lundi 23 décembre 2024 13:45
lundi, 23 décembre 2024 08:23

Immigration: 8.000 Marocains sommés de quitter l’UE en 2024 Spécial

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Selon les données d’Eurostat, 7.995 ressortissants marocains ont reçu un ordre de quitter le territoire de l’Union européenne (UE) au cours du troisième trimestre 2024. Ce chiffre, en baisse de 9 % par rapport à la même période en 2023, place les Marocains au deuxième rang des nationalités concernées par cette mesure, après les Algériens.

Des chiffres révélateurs

Les Marocains représentent 7,1 % des 112.335 citoyens de pays tiers sommés de quitter l’UE entre juillet et septembre 2024. Les Algériens, en tête de ce classement, sont au nombre de 10.705 (9,5 %), suivis des Syriens (7.385), des Turcs (6.420) et des Afghans (5.585).

Particularité notable : le nombre de Marocains concernés a diminué de 3,2 % par rapport au trimestre précédent. À l’inverse, celui des Algériens a enregistré une augmentation spectaculaire de 35,2 %, suivie par une hausse significative pour les Syriens (+32,1 %), les Afghans (+9,2 %) et les Turcs (+8,5 %).

La France en première ligne

La France est le pays ayant émis le plus grand nombre d’ordres de quitter le territoire (27,4 % du total), devant l’Allemagne (12,2 %), l’Espagne (12,1 %), la Grèce (6,6 %) et l’Italie (6,3 %). Ces cinq nations concentrent l’essentiel des procédures.

Une tendance globale en hausse

En comparaison avec le troisième trimestre 2023, le nombre total de citoyens de pays tiers sommés de quitter l’UE a légèrement augmenté (+3,9 %). Toutefois, certaines nationalités, dont les Marocains (-9 %), les Afghans (-13,6 %) et les Syriens (-8 %), enregistrent une baisse significative, contrairement aux Algériens, dont le nombre a bondi de 46,7 % sur un an.

Une situation complexe

Ces chiffres mettent en lumière la complexité des politiques migratoires au sein de l’UE, avec des contextes variés selon les nationalités et les pays d’accueil. La baisse des ordres visant les Marocains pourrait refléter une évolution des flux migratoires ou des politiques spécifiques, mais elle souligne également la pression constante exercée sur les communautés migrantes.

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