Les Marocains résidant à l’Etranger, que l'on appelle désormais Marocains du Monde, sont peu bancarisés. A peine la moitié des 3,5 millions de MDM disposent d’un compte bancaire.
«1,6 millions de MDM possèdent un compte bancaire. Le taux de bancarisation de cette clientèle n’excède pas 50% », a déclaré Laidi El Wardi, Directeur général de la Banque de détail et des Marocains du Monde à la Banque Populaire lors de la rencontre organisée par BM Magazine et le Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Immigration et la citoyenneté, mercredi 22 février. C’est là une des grandes problématiques auxquelles sont heurtées les banques marocaines qui s’intéressent à cette niche. Selon El Wardi, deux banques marocaines détiennent 90% du marché MRE. La bancarisation des familles bénéficiaires apparaît aussi comme une nécessité pour développer le marché. «C’est une des priorités si l’on souhaite agrandir les parts de march », a expliqué Driss Maghraoui, Directeur du marché des particuliers professionnels et MRE à Attijariwafabank. C’est une des raisons pour lesquelles la banque s’est lancée sur le segment de la « banque économique » et élargit de plus en plus son réseau d’agences pour disposer d’une plus grande proximité.
Le thème de la rencontre portait sur « la crise économique et les MDM : impact sur les transferts et les investissements ».
24/2/2012
Source : Bled.ma
Environ 630 millions d'adultes souhaitent émigrer dans un autre pays, selon une étude publiée vendredi par l'Organisation internationale pour les migrations.
Environ 630 millions d'adultes souhaitent émigrer dans un autre pays, selon une étude publiée vendredi par l'OIM. Près de 10% d'entre eux prévoient d'aller travailler dans un autre pays dans un délai d'un an.
Cette étude a été réalisée pour l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur la base de 750'000 entretiens effectués depuis 2005 par l'Institut Gallup dans 150 pays. En extrapolant ces résultats, l'OIM estime que 630 millions de personnes souhaitent émigrer, dont 48 millions dans un futur proche.
L'Afrique d'abord
Dix-neuf millions d'adultes ont commencé des préparatifs pour partir de manière permanente à l'étranger. Les personnes sans emploi sont les plus désireuses de quitter leur pays, a précisé l'OIM.
Le plus grand nombre de gens qui ont exprimé le souhait d'émigrer de manière permanente dans un autre pays sont issus de l'Afrique subsaharienne (33% des adultes), devant le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (21%), puis l'Amérique latine (20%) et l'Asie (9%).
L'étude montre que 18 pays attirent plus de 70% des migrants potentiels dans le monde. Les Etats-Unis sont la première destination (pour 23% des migrants potentiels), devant le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l'Espagne et l'Australie.
Actuellement, l'ONU estime à 214 millions le nombre d'immigrés dans le monde. Près de 178 millions de personnes ont exprimé le souhait d'émigrer dans l'Union européenne, dont 36 millions proviennent des pays européens. Dans l'Union européenne, 20% des adultes veulent émigrer.
24.02.2012
Source ; ats/cab
L’Agence pour la Coopération Internationale en Méditerranée vient de lancer un programme d'aide pour les Marocains de la diaspora qui veulent investir ou créer une entreprise au Maroc.
L’Agence pour la Coopération Internationale en Méditerranée (ACIM), installée en France, et la Fondation Création d’Entreprises du groupe Banque Populaire au Maroc, en partenariat avec l’ADER Méditerranée, mettent en place un programme d’Accompagnement à la Création d’Entreprises de la Diaspora Marocaine (ACEDIM).
« Ce programme s’inscrit dans une stratégie de développement économique ayant pour vocation de valoriser la contribution des compétences marocaines de l’étranger et de promouvoir l’initiative entrepreneuriale », souligne Véronique Manry, chargée de mission au sein de l’ACEDIM. Ce programme est porté par le Fonds Migration et Développement de la Banque Africaine de Développement.
Nombreux sont les Marocains qui témoignent du calvaire administratif qu'ils rencontrent lorsqu'ils veulent mettre en place un projet. Certains ont même renoncé à leurs investissements, faute d’orientation ou de savoir-faire. Le programme propose donc notamment aux porteurs de projets un accompagnement dans leurs démarches de création d’entreprise et d’investissement au Maroc. « Cet accompagnement, sous la forme d’un atelier en France puis d’un suivi personnalisé au Maroc, vise à favoriser l’accès à des informations portant sur la législation douanière et fiscale, le système bancaire et financements ainsi que sur d’autres procédures administratives », explique la chargée de mission. « De même, il permettra aux créateurs d’entreprise de bénéficier d’un accompagnement dans la réalisation de leurs projets », poursuit-elle.
Projets bienveillants ?
Ce genre d'initiatives peut être mis à l'index par ceux qui y voit la volonté de l’Etat français, dans le cadre de sa politique intérieure, de limiter l'immigration en exhortant les immigrés à travailler dans leurs propres pays. Toutefois, selon Véronique Manry, l’objectif essentiel de ce programme est de « faciliter les démarches des chefs d’entreprises de la diaspora marocaine en France qui s’intéressent à l’investissement dans leur pays d’origine, en favorisant la mise en relation avec les administrations et institutions marocaines » et qu’il s’agit d’identifier « au bénéfice des entrepreneurs, les acteurs et outils financiers, fiscaux, juridiques et institutionnels visant à permettre d’investir en toute sécurité. »
Une réunion d’information et de présentation du programme ACEDIM se tiendra à Marseille en avril 2012 pour répondre aux interrogations des porteurs de projets. A l'avenir, l’ACIM prévoit d'étendre ses projets au niveau d'autres pays magrébins. L’étape suivante concernera la Tunisie.
24/2/2012, Houda Belabd
Source ; Yabilad
La baisse d’activité au marché du travail en Espagne affecte sérieusement le collectif marocain dont le nombre d’affiliés à la Sécurité Soc1ale a 6aissé de 7,07% pour se situer à fin janvier à 192.047 travailleurs qui cotisent à cette caisse de prévoyance sociale…Suite
Riche d'une expérience de plus de 20 ans, Fayrouz Karawani ne se prédestinait pas à une carrière de journaliste-animatrice. Une carrière dans la durée qui ne cesse de prendre du poids puisqu'elle, la journaliste marocaine, sera la première femme marocaine à couvrir un événement aussi grandiose que la cérémonie de remise des Oscars qui aura lieu le• Z6 février à Los Angeles…Suite
Le rêve d'une nouvelle vie dans la Belle Province, le Québec, a viré au cauchemar pour 300 Marocains. L'Observateur du Maroc reconstitue le puzzle d'un mirage canadien...Suite
La situation des Marocains du Monde (MDM) au sein des pays d'accueil préoccupe. La crise qui sévit en Europe, principale terre d'accueil des MDM, fragilise cette catégorie de la population. Dans quelles mesures les transferts et investissements vers le Maroc seront-ils touchés? C'est cette problématique qui a été au cœur des débats, mercredi 22 février 2012, à Casablanca, lors d'une table ronde organisée par BM Magazine, spécialisé dans les questions migratoires, et le Centre d'Etudes et de Recherches sur l'Immigration et la Citoyenneté (CERIC) …Suite
La jeune étudiante marocaine de 20 ans lmane Oubou a été sacrée Miss Colorado 2012. Une victoire qui la conduit directement à la finale de Miss US International, l'un des deux concours prestigieux de beauté en Amérique, avec Miss USA…Suite
La ministre italienne de la justice, Paola Severino, a évoqué, jeudi, la piste du transfèrement des étrangers détenus en Italie dans leurs pays pour y purger leurs peines comme solution au surpeuplement que connait le milieu carcéral dans la Péninsule.
Dans un entretien à une radio italienne, Severino a avancé à ce propos la possibilité de la "réactivation" des conventions bilatérales en matière pénitentiaire conclus avec les pays d'origine des immigrés incarcérés en Italie.
La ministre s'est déclarée convaincue que la réinsertion des prisonniers pourra se faire par le biais du retour et de l'accueil des prisonniers étrangers dans le pays d'origine, précisant qu'elle était en train d'évaluer la "faisabilité" de cette alternative.
Le problème du surpeuplement des prisons suscite une large polémique en Italie notamment depuis l'adoption d'un décret-loi très controversé sur la réforme pénitentiaire, qui prévoit notamment la libération de 3.500 prisonniers.
Ce texte qui vise, selon ses initiateurs à améliorer les conditions de détention des prisonniers, prévoit notamment de favoriser le recours à l'assignation à domicile des détenus qui seront libérés pour atténuer les pressions qui pèsent sur les établissements pénitentiaires.
Selon des chiffres officiels, le nombre de détenus dans les prisons italiennes a enregistré une augmentation de 50 pc durant les trois dernières années.
23/02/2012
Source : MAPF
Le président américain Barack Obama a promis jeudi de faire adopter la réforme de l'immigration qu'il avait proposée en 2008 s'il est réélu pour un second mandat en novembre.
"Ma présidence n'est pas terminée", a dit Barack Obama à la radio hispanophone Univision qui l'interrogeait sur son échec à faire passer la réforme, à laquelle les républicains sont hostiles.
"Il me reste cinq ans", a-t-il poursuivi en anticipant sa propre réélection en novembre. "On va y arriver."
Barack Obama avait bénéficié d'un large soutien de la communauté latino lors de son élection en 2008, en particulier dans des états-clés comme la Floride, le Nevada et le Colorado, mais nombre de Latinos ont depuis exprimé leur déception face à son inertie sur la question de l'immigration.
Le président américain s'est notamment dit favorable à une régularisation des onze millions de clandestins qui travaillent sur le territoire américain, en grande majorité originaires d'Amérique latine.
23/02/2012
Source : REUTERSF
Un total de 203.975 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin janvier dernier, selon des chiffres officiels publiés jeudi.
Ainsi, les Marocains sont toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés Equatoriens avec 122.333 personnes, des Colombiens avec 87.938 travailleurs et des Chinois avec 84.625 personnes, indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.
Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin janvier, une baisse de 2,8 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.690.186 de travailleurs.
Sur le total des affiliés étrangers, 627.308 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.062.877 proviennent de pays extracommunautaires.
Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,5 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.
23/02/2012
Source : MAPF
Rome a promis jeudi une politique claire, transparente et correcte de l'immigration après sa condamnation jeudi par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour avoir reconduit en Libye des migrants somaliens et érythréens interceptés en mer.
Nous voulons mener une politique claire, transparente et correcte sur l'immigration, sans rien à cacher, a réagi Andrea Riccardi, ministre de l'Intégration et de la Coopération.
A la lumière de l'analyse de cet arrêt, nous prendrons des décisions pour ce qui concerne l'avenir, a promis de son côté le chef du gouvernement Mario Monti.
La grande chambre de la CEDH a condamné jeudi l'Italie pour avoir reconduit en Libye des migrants somaliens et érythréens arrêtés en mer malgré les risques de mauvais traitements qu'ils encouraient.
Début mai 2009, les garde-côtes italiens avaient intercepté en mer de nombreuses embarcations transportant des migrants africains qui espéraient rallier l'Europe.
Mais en vertu d'accords bilatéraux avec la Libye entrés en vigueur début 2008 contre l'immigration clandestine (suspendus par la suite, début 2011), 471 clandestins avaient alors été transférés sur des navires militaires italiens et directement reconduits à Tripoli, sans même passer par l'Italie.
Nous sommes très attentifs à la dimension européenne de la politique italienne de l'immigration et nous examinerons avec une grande attention cet arrêt qui nous amènera à repenser nos politiques sur l'immigration, a ajouté le ministre.
Plusieurs responsables de l'ancien gouvernement de droite de Silvio Berlusconi ont en revanche critiqué cette décision de la justice européenne.
La condamnation de la Cour de Strasbourg est inacceptable. C'est un verdict politique qui démontre les desseins de l'Europe qui veut imposer des règles encourageant dans les faits l'immigration clandestine, a déclaré Federico Bricolo, le chef des sénateurs de la Ligue du Nord, le parti populiste et anti-immigrés d'Umberto Bossi.
Un député européen de la Ligue, Matteo Salvini, a qualifié cet arrêt de pure folie, tandis que Maurizio Gasparri, chef des sénateurs du Peuple de la liberté (PDL, le parti de Silvio Berlusconi) a estimé que la CEDH donnait l'impression de raisonner sur des principes abstraits, assurant que la politique du gouvernement Berlusconi était en ligne avec le droit international.
23/2/2012
Source : Romandie/AFP
« Les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec d’enfants d’immigrés », lançait le 26 mai 2011, sur Europe 1, le ministre de l’intérieur Claude Guéant, preuve, selon lui, que « l’intégration ne va pas si bien que ça ». Un diagnostic contre lequel s’élève la directrice de la Maison des adolescents de l’hôpital Cochin (Paris) dans un livre en forme de grand entretien avec Joanna Peiron et notre collaborateur Denis Peiron, en charge des questions d’éducation à La Croix.
La part des enfants d’étrangers, parmi les élèves sortis du système éducatif sans qualification, représente plutôt 16 % des élèves, selon l’Insee. Alors, oui, l’échec scolaire est bien surreprésenté parmi ces populations. Mais, pour Marie-Rose Moro, cette situation est le résultat des occasions manquées par l’école de convertir les différences culturelles en atout. Certes, les enfants primo-arrivants ont la possibilité de passer quelques mois dans des classes d’adaptation. Mais les personnels situés en dehors de ce dispositif ne bénéficient ni de formation de base sur les phénomènes migratoires ni de notions ethnologiques.
«Dévaloriser les parents, c’est dévaloriser le transmetteur»
Pourtant, Marie-Rose Moro veut croire qu’un enseignant averti sur la culture de ses élèves en vaut deux. Par exemple, savoir qu’on ne dit pas « je » dans la langue vietnamienne pourra lui permettre de valoriser cet élément en cours de grammaire et, dans le même temps, de comprendre un enfant qui a du mal à parler en classe à la première personne.
Selon la praticienne, le plurilinguisme constitue une clé essentielle pour faire progresser les élèves. « Plus on renforce l’apprentissage de la langue maternelle, notamment à l’écrit, dans le cadre de cours complémentaires, plus on facilite celui de la langue seconde », souligne-t-elle, précisant que le bilinguisme développe les facultés d’analyse et la pensée abstraite, et dope la créativité.
Favorable à la discrimination positive, l’auteur suggère de réserver des places aux enfants de migrants dans les classes d’élite dites « européennes » ou « internationales » des collèges et lycées, avec un soutien personnalisé pour favoriser leur succès. Elle note qu’il est impossible de mener une réflexion éducative sans y faire participer les parents étrangers.
« Dévaloriser les parents, c’est dévaloriser le transmetteur. Et donc, en retour, dévaloriser aussi les enseignants. L’école doit reconnaître la légitimité des parents, la pluralité sociale et culturelle dont ils sont porteurs », explique la thérapeute. D’où l’importance, pour elle, de marquer des temps de rencontre et de proposer aux parents d’apporter ponctuellement en classe des éléments de leur patrimoine culturel, pour qu’ils servent de supports pédagogiques.
(1) Les Enfants de l’immigration, une chance pour l’école, entretiens menés par Joanna et Denis Peiron, Éd. Bayard, 18 €.
23/2/2012, JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS
Source : La Croix
L’histoire d’Hassan, un jeune franco-marocain qui a perdu son frère à cause d’une bavure policière.Enquête et commémoration à suivre sur la deuxième chaîne marocaine. L’histoire d’Hassan, un jeune franco-marocain qui a perdu son frère Lahouari à cause d’une bavure policière en 1980, tué par un CRS lors d’un banal contrôle de police à Marseille. Un meurtre à caractère raciste resté impuni et un drame familial qui lui sera longtemps caché.
Ce fait divers, comme tant d’autres, sera le point de départ de la marche des Beurs pour l’égalité. Ironie du destin, Hassan intègre les forces de police, au sein de la brigade anti criminalité. Aujourd’hui armé de sa seule volonté et du soutien de sa famille, il effectue un véritable travail d’enquête et de commémoration à la mémoire de son frère qu’il n’a pas eu le temps de connaître.
Au nom du frère, un devoir de mémoire sur Grand Angle le jeudi 23 février sur 2M
Source : Site de 2M
Certains groupes musulmans font de la publicité sur le rituel sans étourdissement, et stigmatisent le caractère barbare de 1' « assommage », comme ils disent…Suite
Les transferts d'argent des migrants sont une! source de financement stable même en période de crise. Leurs coûts demeurent néanmoins élevés brimant leur essor. Une étude mandatée par la BAD et l'AFD s'est penchée sur la question et préconise des services et des produits financiers et technologiques à même de contribuer à la ba1isse des coûts des transferts d'argente Le Maroc semble en avance sur les pays objets de l'étude...Suite
Après Tanger, Rabat a abrité dernièrement une rencontre pour rendre hommage à l'écrivain Mohamed Leftah.
Tenue dans le cadre des rencontres «Vivement vendredi», organisées mensuellement dans la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM)...Suite
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Le gouvernement de Catalogne a lancé, mardi, une campagne de lutte contre les préjugés et stéréotypes visant les immigrés à Barcelone (nord-est de l'Espagne).
Cette campagne qui bénéficie du soutien de plusieurs institutions notamment la mairie et l'assemblée provinciale de Barcelone, s'inscrit dans le cadre des efforts menés par l'exécutif régional visant à "combattre les préjugés et rumeurs négatives et sans fondements dont sont victimes les immigrés et qui entravent la cohésion sociale", a indiqué le directeur général chargé de l'immigration au sein du gouvernement catalan, Xavier Bosch.
S'exprimant à cette occasion, M. Bosch a rappelé les actions entreprises par cette communauté autonome en vue de promouvoir l'image des immigrés et favoriser leur intégration au sein de la société catalane, déplorant toutefois la perception négative qui prévaut dans cette région à l'égard des étrangers.
D'après les conclusions des derniers sondages réalisés par le Centre d'Etudes d'opinion de Catalogne (CEO, public), l'immigration figure parmi les trois principales préoccupations des Catalans aux cotés du chô mage et de la situation économique. "Nous travaillons étroitement avec la justice pour punir tous ceux qui véhiculent des message appelant à la haine et à la xénophobie", a indiqué le responsable catalan, accusant indirectement le parti d'extrême-droite "Plataforma per Catalunya" (PxC) de colporter des préjugées et rumeurs infondées à l'égard des immigrés.
La perception négative des Catalans à l'égard des immigrés est due en partie au "discours xénophobe et raciste" véhiculé par le PxC, a ajouté M. Bosch, soulignant que cette formation politique, représentée au sein de certaines municipalités catalanes, profite de certaines lacunes dans les lois régissant les questions de racisme pour échapper souvent à la condamnation de la justice.
Selon des données publiées récemment par le gouvernement catalan, 27,5 pc des immigrés sont exposés au risque de pauvreté contre seulement 15,6 pc pour les Catalans de souche. Les expatriés qui reçoivent des aides sociales représentent moins de 50 pc de l'ensemble des bénéficiaires des allocations dans cette communauté autonome, selon la même source.
Six bourses de cantine scolaire sur dix sont accordés aux enfants nés de parents espagnols, alors que l'accès des élèves étrangers à ces bourses demeure très limité.
La Catalogne, l'une des régions les plus riches d'Espagne, abrite près de 230.000 ressortissants marocains, soit la plus forte communauté étrangère.
22/02/2012
Source : MAP
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