jeudi 17 octobre 2024 01:23


Femmes et Migrations - Quelques points de repère


Une mondialisation continue
Longtemps polarisée sur quelques pays du nord-ouest européen (en particulier la France, mais aussi la Belgique, les Pays-Bas et dans une moindre mesure l'Allemagne), l'émigration marocaine a connu une croissance démographique soutenue alors même que les pays d'Europe occidentale suspendaient au milieu des années 1970 l'immigration de travail. Parallèlement, le taux d'instruction et de qualification des émigrants est de plus en plus élevé et la base sociale de cette émigration n'a cessé de s'étendre, touchant aujourd'hui l'ensemble des couches sociales et des régions du Royaume. Cette généralisation de l'émigration va de pair avec une globalisation en termes de destinations. Généralisée et globalisée, l'immigration connaît un processus de sédentarisation largement avancé. Les Marocains constituent aujourd'hui une des premières communautés immigrées en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne. Dans ces deux derniers pays, les Marocains constituent désormais la première communauté étrangère.


Le regroupement familial : la première vague de féminisation
Jusqu'à la fin des années 1960/début des années 1970, les immigrés marocains en Europe sont majoritairement des hommes seuls, jeunes et célibataires. Selon l'Enquête sur les Marocains Résidant à l'Étranger réalisée en 2000, 78% environ des émigrants avaient moins de 30 ans au moment du départ et 65% étaient célibataires. Aujourd'hui, plus de 90% d'entre eux ont 30 ans et plus, et plus de 86% sont mariés. Alors que 90% partaient seuls à l'étranger, près de 65% vivent aujourd'hui en couple avec enfants.
En raison du développement du regroupement familial, l'immigration connaît des transformations sociales et démographiques avec trois évolutions fondamentales : le vieillissement des premières générations, la féminisation et le rajeunissement, avec l'émergence des générations nées et socialisées ailleurs qu'au Maroc. Conséquence des vagues successives de regroupement familial, la structure par sexe et par âge devient plus équilibrée et le taux d'activité des hommes a tendance à baisser alors que celui des femmes s'affirme, y compris pour les femmes peu qualifiées. En France, en Belgique et aux Pays-Bas, les femmes représentent désormais 47% de la population migrante ; 33% et 30% en Espagne et en Italie. C'est également le cas dans les pays arabes.

 

La deuxième vague de féminisation
Aujourd'hui encore, et en dépit du durcissement des législations, les migrations familiales continuent d'être la source principale de développement de l'immigration dans les pays européens, aux Etats-Unis et au Canada. Néanmoins, les femmes forment désormais un groupe à part entière et leur émigration n'est plus dépendante du seul mari. Des femmes célibataires, divorcées, voire mariées partent de plus en plus nombreuses. Ce phénomène, universel et commun à tous les grands pays d'émigration, n'épargne pas le Maroc. Les Marocaines émigrées sont de plus en plus présentes sur le marché de l'emploi avec des taux variables, entre 45 % en France et 14% en Espagne pour les femmes âgées de 25 à 50 ans.
Ce développement de la migration féminine s'explique bien évidemment par la forte demande des pays riches en emplois réservés traditionnellement aux femmes (travail domestique, nettoyage, soins aux personnes âgées, travaux saisonniers, notamment dans l'agriculture,...) et les expose plus que les autres catégories de migrants aux violences et aux discriminations. Mais ce ne sont pas là les seuls moteurs du développement de l'émigration féminine. De plus en plus de femmes plus ou moins qualifiées, pourtant insérées dans le marché du travail national, prennent la décision d'émigrer, en exploitant toutes les possibilités offertes par la mondialisation.

 

Autonomie et changements sociaux
Ces évolutions, encore trop peu étudiées, révèlent les processus d'émancipation qui sont à l'œuvre dans la société marocaine, où de plus de plus de femmes agissent comme des acteurs autonomes de leur projet de vie. Leur parcours migratoire révèle ainsi et renforce la transformation des rôles traditionnellement assignés aux deux sexes : des femmes, de plus en plus nombreuses, se retrouvent dans la situation de chefs de familles, émigrant seules et organisant après l'arrivée de leurs familles dans le cadre du regroupement familial, ou prenant en charge celles qui sont restées au Maroc. Les études menées au niveau international sur les migrations féminines (FNUAP, 2006) montrent que les femmes émigrées envoient généralement plus d'argent aux familles restées au pays, de manière plus régulière et ont une plus grande propension à affecter ces ressources à l'éducation des enfants. Elles sont globalement plus engagées dans le développement local. « Les enquêtes sociologiques qui ont été réalisées au Maroc montrent leur rôle méconnu d'agent social et culturel, qu'il s'agisse de l'évolution des pratiques alimentaires et vestimentaires, de l'usage social de l'espace privé et public, comme des comportements en matière de fécondité » (Gildas Simon, l'Atlas des migrations, 2008).


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Organe consultatif et prospectif destiné à émettre des avis à Sa Majesté le Roi concernant les questions d'émigration, le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) a pour vocation de mettre en place les mécanismes nécessaires pour assurer une participation accrue des Marocains résidant à l'Etranger dans la vie politique, socio-économique et culturelle de leur pays d'origine.

 

Le CCME a fait de la problématique religieuse une de ses priorités, notamment à travers la mise sur pied d'un groupe de travail « cultes et éducation religieuse ». Véritable thème d'intérêt pour l'opinion publique en Europe, l'islam apparaît en effet de plus en plus comme un élément constitutif de l'identité européenne. L'islam interpelle l'Europe et à l'inverse, la société européenne interpelle aussi l'islam.

 

Dans son souci d'approfondir le débat sur le culte musulman en Europe, le CCME organise, sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI, un Colloque international intitulé « Statut juridique de l'islam en Europe » les 14 et 15 Mars 2009 à Fès. Le colloque rassemblera des chercheurs et des juristes marocains et étrangers spécialisés en la matière ainsi que plusieurs représentants politiques et acteurs culturels et sociaux qui aborderont les divers aspects législatifs et sociaux associés à la pratique du culte musulman en Europe.

 

Une présentation de la problématique soulevée par le statut juridique de l'islam en Europe viendra en introduction du colloque, dont les travaux s'articuleront en second lieu autour des axes suivants : les législations européennes et la liberté de culte, les législations européennes et les spécificités du culte musulman, les politiques publiques et le culte musulman et enfin l'organisation du culte musulman en Europe. Une table ronde sur la gestion de l'islam dans la cité, animée par les Maires de quelques villes européennes sera également organisée dans le cadre de ce colloque. Les intervenants y débattront et confronteront leurs expériences en matière de gestion du culte musulman dans leur cité.

 

Le CCME souhaite faire de cette première rencontre un forum de dialogue et d'échanges d'expériences permettant d'établir un premier état des lieux de la situation juridique du culte musulman au sein des pays européens marqués par une « laïcité culturelle », de porter un regard croisé sur leurs expériences et d'analyser les avancées, les défis et les contraintes en la matière.

 

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  • Massimo Vari, juriste, professeur, président de section de la cour des comptes, ancien vice-président de la Cour constitutionnelle italienne, Rome, Italie.
  • Francis Messner, juriste, directeur de recherches au CNRS, Strasbourg, France.
  • Stéphane Papi, juriste, chercheur associé au CNRS, Aix-en-Provence, France.
  • José Maria Contreras Mazario, Directeur Général des relations avec les confessions, Ministère de la Justice, Madrid, Espagne.
  • Laurent Touvet, conseiller d'Etat, Directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur, Paris, France.
  • Alain Garay, juriste chargé de cours à la faculté de droit et science politique d'Aix-Marseille III, Paris, France.
  • Jaime Rossell Granados, professeur de droit ecclésiastique, Caseres, Espagne.
  • Ruud Peters, professeur de droit musulman, Amsterdam, Pays-Bas.
  • Francesco Zannini, professeur à l'Institut pontifical des études arabes et islamiques, Rome, Italie.
  • Felice Dassetto, professeur émérite, Louvain-la-Neuve, Belgique.
  • Mathias Rohe, juriste, spécialiste de l'Islam, Nuremberg, Allemagne.
  • Muhammad Habibur Rahman, universitaire, Londres, Royaume-Uni.
  • Franck Frégosi, chercheur au PRISME CNRS, Strasbourg, France.
  • Françoise Lorcerie, Directrice de recherche au CNRS, Aix-en-Provence, France.
  • Peter van Koningsveld, professeur d'Histoire de l'Islam en Europe de l'Ouest, Pays-Bas.
  • Catherine Wihtol de Wenden, Directrice de recherches au CNRS, Paris, France.
  • Heidrun Tempel, Déléguée du Ministre Fédéral des Affaires étrangères au dialogue interculturel, Berlin, Allemagne.
  • Salah Echallaoui, inspecteur de l'enseignement religieux, Bruxelles, Belgique.
  • Jacques Rifflet, spécialiste des questions juridiques, politiques, Bruxelles, Belgique.
  • Ivan Jimenez-Aybar, Docteur en droit, spécialiste de l'Islam, Saragosse, Espagne.
  • Mohamed Moussaoui, Président du CFCM, Paris, France.
  • Vaughan Jones, chef exécutif de PRAXIS, Londres, Royaume-Uni.
  • Michel Tubiana, président d'honneur de la ligue des droits de l'Homme, France.
  • José Maria Ferré de la Peňa, Ambassadeur en mission spéciale au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, Madrid, Espagne.
  • Birgit Simon, Maire d'Offenbach, Offenbach, Allemagne.
  • Roland Ries, Maire de Strasbourg, Strasbourg, France.
  • Marie-Françoise Duthu, Maître de conférences à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Paris, France.
  • José Manuel López Rodrigo, directeur de la Fondation Pluralismo y Convivencia, Madrid, Espagne.
  • Marco Pieroni, professeur, spécialiste du droit et de l'islam, Rome, Italie.


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Les agradezco mucho la invitación para participar en esta sesión de clausura, de este coloquio realizado bajo el Alto Patronazgo de SM el Rey Mohamed VI, y muy en especial al secretario general del CCME que la preside. Quiero hacer una mención particular a los miembros españoles del CCME que están hoy entre nosotros y entre ellos a los señores Chaib y Kharchich con los que tenemos más contacto.

 

El CCME es un órgano muy útil para las comunidades marroquíes en Europa y trabaja dentro de la vocación marroquí de colaboración con la UE. La numerosa presencia de marroquíes o de españoles de origen marroquí en España hace que tengamos especial interés por su actividad.

 

 

El tema que nos ha reunido estos días ha cobrado mucha importancia. El Islam en Europa representa la novedad de que una amplia comunidad musulmana vive como minoritaria en una sociedad y esa sociedad es una sociedad secular. Lo habitual para los musulmanes es vivir en sociedades musulmanas donde ellos son ampliamente mayoritarios. En Europa el Islam puede practicarse en plena libertad. Estamos seguros que esta nueva situación será beneficiosa para todos, musulmanes y no musulmanes.

 

Hay que destacar también la gran variedad interna del Islam. Una muestra de desconocimiento es pensar que la comunidad musulmana es uniforme. Nada más falso. En Europa vemos la gran variedad entre los musulmanes y en esta reunión también aparecen situaciones muy diferentes. El Islam marroquí está particularmente situado para conectar bien con esta pluralidad y observamos interesados las ideas del SM el Rey al respecto.

 

En España hay una comunidad musulmana formada por un millón de personas, dos tercios de ellas de origen marroquí. Esta comunidad es de reciente formación, por lo que ha sido bueno que en esta reunión pudiera darse a conocer en el ámbito europeo. Les han hablado de su organización jurídica, del Acuerdo de 1992, del desarrollo de dicho Acuerdo y de su representatividad. Sólo decir que el Acuerdo de 1992 es de los primeros realizados en Europa.

 

El interés del gobierno español por estos temas es evidente y cabe señalar, como muestra de ello, el proyecto de la Alianza de Civilizaciones, cuyo IIº Foro se realizará dentro de unos días, la creación de la Fundación Pluralismo y Convivencia, la creación de la Casa Árabe-Instituto de Estudios Árabes y Musulmanes, la organización de la Conferencia sobre Intolerancia y Discriminación contra los Musulmanes en 2007, el desarrollo del Acuerdo de 1992 y el creciente interés que muestra nuestra política exterior por estos temas.

 

Debemos defender nuestros valores comunes, la libertad de expresión, los derechos humanos, la libertad de culto... Este modelo es el que ha hecho posible el mayor progreso y bienestar. Estos valores son lo suficientemente amplios como para que cualquiera puede sentirse cómodo con ellos.

 

Hemos visto la intranquilidad que suscitan planteamientos que defienden la aplicación de la sharia en Europa. Es difícil encontrar compatibilidad con derechos fundamentales como el de la igualdad. Preferimos caminos mejores como el emprendido por Marruecos con la reforma del Código de la Familia.

 

Les animo a seguir por este camino y les agradezco de nuevo su amabilidad.

 

José-Maria Ferré de la Penã, Espagne

 

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Le CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger) a fait de la problématique religieuse une de ses priorités, notamment par la mise sur pied d'un groupe de travail « cultes et éducation religieuse ». Aujourd'hui, l'islam apparaît, de plus en plus dans les pays de résidence, comme un élément constitutif de l'identité européenne et une préoccupation des communautés, des acteurs publics en Europe, ainsi que leurs opinions. L'islam donc interpelle l'Europe ; à l'inverse, la société européenne interpelle aussi l'islam.

Dans son souci d'approfondir le débat sur le culte musulman en Europe et particulièrement son statut juridique, le CCME organise un Colloque international intitulé « statut juridique de l'islam en Europe » les 14 et 15 Mars 2009 à Fès.

Cette première rencontre devrait permettre d'établir un premier état des lieux de la situation juridique du culte musulman au sein des pays d'immigration marqués par une « laïcité culturelle » et de porter un regard croisé sur leurs expériences, d'analyser les avancées, les défis et les contraintes en la matière.

Sont invités à participer à cette rencontre :

  • Des dizaines de juristes et de chercheurs spécialistes de la question.

 

  • Des représentants politiques :
    • Les Maires de Strasbourg et Offenbach
    • Le Directeur Général des relations avec les Confessions du Ministère Espagnol de la Justice
    • La Déléguée du Ministre Fédéral des Affaires étrangères au dialogue interculturel d'Allemagne
    • Les Conseillers politiques, des libertés publiques et des affaires juridiques du Ministre de l'Intérieur Français
    • Des Ambassadeurs de pays accrédités au Maroc

 

  • Des responsables cultuels et d'acteurs de terrain issus de l'émigration.

 

 

Les travaux se dérouleront autour de quatre espaces thématiques.

 

  • 1er axe: les législations européennes et la liberté de culte.
  • 2ème axe : les législations européennes et les spécificités du culte musulman.
  • 3 ème axe : les politiques publiques et le culte musulman (approche politique, éducative, socioculturelle...).
  • 4 ème axe : présentation d'expériences d'organisation du culte musulman en Europe (témoignages de responsables cultuels...).

 

 

Le CCME organise dans le cadre de ce Colloque, une Table Ronde dont le thème est : « gestion de l'islam dans la Cité ». Des Maires de grandes villes européennes sont invités à cette rencontre pour débattre et confronter leur expérience en matière de gestion du culte musulman.

 

Cette première rencontre est appelée à devenir une plate-forme de réflexion sur la problématique cultuelle liée à l'émigration.

 

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Le CCME avait souhaité qu'un temps fort soit consacré à Edmond Amran El Maleh. Me revenait la difficile tâche de présenter un homme dont le parcours complexe n'est rien qu'une part essentielle de la mémoire du Maroc. Mais comment s'acquitter d'une telle tâche ? Exercice périlleux, que ce privilège, car il vous enchaîne davantage qu'il ne vous laisse libre d'user à votre guise devotre illusoire pouvoir sur les mots. Il faut être vigilant pour n'être pas être entraîné, et contre votre gré, dans des sentiers battus.

L'Institut français de Tanger-Tétouan en partenariat avec l'ATRAC (Association Tanger Région Action Culturelle) organise au Palais des Institutions Italiennes du 15 au 19 avril 2009 le Salon International de Tanger des Livres et des Arts.

Le CCME a été présent tout au long du salon, en proposant sur son stand une sélection d'ouvrages sur la thématique des migrations internationales, de la présence marocaine à l'étranger et de documentaires sur les grandes figures de l'émigration marocaine.

1. Objectifs de l'UIR

La création d'une université internationale au Maroc dédiée à la formation de l'élite et du leadership méditerranéen et africain, en partenariat avec des universités étrangères (de la rive nord de la méditerranée) de renom et des groupes industriels internationaux, répond aux priorités économiques, politiques et sociales des pays de la rive sud de la Méditerranée, et correspond par ailleurs aux préoccupations des pays avancés, des organisations internationales et de l'Union Pour la Méditerranée.

 Notre exposition sur les mémoires de Renault commence par l'image de la baraque que Louis Renault avait sur l'Ile Seguin et qui allait devenir l'Usine Renault. Mon fils Mohammed informaticien m'a parlé aussi d'un inventeur d'ordinateur qui a commencé son invention dans un garage.

 

J'ai passé 36 ans et 9 mois de ma vie à la chaîne. Nous avons arraché les droits: le droit d'être digne, le droit de parler la tête haute. A Tiznit, j'ai rencontré Oujan, il s'est réinstallé au pays. J'ai eu les larmes aux yeux en le voyant venir me chercher dans la salle d'exposition.

 Etape de Tiznit

Cette étape s'est déroulée à la maison de la culture, boulevard Lalla Abla du 5 au 9 avril.

Plus de 700 visiteurs dont 7 classes de collèges et lycées.

Un moment fort a marqué cette étape : la rencontre avec un ancien de Renault, âgé de 82 ans.

Il nous a confié qu'il était très ému que ses anciens collègues soient venus le voir à Aglou (dans les environs de Tiznit) et que maintenant il « pouvait mourir en paix » ...

Le ministère de la Culture organise, du 22 au 24 mai à Rabat, un colloque sur le thème "Le récit de voyage arabe en un millénaire", en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Ces vingt dernières années, les opinions européennes et occidentales ont fait des migrations une question de politique intérieure, ce qui n'a pas toujours été et n'est pas inhérent à l'existence même des mouvements migratoires en une société.

  • Ambrosini Maurizio, Professeur de sociologie, Università di Milano, Dipartimento di Studi Sociali e Politici - Italie
  • Berriane Mohamed, Géographe, professeur, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Mohammed V-Agdal (Rabat) - Maroc
  • Bouriqui Ilhame, Chargée de mission CCME - Maroc
  • Chattou Zoubir , Ecole Nationale d'Agriculture (Meknès) -Maroc
  • El Hasnaoui Anas, Chargée de mission au CCME - Maroc
  • Escobar Sol (Cristina), CMD Princeton University - USA
  • Hily Marie-Antoinette, Sociologue, MIGRINTER, CNRS, Poitiers - France
  • Infantino Federica, Etudiante CJB- Italie
  • Kateb Kalem, chercheur, INED (Paris) - France
  • Khachani Mohamed, AMERM (Rabat) - Maroc
  • Laacher Smaïn, Sociologue, Centre d'études des mouvements sociaux (CEM), EHESS (Paris) - France
  • Madad Youssef, Chargée de mission Maroc
  • Manry Véronique, Chargée de mission au CCME - Maroc
  • Morokvasik Mirjana, Sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS, Institut des sciences sociales du politique, Université Paris Ouest Nanterre la Défense- France
  • Mouslim Asmae, Chargée de mission CCME - Maroc
  • Ohliger Rainer, Sociologue et historien, Freiburg University,, University of Michigan (USA), Network Migration in Europe (Berlin) - Allemagne
  • Peraldi Michel, Anthropologue, directeur du Centre Jacques Berque (Rabat) - Maroc
  • Rahmi Ahlame, Chargée de mission au CCME - Maroc
  • Rea Andrea, GERME, Université Libre de Bruxelles - Belgique
  • Sempere Souvannavong Juan David, Géographe, Université d'Alicante - Espagne

 

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Commémoration de l'histoire de la migration marocaine aux Pays-Bas

Nous pensons importer des bras de travail, mais c'est des Hommes qui ont émigré avec leurs cultures, leurs histoires, et leurs mémoires.

Le Salon « Maroc-Forum 2009 » qui se tient à Franckfort - Offenbach (Allemagne) du 7 au 10 mai, consacre cette troisième édition au " Maroc des régions, Souss-Massa-Drâa à l'honneur".

 La deuxième édition du festival d'Aït Ishaq se tiendra le 30 mai à Aurillac (France).

Le CCME soutient cet événement par l'organisation d'une soirée de musique amazigh, au profit de la communauté marocaine établie dans cette région, et essentiellement originaire du village de Aït Ishaq (province de Khénifra)

Institution consultative et de prospective installée auprès de Sa Majesté le Roi du Maroc, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) s'est impliqué sans hésiter aux côtés des équipes du Festival Sixième continent pour préparer cette édition. Il l'a fait aux côtés du Ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger pour deux raisons essentielles.

Membres

  • Amina ENNCEIRI, présidente
  • Mina RHOUCH, rapporteure
  • Nadia BOURAS
  • Souad TALSI

 

Membres observateurs

  • M. Ali SADIK, Ministère de l'Intérieur
  • Mme Houria ZAIDI, Ministère de la jeunesse et des sports
  • M. Rabii LEOUIFOUDI, Ministère du développement social, de la famille et de la solidarité
  • Dr Touriya LIHIA, Conseil supérieur des oulémas
  • Mme Fatima MOUHAJIR, Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger
  • Mme Asma CHRAÏBI, Ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger
  • M. Mohamed RIFKI, Ministère des Habous et des affaires Islamiques
  • M. Fouad BENMAKHLOUF, Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger

 

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