tendance du rétrécissement de l'espace d'asile combiné celui de l'espace humanitaire, je sens que les choses vont encore empirer avant de commencer, espérons-le, à s'améliorer un jour. »

Lorsque la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés a été établie il y a 60 ans, on comptait 2,1 millions de réfugiés. Aujourd'hui, il y a près de 44 millions de personnes déracinées à travers le monde. Quelque 7,2 millions d'entre elles sont des réfugiés prolongés qui, dans certains cas, sont exilés depuis plusieurs décennies. Les ONG ont été essentielles pour leur venir en aide, y compris dans certains des lieux les plus isolés au monde. Le HCR travaille actuellement avec un réseau de 700 ONG à travers le monde.

30/6/2011

Source : newspress

Plus de 400 mineurs d'âge non accompagnés, arrivés récemment sur l'île italienne de Lampedusa parmi les réfugiés venus en bateau d'Afrique du Nord, y restent bloqués dans des conditions sanitaires précaires, a averti jeudi l'ONG Save the Children.

L'organisation humanitaire a appelé le gouvernement italien à prendre des mesures rapides, soulignant que, selon la loi italienne, les mineurs devraient être placés dans des familles d'accueil sur le continent et non pas rester sur l'île dans les mêmes camps que les réfugiés adultes.

"Il est absolument impossible que les mineurs restent plus longtemps à Lampedusa dans ces conditions complètement inadaptées", a déclaré dans un communiqué Raffaella Milano, dirigeante de la section européenne de Save the Children Italie.

La plupart des mineurs bloqués à Lampedusa ont 16 ou 17 ans, mais quelques-uns ont seulement 12 ans, selon l'ONG. Près de la moitié d'entre eux se trouvent sur l'île depuis plus d'un mois, logés dans un centre pour réfugiés ou sur une ancienne base militaire.
Certains dorment dans des bureaux ou sur le sol dans des "conditions sanitaires précaires", il n'y a pas d'équipements pour les occuper et pour des raisons de sécurité, ils n'ont pas le droit de quitter les installations pendant la journée, explique l'ONG.

Save the Children a adressé un appel au gouvernement italien, signé par quelques-uns des enfants bloqués à Lampedusa et venus du Bangladesh, du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, de Guinée, de Côte d'Ivoire, de Libye, de Somalie et du Tchad.

01/07/11, (belga)

Source : 7sur7

Selon M. Ducarme, "les activités politiques sont à proscrire" dans les mosquées, d'autant plus que certaines d'entre elles sont en voie de reconnaissance par l'Etat et qu'elles bénéficieront d'un financement public.

Le député fédéral Denis Ducarme (MR) a protesté jeudi contre l'installation de bureaux de vote dans certaines mosquées belges, à l'occasion du référendum constitutionnel marocain. Selon M. Ducarme, "les activités politiques sont à proscrire" dans les mosquées, d'autant plus que certaines d'entre elles sont en voie de reconnaissance par l'Etat et qu'elles bénéficieront d'un financement public.

L'organisation du vote dans les mosquées confirme par ailleurs "l'ingérence persistante des Etats étrangers dans l'organisation du culte islamique en Belgique", a ajouté M. Ducarme, évoquant au passage les tensions autour de l'exécutif des Musulmans.

La communauté marocaine de Belgique, forte de plus de 300.000 membres, pourra voter vendredi, samedi et dimanche, de 08h00 à 20h00, dans l'un des 23 bureaux ouverts pour l'occasion. Dix bureaux sont prévus à Bruxelles, notamment au sein des deux ambassades (auprès de la Belgique et auprès de l'Union européenne) et au consulat général, mais plusieurs mosquées et associations marocaines ont également accepté de mettre une salle à disposition.

30/06/2011

Source : Lalibre.be Belga

 

Une dépêche de l'AFP a annoncé, hier soir, que SOS Racisme veut déposer plainte pour "propos discriminatoires" contre Jean Auclair.

En ligne de mire de l'association, les déclarations du député UMP creusois sur un plateau de RMC diffusées le 23 mai dernier. Réagissant à la polémique entamée, la veille par Claude Guéant sur l'immigration du travail, J. Auclair déclarait : « c'est pas tout à fait pareil de s'appeler Martin ou Mohamed ». « Quand on s'appelle Mohamed, on n'est pas Français ? », le relance le journaliste. « Si, il y en a, mais ce n'est pas tout à fait pareil parce que ça se remarque plus facilement » et « les entreprises, elles pourraient tourner avec des Français pure souche ».

Interrogé par La Montagne sur la démarche de SOS Racisme, J. Auclair estime « Si cette association qui a été présidée par Harlem Désir, désormais n° 1 du PS, n'a plus que ça pour exister ! La France est terre de liberté d'expression. Je n'ai rien dit de mal sur ce plateau où l'on peut parler à coeur ouvert. Je n'ai fait qu'exprimer des lapalissades ce qui me fait demander qui sont les racistes et qui sont les sectaires ». Et le député d'ajouter : « Les plaintes, elles se déposent toujours du même côté. Pas quand c'est un Français qui se fait agresser par un étranger ! Moi, je suis fier d'être blanc, Français et député UMP. Et si je suis convoqué chez le juge, j'irai avec tous les Africains, Maghrébins, Turcs... résidant en Creuse et que j'ai aidés et qui me soutiendront ».

30/6/2011, Éric Donzé

Source : Le Populaire

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a indiqué jeudi être favorable à un retour à des choix de prénoms "français" issus du calendrier pour les enfants nés en France afin de faciliter leur "assimilation", lors de l'émission Elections 2012 .

"Le fait de donner un prénom français à ses enfants quand on a obtenu la nationalité française ou quand on est d'origine étrangère a été un des éléments qui a extrêmement bien fonctionné dans l'histoire de France pour que l'assimilation se fasse très rapidement, cela a été le cas pour les Italiens, les Portugais, les Espagnols, les Polonais, ils donnaient un prénom français à leurs enfants", a-t-elle déclaré lors de cette émission diffusée sur YouTube.

"C'est un moyen d'assimilation très très efficace, très très performant. Ce n'est plus le cas aujourd'hui sous prétexte de conserver ou de montrer le lien avec la nationalité d'origine ou la culture d'origine, on donne aux enfants français des noms à consonnance étrangère, je pense que ça leur rend la vie probablement plus compliquée, cela freine l'assimilation nécessaire, ça la retarde", a-t-elle ajouté.

30/06/2011

Source : Le Figaro,  AFP

Le colloque aura lieu les 11 et 12 mai 2012, sur le site de l'Université Paris 8 à Saint-Denis. La thématique générale du colloque s'inscrit dans une perspective transdisciplinaire correspondant à la fois aux problématiques de l'écrit et à celles de la migration. Cette transversalité disciplinaire permettra d'accueillir des travaux en sciences de l'éducation, histoire, géographie, sociologie, anthropologie de l'écriture, sociolinguistique ou sciences politiques, etc. La date limite de réception des propositions de communication (en 3.000 signes) est fixée au 20 octobre 2011 à l'adresse suivante…Suite

La station balnéaire de Mehdia, à dix kilomètres au sud de Kénitra, a abrité du 23 au 25 juin les travaux d'une rencontre euro-méditerranéenne sur le rôle du dialogue des religions dans l'intégration des migrants au sein de la société. Cette rencontre qui vise à lutter contre toutes les formes de repli identitaire et à rapprocher les peuples et les sociétés s'est tenue en présence d'une cinquantaine de personnes, en majorité jeunes venues de différents pays.

Le thème central du colloque, proposé par l'Initiative des religions unies (URI) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a traité essentiellement de la question du phénomène de migration, les problèmes qui en découlent et le rôle fondamental que le dialogue des religions peut jouer en vue d'une meilleure intégration des migrants dans la société d'adoption. Pour les initiateurs de cet ambitieux projet, cette rencontre constitue une occasion propice pour mieux informer les composantes du tissu associatif sur les différences culturelles entre les partenaires d'Orient et d'Occident et les soutenir pour prendre des initiatives au sein de leurs sociétés en mettant l'accent sur le rôle du dialogue entre les religions.

Lors de la séance d'ouverture, le Pr. Driss khrouz, secrétaire général du Groupement d'Etudes et de Recherches sur la Méditerranée (GERM) et président du réseau marocain de la Fondation Anna Lindh, a souligné que ce colloque se tient à un moment où le Maroc est à la veille du vote référendaire sur la nouvelle constitution qui consolide la démocratie et la séparation des pouvoirs.

Les fondements de la démocratie, a-t-il ajouté, sont le droit à la différence, la culture du dialogue et l'esprit de coexistence. Driss Khrouz a en outre mis l'accent sur la nécessité de consolider le dialogue au sein de l'espace euro-méditerranéen dans un monde globalisé où les frontières sont en train de s'estomper. Il a aussi estimé que les religions constituent un élément essentiel pour construire des sociétés homogènes, complémentaires et vivant entre elles en parfaite harmonie. Le dialogue des religions, rappelle-t-il, exige qu'on élabore nos politiques religieuses sur le respect des différences et établir une différence entre la foi d'essence divine et le fait religieux qui est une pratique humaine. Le migrant aujourd'hui, conclut-il, vit en marge des sociétés d'accueil. Lui rendre sa dignité passe par la connaissance et la réhabilitation de sa culture ainsi que lui octroyer des droits universels.

De son côté, le révérend Charles P. Gibbs, directeur exécutif de l'Initiative des religions unies, a estimé que la nature humaine est la même et que chacun de nous porte en lui une partie de l'autre. "Nous sommes tous des migrants dans ce bas monde et notre véritable demeure est ailleurs. Il est temps de dire non à la violence et à l'extrémisme et d'œuvrer ensemble pour plus de compréhension et de paix entre les peuples et les cultures ", a-t-il indiqué. D'après Charles P. Gibbs, les événements actuels dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord sont à la fois une source de beaucoup d'espoir mais aussi de quelques inquiétudes. Il n'a pas manqué à cet égard d'émettre le souhait que l'espoir d'aujourd'hui devienne la réalité de demain.
Le vice-président de l'Initiative des religions unies, le Pr. Shlomon Alon, a de prime abord exprimé sa fierté d'intervenir en langue arabe, qu'il a commencé à étudier à l'âge de 14 ans. L'établissement des relations avec l'autre, affirme-t-il, passe nécessairement par la compréhension de sa langue et de sa culture.

Il a rappelé à cet effet les bonnes relations qui ont toujours prévalu durant plusieurs siècles entre juifs et musulmans dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Shlomon Alon a mis en exergue les similitudes entre l'arabe et hébreu et a exprimé l'espoir que cette région du monde devienne un exemple à suivre pour les autres pays du monde. Le vice-président de l'Initiative des religions unies a mis aussi l'accent sur la spécificité marocaine où toutes les cultures et les identités vivent en harmonie. « J'ai reçu plusieurs témoignages de la part de juifs marocains qui ont affirmé leur attachement à l'identité et à la terre marocaine qu'ils portent dans leur cœur » a-t-il souligné en guise de conclusion.

Rappelons que ce colloque, qui se tient pour la première fois hors de la Jordanie et d'Europe, est organisé en coopération avec le réseau marocain de la Fondation Anna Lindh, l'Association Badr de développement, l'Initiative des religions unies et le Groupement de recherche sur la Méditerranée (GERM).

Une rencontre qui a duré trois jours et a permis d'ouvrir un débat sur le rôle et l'importance de la migration en tant qu'espace de connaissance de l'autre et de dialogue entre les cultures et les religions pour briser la perception négative de l'autre dans le cadre d'une action commune.

Selon le communiqué de presse, le projet "Rôle du dialogue des religions dans l'intégration des migrants et réfugiés dans la société" vise à rassembler des jeunes de différentes cultures, religions et sociétés pour promouvoir, renforcer et tester des stratégies destinées à réussir l'intégration sociale des migrants et leur permettre de participer à la construction de la société.

L'objectif est de soulever la question des migrants pour faire entendre leurs voix, connaitre leurs besoins et aspirations et mettre en place des stratégies pour mieux gérer la différence de cultures, développer des projets complémentaires économiques, sociaux, culturels, religieux et politiques et résoudre les conflits issus de la discrimination et la haine envers les étrangers dûs, la plupart des temps, à la méconnaissance et l'incompréhension de la culture de l'autre.

Création d'un climat de paix

Les organisateurs souhaitent l'élaboration d'un rapport final définissant les outils et moyens susceptibles d'aider les organisations non gouvernementales, les gouvernements et les associations de jeunes à œuvrer pour la réussite de l'intégration sociale des migrants et des réfugiés dans les pays d'accueil et la création d'un climat de paix, d'amitié, de respect et de compréhension mutuels entre composantes de différentes religions et cultures.

L'Initiative des religions unies, une organisation internationale créée en 2000, est présente dans 70 pays. Sa charte prône notamment le renforcement de la coopération entre les différentes religions et à tous les niveaux pour consacrer la culture de la justice, de la paix et de la protection de l'Homme et de l'environnement et lutter contre la violence. Le Maroc, d'après plusieurs témoignages, constitue un modèle à suivre en matière de respect de l'autre, de droit à la diversité et de richesse identitaire.

30/6/2011, Driss Lyakoubi

Source : Le Matin

D'un pays européen l'autre, les femmes représentent désormais souvent entre le tiers à près de la moitié des migrants originaires du Maroc. Cette féminisation en vagues successives a profondément changé la nature de l'émigration marocaine et fortement influé sur ses comportements. Elle porte en elle de nouveaux défis qui n'échappent pas au Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger…Suite

Dix femmes, mères de famille âgées de 42 à 74 ans, issues de l'immigration, qui montent sur la scène d'un théâtre national français, à Dijon. Elles racontent leurs parcours : c'est ce que montre le documentaire « Nos ancêtres les Gauloises » diffusé ce jeudi soir 30 juin 2011 sur TV5 Monde. Un documentaire inédit qui sortira dans les salles françaises au mois d'octobre prochain.

Parallèlement à ce documentaire, TV5 monde a lancé un nouveau portail entièrement dédié à la condition des femmes dans le monde baptisé Terriennes.

30/6/2011

Source : RFI

 

Le directeur des hypermarchés du groupe Lidl de la région parisienne, de l'Oise et de l'Aisne a été placé en garde à vue, mardi matin, ainsi qu'un cadre des ressources humaines. On reproche aux deux responsables régionaux de l'enseigne allemande de hard discount d'avoir systématiquement écarté les candidatures de postulants de nationalité étrangère, titulaires d'une carte de séjour « vie privée et familiale ». Une enquête menée par la police judiciaire de Creil, dans l'Oise, à la suite d'un dépôt de plainte, en 2010, d'une jeune étrangère qui n'a pas été embauchée par l'entreprise. La jeune femme, caissière en contrat aidé, travaillait depuis plusieurs mois et n'aurait pas été embauchée en CDI, alors que son supérieur hiérarchique le souhaitait.
Hier, en début de soirée, les deux hommes ont été déférés devant un magistrat du parquet de Senlis. Ils sont ressortis du tribunal libre, mais sont poursuivis pour « discrimination à l'embauche » devant les juges du tribunal correctionnel de Senlis, en date du 18 août. Au cours de leur garde à vue, ils ont réfuté les accusations dont ils font l'objet.

29 juin 2011

Source : L’Union

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) à participé, mardi à Toronto, à une rencontre "à la demande" de la communauté marocaine à l'étranger du Canada et prend part à une deuxième rencontre mercredi à Montréal. L'objectif de ces rencontres est d'expliquer le processus des réformes au Maroc, et de sensibiliser la communauté marocaine du Canada sur les grandes lignes de la nouvelle Constitution et la place qu'elle accorde à l'immigration, souligne un communiqué du CCME. Dans le même esprit, plusieurs rencontres ont été programmées après le discours de SM le Roi Mohammed VI du vendredi 17 courant avec des acteurs associatifs, politiques et la société civile marocaine du monde. Le CCME avait participé le mardi 21 juin à Bruxelles, en présence d'une délégation des partis politiques marocains, à une rencontre avec la Commission des affaires étrangères du Parlement européen afin de présenter et d'expliquer le projet de la nouvelle Constitution, ajoute-t-on de même source. Deux autres rencontres avaient eu lieu, par la suite, à Amsterdam puis à Frankfurt, à l'initiative de l'association Hiwar et du Conseil central des Marocains d'Allemagne. La dernière rencontre se déroule ce mercredi à Dubaï et sera marqué par un débat animé par le CCME sur le "processus des réformes au Maroc et le projet de la nouvelle Constitution" en la présence de la communauté marocaine de la région. Selon le communiqué, la démarche du CCME entend accompagner les marocains du monde dans les débats organisés par la communauté marocaine à l'étranger autour de la nouvelle Constitution pour une meilleure compréhension de ce projet historique qui engage l'avenir du Royaume du Maroc.

29/6/2011

Source : MAP

Fouad Benzina tient le haut de l'affiche de demain c'est loin, fi.lm documentaire réalisé par Natacha Sauteraul mettant en scène la vie d'un habitant de Graulhet, cité tarnaise où l'air est vicié par le chômage et l'ennui. Le film est présenté en compétition officielle au 17e festival international du cinéma d'auteur de Rabat…Suite

Massimiliano Di Tota, de l'ONG italienne CISS, active au Maroc, dit travailler sur domaines de la politique sociale, le développement urbain, le développement rural et la migration. Le domaine qui sort du lot est la migration. Cette motivation est encouragée par la forte présence de la diaspora marocaine en Italie…Suite

En Espagne après le cas Najwa de Madrid, l’affaire Iklhass, ou la fille au voile, comme l'ont surnommée les médias espagnols, vient défrayer la chronique de la cohabitation entre les immigrés musulmans et les Espagnols. L'écolière d'origine marocaine de onze ans a été expulsée de son collège situé à Arteixo, une ville dans la province de La Corogne (Galice), par le directeur le dernier jour des classes…Suite

Dès demain, et pendant trois jours, les Marocains et les Marocains résidants l'étranger (MRE) âgés d'au moins 18 ans sont invités à se prononcer sur la réforme constitutionnelle présentée par le roi Mohammed VI le 17 juin. Ceux qui habitent à Armentières ou dans les environs pourront le faire dans l'ex-cité de la Toile, dans une salle de l'association des Marocains d'Armentières, rue des Résistants. « C'est la troisième fois qu'on dispose d'un bureau de vote à Armentières pour un référendum, souligne Mohamed Yammi, président de l'association.

Le consul général nous a prévenus la semaine dernière. Il a pensé aux Marocains qui auraient des difficultés à se déplacer à Wasquehal, au consulat général. »

« Événement historique »

Armentières sera donc l'une des 149 villes des France, et l'une des 10 villes dépendant du consulat général de Lille, accueillant un bureau de vote pour les MRE. La mairie va fournir le matériel de vote (isoloirs, urne), qui se tiendra vendredi, samedi et dimanche, de 8 h à 19 h. Pour voter, c'est très simple : il suffit de se rendre au bureau et de présenter soit une carte nationale d'identité marocaine, soit un passeport marocain, soit un livret de famille marocain.

À Armentières, de 1 000 à 1 500 MRE pourraient ainsi rejoindre la salle de la rue des Résistants, jouxtant la mosquée. Dont probablement nombre des 500 adhérents de l'association qui gère le lieu de culte. « Il est difficile de prévoir un nombre de votants, note Mohamed Yammi.

D'abord parce qu'on ne connaît pas le chiffre exact de Marocains installés à Armentières et dans les communes alentours. Ensuite, parce que c'est un gros week-end de départ en vacances. De fait, ceux qui partiront vendredi ou samedi au Maroc pourront y voter directement. » Ce qui ne fait aucun doute, en revanche, c'est la position de Mohamed Yammi - dont le bureau abrite deux photos du roi Mohammed VI - sur la révision constitutionnelle. « C'est un événement historique, explique-t-il. Le Maroc est le premier pays arabe à faire une révision constitutionnelle qui conduit à la construction d'un État démocratique. » Et le président de l'association de poursuivre : « Le Maroc a décollé, politiquement, socialement, économiquement parlant. On lance un appel aux compatriotes pour qu'eux aussi saisissent cette occasion d'apporter une pierre à l'édifice. Il faut voter massivement pour continuer de pousser en avant le pays. » À Armentières ou au Maroc, donc.

30/6/2011, PERRINE DIÉVAL

Source : La Voix du Nord

Sans surprise, la Commission des lois de l’Assemblée nationale, a «autorisé la publication», hier, du rapport de la Mission d’information sur le droit de la nationalité. Ce texte, œuvre quasi exclusive du député UMP de Paris, Claude Goasguen, soumet notamment l’acquisition de la nationalité française par mariage ou naturalisation à «la renonciation expresse du déclarant» à sa nationalité étrangère.

Patrick Simon est sociodémographe à l'Institut national des études démographiques (Ined). Avec Vincent Tiberj, chargé de recherches à la Fondation nationale des sciences politiques, il a rédigé un chapitre traitant de l'appartenance nationale à paraître dans l'ouvrage présentant les principales analyses de l'enquête TeO (trajectoires et origines), réalisée par l'Ined et l'Insee. Il révèle quelques données de ces analyses à Libération.

Y a-t-il concurrence ou complémentarité des identités nationales chez les binationaux?

L'idée que l'appartenance fonctionne selon un principe basique de vase communicant est très répandue, mais elle est fausse. L'observation montre qu'il ny a pas de compétition entre les identités nationales chez les immigrés et leurs descendants. Les doubles nationaux se sentent autant Français que de leur pays d'origine. Ainsi, bien que l'on constate une moindre intensité du sentiment national français chez les descendants d'immigrés par rapport à la population majoritaire, celle-ci ne s'explique pas par un surcroît d'appartenance nationale envers le pays d'origine des parents. Illustration : les descendants d'origine algérienne sont 69% à affirmer fortement se sentir Français, ils ne sont que 34% à penser de même pour l'Algérie; pour les descendants d'origine sahélienne les proportions sont de 51% et 40%, et pour les descendants d'origine asiatique de 65% contre 29%. Nous observons l'émergence d'une pluralité d'identités nationales, dont les modalités d'expression varient, mais qui cohabitent sans trop heurts chez la plupart des immigrés et de leurs descendants. On peut en dire autant d'ailleurs des originaires de l'Outre-Mer qui articulent l'attachement à leur région d'origine avec leur appartenance nationale dans une dialecique finalement assez proche de celle vécue par les immigrés.

Que pensez-vous de la volonté des auteurs du rapport de décourager la binationalité?

Ce rapport est très retors. Goasguen pense qu'il faut revivifer l'appartenance à la Nation, mais il a une vision datée de ce qu'est la Nation. Il est encore dans une vision d'allégeance unique qui ne correspond pas au vécu des Français d'aujourd'hui. Dans son rapport, il pose la question de l'attachement à la nationalité française et du renforcement de l'identité nationale. Et il y répond en disant qu'il faut affirmer la suprématie de l'identité française pour la revitaliser, et envisage des solutions de type disciplinaire pour imposer l'exclusivité. Il va à rebours des évolutions en cours et risque de provoquer stigmatisation et crispation identitaire. A chaque fois que des choix sont imposés, ils remettent en question la légitimité de la référence à la Nation. C'est du reste un terrible aveu de faiblesse et de manque de confiance dans l'identité nationale que d'en parler autant, et toujours sur le mode du défaut d'appartenance. Les doubles nationaux servent de boucs émissaires pour une évolution qui touche toute la communauté nationale. Qu'est-ce qu'être Français aujourd'hui ? La question se pose à tout le monde. Et s'il y aune crise d'identité, il y a d'autres explications à chercher du côté de la perte de confiance dans l'Etat pour assurer le bien être collectif ...

Le rapport évoque des dangers liés à la double allégeance, vieille lune?

Il y a une obsession autour des conséquences en cas de guerre. Cela revient réguièrement, en dépit de l'absence de précédents historiques validant ces craintes. On peut vraiment parler d'une paranoia, qui a eu de terribles conséquences avec l'internement des Juifs allemands avant 1940, alors même que les fameuses "5e colonne" n'ont tout bonnement jamais existé. Pas plus les Italiens vivant en France avant la seconde guerre mondiale que les très nombreux Allemands y résidant avant 1914 n'ont pris les armes contre la France. Les Nippo-américains ont fait l'objet d'internements en 1941 et cela reste une tâche sur la démocratie américaine. On n'a jamais vu d'anciens ressortissants se diriger massivement vers leur pays d'origine lors d'un conflit. Et dans le contexte actuel, ces craintes paraissent totalement surréalistes. Elles masquent une autre problématique, beaucoup plus perverse, sur l'allégeance des Musulmans vivant en France. Et là, il s'agit moins de double nationalité que de loyauté envers une idéologie ou une religion, sur un mode assez similaire à celui utilisé à l'égard des communistes dans l'entre-deux guerres et pendant la guerre froide. Or nos données montrent que les Musulmans de France se sentent aussi Français que tout le monde. Par contre, nous observons qu'lls subissent plus de discrimination et sont moins souvent vus comme Français.

A ce propos, la Commission nationale consultative des droits de l'homme signale, dans son rapport 2010, une montée de la xénophobie, cela ne risque-t-il pas de faire diminuer le sentiment national français chez les binationaux?

C'est là l'autre enseignement principal de notre enquête : ce sont les phénomènes de rejet qui pèsent sur le sentiment national. Les Français d'origine maghrébine, africaine et asiatique, ainsi que les originaires de l'Outre-Mer, sont plus souvent renvoyés à leurs origines et considèrent qu'ils ne sont pas vus comme des Français. Ce n'est pas le cas pour les Français d'origine européenne, alors même qu'ils peuvent garder des liens importants avec leur pays d'origine ou celui de leurs parents. Ce n'est pas le sentiment national qui diminue parmi les minorités visibles, c'est la société qui a du mal à se représenter l'identité nationale en différentes couleurs. Il faudrait actualiser nos représentations, mais le rapport ne va malheureusement pas dans la direction d'une plus grande ouverture à la diversité.

29/6/2011

Source : Libération

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) à participé, mardi à Toronto, à une rencontre "à la demande" de la communauté marocaine à l'étranger du Canada et prend part à une deuxième rencontre mercredi à Montréal.

L'objectif de ces rencontres est d'expliquer le processus des réformes au Maroc, et de sensibiliser la communauté marocaine du Canada sur les grandes lignes de la nouvelle Constitution et la place qu'elle accorde à l'immigration, souligne un communiqué du CCME.

Dans le même esprit, plusieurs rencontres ont été programmées après le discours de SM le Roi Mohammed VI du vendredi 17 courant avec des acteurs associatifs, politiques et la société civile marocaine du monde.

Le CCME avait participé le mardi 21 juin à Bruxelles, en présence d'une délégation des partis politiques marocains, à une rencontre avec la Commission des affaires étrangères du Parlement européen afin de présenter et d'expliquer le projet de la nouvelle Constitution, ajoute-t-on de même source.

Deux autres rencontres avaient eu lieu, par la suite, à Amsterdam puis à Frankfurt, à l'initiative de l'association Hiwar et du Conseil central des Marocains d'Allemagne.

La dernière rencontre se déroule ce mercredi à Dubaï et sera marqué par un débat animé par le CCME sur le "processus des réformes au Maroc et le projet de la nouvelle Constitution" en la présence de la communauté marocaine de la région.

Selon le communiqué, la démarche du CCME entend accompagner les marocains du monde dans les débats organisés par la communauté marocaine à l'étranger autour de la nouvelle Constitution pour une meilleure compréhension de ce projet historique qui engage l'avenir du Royaume du Maroc.

29/6/2011

Source : MAP

Trois semaines après le début de l’Opération Transit 2011, pas moins de 260 000 personnes ont traversé le Détroit de Gibraltar par bateau, dont une grande partie de Marocains résidant en Europe qui passent leurs vacances au Maroc. Conformément à la tendance observée en 2010, la voie aérienne reste privilégiée.

Selon les chiffres de la Protection civile espagnole, au 28 juin 2011, les retours estivaux depuis l’Europe, en direction d’Afrique du nord via les ports espagnols, ont concerné au total 260 956 personnes. De même, 69005 véhicules auraient transité, depuis le début de l’Opération le 3 juin dernier.

Moins de personnes, plus de véhicules

De manière globale, ces chiffres semblent suivre les tendances de l’année dernière, à la même période. En effet, le nombre de passagers ayant traversé le Détroit en bateau reste très légèrement inférieur à celui de 2010, au même stade de l’opération (- 0,8%). On constate cependant que le nombre de véhicules est lui, en hausse sensible (+ 3,7%).

De manière générale, le Maroc reste le principal point d’entrée des véhicules qui traversent le Détroit. 93,5% d’entre eux ont quitté la péninsule ibérique pour le Maroc, le reste pour l'Algérie. Tanger reste la principale destination, avec 53,1% du trafic global.

La proéminence de la destination Maroc trouve clairement son explication dans le nombre de MRE qui ont regagné le pays. En effet, selon la Fondation Mohamed V qui coordonne l’opération de retour estival des MRE (Opération Marhaba), 324 295 Marocains ont regagné le Maroc par bateau depuis le 1er mai 2011.

L'avion supplante le bateau

Si le chiffre reste considérable, il est inférieur aux arrivées totales par voie aérienne. Ces dernières, représentent en effet 54,5% des retours des MRE depuis le 1er mai 2011, soit 391 645 personnes concernées. L’avion s’affirme donc comme le moyen de transport privilégié des MRE, en tout cas jusqu'à cette période de l'été, avant le début des vacances scolaires en France.

Ce constat renforce une tendance observée depuis 2010. En effet, au terme de l’Opération Marhaba 2010, on avait constaté que 895 869 MRE avaient regagné le Maroc par voie aérienne, soit 42,24% du total. Un chiffre conforme à la tendance observée sur l'ensemble de l'année, où 40% des MRE revenus au Maroc, étaient rentré par avion.

29/6/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

Depuis l'annonce de la date du référendum sur la nouvelle constitution, les ambassades et consulats marocains en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères s’organisent, en vue d’optimiser le bon déroulement du scrutin du 1er juillet. Aucune liste exhaustive des bureaux de vote à travers le monde n'a été communiquée, les informations sont rassemblées à partir de différentes sources consulaires, ministérielles et de la presse.

L'organisation du référendum à l'étranger se met en place. 527 bureaux de votes s'ouvrent à cette occasion afin de permettre aux Marocains résidant à l'étranger de s’exprimer sur le nouveau texte. Au total, 3,8 millions de Marocains sont inscrits sur les listes consulaires (y compris les enfants). Les bureaux de vote seront tous ouvert sur trois jours, du 1er au 3 juillet. Hormis au Canada où les bureaux ouvriront leurs portes deux jours durant, le 1er et le 2 juillet, le 1er étant jour de fête nationale. En Grèce, le vote s’étendra sur une journée seulement à Chypre, et sur deux journées à Athènes.

Tous les bureaux commenceront à accueillir les ressortissants marocains à 8h du matin, et continueront jusqu’à 19h, heure locale. Plusieurs mesures et ont été mises en œuvres pour informer et faciliter l’accès aux urnes aux Marocains résidant à l’étranger : Campagnes d’information auprès des média locaux et communautaires, débats radio ou télé sur la constitution, dépliants, affiches, et numéros verts (voir liste). L’utilisation du web reste très limitée. D’autres actions plus originales, spécifiques à quelques consulats, seront également mises en place, comme le transport de personnes âgées à Montréal pour aller voter. Des associations, des volontaires et une équipe de quarante personnes formée et envoyée du Maroc se joindront aux effectifs des ambassades et consulats pour une meilleure fluidité de l’opération.

Pour établir un petit guide pratique des emplacements des bureaux de vote, nous avons procédé à une recherche manuelle, vu qu’aucune liste exhaustive avec toutes les adresses détaillées n’est disponible.

Guide des urnes du MRE

Si vous vous trouvez en France le 1er, le 2 ou le 3 juillet, Vous aurez le choix entre 149 bureaux de vote.

Rien qu’en Ile de France, qui comprend le tiers de la population marocaine installée dans l’Hexagone, 36 bureaux de vote ont été mis en place, répartis comme suit: 3 bureaux pour le Consulat général de Paris, 11 pour celui de Villemomble (couvrant les départements de Seine-Saint-Denis et la Marne), 10 pour Pontoise (Val d'Oise, Yvelines, Oise, Seine-Maritime et l'Eure), 6 bureaux pour Orly (Val de Marne, Seine et Marne et l'Essonne), et enfin 6 pour Colombes (Hauts de Seine).

Pour la circonscription consulaire de Bordeaux, des bureaux ont été installés à Agen, Limoges, Poitiers, Marmande, Périgueux, La Rochelle. Le Consulat de Toulouse compte le plus grand nombre de bureaux, 15 répartis sur 12 départements, suivi de Lille et Orléans avec 12 bureaux pour chacune des deux villes, 11 bureaux à Lyon, et 10 à Marseille. A Strasbourg, Dijon et Rennes, 8 bureaux sont prévus. Et enfin, 6 bureaux à Bastia. Dans la région Rhône-Alpes, un bureau de vote sera ouvert au consulat général du Maroc, à Lyon. Des bureaux de vote seront également ouverts à Saint-Etienne, Moulins, Le Puy-en-Velay, Clermont Ferrand, Chambéry, Annecy, Bourg-en-Bresse, Valence, Oyonnax et Grenoble.

Quant à la Principauté d'Andorre, relevant du poste consulaire de Toulouse, le consulat va ouvrir un bureau de vote à Lavelanet, une ville française limitrophe.

Vous êtes un ou une des 550 000 Marocains résidant en Italie ? Vous aurez le choix entre 73 bureaux. Rome en compte déjà 17, dont un à Malte (à La Valette), 5 bureaux de vote à la Lazio, 3 en Campagnie, l'Ombrie comprend 3 bureaux, comme pour les Abruzzes, et la Sardaigne deux. Les Marocains de Palerme pourront se diriger vers l’un des 6 bureaux spécialement prévus pour eux et qui sont répartis comme suit : 3 en Sicile, 2 en Calabre et un bureau dans les Pouilles. La Bologne a mis en place 12 bureaux de vote dans les régions de sa compétence, notamment en Toscane et en Emilie-Romagne. Dans la région consulaire de Turin, 14 bureaux de vote sont installés dans les régions du Piémont, de la Ligurie et de Valée d'Aoste. Vérone abritera 12 bureaux de vote, et Milan 12 autres.

Si vous êtes en Espagne, sachez que le consulat de Madrid met à votre disposition pas moins de 10 bureaux de vote, dont deux à Madrid capitale, quatre à San Cristobal de los Angeles, Parla, Fuenlabrada et à Getafe. Un bureau ouvrira à Tolède, un autre à Guadalajara, un à Segovia et un dernier à Salamanca. En Catalogne, des bureaux de vote sont prévus à Barcelone, à Terrasa, Mataro, à Gérone, Palma de Majorque et à Ibiza. Si vous faites plutôt partie des 22 000 Marocains installés aux Canaries, 9 bureaux vous seront destinés. Trois en Grande Canarie, précisément à Las Palmas, à La Playa del Ingles et un troisième à Vecindario, deux bureaux à Tenerife (Santa Cruz de Tenerife et Arona), Deux à Fuerteventura plus exactement à Puerto del Rosario et Pajara et deux derniers à Lanzarote : un à Arrecife et un autre à Playa Blanca).

Si vous êtes au Royaume-Uni, l'ambassade vous a préparé 5 bureaux de vote dont un à Londres, un deuxième à Trowbridge, un à Crawley, Manchester et Edimbourg.

Si vous êtes en Grèce, veuillez vous diriger vers l’ambassade du Maroc à Athène, sinon au consulat de Chypre. Mais attention, il faut faire vite : Si celui d’Athène sera ouvert le 1er et le 2juillet, le bureau de Chypre le sera uniquement le 1er.

Si le referendum vous surprend en Suisse, ne paniquez pas, les urnes disposées dans cinq bureaux de vote dans les villes suisses de Berne, Zurich, Lausanne, Genève et Lugano accueilleront votre bulletin de vote.

Vous êtes en Allemagne ? Quatre bureaux sont mis à votre disposition, dont un à Francfort-sur-Main, un à Stuttgart, un autre Munich, et un dernier à Kassel.

Les Amériques

Si vous faites partie des 60 000 Marocains du Canada, un bureau de vote est prévu à Montréal, un autre à Ottawa. Un troisième bureau de vote sera éventuellement mis en place à Toronto, informe le consulat du Maroc à Montréal.

Si du 1er au 3 juillet, vous êtes à Washington ou dans l'Etat de Virginie, alors dirigez-vous vers le plus proche de ces quatre bureaux de vote : Virginia Beach, Newport News, Falls Church (Etat de Virginie) ou Washington DC. Six autres bureaux ont été mis en place dans les Etats de New York (Consulat général du Maroc à New York), de Floride (Orlando), du Massachusetts (Boston), de Californie (Los Angeles), du Texas (Houston) et de l'Illinois (Chicago).

Les Marocains d’Amérique centrale pourront exprimer leur avis à partir du Mexique et dans six autres pays d'Amérique centrale. Les Marocains installés à Belize, au Costa Rica, au Guatemala, aux Honduras, au Nicaragua et au Salvador sont priés de se présenter à l’ambassade de Mexico.

Afrique en vrac

Début juillet, vous êtes en Algérie. Dans l'Etat voisin, les autorités marocaines mettent à la disposition de la communauté marocaine pas moins de 13 bureaux de votes. A Alger et aux consulats d'Oran et Sidi Bel Abbès, neuf autres seront ouverts à Blida, Tipaza, Bejaia, Mostaganem, Mascara, Bechar, Ain Temouchent, Saida et Tlemcen.

Quant aux Marocains de Tunisie, cinq bureaux de vote, dont deux dans les locaux de l'ambassade et du consulat à Tunis et trois autres dans les villes de Sfax, Sousse et Gafsa ont été installés.

Si vous êtes au Sénégal à l’heure du référendum, et que vous souhaitez voter, un Bureau à l’ambassade à Dakar est prévu pour cet effet.

Vous êtes plutôt en Afrique du sud ? Alors un des 3 bureaux de vote prévus fera votre affaire. Car en plus de l'ambassade du Maroc à Pretoria, les Marocains pourront également voter à Johannesburg et dans la ville du Cap.

Les Marocains résidant en Syrie, malgré le contexte politique tendu, auront accès aux urnes dans un des deux bureaux prévus à Damas et à Alep.

Dans les ports

Les ports d’Almeria et Algesiras en Espagne ainsi que le port français de Sète pour les Marocains en transit puissent également accomplir leur droit de vote. Cependant, il n’est pas possible de voter sur internet, et aucun bureau itinérant n’a été prévu.

Par contre, d'après l'agence espagnole EFE, aucun bureau de vote n'a été mis en place dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Contacté mardi sur ce sujet, le ministère des Affaires étrangères n'a, à cette heure, ni infirmé ni confirmé l'information.

29/6/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Al Hassania Morrocan Women’s lance le projet «  Dardasha », le 30 juin 2011 à Londres, au Kensington Town Hall au boulevard Horton à partir de 10 h. Dardasha reprend, avec beaucoup d’émotion, les réalités et le vécu de l’émigration féminine marocaine en Angleterre entre 1960 et 1985 en mettant en avant des témoignages vivants…Suite

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