Des réformes au service de la diaspora
Selon Abdellatif Ouahbi, son ministère a pris des mesures concrètes pour faciliter les démarches judiciaires des MRE. Chaque année, entre le 15 juin et le 15 septembre, une commission centrale composée de magistrats et de cadres se consacre exclusivement au traitement des demandes émanant de la diaspora. Parallèlement, trois cellules centrales, basées respectivement au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, au ministère de la Justice, et à la Présidence du ministère public, assurent un suivi rigoureux des dossiers et des doléances.
Le ministre a également insisté sur l’importance de la digitalisation des services : "Grâce à nos efforts en matière de modernisation, les MRE peuvent désormais suivre leurs dossiers en ligne, obtenir des documents tels que le casier judiciaire ou l’acte de nationalité, et accéder à une plateforme numérique dédiée aux professions juridiques." Un centre d’appel a aussi été mis en place pour fluidifier les échanges entre les usagers et les autorités judiciaires marocaines.
Vers plus de transparence et de rapidité des services pour les MRE
Ouahbi a rappelé que son département œuvre à renforcer la proximité avec la diaspora en déployant des Adouls (notaires traditionnels) dans les consulats marocains, facilitant ainsi les démarches administratives directement depuis les pays d’accueil. Des brochures multilingues expliquant les procédures judiciaires marocaines sont distribuées.
Malgré ces avancées, le ministre a reconnu que des défis subsistent, notamment en matière de rapidité et de transparence. Il a cependant réaffirmé son engagement à poursuivre les efforts pour répondre aux attentes des MRE : "Nous sommes à l’écoute de leurs doléances et nous continuerons à améliorer nos services pour garantir leur satisfaction."