La Commission européenne a souligné mercredi la nécessité d'améliorer la législation européenne relative à l'entrée et au séjour des étudiants étrangers sur le territoire de l'Union européenne.
Elle a, cet égard, annoncé son intention de proposer des modifications en 2012 de la directive européenne qui fixe des règles communes d'admission des ressortissants de pays tiers dans un Etat membre de l'UE à des fins d'études, d'échange d'élèves, de formation non rémunérée ou de volontariat.
Selon un rapport publié par la Commission européenne, les étudiants étrangers éprouvent encore des difficultés à venir étudier dans l'Union européenne, en raison d'une mise en ŒŒuvre inégale de la législation européenne applicable.
Ce premier rapport sur la manière dont les Etats membres ont mis en ŒŒuvre les règles de l'UE relatives à l'entrée et au séjour des étudiants, des élèves, des stagiaires non rémunérés et des volontaires issus de pays tiers indique qu'il est possible d'améliorer encore l'utilisation de ces formes de migration temporaire.
Le niveau d'harmonisation visé par la directive et les droits qu'elle accorde pourraient notamment être améliorés et renforcés.
Le rapport fait apparaître qu'il est indispensable de modifier la directive, surtout en ce qui concerne le renforcement des garanties procédurales (délais spécifiques impartis pour le traitement des demandes, obligation incombant aux Etats membres de motiver leurs refus) et la consolidation des clauses de mobilité (qui concernent les étudiants admis dans un premier état membre qui introduisent une demande afin de poursuivre leurs études dans un deuxième Etat membre).
"La mobilité des étudiants favorise le développement économique mondial en promouvant la circulation des connaissances et des idées", a affirmé la commissaire européenne chargée des affaires intérieures Cecilia Malmstrom.
La Commission poursuivra ses efforts afin de mettre en place un cadre législatif efficace permettant aux ressortissants de pays tiers d'acquérir des compétences et des connaissances grâce à une formation en Europe, a-t-elle souligné.
En 2009, plus de 200.000 ressortissants de pays tiers sont entrés dans l'UE à des fins d'études, d'échange d'élèves, de formation non rémunérée ou de volontariat, selon des chiffres publiés par la Commission européenne.
Les pays qui ont accueilli en 2009 le plus grand nombre de ces ressortissants sont la France (53.563), l'Italie (32.634), l'Allemagne (31.345), l'Espagne (22.068) et la Suède (13.968).
28/09/2011 18:44:00
Source : MAPF
L'actuelle politique des visas aux Etats-Unis, qui empêche les personnes qualifiées de s'y installer, est un "suicide collectif", a estimé mercredi le maire de New York Michael Bloomberg.
Cette politique "sabote notre économie. J'appelle cela un suicide collectif, et je le pense vraiment", a-t-il déclaré lors d'un Forum sur l'immigration. Le maire, farouche partisan d'une réforme de l'immigration, a estimé que les restrictions actuelles handicapaient les Etats-Unis dans la compétition internationale de plus en plus féroce pour attirer les talents et les personnes les mieux éduquées. "Et le résultat, c'est que les Etats-Unis ne sont plus le carrefour inévitable pour l'innovation et l'entreprise", a-t-il ajouté en soulignant les opportunités qu'offraient d'autres pays, de l'Amérique du Sud à l'Asie. "Les Etats-Unis doivent se battre comme jamais auparavant pour attirer les talents", a-t-il ajouté. Et il a souligné que sur le million de nouveaux résidents admis chaque année aux Etats-Unis, 15% seulement obtenaient des visas pour répondre aux besoins économiques du pays. Les 85% restants en bénéficient pour raisons familiales ou personnelles, a-t-il dit. "Nous devrions augmenter très fortement le nombre de cartes vertes pour les meilleurs des meilleurs, pour qu'ils puissent rejoindre l'économie américaine de manière permanente", a-t-il ajouté. (MPK)
28/9/2011
Source : RTLinfo..be
- L'Association Médicale d'Aide au Développement entre l'Auvergne et le Maroc(AMDAM) organise en partenariat avec le Ministère Chargé de Communauté marocaine à l'étranger et le soutien du Ministère de la santé, du 1-er au 9 octobre prochain, une mission médicale de solidarité en faveur des malades démunis de la province de Midelt et d'Errachidia.
L'équipe franco-marocaine qui participe à cette mission est composée de plus de 100 praticiens, tous des bénévoles, représentant plusieurs spécialités médicales et chirurgicales notamment la diabétologie, la cardiologie, l'ophtalmologie, la rhumatologie, la chirurgie plastique, la neurochirurgie, indique mercredi un communiqué du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.
Une centaine de partenaires publics et privés français et marocains sont mobilisés autour de cette "action d'envergure" qui entre dans le cadre de ses actions de codéveloppement et de transfert de technologie médicale, ajoute-t-on de même source.
Depuis le début de ses actions de solidarité au Maroc, l'AMDAM a réalisé plus de 44.000 consultations médicales spécialisées et plus de 2000 interventions chirurgicales.
Plusieurs tonnes de médicaments et d'équipements médicaux ont été offertes aux populations locales et aux structures de soins.
28/9/2011
Source : MAP
Le film Terraferma d’Emanuele Crialese, consacrée au drame de l’immigration en Italie, représentera la péninsule aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, a indiqué mercredi l’Association nationale des industries cinématographiques (Anica).
Ce film a obtenu le prix du jury lors du dernier festival du cinéma à Venise en septembre.
Terraferma raconte la vie d’une famille de pêcheurs d’une petite île bouleversée par l’arrivée d’une femme africaine sur une embarcation de fortune naufragée, qu’elle décide d’aider.
L’actrice érythréenne qui interprète ce personnage, Timnit T., est elle-même rescapée du naufrage d’une embarcation de clandestins près de l’île de Lampedusa, au large de la Sicile.
Le film n’a pas cependant la certitude de concourir à Los Angeles, puisque la sélection définitive revient à l’Académie des Oscars.
L’annonce officielle des films sélectionnés pour l’Oscar du meilleur film étranger sera faite le 24 janvier, tandis que la cérémonie de remise des statuettes aura lieu le 26 février.
28/9/2011
Source : Cyberpresse/AFP
Le film Terraferma d’Emanuele Crialese, consacrée au drame de l’immigration en Italie, représentera la péninsule aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, a indiqué mercredi l’Association nationale des industries cinématographiques (Anica).
Ce film a obtenu le prix du jury lors du dernier festival du cinéma à Venise en septembre.
Terraferma raconte la vie d’une famille de pêcheurs d’une petite île bouleversée par l’arrivée d’une femme africaine sur une embarcation de fortune naufragée, qu’elle décide d’aider.
L’actrice érythréenne qui interprète ce personnage, Timnit T., est elle-même rescapée du naufrage d’une embarcation de clandestins près de l’île de Lampedusa, au large de la Sicile.
Le film n’a pas cependant la certitude de concourir à Los Angeles, puisque la sélection définitive revient à l’Académie des Oscars.
L’annonce officielle des films sélectionnés pour l’Oscar du meilleur film étranger sera faite le 24 janvier, tandis que la cérémonie de remise des statuettes aura lieu le 26 février.
28/9/2011
Source : Cyberpresse/AFP
Mission médicale de solidarité en faveur des malades démunis de la province de Midelt et d'Errachidia
Le Parti Socialiste en France est sur un petit nuage après le basculement ce week-end du Sénat vers la gauche, un basculement qui à sept mois de l’élection présidentielle, fragilise une future candidature de Nicolas Sarkozy mais redonne confiance à l’opposition. Ainsi les socialistes n’hésitent pas à en remettre une couche et ressortir leurs anciennes propositions de loi. L’une d’elle a refait surface dimanche soir : faire voter les étrangers aux élections locales. Une proposition relancée non seulement par SOS Racisme et par Martine Aubry qui l’avait déjà mentionnée en janvier dernier.
Pour donner aujourd’hui le droit de vote aux étrangers, il faut une modification de la Constitution et donc un accord du Sénat. La Constitution Française de 1958 est claire à ce sujet : les immigrés qui n’ont pas la nationalité française ne peuvent pas voter : "Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques".
Il faudra attendre la fin des années 70 pour que l’article de la Constitution soit remis en question par Jacques Chirac. Puis en 1981, c’est François Mitterrand qui s’en chargera. Cette proposition apparait dans son programme de campagne à l’élection présidentielle. Mais il l’abandonnera très vite. On accusera même François Mitterand de vouloir faire augmenter les voix du Front National. Après 2002, quelques élus de droite se sont également déclarés favorables à ce projet à titre personnel. Dans la liste, on trouve Nicolas Sarkozy ou encore Jean Louis Borloo mais ils n’ont pas su convaincre leur parti.
Paradoxe
Aujourd’hui les seuls étrangers qui peuvent voter en France sont les étrangers des pays membres de l’Union Européenne. Ils peuvent ainsi voter aux élections municipales et aux élections européennes, grâce au Traité de Maastricht en 1992. En revanche, un immigré maghrébin ou africain qui a vécu et travaillé en France depuis 40 ans par exemple n’est pas considéré comme un citoyen à part entière. Pourtant il travaille, cotise, paie son loyer, ses impôts et autres taxes mais lorsqu’il s’agit de donner son point de vue pour améliorer la vie de sa municipalité, il ne le peut pas. Une discrimination dénoncée par une dizaine de maires de grandes villes françaises depuis le début de l’année 2011.
Polémique
Ce qui est sûr, c’est que Martine Aubry a crée une nouvelle fois la polémique chez la droite et depuis hier les membres de l’UMP montent au créneau. Bruno Beschizza, le secrétaire national à l'emploi des forces de sécurité a déclaré que la proposition de droit de vote des étrangers était « une idéologie servant la dissolution de la Patrie et qu’elle ne prendrait effet qu'après la régularisation massive de tous les clandestins », rapporte France Soir.
Mais le rejet de cette proposition ne vient pas seulement de la droite mais des propres rangs du Parti Socialiste, lui-même. Malek Boutih, membre du PS qui soutien François Hollande a déclaré que la proposition d’Aubry était une faute d'analyse. "Cette proposition n'est pas une priorité pour le Parti socialiste. Le Sénat doit aider le pays sur le point de vue économique et sociale. Martine Aubry a dit une bêtise et tendu une perche pour se faire battre", explique-t-il à RMC. Une nouvelle convergence de point de vue qui ne va pas arranger les affaires du parti à deux semaines des primaires socialistes.
28/9/2011, Hanane Jazouani
Source : Yabiladi
Saguenay met sur pied un comité tripartite afin de favoriser non seulement l'arrivée d'immigrants dans la ville, mais aussi pour mettre tous les efforts nécessaires pour les garder. Et cette réussite passe nécessairement par l'obtention d'un emploi.
Avec Promotion Saguenay, la Chambre de commerce de Saguenay et la Ville ont lancé officiellement, hier (lundi 26 septembre), leur offensive pour créer les conditions idéales pour attirer les immigrants, leur permettre de s'intégrer à la communauté et favoriser leur intégration sociale et professionnelle.
Dans la maison interculturelle de la Corporation d'intégration de Saguenay, située sur la rue de Sales à Chicoutimi, le conseiller municipal Bernard Noël a tracé les grandes lignes de ce nouveau mandat.
«L'objectif est de contrer notre déficit démographique. Il faut y voir immédiatement, si nous ne voulons pas frapper un mur à un moment donné. Ce que nous cherchons, c'est une immigration économique, une main-d'oeuvre spécialisée et de la relève entrepreneuriale», explique Bernard Noël, conseiller municipal de Saguenay.
Pour y arriver, le maire Jean Tremblay est en discussion avec la ministre Kathleen Veil pour obtenir une subvention de 200 000$ afin d'assurer le fonctionnement et la survie de la corporation.
«Si Québec nous octroie une subvention de 200 000$, la ville va mettre autant d'argent dans le projet. Car ce que l'on veut créer, c'est un guichet unique pour l'emploi. C'est le nerf de la guerre. Si nous voulons conserver nos immigrants dans la région, il faut absolument leur trouver un emploi», note M. Noël.
Président de la Chambre de commerce de Saguenay, Éric Dufour ne cache pas que le défi démographique est important, surtout que plusieurs entreprises de la région vivent une pénurie de main-d'oeuvre spécialisée.
«Si nous ne voulons pas frapper le mur, il faut absolument redoubler d'ardeur dans le recrutement du personnel spécialisé. Et les immigrants peuvent très bien répondre à nos besoins, que nous n'arrivons pas à combler. Notre rôle est aussi de discuter avec nos membres, de les préparer à la nouvelle réalité et de les aider à adapter la culture de l'entreprise en prévision de l'arrivée des immigrants», mentionne M. Dufour.
Président de la Corporation d'intégration Saguenay, René-Philippe Harvey estime qu'il est important de se parler.
«Il est important d'être en lien pour bien les accueillir», dit-il.
Laval Gagnon, de Service de Pneus Potvin et membre du conseil d'administration de la corporation, embauchera sous peu un Français pour oeuvrer à son commerce de Chicoutimi. «Sa fille a étudié à Chicoutimi et sa famille a décidé de tout vendre là-bas pour s'installer ici. Mais il ne s'en vient pas chez moi pour passer le balai. C'est un spécialiste. Nous sommes toujours à la recherche de main-d'oeuvre spécialisée. D'ailleurs, tout le Québec le fait», note M. Gagnon.
27/9/2011, Stéphane Bégin
Source : Le Quotidien.ca
La ville de Saguenay, Canada, a monté un comité tripartite avant hier, mardi 27 septembre, pour favoriser l’arrivée d’immigrants dans la ville et tout faire pour les garder rapporte le Quotidien.
Pour les attirer, il sera question de leur offrir des conditions idéales en leur trouvant un emploi afin qu’ils puissent s’intégrer facilement à la communauté de Saguenay. Ce comité tend faire face au déficit démographique qui touche la ville et assurer la relève en matière d’emploi car la région connait aujourd’hui une pénurie de main-d’œuvre spécialisée qu’il faut vite résorber pour assurer sa pérennité économique selon le Président de la Chambre de commerce de Saguenay, Eric Dufour.
28/9/2011
Source ; Yabilad
Quotas migratoires, droit de vote des étrangers aux élections locales, régularisations au cas par cas... Ce que proposent les différents candidats
En partenariat avec Terra Nova, Le Nouvel Observateur accompagne le débat d'idées entre les candidats à la primaire socialiste. Comparez les propositions de Martine Aubry, Jean-Michel Baylet, François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls sur toutes les thématiques d'actualité: emploi, sécurité, éducation, culture, écologie, fiscalité, international...
LEURS IDEES SUR L'IMMIGRATION
A l’unisson du Parti socialiste, les candidats à la primaire critiquent l’utilisation polémique de l’immigration par Nicolas Sarkozy et les résultats calamiteux de sa politique migratoire. Ils souhaitent au contraire concilier humanisme et pragmatisme.
Régularisations et reconduites à la frontière
Les candidats appellent à cesser la politique de reconduites systématiques à la frontière, politique du chiffre menée par la droite depuis 2007. Jean-Michel Baylet veut ainsi interdire tout objectif chiffré "de performance publique" en matière de lutte contre l’immigration clandestine.
Dans la lignée du PS, Martine Aubry, François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls veulent établir une liste de critères transparents pour régulariser les sans-papiers présents sur le territoire "au cas par cas".
Ces critères seraient notamment le fait d’avoir un travail, des enfants scolarisés ou de payer des impôts. François Hollande et Arnaud Montebourg insistent sur la nécessité pour le migrant de démontrer son intégration sur le territoire, notamment par l’apprentissage de la langue.
Le président de Saône-et-Loire met aussi l’accent sur d’autres "conditions individualisées d’intégration" comme les conditions de logement et de vie, les délais du futur regroupement familial et le respect des lois. Le candidat souhaite également donner la possibilité aux employeurs de demander la régularisation de leurs travailleurs sans papiers pour leur permettre de cotiser aux régimes sociaux.
Les personnes qui ne rempliraient pas ces critères doivent être reconduites à la frontière, dans le respect de leurs droits et de la dignité humaine. Manuel Valls l’affirme : "Avec moi, il y aura des régularisations mais aussi des reconduites à la frontière".
Jean-Michel Baylet insiste particulièrement de son côté sur un renforcement des droits pour les migrants. Il souhaite allonger à huit jours le délai de contestation des arrêtés de reconduites à la frontière et développer les alternatives aux centres de rétentions administratifs. Le candidat prône aussi la suppression du délit d’aide au séjour illégal.
Développer l'immigration de travail
Les candidats à la primaire estiment que la France a besoin d’une immigration légale. Ils veulent développer l’immigration de travail, en fonction des besoins du marché de l’emploi et des secteurs qui peinent à recruter. Autre priorité : encourager la venue des étudiants.
Pour ce faire, François Hollande et Manuel Valls, en accord avec le PS, proposent que le Parlement dresse un bilan concerté de la politique migratoire et fixe les orientations futures. Le maire d’Evry met en avant la proposition socialiste pour que ce bilan soit triennal. Le député de Corrèze souhaite que le Parlement se prononce chaque année sur le nombre d’étudiants et de travailleurs que la France est prête à accueillir.
Ségolène Royal oppose quant à elle "l’immigration choisie" de Nicolas Sarkozy à une "immigration partagée" en fonction des métiers en tension. Elle propose de simplifier les procédures de recrutement au niveau local pour s’adapter aux besoins des entreprises en temps réel.
Manuel Valls pour des quotas migratoires
Manuel Valls se démarque des autres candidats et compte mettre en place des quotas migratoires. Ils concerneront "prioritairement" les pays "qui ont des relations historiques, économiques et politiques avec la France".
Ces quotas seront proposés par un organisme réunissant partenaires sociaux, administrations, représentants des pays partenaires, associations et organismes travaillant en direction des immigrés et associations de défense des droits de l’homme. Chaque pays disposera d’un nombre déterminé d’entrées et de droits au séjour. Ce dispositif s’accompagnera d’une politique d’intégration et d’accueil des migrants renforcée.
Titres de séjours progressifs
Martine Aubry, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls veulent, comme le PS, réformer le système des titres de séjour. Ils estiment que leur renouvellement annuel ne permet pas de politique d’intégration efficace.
La maire de Lille met en avant la proposition socialiste d’instaurer des titres de séjours progressifs, "d’un an, deux ans, cinq ans, au fur à mesure que les migrants s’intègrent".
Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls veulent de leur côté permettre aux travailleurs qui immigrent de faire des allers-retours entre la France et leur pays d’origine. La présidente de Poitou-Charentes veut créer "un droit sécurisé à l’aller-retour" qui passe par l’instauration de visas permanents. Une idée partagée par Arnaud Montebourg qui précise que ces visas seront pour une durée limitée. Manuel Valls propose de son côté d’introduire un titre périodique, valable cinq ans et renouvelable, pour les migrants qui ne souhaitent pas forcément s’installer sur le territoire mais effectuent de nombreux allers-retours avec leur pays d’origine.
A côté, le maire d’Evry souhaite également mettre en place un titre de séjour valable 10 ans et renouvelable automatiquement. Il sera délivré dès l’arrivée en France avec une autorisation de travail et doit conduire à la naturalisation.
En ce qui concerne les étudiants, Manuel Valls propose d’instaurer un titre de séjour valable cinq ans mais non renouvelable avec une autorisation de travail. Avec Martine Aubry, François Hollande et le projet socialiste, le candidat insiste également sur le caractère intangible du droit d’asile.
Abandon de la polygamie et apprentissage du français
Dans la lignée du PS, les candidats veulent favoriser l’intégration des migrants sur le territoire national. Pour ce faire, Martine Aubry insiste sur la nécessité qu’ils abandonnent aux frontières ce qui est contraire au droit français, comme la polygamie. Avec Arnaud Montebourg et Manuel Valls, elle souhaite que l’Etat les accompagne dans ce processus d’intégration, notamment sur l’apprentissage du français.
Dans le cadre de sa politique de quotas migratoires, le maire d’Evry souhaite de son côté que les candidats aient une préparation à l’immigration durant un trimestre avant leur arrivée Il s’agira d’une formation linguistique, d’informations sur le pays et d’une pré-formation professionnelle.
Avec Arnaud Montebourg, le candidat met aussi en avant la proposition socialiste d’instaurer un "contrat d’accueil et d’intégration". Il explicitera les droits et devoirs des migrants avec un effort marqué porté sur l’apprentissage de la langue.
Le maire d’Evry rappelle également qu’il souhaite privilégier la naturalisation, plutôt que les statuts transitoires. Les titres de séjour valables 10 ans doivent ainsi conduire à la naturalisation et seront délivrés en contrepartie de certaines conditions comme l’apprentissage des valeurs de la République. Pour une politique d’intégration efficace, Manuel Valls insiste particulièrement sur le rôle d’un service civique cadre obligatoire de six à neuf mois pour les 16-25 ans. Les autres candidats évoquent la mise en place d’un tel dispositif pur la jeunesse mais sur la base du volontariat.
François Hollande veut de son côté simplifier l’accès à la nationalité pour les étrangers présents depuis longtemps sur le territoire et propose une cérémonie solennelle au moment de l’entrée dans la citoyenneté.
Droit de vote des étrangers
Tous les candidats aux primaires militent pour accorder le droit de votes aux élections locales aux étrangers. Manuel Valls précise que seules les personnes présentes depuis 10 ans sur le territoire seraient concernées.
Lutte contre l’immigration illégale
A côté d’une immigration légale, les candidats entendent lutter contre les arrivées illégales. Dans la lignée du PS, Manuel Valls veut sanctionner plus sévèrement "les patrons voyous" et intensifier la lutte contre les filières clandestines. Martine Aubry affirme explicitement vouloir augmenter les moyens financiers pour démanteler ces réseaux.
Ségolène Royal justifie sa lutte contre l’immigration illégale car elle pèserait un peu plus sinon "sur les conditions de travail et de vie les gens les plus défavorisés". Elle entend notamment subordonner les avantages fiscaux dans les secteurs qui emploient beaucoup de salariés en situation irrégulière (restauration, BTP, …) à un engagement de moralisation des pratiques et de lutte contre le dumping social.
Coopération européenne et internationale
En accord avec le PS, les candidats insistent sur la nécessité que la politique migratoire française s’inscrive dans un cadre communautaire et en partenariat avec les pays d’émigration.
Manuel Valls veut réformer le fonctionnement de Frontex, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres, en renforçant son contrôle politique et en s’assurant qu’elle respecte bien les droits de l’Homme. Il milité également pour une politique communautaire sur les Roms. Le maire d’Evry propose aussi d’organiser des conférences régionales annuelles entre l’Europe et les pays méditerranéens et africains pour négocier les quotas migratoires et les contenus des politiques d’immigration.
Jean-Michel Baylet va plus loin dans la coopération européenne et prône la mise en place d’une politique d’immigration européenne. Il souhaite créer un Office en charge de l’immigration qui devra faire appliquer cette politique au niveau de chaque Etat. Il compte aussi renforcer la coopération policière et douanière et harmoniser la gestion des services de rétention administrative des immigrés clandestins.
28/9/2011
Source : Le Nouvel Observateur - Terra Nova
La part consacrée à l'asile dans le budget 2012 consacré à l'immigration et l'asile est en augmentation de 27% pour "tenir compte du niveau élevé des besoins d’hébergement des demandeurs d’asile", a précisé mercredi le ministère de l'Intérieur.
Au total, la mission immigration, asile et intégration voit ses crédits augmenter de 14,1% pour 2012, pour atteindre 632 millions d'euros, dont 376 millions d'euros pour l'asile contre 296 millions en 2011, selon les éléments fournis par le ministère.
Le projet de loi de finance (PLF) comporte des dispositions fiscales visant à modifier le régime de certaines taxes sur les titres de séjour délivrés aux étrangers pour contribuer à la maîtrise des flux migratoires et à la politique d’intégration, note-t-on de même source.
Il s'agit notamment de "supprimer le régime fiscal favorable dont bénéficiaient jusqu’à présent l’immigration professionnelle, de majorer le montant du droit de visa de régularisation de 220 euros à 340 euros, pour renforcer son caractère pédagogique".
28/9/2011
Source : Le Figaro/AFP
Dans ce qui constitue le plus vaste coup de filet jamais réalisé aux Etats-Unis, les autorités américaines ont arrêté 2 901 personnes sans papiers ayant des antécédents judiciaires, a annoncé, mercredi 28 septembre, l'administration des douanes et de l'immigration (ICE).
L'opération "Vérification" ("Cross Check") s'est déroulée dans les cinquante Etats américains ainsi que dans des territoires d'outre-mer au cours d'une semaine, selon la même source.
Parmi les quelque 2 900 personnes arrêtées, 1 282 étaient sous le coup de nombreuses condamnations et plus de 1 600 avaient purgé des peines dans le passé pour des délits tels que attaque à main armée, tentative d'assassinat, séquestration ou trafic de drogue, précise dans un communiqué l'ICE. Un total de 681 immigrés clandestins avaient été expulsés du pays à la suite d'une condamnation, mais étaient revenus sur le sol américain, ajoute l'ICE.
ARRÊTÉS POUR DES DÉLITS MINEURS
"Depuis des années, il y a beaucoup plus de personnes clandestines que celles que peut expulser l'ICE", a déclaré son directeur, M. Morton. "Ce que nous avons fait depuis que nous sommes arrivés au pouvoir (sous la présidence d'Obama) c'est de mettre en place un agenda de priorités", a-t-il souligné. "Notre point de vue est que le mieux est de commencer par les criminels." "Nous avons aussi expulsé des personnes qui n'ont pas d'antécédents", a-t-il cependant reconnu.
Les organisations de défense des droits civils accusent l'ICE et d'autres agences de profiter de l'arrestation d'immigrés sans papiers pour des délits mineurs, comme boire de l'alcool en public, pour les expulser.
L'ICE a déjà réalisé des opérations telles que celle annoncée mercredi, mais cette dernière est la première à avoir été menée de manière simultanée dans tout le pays au cours de la semaine du 17 au 23 septembre. Plus de 1 900 agents y ont participé, selon l'ICE.
"Le résultat de cette opération ciblée des forces de l'ordre souligne l'engagement continu de l'ICE et l'accent mis sur l'arrestation et l'expulsion d'étrangers condamnés pour des crimes et de ceux qui jouent avec notre système d'immigration", a indiqué John Morton.
RECORDS D'EXPULSIONS
Sous la présidence de Barack Obama, le gouvernement américain s'est concentré sur l'arrestation de sans-papiers ayant des antécédents judiciaires, estimant qu'ils constituaient un danger pour la société.
Au total, après deux ans et demi de mandat, plus de un million de clandestins ont fait les frais de cette politique. A ce rythme, le gouvernement Obama dépassera le nombre de déportations réalisées par l'administration de George W. Bush en deux mandats, entre 2001 et 2008.
Durant l'élection présidentielle de 2008, 67 % des Hispaniques américains – la population la plus favorable à une réforme des lois régissant l'immigration – avaient voté pour M. Obama. Mais le président démocrate a échoué par deux fois à faire accepter une réforme majeure par le Congrès, dès sa première année de mandat et en 2010, avant que l'opposition républicaine ne prenne le contrôle de la Chambre des représentants.
La réforme du Dream Act (Development, Relief and Education for Alien Minors, "développement, assistance et enseignement pour mineurs étrangers") voulue par les démocrates doit permettre d'aider quelque deux millions de jeunes clandestins à acquérir la citoyenneté en étudiant à l'université américaine ou en servant dans l'armée.
28/9/2011
Source : Le Monde/AFP
Six migrants originaires d’Egypte et de Tunisie sont morts, mercredi 28 septembre, dans l’incendie du squat qu’ils occupaient illégalement, à Pantin (Seine-Saint-Denis).
Leur route aurait pu les mener dans de nombreux endroits. Mais c’est finalement au bout d’une impasse étroite d’une commune de la petite couronne parisienne qu’elle s'est arrêtée. Dans un immeuble désaffecté voué à la démolition qui avait pour improbables et prestigieux voisins des ateliers de la marque de luxe Hermès.
D’après le ministre de l’intérieur Claude Guéant, qui s’est très vite rendu sur place, l’origine du sinistre est liée à une bougie "mal éteinte" tombée par terre. Le feu se serait déclenché vers 6 heures du matin et les pompiers l’auraient maîtrisé vers 7 h 15. "Les victimes sont décédées par asphyxie ou carbonisées, et quatre personnes ont été très légèrement blessées", selon la procureure de la république de Bobigny, Sylvie Moisson. Ces migrants étaient "probablement" sans-papiers, a-t-elle précisé.
PÉNURIE DE PLACES D'HÉBERGEMENTS D'URGENCE
M. Guéant a lié ce sinistre "à une réalité tragique (…) de l'immigration clandestine". Le ministre a dénoncé "des filières criminelles, qui rançonnent les candidats à l'immigration" puis "les laissent face à une vie d'errance et de malheur". Déclaration dont s’est notamment offusqué le président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, aussi présent sur place, voyant plutôt dans l’accident "un nouveau drame lié au manque de places en hébergement d'urgence".
Selon plusieurs témoignages, nombre de ceux qui occupaient le squat étaient en effet des migrants venus clandestinement en France après les révolutions arabes. Vivant dans l’Hexagone depuis quelques mois seulement, souvent sans relais familiaux, ils auraient dû pouvoir accéder à des hébergements temporaires. En théorie, la loi oblige l’Etat à accueillir toute personne en situation de détresse médicale ou sociale, même si celle-ci est en situation irrégulière.
Mais aujourd’hui, faute de financement, les places dites "d’urgence" manquent, particulièrement en Ile-de-France. Les hommes jeunes et célibataires, comme l’étaient la plupart de ces migrants, en sont les premières victimes. Face à la pénurie, priorité est donnée aux familles avec enfants. C’est pour cette raison que beaucoup des jeunes Tunisiens débarqués en France dans la foulée de la chute du régime de Ben Ali, au mois de janvier, se sont retrouvés à dormir dehors.
ÉCHEC DE "L'AIDE AU RETOUR"
Le squat où certains d’entre eux sont morts, ce mercredi, se situait à quelques encablures de la Porte de la Villette. Là où, dans un square situé au pied du périphérique, un grand nombre avaient trouvé refuge ces derniers mois. Des dispositifs "d’aide au retour" ont bien été proposés par l’Office français d’immigration et d’intégration (OFII) avec l’appui d’associations comme France Terre d’Asile. Mais les 400 euros proposés en échange d’un rapatriement n’a pas convaincu beaucoup de migrants, le prix du passage clandestin vers l’Europe pouvant aller jusqu’à 1 200 euros.
La particularité du drame de Pantin est aussi d’avoir eu lieu dans un quartier que beaucoup d’agents immobiliers de la ville considéraient comme leur "triangle d’or". Proche d’un canal bucolique, bien desservi par le métro et le RER, le foncier peut y atteindre les 5 800 euros le m2. Ces dernières années, la commune y avait d’ailleurs accueilli un nombre croissant de ménages "bourgeois-bohèmes" éjectés de la capitale par la flambée des prix de l’immobilier, ainsi qu’un certain nombre de sièges d’entreprises.
28/9/2011, Elise Vincent
Source ; Le Monde
Les groupes parlementaires du National se sont montrés intransigeants sur le dossier de l'asile et de l'immigration mercredi, avant le vote sur 10 propositions.
Les fronts demeurent en matière d’asile et d’immigration. Tous les groupes parlementaires l’ont montré mercredi à l’occasion d’une session extraordinaire du Conseil national lors de laquelle ils sont appelés à voter sur des dizaines de propositions.
L’UDC, qui multiplie les interventions sur le sujet, a répété ses critiques de la politique actuelle du Conseil fédéral, appelant à dénoncer les accords de Schengen et Dublin, ainsi que la libre circulation des personnes. «On ne peut plus renvoyer de requérants d’asile en Grèce, et l’Italie ruse pour échapper à ses responsabilités que lui confère l’accord de Dublin, qui ne fonctionne plus», a dit Hans Fehr (UDC/ ZH).
Ces deux accords signés avec l’Union européenne ont augmenté les charges administratives sans apporter les bénéfices escomptés, a- t-il ajouté. Selon lui, la Suisse doit prendre en charge son propre destin tant en matière d’asile que de politique des étrangers pour répondre aux besoins de son économie.
Et l’UDC de mettre le doigt sur les admissions provisoires, trop nombreuses, qui représentent 60% des demandes d’asile. Or une personne en situation provisoire devient généralement un résidant éternel, ce qui n’était pas du tout le but.
Importance économique
Les groupes PLR, PDC/PEV/PVL et PBD ont pour leur part insisté sur l’importance que revêtent les travailleurs étrangers pour la bonne santé de l’économie suisse. Et Hugues Hiltpold (PLR/GE) de prendre un peu de recul, quand la Suisse était si pauvre, au XIXe siècle. Ses habitants émigraient dans le nouveau monde. Depuis, la Suisse a profité de la globalisation du commerce et des accords bilatéraux.
Or aujourd’hui, les attaques de l’UDC contre la libre circulation et les accords bilatéraux menacent toute son économie. «Une attitude irresponsable qui risque d’obliger nos jeunes à émigrer à nouveau et devenir des mercenaires», a déclaré le Genevois.
Urs Hany (PDC/ZH) voit lui la solution aux problèmes d’immigration dans un renforcement de la collaboration internationale. Hans Grunder (PBD/BE) va dans le même sens: trouver des solutions au lieu de faire porter le chapeau aux étrangers.
La marge de manoeuvre est réduite, a admis M. Grunder. Selon lui, on doit limiter le regroupement familial au minimum de ce qu’exige le droit international. La Suisse est encore trop généreuse avec ceux qui n’ont pas de travail, a-t-il affirmé.
Electoralisme
La plupart des propositions sur lesquelles le National devra voter proviennent des partis bourgeois, pourtant à l’origine des lois en vigueur, a relevé Antonio Hodgers (Verts/GE). Revenir régulièrement sur ses propres propositions est un sacré aveu d’échec, a-t-il renchéri. «Mais à l’approche des élections, peut- être que l’objectif est ailleurs», a-t-il lancé.
Et M. Hodgers de dénoncer l’hypocrisie dans le traitement de l’immigration extra-européenne. «On a besoin de cette main d’oeuvre mais on fait comme si elle n’existait pas». Une politique de l’autruche qui conduit à une multiplication des sans-papiers, selon l’écologiste.
Une fois que les migrants sont là, plutôt que de dépenser beaucoup d’énergie à vouloir les chasser, il serait préférable, de l’avis des Verts, de chercher à bien les intégrer. «Mais comment prétendre à une bonne intégration si on empêche à un immigré de vivre avec sa femme et ses enfants?», a-t-il dit.
Craintes infondées
Allant dans le même sens, Ada Marra (PS/VD) a relativisé les craintes d’une invasion d’Africains du Nord consécutive aux printemps arabes, objet d’un premier débat avant l’été. «On les cherche encore dans nos rues», a ironisé la socialiste.
Sur 1,7 million d’étrangers en Suisse, seuls 40’000 émargent au secteur de l’asile, un nombre stable depuis de nombreuses années, a ajouté Ada Marra. A voir la plupart des interventions ce matin, on fait une montagne de cette immigration au lieu de parler de tout ce qu’elle apporte à l’économie, a-t-elle ajouté en précisant que 67% des étrangers sont porteurs d’un diplôme d’une haute école.
28/9/2011
Source : Le Matin.ch
Le livre d'Hervé Algalarrondo, journaliste au « Nouvel Observateur», jette un pavé dans la mare. Selon lui, les adeptes de la «préférence immigrée» défendent très mal la cause des immigrés…Suite
La future politique migratoire de Nicolas Sarkozy, s’il est réélu, risque d’être pire que celle de son premier mandat. En effet, l’aile droite de l’UMP, la Droite populaire, a accouché de 12 propositions que le candidat sortant pourrait inclure dans son programme. Elle propose notamment de « renforcer les contrôles face à l’immigration » et durcir les conditions d’octroi de la nationalité française.
Dans ses « 12 propositions pour 2012» destinées au candidat Sarkozy, la Droite populaire, un collectif d’une quarantaine de députés dirigé par Thierry Mariani ministre des Transports, propose de durcir la politique d’immigration. Cette aile droite de l’UMP conseille au président sortant de « renforcer les contrôles face à l’immigration… » et de « lutter contre le communautarisme ».
Ces deux mesures phares devront se traduire par la limitation de « l'assistance au strict minimum vital » pour les sans-papiers et par la limitation de leur durée d’accueil en hébergement de stabilisation. Quant à l’acquisition de la nationalité française, ces députés proposent d’« instaurer un droit de la volonté pour l'acquisition de la nationalité française à 18 ans » et mettre « fin à son automaticité ».
La Droite populaire pense qu’il faut « limiter strictement le regroupement familial », refonder le droit d’asile tout en attribuant la carte de résident qu’aux « seuls demandeurs ayant une réelle connaissance de la langue française et manifestant une réelle volonté d'intégration ». Ces extrémistes de l’UMP recommandent également à Sarkozy de « renforcer les critères de déchéance de la nationalité ».
Pas de vote pour les étrangers
L’Etat à leurs yeux, doit davantage « promouvoir la laïcité et la République et lutter contre les communautarismes ». Ils préconisent également l'interdiction de la polygamie en France. Sarkozy est appelé à promouvoir l’égalité homme-femme et réaffirmer l'universalité et l'enseignement de la langue française. Last but not least, la quarantaine de députés autour du ministre des Transports recommande au candidat de l’UMP de « s’opposer au droit de vote et d’éligibilité des étrangers ».
Une myriade de propositions qui n’ont rien de « provocateur » selon Christian Vanneste, député UMP à l’assemblée nationale, mais qui ne sont nullement de nature à détendre la politique de l’immigration. Au contraire, elle va davantage se durcir si le candidat Sarkozy « a le loisir de piocher » dans ce menu préparé par sa Droite populaire. Une aile dure qui, après le « pari de la notoriété », souhaite « remporter celui de la crédibilité » en faisant de l’immigration son principal cheval de bataille.
27/9/2011, Oumar Baldé
Source : Yabiladi
Une rencontre littéraire à la Villa des Arts de Casablanca est prévue, ce soir à 19h, avec l'auteur et journaliste Zakya Daoud, au tour de son ouvrage La diaspora marocaine en Europe...Suite
Ils avaient longuement occupé l’espace médiatique pendant l’été, s’épanchant sur leurs thèmes de prédilection : l’insécurité et l’immigration. Mardi, la Droite populaire, collectif co-fondé au sein de l'UMP par le ministre Thierry Mariani et le député Lionnel Luca, a décidé de s’inscrire de nouveau à l’agenda politique, présentant tout un programme pour 2012.
La démarche de ces députés ancrés à la droite de la droite et décriés jusque dans les rangs de l'UMP a toutefois connu un petit raté : le texte devait initialement être présenté la semaine prochaine. Mais la bourde d'un membre du collectif, qui l'a publié, par erreur, lundi soir sur son blog, a poussé la Droite pop' à avancer sa sortie.
Des "conseils" plus qu’un programme
Taxation des riches, suppression du CDD mais CDI plus flexible, fin du collège unique, lutte contre la fraude : les propositions des 42 députés du groupe sont larges. Ils souhaitent, par exemple, valoriser les enseignements "fondamentaux" à l’école - lire, écrire, compter. Ils s'attaquent aussi à la fiscalité, proposant le maintien d'une taxe sur les revenus supérieurs à 250.000 euros par an, une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu à 45% et la soumission des revenus du capital (dividendes, plus-values immobilières...) au même barème.
Au final, toutes ces mesures "font un peu figure de fourre-tout", analyse, sur Europe1.fr, Gaël Brustier, auteur de Voyage au bout de la droite. "Ils revendiquent le bon sens, plus qu'ils ne présentent un véritable programme", ajoute le spécialiste de l’histoire politique de la droite, proche du PS.
En somme, "ils sont dans le conseil, plus que dans l’action". Pour preuve : ils parlent de fiscalité, mais pas de la situation financière mondiale. "Ils sont déconnectés… trois crans en-dessous de la réalité économique", estime Gaël Brustier. Le collectif de la Droite populaire "essaie, en fait, de construire le corpus doctrinal d’une droite qui en est privée depuis plusieurs années", poursuit-il. Bref, "ces députés cherchent à peser dans les tractations qui s’ouvrent à droite, à l’approche de la campagne présidentielle".
Fond de commerce : immigration et sécurité
Sur l'immigration, thème favori de la Droite populaire, les quarante députés reprennent des propositions qu'il avaient déjà annoncées et pour lesquelles l'UMP ne les a jamais rappelés à l'ordre. Ils souhaitent supprimer toute subvention aux associations venant en aide aux sans-papiers, pour qui "l'assistance" serait limitée au "strict minimum vital". Ils proposent également restreindre le regroupement familial et rendre possible le non renouvellement du titre de séjour pour un étranger condamné à au moins un an de prison.
Enfin, pour mieux lutter contre la fraude sociale, la Droite populaire propose un "registre national centralisé" des allocataires sociaux, comme le réclamait Thierry Mariani cet été, mais aussi la création d'une "carte de sécurité sociale sécurisée".
Ces propositions constituent la "marotte" de ce collectif. "Il n’y a rien de bien nouveau, dans ces solutions 'sécuritaires' ", décrypte Gaël Brustier. Les membres de la droite pop’, Christian Vanneste (Nord), Thierry Mariani (Vaucluse), Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) sont issus de régions où la droite a perdu du terrain face au Front National. "Cette posture sécuritaire, c’est donc, avant tout, pour tenter de conserver leur électorat en région", analyse l’auteur.
Tentative "inutile" de braconnage sur les terres FN
"C’est effectivement une énième tentative de braconnage sur les terres du FN", renchérit Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême-droite. A l’approche de la présidentielle, "l’UMP semble oublier que cette démarche ne fonctionne pas. La droite traditionnelle ne peut tout bonnement pas aller aussi loin que le Front national. Il y a des lignes jaunes sur lesquelles elle bute. Elle ne peut pas, comme Marine Le Pen, prétendre vouloir inverser les flux migratoires ou rétablir la peine de mort", ajoute-t-il, estimant que la droite ne récupérera pas ainsi des électeurs frontistes.
Du côté du FN, la réponse n’a pas tardé. Dans une vidéo mise en ligne sur le site de son parti, Marine Le Pen a ainsi décliné ses propres mesures de lutte contre la fraude sociale, en ironisant sur les "montagnes de promesses" de la Droite populaire, "cette agence de publicité mensongère".
28/9/2011
Source : Le Figaro
La représentation politique, à l'approche des législatives du 25 novembre, est un sujet d'actualité. Abdou Menebhi, membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en parle...Suite
Plus de 4000 enfants mineurs extracommunautaires, dont 3.739 non accompagnés, sont arrivés depuis le début de l'année en Italie, a indiqué mardi le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni.
Le ministre, qui intervenait devant la commission parlementaire en charge des questions de l'enfance, a précisé que 2.705 enfants mineurs ont débarqué sur la seule l'île de Lampedusa, entre les côtes tunisiennes et italiennes.
Selon les chiffres officiels, près de 48.000 migrants venant de Tunisie et de Libye ont débarqué, depuis début janvier, sur les côtes italiennes, essentiellement à Lampedusa.
A ce jour, les mineurs non accompagnés sont au nombre de 6.946 dont 6.020 non identifiés, a ajouté Maroni. Jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge de la majorité, les mineurs extracommunautaires non accompagnés se voient délivrés des permis de séjour pour études ou travail pour une période non inférieure à deux ans.
Maroni a tenu, à cet égard, à souligner le plein respect par son pays des traités internationaux sur la protection des droits des enfants mineurs, se félicitant qu'il n'y ait pas de violation de la loi en la matière et que le système d'assistance italien dans ce domaine "se soit révélé efficace et à la hauteur de la situation d'urgence que nous affrontions".
L'engagement pris est de "fournir le maximum d'assistance possible aux mineurs. Parfois nous ne réussissons pas, mais nous sommes disposés à améliorer le système d'accueil et protection", a conclu le ministre dont les propos ont été rapportés par l'agence Ansa.
27/9/2011
Source : MAP
Une circulaire du ministère de l'intérieur limite le passage des diplômés vers le salariat. Alors que la France accorde chaque année entre 60 000 et 70 000 visas à des étudiants étrangers, les jeunes diplômés de juin se retrouvent dans une situation inédite…Suite
Le long-métrage "Mirages" du jeune cinéaste Talal Selhami a été sélectionné pour la compétition officielle du Festival International du Film Fantastique de Sitges, prévu du 6 au 16 octobre dans la commune catalane.
Cette fiction (1h45 min) met en scène cinq personnes aux profils très différents qui postulent pour un poste de responsabilité au sein d'une multinationale récemment implantée au Maroc.
Les candidats, qui se voient proposer une ultime épreuve dans un lieu tenu secret afin de les départager, acceptent et montent à bord d'un minibus dépourvu de vitres.
Après des heures de route, le véhicule a un accident. Réunissant leurs forces pour sortir de la carcasse de métal, les personnages du film se retrouvent perdus en plein milieu du désert, le conducteur du bus ayant disparu.
Ne sachant si l'accident est réel ou si l'épreuve commence, les candidats vont errer dans le désert à la recherche d'indices, sous l'emprise de visions qui vont les confronter à leurs angoisses les plus refoulées.
"Mirages", de l'avis de Talal Selhami, est un film "d'aventure fantastique, un thriller, un film un peu à la croisée des genres. Une quête personnelle pour les cinq personnages".
Le tournage du long-métrage était "très compliqué tant pour les conditions physiques que pour les contraintes budgétaires et de temps", a-t-il confié à la presse.
Les principaux rôles du film sont incarnés par Aïssam Bouali, Mustapha El Houari, Omar Lotfi, Meryam Raoui, Karim Saïdi.
Créé en 1967, le Festival International du Film Fantastique de Sitges a attiré au fil des éditions de grands noms comme Anthony Hopkins, Quentin Tarantino, Jodie Foster, Cameron Diaz et bien d'autres. Chaque année, ce festival propose un coup de projecteur sur les dernières technologies du cinéma.
L'édition 2011 rendra hommage à Steven Spielberg pour "Artificial Intelligence", l'un des films fantastiques les plus regardés.
27/9/2011
Source : MAP
Innondations en Espagne
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