dimanche 8 septembre 2024 21:24

La revue s’est lancé en 2012 un défi à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance algérienne en programmant deux dossiers sur la migration comme trait d’union entre deux sociétés qui ont été pendant plus d’un siècle liées par l’histoire de la colonisation.

Après le premier numéro de l’année portant sur un panorama de l’immigration algérienne en France, ce deuxième volume poursuit l’analyse des migrations comme moteur des relations entre l’Algérie et la France mais en les interrogeant, cette fois-ci, du point de vue de la société d'origine. Ce dossier relate la manière dont l’Algérie perçoit cette émigration depuis l’accès à l’indépendance, les relations que les familles et les communautés villageoises entretiennent avec ceux et celles partis en France et les conséquences de l'émigration sur la société algérienne.

Les travaux menés par les chercheurs en Algérie à partir des statistiques algériennes permettent une autre analyse de ces flux migratoires et de leur impact sur la société algérienne, des mutations beaucoup plus difficiles à identifier et à quantifier.

De nouveaux chantiers de recherche devraient se développer à l’avenir, afin de prendre en compte le phénomène migratoire dans sa globalité, en privilégiant les échanges entre les équipes de part et d’autre de la Méditerranée.

Face à la politique d’immigration restrictive de la France, l’émigration pourtant contrôlée fortement par le pouvoir algérien prend de plus en plus des allures diasporiques et se disperse vers d’autres pays francophones, Canada et Belgique en tête, mais aussi vers l’Espagne proche, la Grande-Bretagne et les États-Unis. En quête de liberté dans une société qui paraît frappée par l’immobilisme, l’émigration reste pour la plupart des jeunes générations une aventure stimulante mais ambiguë dans ses résultats immédiats pour le migrant et à moyen terme pour la société d’origine.

Les tentatives de retour des émigrés arrivés à la retraite soulignent combien l’absence a pu créer un fossé avec la société de départ. Pour les descendants de migrants algériens qui ont bénéficié d'une formation professionnelle solide et qui sont dotés d’une forte motivation pour développer des projets économiques dans le pays de leurs parents, les initiatives restent encore timides, soumises à des freins d’ordre culturel, même si elles sont de plus en plus encouragées par les deux sociétés et par l’Union européenne dans le cadre du codéveloppement. Plusieurs millions de personnes forment ainsi entre les deux rives de la Méditerranée une “communauté de destin” qui veut jouer un rôle actif dans le rapprochement des deux pays.

L’expression littéraire complète l’approche des sciences sociales. La revue publie plusieurs articles qui montrent comment l’exil alimente les questionnements identitaires d’une société algérienne aux prises avec son histoire douloureuse. Évoquer les émigrés, ces “oiseaux migrateurs maudits”, comme le dit Mouloud Feraoun, ne serait-ce pas une manière de signifier ces frontières symboliques de l’entre-soi et de l’autre ?

08/10/2012, Marie Poinsot (Édito)

Source : Article issu du N°1298, Revue Hommes et migrations.

Communauté ancienne, installée au Nord de l’Afrique depuis environ 70 après J-C, les Juifs marocains ont eu une grande influence sur la vie du Maroc et plus spécifiquement sur la vie culturelle. Cette communauté juive s’est développée et nourrie des différentes cultures qui ont eu de l’influence sur le Maroc également, telle que la culture juive, arabe, berbère, française ou espagnole.

L’association Adib Biladi basée en Espagne organise, en collaboration avec ABCD (l’association Berkane pour la coopération et le développement) et Mediterrania (Espagne), la première journée sur la diplomatie parallèle sous le titre  « quel rôle pour les marocains résidant à l’étranger dans la diplomatie parallèle avec les pays d’accueil ? Le cas de l’Espagne ».

La table ronde est prévue le mardi 16 octobre à 17 heures, au Club de la presse à Rabat.

Parmi les participants à cette activité, la Fédéracion Entre Orillas de los Marroquies en Cataluna (FEOMAC), la Federacion d’Entitats Democratiques d’Origen del Marroc a Catalunya (FEDMAC), la Federacion d’Entidades Culturales de Origen del Marroc (FECCOM) et la Coordinadora d’Entitats del Camp de Tarragona (CECT).

Un total de 927.890 de personnes ont quitté l'Espagne depuis janvier 2011 à la recherche d'emplois ou d'opportunités d'affaires à cause de la crise économique, selon des chiffres de l'Institut national de la statistique (INE), publiés lundi.

Sur ce total, 117.523 sont des Espagnols et 810.367 sont des étrangers de différentes nationalités, précise la même source dans un communiqué.

Entre janvier et septembre de l'année en cours, 420.150 personnes ont émigré à l'étranger, contre 382.611 personnes lors de la même période de 2011, soit une hausse de 9,8 pc. Sur ce total, 54.912 sont Espagnols et 365.238 sont des étrangers.

La Catalogne (Nord-est de l'Espagne) est la première région autonome d'où partent le plus grand nombre d'Espagnols à l'étranger, suivie de Madrid, souligne l'INE.

Le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Suisse et l'Equateur sont les principales destinations des Espagnols qui émigrent à cause de la crise économique qui frappe le pays depuis 2008.

Les chiffres publiés par l'INE démontrent que l'Espagne est en train de redevenir un pays émetteur de migrants comme elle l'était durant les années 1960 et 1970 et ce, en raison de la récession économique.

Plongée depuis 2008 dans une sévère crise économique dont elle n'arrive pas encore à s'en sortir, l'Espagne souffre d'un taux de chômage de près de 25 pc de la population active, le plus haut des pays de l'Union européenne (UE).

15/10/2012

Source : MAP

 

Sur les 214 millions de migrants disséminés à travers la planète, la moitié se considèrent chrétiens selon une étonnante enquête américaine…Suite

Un programme de rapatriement volontaire concernant plus de 1000 migrants en provenance d'Afrique subsaharienne et actuellement bloqués au Maroc, vient d'être entamé mardi 2 octobre 2012. Une opération salutaire bien qu'organisée par l'OIM...Suite

Le traité d’extradition des détenus belges de nationalité marocaine vers leur pays d’origine semble fonctionner à plein. Ainsi, après l'acceptation de six dossiers d'extradition sur les 10 qui lui ont été transmis, dans ce cadre par Bruxelles, en mai dernier, le gouvernement marocain vient d’approuver le transfert de 17 détenus de nationalité marocaine qui se trouvent actuellement en prison en Belgique…Suite

L'actrice maroco-française, Sanaa Alaoui a été choisie pour présider le jury de la 10ème édition de Festival international du cinéma euro-arabe "Amal", qui s’ouvre dimache à Saint Jaque (nord-ouest de l’Espagne)…Suite

Des graffitis racistes ont été découverts vendredi sur la résidence du consul général du Maroc à Bastia, dans le nord de l'île française de Corse, a-t-on appris de source policière.

"Arabi Fora" (Arabes dehors en langue corse) et "FLNC" (le sigle d'un mouvement indépendantiste corse) ont été tracés à la peinture sur les murs et le portail de la villa située dans un lotissement de la commune de Biguglia, au sud de Bastia.

Le consul est en congé depuis une dizaine de jours.

La mairie de Biguglia a indiqué que des graffitis identiques avaient été tracés sur les murs de la salle des fêtes de la ville il y a une dizaine de jours.

Condamnant "avec la plus grande fermeté cet acte inqualifiable et lâche", les préfets de Corse et de Haute-Corse ont exprimé, dans un communiqué, leur "total soutien" au consul général du Maroc et à la communauté marocaine, la plus importante de l'île parmi la population immigrée.

12 oct 2012

Source : AFP

Les autorités marocaines ont éloigné 30 immigrés clandestins, originaires d'Afrique subsaharienne, vers la frontière avec l'Algérie à l'est du royaume, a indiqué vendredi l'Association marocaine des droits humains (AMDH).

"L'opération d'éloignement s'est déroulée dans la nuit (de mercredi à jeudi) de manière abusive. La plupart de ces éloignés sont des rescapés du naufrage de leur barque" mardi près de Ceuta, une enclave espagnole dans le nord du Maroc, selon l'AMDH.

"Les autorités marocaines avaient transporté les rescapés à l'hôpital, puis à la gendarmerie, mais elles les ont éloignés à la frontière avec l'Algérie où ils ont été abandonnés", poursuit l'ONG marocaine dans son communiqué.

Les 30 migrants, parmi lesquels six femmes et un nourrisson de 13 mois, "ont été abandonnés dans un lieu isolé et dangereux près de Nador (nord-est), ce qui les a obligé à marcher pendant près de 20 km à pied", a-t-on ajouté.

Dans son communiqué, l'AMDH a également appelé Rabat à "cesser de jouer le gendarme de l'Europe dans la région, en violation du discours officiel et des droits de l'Homme", réclamant "une enquête urgente sur les violations des droits des immigrés illégaux".

Le Maroc est en première ligne sur la question des migrants subsahariens qui tentent de gagner l'Europe. Selon des associations de défense des droits de l'Homme, entre 20.000 et 25.000 clandestins d'origine subsaharienne se trouvent actuellement dans le royaume.

12 oct 2012

Source : AFP

Le dimanche 14 octobre 2012, étaient organisées les élections communales et provinciales en Belgique. Dans les 589 communes, près de 130 élu(e)s d’origine marocaine (dont 95 à Bruxelles) vont siéger sur les bancs des différents Conseils communaux.

Le parti nationaliste flamand, N-VA, a fait un raz-de-marée et a littéralement éclipsé les autres résultats en s’emparant de la première ville de Flandre, Anvers. D’où il a délogé les socialistes au pouvoir dans cette ville portuaire depuis 60 ans.

Globalement, le Parti socialiste a conservé sa suprématie à Bruxelles et en Wallonie. C’est aussi le parti qui abrite la majorité écrasante des élus(e)s d’origine marocaine, dont 15 siégeront à Bruxelles Ville et autant à Molenbeek-Saint-Jean, les deux communes qui abritent le plus grand nombre d’élus(e)s d’origine marocaine. Charleroi est la première ville qui en compte le plus grand nombre en Wallonie, juste devant Liège. Le nombre élus(e)s d’origine marocaine en Flandre est trop faible par rapport au sud du pays, tout comme en Communauté germanophone.

C’est à Bruxelles où des échevins (adjoints au maire) vont émerger, notamment dans les communes de Bruxelles-Ville, Evere, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Josse-Ten-Noode, Anderlecht, Forest, mais aussi en Wallonie à Charleroi et probablement à Liège. Pour en savoir plus, il faudrait attendre les résultats des négociations en cours et des alliances qui en résulteront. Par contre, les chances d’avoir un bourgmestre (maire) d’origine marocaine sont trop maigres, voire nulles.

Source : CCME

S'il n'y avait qu'un mot à retenir de l'étude de l'Insee intitulée "Immigrés et descendants d'immigrés en France" et publiée mercredi 10 octobre, ce serait "diversité". C'est en tout cas l'analyse qu'en fait Fabrice Lenglart, directeur des statistiques démographiques et sociales à l'Insee. Diversité des origines bien sûr, mais diversité aussi des caractéristiques sociales et donc des parcours des immigrés et des enfants d'immigrés en France.

L'étude souligne toutefois certaines grandes tendances. Ainsi, explique M. Lenglart : "La situation des descendants d'immigrés est meilleure que celle des immigrés. Preuve que l'ascenseur social fonctionne, même s'il faut nuancer. En particulier, les descendants d'immigrés venus d'Afrique rencontrent des difficultés particulières dans l'accès à l'emploi, qui ne s'expliquent pas uniquement par des facteurs sociaux (moindre réussite scolaire, parents de milieu plus modeste)." Il ajoute, toujours pour relativiser la portée de ce constat, que "la situation des descendants d'immigrés reste moins bonne que celle des personnes dont les deux parents sont nés en France".

Une scolarité plus difficile que les enfants nés en France de parents Français

Pour analyser le parcours scolaire des enfants d'immigrés, les chercheurs de l'Insee (deux sociologues et un démographe) ont étudié le parcours de personnes âgées de 20 à 35 ans en 2008, d'origine immigrée ou pas, qui ont effectué une partie de leur scolarité en France. Ils se sont attachés à deux indicateurs, l'absence de diplôme au-delà du brevet et l'obtention du baccalauréat.

Il apparaît d'abord que cette réussite varie selon le pays de naissance des parents. Toutefois, notent les chercheurs, les caractéristiques socio-démographiques et familiales viennent estomper ces différences.

Premier fait saillant mis en avant dans l'étude : les enfants d'immigrés sont plus souvent sans diplôme que les enfants nés de parents français. Ainsi, détaille l'étude, 18 % de ces derniers sont au plus titulaires du brevet des collèges, contre 11 % pour les autres. Dans le détail, cet état de fait concerne 32 % des enfants d'immigrés turcs (le pourcentage le plus élevé), alors qu'il est deux à trois fois plus faible pour les enfants d'immigrés européens et d'Asie du Sud-Est. En outre, observent les chercheurs, il existe des disparités de réussites scolaires en faveur des femmes chez les enfants d'immigrés.

Des résultats que l'institut statistique pondère fortement avec de nombreux facteurs "susceptibles de peser sur les destinées scolaires", comme l'âge d'arrivée en France (pour les enfants d'immigrés qui n'y sont pas nés), le capital scolaire des parents ou encore la taille et la structure de la famille (importance de la fratrie, incidence d'une structure monoparentale).

Si ces facteurs "réduisent fortement les effets liés à l'origine géographique", il ne les éliminent pas complètement. Ainsi, à caractéristiques sociales et familiales semblables, les enfants d'immigrés turcs et algériens restent plus souvent non diplômés.

Les résultats de l'étude indiquent ensuite, encore une fois, que l'origine migratoire influe sur la probabilité d'obtenir le baccalauréat. Ainsi la part des bacheliers peut atteindre 80 % lorsque les jeunes ont des parents en provenance des pays de l'Union européenne, à l'exception de l'Espagne, de l'Italie et du Portugal. Par ailleurs, alors que les fils et filles de l'immigration du Sud-Est asiatique sont en situation de sur-réussite, les enfants de l'immigration turques sont eux en sous-réussite.

Des différences qui diminuent avec la prise en compte des caractéristiques socio-démographiques. Au final, écrivent les chercheurs, "ces résultats montrent que l'accès au baccalauréat dans le système éducatif français reste étroitement dépendant des héritages sociaux et scolaires et que les différences de réussite scolaire entre les origines migratoires sont le plus souvent consubstantielles aux caractéristiques sociales et familiales auxquelles les origines en question sont associées".

Un accès plus difficile sur le marché de l'emploi

Nul ne l'ignore : les personnes "issues de la diversité" ont un accès plus incertain au marché du travail. Selon sa place sur l'échiquier politique, cette difficulté est soit une cause, soit une conséquence du manque d'intégration des populations immigrées et de leurs descendants.

Mais ce constat, pour exact qu'il soit, masque de profondes disparités entre, d'une part, les immigrés et leurs descendants ; et d'autre part entre les origines géographiques des immigrés, rapporte l'étude de l'Insee, en se fondant sur les chiffres du chômage de l'année 2009.

Globalement, le taux de chômage s'élevait à 16 % pour les immigrés, alors qu'il n'était que de 9 % pour les non-immigrés, pour 2009, année de référence de l'étude. Mais, si l'on ne considère que les immigrés venus de pays de l'Union européenne et leurs descendants, le taux de chômage chute à, respectivement, 8 % et 9 %.

Hors Union européenne, le taux de chômage des immigrés varie fortement en fonction du pays d'origine, de 18 % pour les immigrés venus d'Afrique (hors Maghreb) à 26 % pour ceux venus de Turquie. Pour leurs enfants, le schéma est un peu différent : le taux de chômage culmine pour les descendants d'immigrés d'Afrique, Maghreb inclus.

Sans surprise, ce sont les plus jeunes qui pâtissent le plus du chômage, et les hommes davantage que les femmes. Entre 15 et 24 ans, 44 % des hommes et 34 % des femmes descendants d'immigrés hors UE sont au chômage, contre 19 % et 22 % pour les populations non-immigrées.

Des conditions d'activités fluctuantes pour les signataires du Contrat d'accueil et d'intégration

Les équipes de l'Insee ont par ailleurs esquissé un premier bilan du Contrat d'accueil et d'intégration (CAI), un dispositif généralisé en 2007 et qui organise les engagements réciproques d'un immigré arrivé légalement en France avec l'état. Ceux-ci prennent plusieurs formes, de l'instruction civique à l'apprentissage du français, et sont censés favoriser l'intégration et l'accès au monde du travail. Plusieurs phénomènes sont mis en exergue par les chercheurs Florent Domergue et Virginie Jourdan.

D'abord, notent-ils, l'arrivée en France est marquée par un chômage important, mais celui-ci a tendance à se résorber avec le temps. Ainsi quand on compare leur taux de chômage avant qu'ils n'aient migré et celui du moment où ils arrivent, celui-ci augmente, passant de 8 à 33 % la première année, avant de diminuer.

Par ailleurs, si les hommes se portent très vite sur le marché du travail, c'est plus long pour les femmes qui sont, pour partie, d'abord femmes au foyer à leur arrivée. Alors qu'elles apparaissent plus diplômées que les hommes, elles ont plus de mal à trouver un emploi. 

Toutefois, plus que les diplômes, il apparaît que les facteurs déterminants dans l'accès à l'emploi sont l'ancienneté de présence sur le sol français et, ce qui est lié, la connaissance de la langue.

12.10.2012, Jonathan Parienté et Simon Piel

Source : Le Monde.fr

L'usage de l'écrit permet "d'utiliser la matière première du quotidien pour réinventer la réalité et le vivre-ensemble", a affirmé l'écrivain et poète marocain Taha Adnan.

Ecrire, c'est jouer l'historien du présent "pour évoquer le quotidien, entrer en contact avec son ressenti, transformer les contours de la réalité, et réinventer son propre monde en intégrant les dimensions poétiques et romanesques", a déclaré à la MAP, M. Adnan, en marge d'une rencontre croisée avec le poète et écrivain belge Serge Delaize, organisée vendredi soir à Bruxelles par l'association "le Plaisir du Texte" dans le cadre du festival Daba Maroc et dans le cadre de "la Fureur de Lire".

Le poète concède qu'il est important pour lui de rester ancré dans le concret, mais tout en ouvrant les portes de l'évasion. "Ecrire est un besoin vital pour se libérer et exprimer l'univers de ses sensations et de ses émotions, en réinventant la réalité et en stimulant l'imaginaire", insiste-t-il.

Ce rendez-vous croisé, qui s'inscrit dans le cadre des rencontres "Diasporiques" entre écrivains belgo-belges et belgo-marocains, a laissé la place aux paroles et aux mots avec la lecture d'extraits de recueils des Âœuvres des deux écrivains et poètes qui ont livré leur vision du monde et croisé leur univers poétique et romantique tout en partageant leur expériences et leurs parcours.

Parmi ses thèmes de prédilection, l'exil et l'amour, auxquels il s'accroche pour s'évader et explorer le rêve à travers le réel, Taha Adnan se dit "partisan d'une conception" comme de la patrie d'ailleurs, allégée des dimensions symboliques dominantes et de ses surcharges affectives lourdes.

Taha Adnan, qui est l'auteur de "Transparences" et de "Je hais l'amour", a reçu le 2ème prix du Fujairah International Monodrama pour son texte de théâtre "Bye Bye Gillo". "Marokkaans alsjeblieft", des extraits de son premier roman, viennent de paraître en septembre 2012 dans un Bookleg aux éditions bruxelloises /Maelstrom.

13.10.2012

Source : MAP

Le Maroc a été choisi comme invité d'honneur du prochain salon international du livre d'Alexandrie, qui se tiendra du 26 mars au 9 avril 2013. Selon la Bibliothèque d'Alexandrie (BA), le choix a été porté sur le Maroc pour être l'invité de cette 9ème édition…Suite

En montrant des corps endormiS dans les rues de Paris et des pages écrites par de jeunes réfugiés afghans, le photographe Mathieu Pernot met en forme un récit d'exil. e polémique. Bouchra Ijork s’explique…Suite

Ses déclarations sur les ondes de Radio Plus au sujet des Marocaines résidant dans les pays du Golfe ont suscité une vraie polémique.Elle s’explique…Suite

De nombreux Marocains sans papier ont été reconduits aux frontières. Selon la Cimade, une association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile, leur nombre s'estimerait à 1.356 personnes au 30 septembre dernier, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période l'année précédente. Un chiffre qui devrait doubler d'ici la fin de l'année...Suite

Nul n'est sans ignorer l'importance pour le Maroc de maintenir un lien fort avec sa diaspora à l'étranger. Pour les compétences dont elle est porteuse, pour les devises qu'elle lui envoie et parce qu'elle fait voyager son image à travers le monde. Or, avec cette sortie qui vise l'ancienne garde des Sceaux de la République française, est donné un aperçu du casse-tête chinois dans lequel l'Etat peut se retrouver face à des Marocains qui, forts de la citoyenneté d'un autre pays, jouissent de ce droit essentiel de vivre selon leurs convictions, tendances ou croyances que lui ne…Suite

Le Maroc approuve le transfert de 17 détenus de nationalité marocaine qui se trouvent actuellement en prison en Belgique. Ils sont obligés de purger leur peine dans leur pays d'origine, écrit vendredi Het Laatste Nieuws.

Ces détenus ont été condamnés pour des faits graves comme trafic de stupéfiants, fabrication de stupéfiants, menaces, formation d'une bande organisée, vol (avec ou sans violence), port d'arme illicite et séjour illégal en Belgique.

Ils devraient être conduits au Maroc d'ici quelques semaines dans un avion militaire.

Ce transfert fait suite à un accord conclu entre la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open Vld) et le gouvernement marocain, qui a déjà conduit au transfert de cinq autres détenus.

12/10/12

 Source: 7sur7/belga.be

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a annoncé jeudi une plainte pour diffamation contre Jean-François Copé après ses propos sur le "pain au chocolat", jugeant qu'ils alimentaient "l'islamophobie".

Candidat à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé avait évoqué lors d'un meeting à Draguignan le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan".

Dans un communiqué transmis à l'AFP, Abdallah Zekri, président de l'observatoire national contre l'islamophobie au CFCM a expliqué avoir décidé cette initiative pour protester contre ces "propos et discours diffamatoires à l'égard de tous les Français de confession musulmane".

L'avocate mandatée par le CFCM, Me Khadija Aoudia, a indiqué à l'AFP avoir déposé plainte jeudi en fin de journée à Nîmes. Le parquet de Nîmes a expliqué ne pas en avoir été informé à ce stade.

"Une atteinte à la dignité des Français musulmans"

"Nous avons ressenti l'histoire du petit pain au chocolat de Jean-François Copé comme une atteinte à la dignité des Français musulmans et donc une atteinte aux valeurs républicaines", selon Abdallah Zekri.

Il juge que "Jean-François Copé se moque des valeurs républicaines qui honorent notre pays" et estime que le secrétaire général de l'UMP "nous conte l'histoire d'un pain au chocolat volé pour conserver son poste".

Selon le texte de la plainte transmis à l'AFP, les "propos stigmatisant" de Jean-François Copé "portent nécessairement atteinte à l'honneur et à la dignité de la communauté musulmane".

11/10/2012

Source : Le Figaro/AFP

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