jeudi 17 octobre 2024 03:14

Le ministre français de l'Immigration, qui a affirmé à plusieurs reprises que ce délit "n'existait pas", reconnaît aujourd'hui qu'une clarification législative est nécessaire : "Nous allons peut-être arrêter un certain nombre de règles du jeu, dont une circulaire", indique-t-il, pour définir "où s'arrête l'action humanitaire".

Le délit de solidarité envers les sans-papiers existe-t-il ou non ? Eric Besson, qui avait affirmé à plusieurs reprises que ce délit "n'existe pas", a reconnu, vendredi 16 octobre, qu'une clarification législative est nécessaire en la matière. Interrogé lors de la matinale de France Inter, le ministre de l'Immigration a déclaré, tout en refusant de parler de "flou législatif", qu'il était en train de discuter "avec des associations pour voir où s'arrête exactement l'action humanitaire". "Nous allons peut-être arrêter un certain nombre de règles du jeu, dont une circulaire", a-t-il ajouté.

"Où s'arrête l'action humanitaire"

Interrogé sur le fait qu'il avait auparavant "promis" qu'une personne qui aidait des sans-papier ne serait jamais inquiétée par la police ni la justice, le ministre a démenti avoir tenu de tels propos :

"Je n'ai pas promis ni juré, j'ai indiqué, et je le redis, que jamais en France, depuis 1945, aucune personne n'a été condamnée pour avoir simplement aidé en urgence une personne étrangère en situation irrégulière. Et ça se confirme : il y a parfois eu des interpellations, il y a même eu des jugements. Mais aucun n'a jamais abouti à une condamnation".

Il a ensuite expliqué que "si vous ne aidez un étranger en situation irrégulière et que vous le recevez trois jours chez vous, vous ne risquez strictement rien". Une affirmation que contredisent les associations. En revanche, a souligné Eric Besson, "si vous le recevez trois ans chez vous en sachant pertinemment qu'il en situation irrégulière, vous êtes passible du désormais fameux article L622-1".

Et de finalement reconnaître que, "entre les deux, il y a une marge de manœuvre que je suis en train d'explorer avec des associations pour voir où s'arrête exactement l'action humanitaire".

Source: Le Nouvel Observateur

Le long-métrage marocain "Casa Negra" de son réalisateur Noureddine Lekhmari a été sélectionné en compétition officielle de la 36ème édition du Festival international du film indépendant de Bruxelles (FIFIB), qui se tiendra du 3 au 8 novembre prochain, apprend-on auprès des organisateurs.

Le film marocain sera en lice avec onze autres long-métrages représentant les cinémas africain, européen et asiatique pour décrocher le prix de la Compétition internationale du festival, a précisé, jeudi, à la MAP, le directeur artistique de cette manifestation cinématographique, M. Salvatore Leocata.

Le choix de "Casa Negra'' en compétition officielle témoigne de la vitalité et de la diversité du cinéma marocain qui s'est désormais fait sa place à travers ses productions et ses grands festivals notamment le Festival international du film de Marrakech et le Festival du cinéma de Tanger, a-t-il ajouté.

Pour preuve, a-t-il affirmé, les fictions marocaines seront programmées sur la future chaîne thématique du cinéma du monde qui verra le jour en Europe à partir de l'année prochaine.

Joint par téléphone, le réalisateur marocain s'est dit satisfait de participer à ce rendez-vous européen, et encore plus de prendre part à la compétition officielle. Il a de même fait savoir que la sortie nationale de son film en Belgique est prévue pour fin novembre prochain.

Le FIFIB, qui vise à mettre en valeur une cinématographie peu connue du public belge, mettra à l'honneur cette année le cinéma égyptien.

Des dizaines de films représentant les dernières nouveautés du cinéma indépendant contemporain notamment indonésien, lituanien, sud coréen, turc ou encore mexicain, seront projetés lors de ce festival qui comprend également deux autres prix qui vont consacrer la meilleure production belge et la meilleure création filmée des sourds.

Outre les projections de films, le festival, qui se veut un lieu de rencontres et d'échanges entre les professionnels du 7ème art des quatre coins du monde, comprend notamment des rencontres et des tables-rondes qui devront débattre de moyens visant à nouer des partenariats et de développer des liens et des collaborations entre cinéastes de différentes nationalités

Source: MAP

C'est une idée un peu folle mais tellement séduisante qu'a décidé de mettre en œuvre lui même Hassan Bouod. Il lance la CCI Maroc France depuis Marseille. Cet entrepreneur du Hallal lance un appel aux MRE de France pour prendre part au challenge.

Hassan Bouod, c'est cet entrepreneur marseillais dont Yabiladi vous avait déjà relaté la « success story » en 2004. Aujourd'hui, il souhaite passer à la vitesse supérieure et lance la Chambre de commerce et d'industrie Maroc-France à Marseille.

Le timing choisi est parfait. En effet Hassan Bouod a profité de la Semaine de la Méditerranée à Marseille pour mettre en action son goût de l'entrepreneuriat et sa volonté de voir les deux rives renforcer leurs liens.

C'est en présence de Fathallah Sijilmassi, ancien Ambassadeur du Maroc en France et actuel directeur général de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements, et de Jacques Pfister, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille-Provence, qu'il a donné lundi dernier le coup d'envoi de cette nouvelle aventure baptisée "CCI Maroc-France".

A l'occasion de la troisième édition de Maroc Hexagone, Hassan Bouod, président de la nouvelle association, a précisé que les prochaines étapes seront de transformer cette structure en association d'utilité publique puis d'obtenir l'agrément comme CCI Maroc-France.

Pour en savoir plus sur ce projet Yabiladi a posé quelques questions à l'initiateur lui même.

Interview de Hassan Bouod

Pourquoi une CCI Maroc France ?

Je pense que c'est le moment de se doter d'une structure durable, visible et lisible, dans le domaine économique en France.
Pour se retrouver dans un panel existant c'est un outil institutionnel qui à terme pourra jouer ce rôle. Mais c'est à nous de lui donner les moyens de ses ambitions.

Habituellement les CCI installées à l'étranger font du lobbyisme pour leur propre industrie, pourquoi avoir choisi le partenariat ?

Vous avez raison mais par notre présence dans un pays ami et premier partenaire tel que la France, nous n'avons pas besoin de faire de lobbyisme pour la promotion de l'économie marocaine au quotidien.

Mais elle a besoin de capitaliser les premières et petites initiatives par leurs diversités économiques et sectorielles pour les faire aboutir, réaliser, orienter à temps...

Quelles seront les missions de la CCI? Vers quel public? Avec quels moyens ?

Elle aura pour principales missions de recenser les bons produits du partenaire, les recettes qui marchent, les experts dans leurs métiers, les intégrer dans notre offre et développer des nouveaux produits adaptés aux opportunités d'investissements et commerciales.
Nous avons pour vocation de nous adresser à un public cible fait de celles et ceux qui ont besoin d'être écoutés, entendus, convaincus. Et en grande partie ceci sera destiné aux marocains résidents en France

D'autre part, nous assurons une présence dans les manifestations, salons, conférences à valeur ajoutée et en même temps nous voulons consolider nos moyens, nos ressources, entre adhésion et appuis des autorités marocaines et sponsoring divers.

Donc cette CCI est une sorte de super VRP du Maroc ?

Avec notre modeste volonté, avec l'aide de notre permanence et de nos délégués dans les grandes villes de France et notre présence dans les manifestations, nous souhaitons asseoir et accomplir la mission de VRP en permanence et dans la proximité avec un service que j'appelle «du lendemain».

J'ai tiré des leçons sur le lendemain d'une promotion économique Marocaine en France des petites et moyennes entreprises. Et les marocains de France de deuxième et troisième génération continuent à chercher des informations et veulent un service à leur dimension et à leur porté.

J'espère vivement que nous réussissons notre mission.

Vous êtes vous inspiré de l'expérience des CRI ?

Nous, notre souhait c'est de travailler dans notre champ de rayonnement de promotion et de repérer des projets. Et cela c'est en France que nous devons le faire.

C'est pour mieux orienter les porteurs de projets que nous avons besoin de structure de proximité qui pourra les prendre en charge. Et les CRI seront parmi des acteurs de premier rang. D'ailleurs le CRI de Casablanca a participé à notre Assemblée et il fait parti du comité de gouvernance. Nous passerons certainement le relai aux CRI une foi que nous aurons identifié les projets. 
Quelles actions ciblées à destination de MRE seront mises en place? Et avec quels objectifs ?

Nous devrons d'abord identifier et désigner les délégués et leurs adjoints qui représenteront la Chambre dans les différentes villes. Ensuite nous commencerons à identifier les acteurs du monde économique et entrepreneurial. Nous organiserons également des manifestations, des rencontres ciblées pour promouvoir notre existence.

Et j'espère avoir l'adhésion des MRE pour ce projet d'intérêt général. Je souhaite la participation de celles et ceux qui ont la bonne volonté et un esprit de solidarité et d'aide afin de construire cette chambre sur de bonnes bases.

Source: Yabiladi

Les députés auraient souhaité une condamnation sans nuance du port du voile intégral par les institutions représentatives de l'islam de France. Ils ont entendu un avis plus nuancé.

Reçus mercredi 14 octobre par la mission parlementaire qui planche depuis juillet sur le sujet, les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont développé un exposé tentant de ménager à la fois le "vivre ensemble" républicain, les femmes voilées et la liberté individuelle. Ils ont aussi redit leur opposition à une loi d'interdiction, jugée "contre-productive et inapplicable" et se sont inquiétés de la "stigmatisation de toute une religion" depuis l'ouverture de ce débat.

Fruit d'un compromis à même de satisfaire les différentes sensibilités représentées au sein de cette instance, le texte laborieusement préparé ces derniers jours se garde donc de "légitimer ou non le port du voile intégral" et "d'incriminer celles qui le portent".

Le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, a certes déclaré : " Se basant sur l'avis de la grande majorité des théologiens musulmans, le CFCM considère que le port du voile intégral n'est pas une prescription religieuse." Mais il a immédiatement ajouté qu'il s'agissait bien "d'une pratique religieuse basée sur un avis minoritaire ".

Une nuance destinée à ne pas disqualifier une partie, fût-elle marginale, des fidèles se réclamant de l'islam en France. Une manière aussi de dire que s'ils ne partagent pas cette lecture de l'islam et " oeuvrent à la faire régresser", il ne leur revient pas de la condamner.

Cette position "inconfortable" s'explique notamment par l'attitude d'une partie de la communauté musulmane, qui, inquiète d'une nouvelle "stigmatisation", se solidarise avec les femmes portant le niqab.

Certains députés ont mesuré l'embarras : "Il y a quelque chose de timoré dans votre attitude qui me gêne, leur a lancé le député (PS) Jean Glavany. Qu'est-ce qui vous empêche de qualifier ces dérives de fondamentalistes et intégristes ?" "Vous devez condamner ceux qui refusent le vivre ensemble, dire qu'il s'agit de dérives sectaires, d'intégrisme, sinon vous ne nous aidez pas", a aussi insisté Bérangère Poletti (UMP).

En réponse, les membres du CFCM sont allés aussi loin qu'ils le pouvaient dans la critique du courant littéraliste incarné par les femmes en niqab. "C'est une pratique extrême qui ne permet pas de vivre une vie sociale normale et nous ne souhaitons pas qu'elle s'installe sur le territoire national", a indiqué M. Moussaoui, employant même le mot "intégriste" après deux heures de débat et face à l'insistance des députés. "Le voile intégral est incompatible avec le contexte français et le vivre ensemble", a aussi dit Anouar Kbibech, représentant le Rassemblement des musulmans de France au sein du CFCM. "Une fois qu'on aura dit qu'il s'agit d'une pratique intégriste, extrémiste, est-ce qu'on aura réglé le problème ? Peut-on trancher un débat sur la lecture de l'islam par une loi ?", s'est pour sa part interrogé Fouad Alaoui, représentant l'Union des organisations islamiques de France (UOIF).

"Dialogue et pédagogie"

Les responsables musulmans ont appelé ces femmes à prendre en compte "la perception de cette pratique par le reste de la société" et à "dévoiler leur visage lorsque la sécurité l'exige". Ils ont mis en avant le "dialogue et la pédagogie" pour "cantonner ce phénomène marginal". "Quand les imams dans nos mosquées promeuvent un islam apaisé, nous aidons à résoudre le problème", a affirmé Chems-Eddine Hafiz, représentant la Grande Mosquée de Paris au sein du conseil.

Les responsables musulmans ont surtout profité de cette audition pour promouvoir la lutte contre l'islamophobie. Ils ont demandé au Parlement de "dresser un état des lieux sur la montée de l'islamophobie" et de proposer des solutions pour lutter contre ce phénomène. "S'il y a combat contre les pratiques radicales, il faut aussi en contrepartie un combat contre l'islamophobie", a indiqué M. Moussaoui. Une proposition que le président de la mission, André Gerin, a reprise au vol, indiquant que ce sujet ferait partie des " préconisations" finales de la mission. La mission devait se rendre jeudi 15 octobre à Lyon ; elle sera en novembre à Marseille et à Bruxelles. Les députés n'ont toujours pas eu l'occasion de rencontrer des femmes portant le voile intégral.

Source : Le Monde

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, considère que le dialogue et la pédagogie sont plus efficaces qu'une loi pour contrer le voile intégral.

Auditionné mercredi par la mission parlementaire chargée d'étudier cette question, M. Moussaoui a par ailleurs insisté sur la nécessité de lutter contre l'islamophobie en France.

Entouré de plusieurs membres du bureau exécutif du CFCM, Mohammed Moussaoui a expliqué que le port du voile intégral "n'est pas une prescription religieuse mais une pratique basée sur un avis minoritaire".

Le CFCM, a-t-il ajouté, considère que "pour assurer un meilleur +vivre ensemble+ il est impératif que chacun prenne en compte la perception de cette pratique par le reste de la société, et également que chacun reconnaisse le droit à la différence". Il juge légitime de demander à une femme de montrer son visage pour contrôler son identité, pour que le banquier ou l'institutrice la reconnaisse, mais il voit dans ce désir d'interdire le voile "un risque d'instrumentalisation de l'islam (...) de stigmatisation de toute une religion".

L'ouverture de ce débat, insiste-t-il, a fait naître un sentiment d'injustice dans la communauté musulmane et il souhaite la mise en place d'une mission ou d'une commission parlementaire pour "dresser le tableau de la montée de l'islamophobie en France, de la multiplication de ces actes qui menacent la cohésion nationale". Il s'est étonné par exemple que les auteurs de profanations de cimetières militaires musulmans n'aient pas été retrouvés.

Le CFCM "prône le dialogue et la pédagogie", a-t-il ajouté, demandant d'avoir "confiance dans les valeurs qui animent les musulmans de France".

Les parlementaires ont demandé si la pédagogie était bien suffisante pour contrer la pratique du voile intégral et ont insisté pour que le CFCM la condamne plus vigoureusement.

Mohammed Moussaoui a répondu que les imams de France "travaillent à faire régresser cette pratique marginale". Pour lui, une loi interdisant le voile intégral serait "contre-productive et inapplicable".

La commission parlementaire a ensuite entendu Denys de Béchillon, professeur de droit public à l'université de Pau qui a expliqué combien il serait difficile de légiférer sur la question, que ce soit au nom de la laïcité, de l'odre public ou de la dignité de la personne humaine. "Nous n'avons, a-t-il résumé, ni les outils (juridiques) ni la culture politique pour interdire le voile sur le territoire national".

La mission parlementaire d'information sur le port du voile intégral sur le territoire national, présidée par le député du Rhône André Gerin (PCF), doit encore procéder à une dizaine d'auditions et rendra son rapport fin janvier 2010.

Source: Le Monde

Quatre productions marocaines ont été sélectionnées pour être projetées au 20-ème Festival du Film arabe de Fameck (Nord-Est de la France) qui se tient jusqu'au 18 octobre.

Il s'agit de "Amours voilées" de Aziz Salmy, "Casanegra" (Noureddine Lakhmari), "Tu te souviens d'Adil" (Mohamed Zineddaine) et "Number one" de Zakia Tahri.

Initié par la Cité sociale de Fameck en partenariat avec la Ligue de l'enseignement/Fédération des œuvres laïques de Moselle, ce festival se propose de faire connaître la culture des pays arabes à travers notamment leur cinéma, des conférences, des expositions et des spectacles.

Avec plus de 420 films projetés depuis sa création, le Festival du Film arabe de Fameck est un des événements culturels le plus représentatif de la richesse cinématographique des pays et auteurs arabes en France.

Vitrine de la culture arabe, cette manifestation à laquelle prennent part également l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie, la Jordanie, l'Irak, la Syrie, le Liban et la Palestine, sera sanctionnée par les Prix du Public, de la Jeunesse et de la Presse.

Le programme comporte aussi un concert de la chanteuse marocaine de musique andalouse Amina Alaoui.

Il convient de rappeler que le Prix de la Jeunesse de la précédente édition a été décerné au film "Française" de la Marocaine Souad El-Bouhati, avec mention spéciale au film marocain "Tissée de main d'étoffe" d'Omar Chraïbi.

Une mention spéciale a été aussi attribuée aux films "Où vas-tu Moshé ?" de Hassan Benjelloun et "Islamour" de Saâd Chraïbi pour leur qualité artistique et leur importance historique et humaine.

Source: MAP

Plus de 80 pc des immigrés Marocains établis dans la Communauté autonome de Catalogne (nord-est de l'Espagne) ont moins de 40 ans, selon des statistiques du gouvernement catalan.

La moyenne d'âge de ce collectif, estimé à 225.244 personnes résidant d'une manière légale en Catalogne, est de 27 ans, quinze fois en dessus de la moyenne des Espagnols, indique le secrétariat chargé de l'immigration au gouvernement catalan dans son dernier bulletin intitulé "l'immigration en chiffres".

Les immigrés marocains, qui constituent la première communauté étrangère dans cette région d'Espagne, représentent 19 pc du collectif étranger établi en Catalogne et 3 pc de la population locale, ajoute la même source, précisant que 14,7 pc de ces immigrés étaient nés en Espagne.

Le bulletin note également que la majorité des membres du collectif marocain installé dans cette région disposent du permis de séjour ou de travail.

S'agissant du volet de l'enseignement, la même source signale que 38.490 élèves marocains ont été inscrits dans les différents centres d'enseignement catalans pour l'année scolaire 2008-2009, soit 3,5 pc du total des élèves.

Toutefois, le taux de chômage parmi les Marocains établis en Catalogne a atteint 44 pc contre 30,5 pc pour l'ensemble du collectif étranger installé dans cette région à cause de la crise économique et financière qui frappe de plein fouet l'Espagne, selon les résultats d'un sondage rendus publics récemment.

Le chômage touche les hommes plus que les femmes et les immigrés dont l'âge varie entre 30 et 39 ans, selon l'enquête.

Source: MAP

Alors que le gouvernement Berlusconi a renforcé son arsenal anti-immigration, les entreprises de la riche région du nord-est de l'Italie ont fortement besoin des immigrés dont l'intégration n'est cependant pas toujours facile dans ce bastion de la Ligue du Nord.

"Les emplois qu'occupent les immigrés, nos jeunes ne veulent plus les faire. Ils connaissent Dante mais ils ne sont plus capables de souder", soupire Mario Cortella, patron de Kristallux, une PME fabriquant des accessoires de salle de bain près de Padoue.

Les "extra-communautaires", comme on les appelle ici, ont grandement contribué au boom économique de la région. "Au début, nous considérions l'immigration comme un problème puis nous avons commencé à penser que c'était une opportunité et aujourd'hui, c'est une nécessité", souligne M. Cortella.

Dans la province de Padoue, les immigrés, qui représentaient 2% de la population en 2000, sont près de 15% actuellement. Au niveau national, ils sont officiellement 3,89 millions, soit 6,5% de la population, et vivent à 60% dans le nord.

Dans l'usine Kristallux, Senaj Enver, Albanais, soude des porte-serviettes.

"Mon histoire est celle de tous les immigrés. Je me suis échappé d'Albanie pour fuir le régime en 1993 afin d'avoir une vie meilleure. Je suis arrivé en zodiac" avec des passeurs. "Au début cela a été vraiment dur" mais "désormais, je me sens comme un Italien, j'ai acheté une maison", raconte-t-il.

Une loi, adoptée cet été, transforme l'immigration clandestine en délit, fait planer une épée de Damoclès au-dessus des travailleurs immigrés, plus touchés que les autres par les licenciements en cette période de crise.

"Avec cette loi, qui fait de l'étranger clandestin un criminel, s'il perd son travail, il devra partir après quelques mois. On parle pourtant de gens qui sont là depuis des années, qui ont des enfants à l'école", dénonce Said Nejjari, délégué syndical CGIL d'origine marocaine dans une aciérie de Vérone.

"C'est un problème très délicat", souligne M. Cortella qui fait "tout son possible" pour ne pas licencier ses salariés immigrés malgré la crise, afin d'éviter leur expulsion.

L'économie du nord-est aurait du mal à tourner sans ces immigrés et les entreprises ont mis en place des formations, des cours de langue, des aides au logement, afin "qu'ils ne soient pas considérés seulement comme des travailleurs qui une fois effectuées leurs 8 heures doivent disparaître", explique M. Cortella.

Leur intégration, pourtant, n'est pas toujours aisée dans ce bastion de la Ligue du Nord, parti populiste allié à Silvio Berlusconi, coutumier des initiatives visant les immigrés. Fin 2007, à Padoue, une ancienne vice-ministre de la Ligue avait suscité la polémique en promenant un porc sur le terrain d'une future mosquée.

Le débat se cristallise souvent sur la religion dans cette région très catholique et conservatrice.

"Nous sommes dans un Etat laïc où à certaines heures, les cloches ne sonnent pas, pour ne pas déranger. Imaginez s'il y avait le muezzin (l'appel à la prière) cinq fois par jour, ici ce n'est pas possible", estime le maire Ligue du Nord de Vérone, Flavio Tosi, qui a un tableau du pape Benoît XVI derrière son bureau.

Said Nejjari estime avoir le droit de ne pas "oublier ses racines". "L'intégration, cela se fait à deux. Ils disent que les immigrés sont fermés, moi je dis que ce sont les Italiens qui sont fermés", juge-t-il, se disant "déçu que l'Italie qui a envoyé beaucoup de main-d'oeuvre à l'étranger ne soit pas plus sensible aux problèmes des immigrés".

Source: Le Monde

Le Maroc sera présent en force à la 4ème édition du Salon littéraire arabe de Bruxelles, du 23 au 25 octobre, avec la participation d'une pléiade d'écrivains, poètes et musiciens marocains de renom, apprend-on auprès des organisateurs.

Placée cette année sous le signe "Du côté de chez Wallada", cette manifestation culturelle s'érige en un espace d'expression, de partage et d'échange entre écrivains et poètes arabes et européens autour du personnage de Wallada qui incarne l'idéal féminin insécable de l'action poétique et hante, depuis toujours, la culture arabe.

Pour le poète marocain et directeur du Salon, Taha Adnan, cette édition vient renforcer la présence marocaine sur la scène culturelle arabe et internationale et constitue une consécration de la richesse de cette capitale multiculturelle qu'est Bruxelles.

Siham Bouhlal, Mohamed Miloud Gharrafi, Jamal Boudouma et Allal Bourqia sont, entre autres, les femmes et hommes de lettres marocains qui animeront les débats aux côtés de leurs pairs arabes et européens, a-t-il précisé.

Le Salon, organisé à l'initiative du Centre culturel arabe en collaboration avec la Maison internationale de la poésie, rend hommage à la fille du dernier calife omeyyade dans le Royaume de Cordoue, et partant à la gente féminine qui a réussi à faire entendre sa voix.

Plus qu'une princesse, Wallada Bint Al Moustakfi était, et reste, l'expression d'une poésie féminine andalouse. De mère grecque, elle est le symbole manifeste d'une Andalousie métisse.

Au menu de cette 4ème édition, figurent notamment des soirées de lecture poétique en arabe, français et anglais, une exposition d'arts plastiques, des soirées musicales, une pièce théâtrale en plus de rencontres-débats autour de la princesse-poétesse Wallada.

Outre le Maroc, plusieurs pays seront représentés lors de cette manifestation parmi lesquels, l'Irak, la Syrie, l'Algérie, la Tunisie, la France, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie.

Source: MAP

La limitation de la fuite des cerveaux et l'amélioration du cadre de travail pour les compétences en vue de les motiver à transférer leur savoir faire vers leur pays d'origine, constituent les principales recommandations adoptées par la conférence internationale sur «L'impact de la crise économique sur la migration», qui a pris fin mardi soir à Rabat...Suite

La limitation de la fuite des cerveaux et l'amélioration du cadre de travail pour les compétences en vue de les motiver à transférer leur savoir faire vers leur pays d'origine, constituent les principales recommandations adoptées par la conférence internationale sur «L'impact de la crise économique sur la migration», qui a pris fin mardi soir à Rabat.

L'intérêt accordé aux transferts financiers ne doit pas occulter les transferts en matière de savoir et de savoir-faire des migrants, ont relevé les conférenciers, soulignant que la réflexion sur la problématique de la fuite des cadres doit s'intéresser plus à ce que les pays émetteurs peuvent tirer comme profit dans le cadre d'une politique innovante.

La défense des droits sociaux des émigrés au sein des pays d'accueil et le renforcement de la coopération entre les pays de la région euro-maghrébine figurent également parmi les décisions préconisées par les conférenciers en tant qu'alternative aux conséquences de la crise sur les émigrés.

Les participants ont souligné que certains programmes mis en faveur des émigrés dans les pays d'accueil, tels le programme d'aide au retour, n'ont pas été attractifs, ce qui impose un débat sur la nécessité de mettre en place «un nouveau modèle de croissance où la migration est conçue comme une partie intégrante de solution».

Les recommandations issues de cette conférence seront «une inestimable contribution à l'enrichissement du débat sur les retombées de la crise et sur les moyens d'éviter qu'elle se reproduise demain», a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur lors de la séance de clôture.

La conférence a permis aux participants de s'entendre sur la nécessité de consolider les partenariats et de «bannir l'unilatéralisme dans l'appréhension des retombées de cette crise mondiale», a ajouté M. Ameur.

Les thématiques débattues lors de cette rencontre de deux jours ont insisté sur l'impact de la crise économique sur la migration, aussi bien les pays d'origine que d'accueil des migrants.

Organisée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la conférence est initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Organisation internationale pour les migrations, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère chargé des Affaires économiques et générales, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

La conférence a réuni d'éminents experts internationaux ainsi que de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

Source: Le Matin

La seizième session de la Foire internationale du livre doit introduire des améliorations et nous sommes ouverts à toutes les propositions et idées novatrices», a affirmé Bensalem Himmich, ministre de la Culture.

Intervenant lors de la réunion du Comité culturel de la Foire internationale de l'édition et du livre, jeudi dernier au siège du ministère de la Culture à Rabat, le ministre a expliqué les nouvelles orientations concernant l'organisation du Salon. Il s'agit notamment de l'abandon de la fonction du commissariat général du Salon, en confiant l'organisation entière à la direction du livre en partenariat avec l'Office des expositions de Casablanca, souligne un communiqué du ministère parvenu mardi à l'agence MAP.

Après avoir souligné que la participation des éditeurs au Salon se fera désormais selon le principe des quotas, le ministre a appelé au renouvellement des thèmes des colloques et des débats, à travers une originalité et la considération des thématiques nouvelles.

Au sujet du grand Prix du Maroc, il a appelé à des mesures pour améliorer son image et renforcer sa crédibilité et aussi augmenter sa valeur financière et symbolique.

Pour ce qui est des invités à cette manifestation, M. Himmich a recommandé de s'ouvrir sur les intellectuels et auteurs de la Méditerranée, ainsi que sur des noms d'envergure internationale connus sans omettre ces intellectuels qui, malgré la pertinence de leurs démarches, sont boudés parfois par les médias et les grandes institutions dominantes.

La communauté marocaine à l'étranger sera le principal élément de cette session à travers la présentation des intellectuels et des artistes Marocains qui produisent dans d'autres cultures et à travers les ouvrages et les séminaires sur les dimensions culturelles des phénomènes migratoires, a-t-il indiqué.

Sorce: Le Matin

Le Comité des droits de l'homme de l'ONU s'est inquiété mardi du prochain référendum qui vise à interdire la construction de minarets en Suisse.

Le Comité, composé de 18 experts indépendants, qui examinait le rapport périodique de la Suisse, a posé plusieurs questions au sujet de cette consultation qui doit avoir lieu le 29 novembre prochain, selon un compte-rendu de séance communiqué par l'ONU.

Deux experts du Comité ont interrogé la délégation suisse sur la compatibilité d'un tel référendum avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et l'un d'eux s'est indigné d'une campagne d'"affiches sinistres" pour inciter les électeurs à interdire la construction de minarets.

L'expert de l'ONU faisait allusion à une affiche de la droite populiste qui représente une femme complètement voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets dont la silhouette stylisée évoque des missiles.

La Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif, a jugé la semaine dernière que cette image "attise la haine". Cependant, la décision d'en interdire l'affichage sur le domaine public est de la compétence exclusive des cantons et des communes, a expliqué la délégation suisse.

Les villes suisses sont profondément divisées sur la question, les unes ont interdit le placardage de l'affiche tandis que d'autres se sont abstenues au nom de la liberté d'expression.

Les représentants de la Suisse devant le Comité de l'ONU ont souligné par ailleurs que le gouvernement et les deux chambres du Parlement suisse ont recommandé aux électeurs de se prononcer contre une interdiction des minarets. Ils ont également fait valoir que la loi helvétique ne permet pas d'interdire une telle consultation populaire.

Le Comité des droits de l'homme doit communiquer ses conclusions à la fin de la session, le 30 octobre prochain.

Source: 24 Heures

Le ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Eric Besson, a lancé lundi le Réseau des élus de la diversité (RED) qui revendique une centaine d'élus locaux, pour la plupart membres de la majorité UMP.

Selon le RED, seulement trois députés sur 577 et quatre sénateurs sur 343 sont issus de l'immigration extra-européenne.

"Il faut que les élus de France ressemblent aux Français dans toute leur diversité", a déclaré Eric Besson lors d'une conférence de presse tenue à son ministère, six mois avant les élections régionales de mars 2010.

"Nous allons dans le bon sens mais il faut essayer d'accélérer le mouvement", a lancé le ministre, président d'honneur de cette nouvelle association.

Il a profité de l'occasion pour saluer la décision de Nicolas Sarkozy d'avoir nommé en juin 2007 trois ministres issus de la diversité, Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade. "Ces nominations feront jurisprudence pour tous les prochains gouvernements, de droite comme de gauche", a-t-il dit.

Le président du RED, Sidi El Haimer, maire-adjoint à l'action sociale et à la prévention de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, a annoncé que la première réunion de travail de l'association aurait lieu le 21 octobre à l'Assemblée nationale.

"C'est de bon augure car, actuellement, les élus issus de la diversité sont plutôt rares à l'Assemblée nationale et au Sénat", a-t-il dit.

Assia Meddah, une des deux vice-présidentes de l'association, chargée de mission au ministère de la Santé et conseillère chargée de la jeunesse à la mairie de Sucy-en-Bie, dans le Val-de-Marne, a réclamé qu'au sein de l'UMP de nouvelles responsabilités soient confiées tant au niveau départemental, régional que national aux jeunes issus de la diversité.

Dans son manifeste-fondateur, le RED "souhaite une politique de diversité plus concrète et efficace afin d'assurer une meilleure représentation de la société française en politique, comme l'ensemble de la vie politique et sociale".

Source: La Tribune.fr

La voie de l'Atlantique et du Detroit est très bien contrôlée grâce au système Frontex et aux patrouilles mixtes hispano-marocaines, a expliqué Consuelo Rumi, ajoutant que la route depuis la Libye est, elle aussi, contrôlée dans le cadre des opérations du Frontex.

La seule route d'immigration clandestine qui reste est celle en provenance d'Algérie à destination des Côtes du Levante espagnol, a-t-elle ajouté.

Les arrivées massives de clandestins Algériens vont continuer à se produire tant qu'il n'y aura pas de contrôles aussi efficaces comme c'est le cas avec des pays comme le Maroc, a affirmé la responsable espagnole pour qui l'ensemble de la côte Levantine espagnole est concernée par cette vague d'immigration clandestine en provenance d'Algérie.

"En plus d'Almeria, les immigrants clandestins affluent vers Murcie, Alicante et même aux îles Baléares, à bord d'embarcations de fortune qui ont pris le départ depuis l'Algérie et avec à bord des passagers majoritairement Algériens", a souligné la responsable espagnole.

"Ces clandestins continueront à venir tant que les contrôles ne seront pas aussi efficaces comme ceux effectués en collaboration avec d'autres pays. Ce que nous voulons, c'est que l'Algérie collabore", a-t-elle encore dit.

Depuis quelques jours, les côtes sud de l'Espagne sont prises d'assaut par une avalanche sans précédent d'embarcations de fortune avec à bord des clandestins algériens.

Durant les trois derniers jours, une cinquantaine d'immigrants clandestins Algériens ont été secourus au large d'Almeria par des effectifs de la garde civile et du sauvetage maritime espagnols, portant à près de 300 le nombre de clandestins en provenance d'Algérie interceptés tout au long de la semaine écoulée au sud de l'Espagne, sans compter ceux ayant réussi à s'infiltrer au pays.

La dernière opération en date a eu lieu le week-end dernier lorsqu'une patrouille maritime de la garde civile a repêché 16 clandestins algériens en difficulté au large de Cabo de Gata près d'Almeria.

Source: Aufait

Essaouira accueillera a la fin du mois une exposition sur les marocains de Grande Bretagne. Et parallèlement à cet évènement, les deux pays ont signé un protocole d'accord au profit du 7ème art.

Cette année, l'Angleterre et les liens qui nous lient avec le royaume de sa majesté Elisabeth II sera à l'honneur lors du Festival des Andalousies Atlantiques à Essaouira du 29 octobre au 1er Novembre. En marge de ce festival, Paul Dahan propose une exposition baptisée "MOROCCAN MEMORIES IN BRITAIN", et organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Comme l'intitulé de l'exposition l'indique, il est là question de mettre en relief l'héritage commun entre les deux royaumes. L'exposition présentera notamment le parcours de Marocains d'Angleterre.

Parallèlement a cette activité culturelle, on apprend que les deux gouvernement se sont engagés a collaborer activement dans le domaine cinématographique. En effet le Maroc et Angleterre adoptent un accord de coopération en la matière. Le but est de mutualiser les installations et les compétences. Les exemples de collaboration sont nombreux. Les films tels que Kingdom of Heaven, Black Hawk Down, Troy ou encore Laurence d'Arabie montrent que l'industrie cinématographique anglaise a toujours plébiscité les studios, décors et paysages marocains. Mais aujourd'hui elle souhaite passer à la vitesse supérieure.

Le département de la Culture du gouvernement Britannique souhaite voir les cinéastes des deux pays collaborer. Il prévoit, entre autre, de mettre a la disposition des marocains, les moyens de post-production anglais. Selon Simon Sion, Ministre des Industries Créatives, il est temps de redynamiser cette coopération. « Le Maroc a été très populaire pour les cinéastes depuis de nombreuses années, [...] mais jusqu'à présent il y a eu peu d'avantages pour les producteurs marocains et britannique travaillant ensemble sur des projets ».

Source: Yabiladi

La voie de l'Atlantique et du Detroit est très bien contrôlée grâce au système Frontex et aux patrouilles mixtes hispano-marocaines, a expliqué Consuelo Rumi, ajoutant que la route depuis la Libye est, elle aussi, contrôlée dans le cadre des opérations du Frontex.

La seule route d'immigration clandestine qui reste est celle en provenance d'Algérie à destination des Côtes du Levante espagnol, a-t-elle ajouté.

Les arrivées massives de clandestins Algériens vont continuer à se produire tant qu'il n'y aura pas de contrôles aussi efficaces comme c'est le cas avec des pays comme le Maroc, a affirmé la responsable espagnole pour qui l'ensemble de la côte Levantine espagnole est concernée par cette vague d'immigration clandestine en provenance d'Algérie.

"En plus d'Almeria, les immigrants clandestins affluent vers Murcie, Alicante et même aux îles Baléares, à bord d'embarcations de fortune qui ont pris le départ depuis l'Algérie et avec à bord des passagers majoritairement Algériens", a souligné la responsable espagnole.

"Ces clandestins continueront à venir tant que les contrôles ne seront pas aussi efficaces comme ceux effectués en collaboration avec d'autres pays. Ce que nous voulons, c'est que l'Algérie collabore", a-t-elle encore dit.

Depuis quelques jours, les côtes sud de l'Espagne sont prises d'assaut par une avalanche sans précédent d'embarcations de fortune avec à bord des clandestins algériens.

Durant les trois derniers jours, une cinquantaine d'immigrants clandestins Algériens ont été secourus au large d'Almeria par des effectifs de la garde civile et du sauvetage maritime espagnols, portant à près de 300 le nombre de clandestins en provenance d'Algérie interceptés tout au long de la semaine écoulée au sud de l'Espagne, sans compter ceux ayant réussi à s'infiltrer au pays.

La dernière opération en date a eu lieu le week-end dernier lorsqu'une patrouille maritime de la garde civile a repêché 16 clandestins algériens en difficulté au large de Cabo de Gata près d'Almeria.

Source: Aufait

Lundi et mardi, Rabat abritait une conférence internationale sur "l'impact des crises sur la migration". L'objectif affiché de cette rencontre de deux jours, était d'étudier l'impact des crises -surtout la crise économique actuelle- sur le phénomène migratoire, aussi bien pour les pays d'origine que les pays d'accueil.

Les participants à la session du lundi se sont penchés sur les effets de la crise sur les Marocains résidant à l'étranger (MRE), particulièrement ceux résidant en France, en Espagne et en Italie.

Des conditions de vie difficiles

Il ressort de cette première session, que les MRE sont acculés par des conditions de vie difficiles et à l'instar des autres communautés expatriées d'Europe, ce sont eux qui souffrent le plus de chômage car ils sont nombreux à travailler dans le secteur du bâtiment, un secteur particulièrement touché par la crise économique actuelle.

Selon ces participants, les MRE souffrent aussi de discrimination à l'embauche et au licenciement. Ils ont par ailleurs dénoncé les politiques  migratoires "restrictives" adoptées par l'Europe en faisant référence à la loi sur la réunification familiale en France, la loi sur la sécurité publique en Italie et les programmes de retour volontaire proposés par ces pays.

Conséquences économiques

Les principales conséquences annoncées par les intervenants sont le recul des investissements, une stagnation des acquisitions des biens de luxe mais surtout, une baisse des transferts de fonds des émigrés vers les pays d'origine. En effet, les transferts des émigrés vers les pays en voie de développement avaient augmenté de 15% entre 1997 et 2007. En 2008, ces flux financiers avaient atteint les 328 milliards de dollars mais cette année, la Banque mondiale prévoit une baisse de plus de 7%.

Les transferts des MRE ont accusé une baisse de 15,5% durant le premier trimestre à cause de la crise financière mondiale, avait indiqué le 26 mai dernier, le ministre de l'économie et des finances, Salaheddine Mezouar.

La fraise sur le gâteau

En juin dernier, Eduardo Martin Toval, conseiller du travail et des affaires sociales à l'ambassade d'Espagne à Rabat avait averti les femmes marocaines habituées à aller travailler dans les champs de fraises espagnoles, qu'il y aurait une "incidence à la baisse pour les recrutements de Marocains (...) car en ce moment, il est très difficile de trouver du travail".

Cette année donc, 5.500 ouvriers espagnols et étrangers résidant en Espagne ont été recrutés par les propriétaires et les coopératives de fraise. Quelque 3.000 autres ouvriers proviendront des pays de l'Est membres de l'UE alors que le reste, soit 2.500 ouvriers pour compléter les 11.000 ouvriers nécessaires à la campagne, seront recrutés parmi les chômeurs locaux. Une situation qu'a fortement condamné lundi à Rabat, le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

"Les politiques de repli identitaire, de fermeture des marchés de l'emploi et des frontières sont regrettables. Elles contribuent à renforcer certains préjugés à l'encontre des migrants et à alimenter la xénophobie au sein des populations d'accueil."

William Lacy Swing, directeur général de l'OIM

Voies de sortie

Pour s'en sortir, beaucoup de MRE ont décidé de se serrer les coudes et de faire preuve de plus de solidarité, comme le souligne Lahoussain Jamal, président de l'Association Migrations et Développement: "Les effets de la crise financière internationale participent à la consolidation des valeurs de solidarité entre les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, notamment envers les catégories en situation de précarité et les sans-papiers". Une solidarité également apprécié par les autorités marocaines.

"Une dynamique solidaire, privilégiant le partenariat et le co-développement, est la démarche la plus appropriée pour préserver à la fois les intérêts des pays de départ et d'accueil ainsi que les droits et acquis des populations immigrées."

Mohamed Ameur, ministre délégué chargé des MRE

A part la solidarité, les intervenants ont préconisé d'appuyer les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et de mettre au point une banque de données portant sur les opportunités d'affaires au Maroc. Pour rappel, des mesures avaient déjà été prises pour aider les MRE: tout d'abord, la création d'un fonds d'aide à l'investissement destiné à inciter les MRE à investir davantage au Maroc ensuite, l'extension de la garantie "Damane Assakane" qui permet aux MRE notamment d'acheter ou de construire un logement avec des facilités de crédits et enfin, la suspension des commissions prélevées sur les transferts des MRE.

Source: Aufait

Le Maroc vient en tête des pays qui ont bénéficié du financement en matière de développement local avec huit projets pour un montant global de 1,6 million d'euros, dans le cadre de l'Initiative conjointe des Nations-unies et de la Commission européenne pour la Migration et le Développement (ICMD), a indiqué Mme Giulia Lagana, du bureau du PNUD à Bruxelles.

Les projets marocains ont été retenus parmi 527 en lice présentés par 16 pays devant bénéficier de ce programme triennal (2008-2011), qui a nécessité une enveloppe globale de 15 millions d'euros, a précisé à la MAP, Mme Lagana, en marge de la signature, mardi à Bruxelles, de 55 projets qui seront financés dans le cadre de cette initiative.

Le nombre des projets marocains retenus, témoigne que le Royaume est l'un des pays les plus actifs dans cet ambitieux programme, tant au niveau quantitatif que qualitatif, a-t-elle souligné, ajoutant que le nombre de projets financés par pays a été fixé à huit.

Les projets éligibles portent sur quatre domaines thématiques, à savoir les transferts financiers des migrants, le renforcement des capacités des migrants, les communautés migrantes et les droits des migrants, a noté Mme Lagana.

Et de préciser que ces projets doivent être menés par deux associations dont une, au moins, est basée dans l'un des pays cibles de cette initiative et une autre dans l'un des 27 Etats membres de l'Union européenne.

Les projets marocains intéressent plusieurs domaines notamment l'agriculture, l'alphabétisation des femmes et les soins de santé et touchent plusieurs régions du Royaume.

Les pays dont les projets ont également été retenus sont la Moldavie avec sept projets, les Philippines, le Mali et la Géorgie avec quatre projets chacun, le Sénégal, l'Egypte, le Nigeria, la Jamaique, l'Equateur, l'Algérie et le Cap Vert avec trois projets chacun, la Tunisie, le Sri Lanka et le Ghana avec deux projets chacun, et enfin l'Ethiopie avec un projet.

La somme allouée à chaque projet est comprise entre 50.000 et 200.000 euros, alors que la durée de réalisation est fixée entre 12 et 18 mois.

Pour le vice-président de la Commission européenne, M. Jacques Barrot, cette initiative met à contribution la société civile à travers le monde dans des démarches concrètes et innovantes en matière de migration et du développement.

Ces projets sont à même de contribuer à améliorer la vie des individus et des communautés locales dans les pays d'origine et peuvent démontrer des avantages significatifs dans le domaine du développement par l'utilisation des connexions positives avec la migration, a-t-il estimé.

Les initiatives retenues feront l'objet d'une exposition en ligne lors de la Foire Virtuelle 2009 sur la Migration et le développement qui aura lieu les 2 et 3 novembre prochain en Grèce, parallèlement aux journées de la société civile du Forum global sur la Migration et le Développement.

Source: Biladi

Créé par des jeunes diplômés MRE de Hollande, le groupe d'action « Stop la criminalité des jeunes marocains », veut que la communauté marocaine des Pays-bas se prenne en main et se responsabilise face à la violence de ses jeunes.

C'est sans langue de bois que les jeunes diplômés du groupe Stop la criminalité des jeunes marocains de Hollande (Stop criminaliteit Marokkaanse jongeren) ont rédigé un manifeste pour que la communauté installée dans ce pays s'occupe de sa jeunesse et prenne ses responsabilités. « La nuisance causée par ces jeunes est devenue un problème pour la société néerlandaise, mais aussi pour la communauté. C'est le règne de la culture de la rue » déclare Hassan, fonctionnaire de police à La Haye.

Pour lui, les jeunes marocains de Hollande ont une mauvaise image dans la société et sont considérés comme des « citoyens de seconde zone ». Il note que les actes de violences sont de plus en plus grave et de plus en plus nombreux.

Face à ce constat, le manifeste appelle les marocains, et en particulier les professionnels et les associations à se mobiliser pour redonner des repères a cette jeunesse désœuvrée.

L'association appelle la communauté marocaine à mettre en place une politique de suivi social de ses jeunes. Des « assistants sociaux » marocains pour les marocains en quelque sorte. Ces derniers auront pour vocation de prévenir et de corriger, mais aussi d'aider à l'intégration des jeunes marocains dans la société a travers les études et l'emploi. « Nous voulons les mettre sous pression avec un suivi continu » affirme le manifeste.

Une approche différente et intéressante selon le criminologue Frank Van Gemert, de l'Université libre d'Amsterdam. « Les parents marocains ont un style d'éducation dur et autoritaire mal accepté par la société Hollandaise. Il y a une nette différence, car désormais ce sont des gens qui ont grandi dans ce pays et qui savent comment fonctionne la société qui prennent les choses en main. C'est un changement très positif ».

Parmi les premiers signataires du manifeste, on compte des organisations comme l'Union des organisations musulmanes marocaines des Pays-Bas (UMMON), NIV, SMN, mais aussi beaucoup d'employés marocains des administrations hollandaises de l'aide sociale, de la culture, de l'éducation, de la police et de la justice.

Des séminaires de formation devraient avoir lieu dans les prochaines semaines.

Source: Yabiladi

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