Yasmine Benkiran, réalisatrice marocaine résidant en France, dont le style cinématographique mêle poésie et réalisme, a échangé avec ses confrères réalisateurs dans le cadre d’une nouveauté dans la programmation du FIFM, les Talks. A notamment pris part à la conversation Ismail El Iraki, réalisateur de Zanka Contact, représentant la nouvelle génération du cinéma marocain avec des projets innovants qui explorent des thèmes sociaux et culturels de sa génération.

D’autres cinéastes marocains résidant à l’étranger se sont distingués grâce à des projets prometteurs. Tala Hadid(Maroc/USA/France) a présenté Bardi, dans le cadre des Ateliers de l’Atlas 2024, , une plateforme pour les réalisateurs en développement ou post-production. Ce film sur le rituel équestre marocain traditionnel, la Tbourida, explore les thématiques de la communauté et de la transmission culturelle.

Lamia Lazrak a, quant à elle, participé à la catégorie Regards sur l’Atlas, avec son premier projet de documentaire, Dar Marjana, qui suit le cheminement de Kenza face à la dure décision de vendre le restaurant de sa famille, installé depuis quarante ans dans une maison bicentenaire et multigénérationnelle de la médina de Marrakech. À ses côtés, Yassine Iguenfer, un jeune réalisateur et producteur originaire de Tafraout, travaille au développement de son film intitulé Les Frères Nour, lequel explore le voyage d’Ahmed Nour, un Vietnamien à la recherche de son père, dans le contexte historique d’un Maroc colonial.

En tout, les Ateliers de l’Atlas ont accueilli 27 projets en 2024, incluant des talents de la diaspora, avec des consultations et accompagnements sur mesure dans divers aspects de la production cinématographique.

Par ailleurs, les réalisateurs et producteurs maroco-français, basés aux États-Unis, Hicham et Samir Harrag, ont fait partie des professionnels sélectionnés à Atlas Station.

Enfin, Abdellah Taïa, écrivain et réalisateur basé en France, a présenté son film Cabo Negro, une histoire de solidarité et d’amour entre deux jeunes Marocains à Cabo Negro, et le documentaire de la réalisatrice Simone Bitton sur la vie et l’œuvre du militant et auteur Edmond Amran Elmaleh, intitulé Les mille et un jours du Hajj Edmond, a été projeté en première mondiale.

L’édition 2024 du FIFM a, encore une fois, mis en lumière la richesse des récits et des œuvres de la diaspora marocaine dans le domaine cinématographique. Pour de plus amples détails, vous pouvez consulter le site officiel du festival.