« Je pense que nous devons le faire, et c’est dur, c’est une chose très compliquée à faire », a-t-il déclaré à NBC News, tout en précisant que cette mesure serait mise en œuvre sur l’ensemble de son mandat de quatre ans. Cette position s’inscrit dans la continuité d’une rhétorique associant les migrants à une hausse de la criminalité, un argument répété avec vigueur au cours de sa campagne.
Fin du droit du sol : une priorité controversée
Donald Trump a également affirmé qu’il tenterait de mettre fin au droit du sol, qui garantit la citoyenneté américaine à toute personne née sur le territoire des États-Unis. « Si quelqu’un pose un pied [...] sur notre territoire, [on lui dit] : ‘Félicitations, vous êtes désormais un citoyen des États-Unis d’Amérique’ », a-t-il déclaré, tout en qualifiant cette pratique de « ridicule ».
Pour atteindre cet objectif, Donald Trump envisage de recourir à un décret exécutif. Toutefois, il n’a pas apporté de précisions sur la faisabilité juridique de cette mesure, qui remettrait en cause un droit inscrit dans la Constitution américaine.
Une politique familiale radicale
Concernant les familles comptant des membres en situation irrégulière, Donald Trump a adopté une position ferme. « Je ne veux pas séparer des familles, donc le seul moyen [...], c’est de les garder ensemble et vous devez tous les renvoyer », a-t-il expliqué. Cette déclaration laisse entendre que des familles entières pourraient être expulsées, même si certains de leurs membres disposent d’un statut légal.
Quel statut pour les « dreamers » ?
Malgré cette ligne dure, l’ancien président a exprimé son souhait de trouver une solution pour les « dreamers », les jeunes arrivés clandestinement aux États-Unis lorsqu’ils étaient mineurs. Protégés par un programme instauré sous Barack Obama, les « dreamers » ont vu leur statut remis en question en 2022, lorsqu’une cour d’appel a jugé ce programme illégal.
Donald Trump s’est dit disposé à collaborer avec les démocrates pour élaborer un plan permettant à ces jeunes de rester aux États-Unis. « Les républicains sont très ouverts à cette idée », a-t-il affirmé.