mercredi 20 novembre 2024 13:38

L'Office fédéral des migrations a dressé mercredi un premier bilan de l'accord migratoire entre la Suisse et la Tunisie signé en juin. En un mois, 32 requérants d'asile, soutenus financièrement par la Confédération, sont retournés de leur plein gré en Tunisie.
Un mois après l'introduction du programme d'aide au retour de la Confédération, 32 requérants d'asile tunisiens ont volontairement quitté la Suisse. Au total, 44 ressortissants se sont inscrites à ce projet, a indiqué mercredi l'Office fédéral des migrations (ODM).
Le programme se base sur un accord que la ministre de la justice Simonetta Sommaruga a conclu en juin avec la Tunisie. Il doit motiver les requérants d'asile tunisiens à retourner rapidement dans leur pays grâce à une incitation financière. Chaque adulte reçoit 1000 francs et chaque enfant 500. Sont concernées les personnes dont la demande d'asile est en cours de traitement ou n'a pas été encore ouverte.
Cette aide au retour n'est pas destinée aux requérants déboutés ou ayant commis un délit en Suisse. Elle n'a pas de lien direct avec le "plan Maghreb" introduit il y a un an à Genève, précise Angela Zumbrunn, porte-parole de l'ODM. Le programme pilote genevois est une initiative cantonale, qui s'adresse aux délinquants maghrébins multirécidivistes.
Subvention de projets en Tunisie
L'argent est versé à l'aéroport, avant le départ. Trois mois après leur arrivée en Tunisie, les bénéficiaires du programme d'aide au retour de la Confédération ont la possibilité de présenter à un comité des idées pour un projet concret, comme l'ouverture d'un négoce. Ce comité est composé de représentants de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de l'Office des Tunisiens à l'étranger.
Si le projet est accepté, l'OIM leur verse l'argent en au moins deux tranches. Les requérants dont le traitement de la demande incombe à la Suisse reçoivent 4000 francs. En outre, il existe la possibilité de percevoir jusqu'à 15'000 francs pour des projets collectifs.
15.08.2012
Source :RTS.ch/ ats

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) se sont établies, à fin juillet, à 32,48 milliards de dirhams (MMDH) contre plus de 33,32 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une baisse de 2,5 pc, indique l'Office des changes.
Par rapport à juin, les recettes des MRE ont enregistré une progression de 20 pc, en s'établissant à 32,48 MMDH contre 27,07 MMDH, selon l'Office qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs.
15 août 2012
Source : MAP

Bien que Jet4you ait disparu en tant qu'opérateur de transport aérien, le nom sert aujourd'hui de plate-forme pour l'acquisition des billets d'avion de sa soeur belge Jetaifty, compagnie que Jet4you a intégrée en janvier dernier. Grâce à cette nouvelle structure, précise-t-on dans un communiqué de Jet4you « les voyageurs peuvent continuer à voyager à des prix intéressants entre le Maroc et différentes destinations européennes et le service est garanti par des équipages marocains…Suite               

L'onde de choc provoquée par l'enquête judiciaire ouverte sur ordre du Souverain se poursuit. Bilan provisoire: 130 arrestations et suspensions. Le chiffre est promis à l'augmentation, selon des sources concordantes…Suite      

Quel genre de couples forment les enfants d'immigrés? Comment et où se rencontrent-ils ? Quel est le poids de l'héritage culturel de leurs parents? Alors que les fils et les filles des immigrés venus en France entre les années 1950 et 1970 sont aujourd'hui en âge de se mettre en ménage, deux sociologues ont mené une enquête sur les pratiques amoureuses et conjugales de ces jeunes adultes de la « deuxième génération »…Suite

Peut-on parler de diaspora marocaine ou de « communauté transnationale » pour qualifier la présence de plus de 3 millions et demi d'immigrés marocains, soit 10% de sa population globale, dans plus de 30 pays d'accueil?

Ces derniers jours, les marocains résidents à l’étranger ont été au centre de l’attention du Roi Mohammed VI et du Gouvernement. Plusieurs actions en témoignent. Lancement par le Souverain d’une enquête pour éviter la corruption aux postes frontières, et batterie de mesures par différents ministères pour améliorer les conditions des marocains du monde… Ces évènements ont coïncidé avec la Journée Nationale des Marocain résidant à l’étranger célébrée chaque année le 10 août.
C’est d’abord la mesure prise par le Roi Mohammed VI qui a retenu l’attention il y a quelques jours. Celle-ci est venue en réponse aux diverses plaintes qui ont été exprimées par des ressortissants marocains résidant à l’étranger suite aux désagréments subis lors de leur passage par plusieurs postes frontières du Royaume.
Le Roi a donc ordonné l’ouverture d’une enquête portant sur « ces comportements frauduleux de corruption et de harcèlement, exercés par des membres de services de sécurité affectés auxdits postes frontières ».
L’enquête ainsi diligentée a conduit à l’interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente.
Le Roi va suivre personnellement ce dossier, qui « ternit l’image du Maroc et des Marocains, afin d’empêcher que de tels agissements nuisibles se reproduisent », souligne un communiqué du Palais Royal.
C’est sûrement le geste le plus fort qui vient d’être lancé en direction des Marocains Résidents à l’étranger. Mais ce n’est pas le seul…
Journée nationale des Marocain résidant à l’étranger
Le Premier Ministre, Abdelilah Benkirane a également présidé vendredi dernier, la Journée nationale des MRE. Venus de France, d’Italie, de Belgique et des Pays-Bas, pour la plupart d’entre eux, ces Marocains issus de l’immigration ont afflué en grand nombre pour exprimer leurs préoccupations.
Le thème de cette journée était d’ailleurs « Promotion des services au profit des Marocains du monde ». Plusieurs ministères ont donc répondus présent pour apporter des solutions afin d’améliorer les conditions des MRE.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâdeddine El Othmani, a ainsi annoncé l’ouverture de douze nouveaux consulats. «?Nous avons également dressé le diagnostic des consulats pour établir la liste de ceux qui nécessitent d’être renouvelés et ceux qui doivent être déplacés ailleurs pour être plus productifs », révèle-t-il.
Le ministère a également lancé la mise à niveau des fonctionnaires affectés aux 83 missions diplomatiques et 53 consulats à travers le monde afin d’améliorer la qualité de service.
Dans un tout autre registre, le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration a annoncé le lancement d’un site web dans le but d’accueillir les plaintes et les suggestions des MRE. Dans le même temps, le portail www.service-public.ma est à la disposition de cette communauté. Le ministre, Abdeladim Guerrouj, souligne qu’il s’agit d’une base de données de 700 procédures dont 60 concernent uniquement les MRE.
De son côté, le ministre délégué chargé du Budget a promis des facilités et des avantages fiscaux au profit des MRE leur permettant de récupérer le quitus fiscal de leur véhicule en 48h.
Rétablir la confiance des Marocain résidant à l’étranger
Pour ce qui est des prestations d’ordre juridique, le nombre de requêtes reçues par le ministère des MRE ne cesse d’augmenter. Pour le seul premier semestre 2012, plus de 1 820 plaintes ont été adressées au ministère. Un accord a donc été signé entre les ministères des MRE et de la Justice et un plan d’action devrait voir le jour pour prendre en charge ces doléances. Un juge a également été affecté au ministère des MRE. Il aura pour mission de conseiller cette communauté sur le plan juridique.
Sur un tout autre chapitre, des quotas pourraient être réservés à cette catégorie de citoyens dans les programmes publics de logements sociaux. Et le ministère de l’habitat envisage d’élaborer un guide pour l’investissement immobilier au profit des MRE et d’améliorer la communication autour du programme Damane Sakane.
Enfin, le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz, a signé une convention de partenariat avec le secrétaire général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Said Leftit afin d’offrir aux MRE la possibilité d’adhérer au régime de retraite au Maroc, en leur assurant une couverture adaptée à leurs besoins. La couverture englobe également une mention de retraite et le transfert du corps du défunt au Maroc en cas de décès.
Ainsi, à travers toutes ces mesures, c’est au rétablissement de la confiance entre les Marocains du monde et les administrations de leur pays d’origine que veut aboutir le nouveau gouvernement.
mardi 14 août 2012, Ahlam Jebbar
Source : Le courrier de l’Atlas

Le ministère de l'Emploi met sur pied un système d'information de gestion des contrats de travail des étrangers. Selon le ministère, le nombre de demandes de visa de contrats de travail d'étrangers au Maroc ne cesse de croître. Face à cela, les moyens avec lesquels travaille le service de l'emploi des migrants, relevant de la direction de l'emploi, restent insuffisants et ne peuvent garantir un traitement rapide, efficace et sans erreurs, selon le ministère de l'Emploi. La production de tableaux de bord et de rapports statistiques reste une tâche difficile en l'absence de moyens appropriés, précise-t-il.
Source : Le matin /MAP

L'Australie envisage de renvoyer sur des îles du Pacifique tous les boat-people débarqués sur ses côtes ou récupérés en mer, le temps d'examiner leur dossier.
"Dorénavant, quiconque arrivera en Australie par la mer prend le risque d'être transféré vers un centre de rétention extérieur", a prévenu lundi le ministère australien de l'Immigration.
Les migrants qui tentent le voyage au départ de l'Indonésie s'exposent à de sérieux périls en embarquant sur des bateaux totalement inadaptés à la navigation dans les eaux houleuses du Pacifique. Cette décision devrait ainsi les dissuader d'entreprendre un périple dont les dangers s'avèrent imposants.
Cette mesure survient à un moment où le nombre d'embarcations ne cesse d'augmenter. Depuis le 1er janvier, les autorités australiennes ont intercepté 100 bateaux et cinq milliers de boat-people, un total record sur une période de six mois.
Le dispositif présenté lundi prévoit que les demandeurs d'asile soient amenés, pendant l'examen de leur dossier, dans des centres de rétention sur l'île de Nauru, dans le Pacifique, ou en Papouasie-Nouvelle Guinée. L'Australie se doit d'abord de convaincre les autorités de ces îles, dont l'accord représente un prélude incontournable à la mise en Âœuvre de la décision en question.
13 août 2012
Source : MAP

L'activité bat son plein à la Chaussée de Gand (commune de Molenbeek-Saint-Jean/ 3 km de Bruxellles) avec une grande affluence passagère et un foisonnement de commerces marocains qui rivalisent de décors et d'articles pour proposer une ambiance couleur du pays et exposer leurs produits aux choix de l'acheteur à des prix imbattables.
Sur cette artère de Molenbeek, une commune bruxelloise surnommée par certains habitants "quartier marocain", en raison d'une forte concentration de la communauté marocaine, c'est l'effervescence des préparatifs de l'Aïd El Fitr marquant la fin du mois de Ramadan. "C'est le moment de faire les achats afin d'éviter la cohue de la veille des fêtes", lance une passante.
Les gens se pressent dans les magasins, qui pour rénover sa garde-robe, qui pour acheter des vêtements pour enfants ou autres accessoires et ingrédients nécessaires à la préparation des recettes et plats traditionnels à l'occasion de la nuit du Destin et de l'Aïd.
Il y a un engouement pour les tenues vestimentaires marocaines qui reflètent l'attachement aux racines et au mode de vie du pays d'origine. Des magasins, qui offrent un grand choix d'habits et d'articles traditionnels pour femmes, hommes, et enfants, ne désemplissent pas."C'est l'habit de fête", dit fièrement une fillette arborant un caftan rose, tandis qu'un couple belge se promène pour apprécier le savoir-faire traditionnel du Maroc "pour le plaisir des yeux".
Les étals des commerces tenus par des Marocains regorgeant de spécialités gastronomiques marocaines ont pleinement leur place. Hommes et femmes sillonnent les stands de denrées alimentaires. Une aubaine pour les commerçants qui se frottent les mains.
Les contacts sont chaleureux, reconnaît François. "J'aime beaucoup venir à ce centre. C'est un espace d'échange réunissant les commerçants et les acheteurs. Les marchandises et articles sont vendus à de moindres coûts".
L'ambiance conviviale du pays est là, confie, pour sa part, Ahmed Bikri qui tient un snack à la Chaussée de Gand que des habitants surnomment tantôt rue de Marrakech, tantôt rue de Tanger, ou Casabalata.
Après des études en médecine et une licence en traduction, il s'est lancé dans l'activité culinaire, proposant habituellement des mets traditionnels et des spécialités marocaines pendant le mois de Ramadan .
Ce n'est pas l'avis de Fatima, installée depuis 30 ans en Belgique, qui est nostalgique de l'ambiance festive des ramadans et fêtes marocains. "Je trouve du plaisir à déambuler pour m'imprégner de cette atmosphère singulière qui me rappelle le pays", dit-elle. Bouchers et poissonniers marocains connaissent un pic de vente et le commerce des fruits et légumes est plus fourni que d'habitude.
La Chaussé de Gand, fermée à la circulation depuis le début du mois sacré pour faciliter l'approvisionnement d'autres communes aux boucheries et aux magasins de spécialités gastronomiques, est également dans l'ambiance du Ramadan avec des étals chargés de variété de dattes, fruits secs, gâteaux mielleux, allant des gâteaux enduits de miel, crêpes, batbout, melouis, mets farcis, dattes, fruits secs, de quoi réjouir les babilles.
A l'heure de la rupture du jeûne, les mosquées offrent l'Itar aux musulmans de passage, un moment de convivialité et de partage. Au bout du compte, la plupart des Marocains baignent dans l'ambiance festive, conviviale et spirituelle de leur pays, sous le signe du renforcement des liens de solidarité et de fraternité .
13 août 2012, El Hassanya Aqqad
Source : MAP

Le nombre d’attaques xénophobes dirigées contre des immigrants a considérablement augmenté. Les agressions ont culminé avec l’assassinat, le 12 août, d’un jeune Irakien de 19 ans, à l’extérieur d’une mosquée improvisée au centre d’Athènes. Selon la police, l’adolescent a été poignardé à mort par cinq personnes qui se déplaçaient à moto. Les agresseurs avaient auparavant tenté de s'en prendre à des immigrants roumains et marocains. Personne n’a encore été arrêté, et la fréquence de ce type d’attaques augmente, note Kathimerini :
Ne reste-t-il aucun juge à Athènes ? Aucun procureur ? La raison de cette question est la suivante : il semble qu’il y ait des gangs de criminels qui conduisent au coeur de la ville, poignardant et tuant des concitoyens. Or pour l’instant, les autorités ne semblent pas vouloir, ou pouvoir, faire quelque chose. [...]
Ce pays n'a jamais fait les choses à moitié. Du progressisme superficiel qui empêchait les autorités d'agir contre l’immigration illégale, on est maintenant passés à l’autre bout du spectre : le fascisme de l'indifférence, quand ces personnes sont assassinées. [...]
On s’en fichait quand ces personnes entraient dans le pays sans autorisation. De la même façon, on s’en fiche quand elles sont passées à tabac. Pendant ce temps, les pouvoirs publics manquent à leur devoir. [...]
Nous avons besoin d’un procureur qui accomplisse son devoir, qui fasse respecter la loi, un procureur qui enquêtera pour savoir si les officiers de police ont un lien avec [le parti néo-nazi] Aube dorée, un procureur qui renforce l’application de la loi dans les rues. Le pays ne peut pas être pris en otage par des gangs qui disent défendre leur propre conception de la légalité.
"Le meurtre a eu lieu dans un contexte répressif sans précédent à l’encontre des immigrés clandestins de la région d’Athènes”, écrit Kathimerini. L'opération anti-immigration , “dont le nom de code – choquant – est Xenios Zeus en référence au dieu antique de l’hospitalité, a déjà entraîné l'arrestation de 1 596 immigrés illégaux. En tout, 7 361 étrangers ont été détenus afin que des contrôles soient effectués”. Pendant ce temps, signale le quotidien, “près de 500 agressions à caractère raciste ont eu lieu au cours des six derniers mois en Grèce, selon l'Association des travailleurs migrants.
14 août 2012, I Kathimerini
Source : Presseurop

«L’immigration, c’est une question nationale qui nous concerne dans un monde globalisé ». Cette phrase lancée par Fathallah Oualalou, membre du Bureau politique de l’USFP, maire de Rabat et ancien ministre des Finances, résume l’importance du séminaire organisé samedi par l’Association Al Wasl en collaboration avec le CCME et les quotidiens Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération et auquel ont participé d’éminents professeurs, politiciens et personnalités de la société civile.
Partant d’une vision pragmatique et réaliste, le dirigeant socialiste a développé une thèse simple. Il pense que la crise économique que traverse actuellement le monde et, principalement, la zone euro, doit pousser les pays de l’Union européenne à s’intéresser davantage à la Méditerranée si ils veulent vraiment sortir de cette crise. Et d’ajouter que ces pays ne peuvent pas se passer de la main-d’œuvre étrangère vu le vieillissement de la population. « Notre population est en train de vieillir, pense-t-il, et nous sommes contraints, également, de recevoir dans les années à venir davantage de main-d’œuvre en provenance des pays subsahariens ».
Quant au président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), Driss Yazami, il a analysé les mutations de l’immigration marocaine. Selon lui, le nombre des Marocains à l’étranger a triplé durant les trois décennies et 10.000 à 20.000 personnes quittent le pays chaque année d’une manière légale. Mais la plus importante mutation, c’est le taux élevé de féminisation de l’immigration qui atteint actuellement 50 %. De plus, ce sont les femmes qui se font le plus naturaliser.
Un autre fait marquant concerne l’enracinement des Marocains dans les pays d’accueil, et pourtant ils restent fortement liés à leur pays d’origine. Mais la question importante, pour Yazami est la suivante : «Comment refonder, renforcer et réinventer ce lien ?» et «comment tirer profit dans le bon sens du terme, des cadres marocains pour participer au chantier de développement du pays ?».
Dans ce même sens, Kamal Daissaoui, président de l’arrondissement de Sidi Belyout a proposé aux professeurs et cadres marocains qui enseignent à l’étranger de réserver un peu de leur temps pour participer au développement de l’enseignement au Maroc.
Mais le Royaume dispose-t-il actuellement d’une politique migratoire claire et bien définie? La réponse d’Abdelhamid Jamri, président du Système des droits de l’Homme des Nations unies, était négative. Il pense que le Maroc avait durant des années une politique migratoire basée sur l’encadrement sécuritaire des Marocains à l’étranger, mais cette politique s’est éclipsée sans pour autant être remplacée par une politique plus visible.
De son côté, Rachid Alaoui, socio-économiste et consultant à l’Institut éthique et diversité a consacré son intervention pour répondre à cette question : les Marocains résidant à l’étranger constituent-ils une diaspora ou une communauté transnationale ?
Pour répondre à cette question, Rachid Alaoui qui coordonne un projet de dossier de la revue Hommes et Migrations sur le même sujet, voit utile « d’analyser les évolutions opérées au sein de cette migration qui a entre autres caractéristiques : sa mondialisation, sa féminisation croissante qui n’est plus seulement le fruit du regroupement familial, mais également le résultat d’une migration féminine autonome, souvent diplômée, son rajeunissement et sa diversité ».
L’intervention de Khalil Merroun, recteur de la Grande mosquée d’Evry, a été réservée à l’aspect religieux de l’immigration. Il pense que l’islam de France est « un islam marocain simple, qui se vit en douceur, un islam du juste milieu ».
Selon Merroun, les Marocains de France ont construit 350 mosquées avec une architecture typiquement marocaine dont certaines avec des minarets et 60 % des fidèles sont marocains. Il a exhorté le ministère des Habous et des Affaires islamiques à rattacher certaines mosquées aux biens de main morte pour ne pas perdre un patrimoine important.
Pour rappel, la première séance consacrée aux dynamiques migratoires et mutations a été présidée par Abdelmaksoud Rachdi, président de la plateforme Euromed des ONG. Alors que la deuxième dédiée aux nouveaux défis et perspectives a été présidée par Abdelhafid Amazigh, commissaire aux comptes et dirigeant de l’Association Al Wasl.
13 Août 2012, Mourad Tabet
Source : Libération

Les ambassadeurs en Afrique en conclave à Rabat • Objectif: actualiser les outils de présence dans le continent. Un séminaire a été organisé vendredi dernier à Rabat afin de favoriser le développement des synergies entre les ambassadeurs marocains en AfTique, et les directeurs de l'Administration centrale des Affaires étrangères. Objectif: «chercher de nouveaux moyens pour renforcer davantage la présence marocaine en Afrique à travers l'actualisation de...Suite

Débutée comme une fête, la célébration, vendredi à Rabat, de la Journée nationale de la communauté résidant à l'étranger par des membres du gouvernement et des représentants des Marocains du monde...Suite

En 2011, l'Irak condamne à mort le Marocain Abdellatif Abdedayem. Deux autres Marocains parmi une dizaine, risquent de connaître le même sort, surtout suite à l'approbation récente de l'exécution de l'un d'eux par le président irakien...Suite

Le chef du gouvernement a rencontré les Marocains résidant à l'étranger, à l'occasion de la Journée nationale qui leur est consacrée chaque 10 août. Il leur a promis l'amélioration des services qui leur sont rendus...Suite

Des milliers d'ouvriers sont arrivés avec le lancement de vastes chantiers dans le BTP. Une partie d'entre eux s'est reconvertie dans le commerce, en bonne intelligence avec la population locale...Suite

Les Marocains du monde ont célébré vendredi 10 août leur journée nationale. Un rendez-vous annuel pour renforcer davantage les attaches avec la mère-patrie.
La célébration de la journée des Marocains résidant à l’étranger intervient cette année dans un contexte marqué par la nomination d’un nouveau gouvernement et également par la crise économique qui sévit dans la majorité des pays d’accueil, notamment ceux d’Europe. Une situation qui pousse de nombreux ressortissants à regagner leur terre natale. Afin d’entendre la voix de cette communauté, le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger a organisé, à cette occasion et sous la présidence du chef du gouvernement, une journée de communication entre gouvernement et diaspora marocaine. Cette année, la rencontre a été initiée sous le signe «promotion des services rendus aux Marocains du monde». Le choix de ce thème n’est pas fortuit. Les aspirations des MRE quant à l’amélioration des services publics sont de plus en plus élevées. Surtout que ceux-ci restent entachés par la lourdeur et la complexité.
Ainsi, la manifestation avait pour objectif d’étudier les moyens permettant de promouvoir la qualité des services sollicités par les Marocains à l’étranger et de faciliter les procédures et démarches des différentes administrations et institutions au Maroc ainsi que celles des missions diplomatiques et consulaires établies à l’étranger. Dans son mot d’ouverture, le ministre de tutelle, Abdellatif Maâzouz, a tenu à mettre en exergue l’importance de la promotion des services publics au profit de la communauté à l’étranger, surtout dans l’actuelle conjoncture, marquée par la crise et par la volonté des ressortissants d’investir au Royaume. Le ministre a braqué la lumière sur l’intérêt qu’accorde le gouvernement à cette question.
D’autant plus que le programme gouvernemental pour le quinquennat 2012-2016 a érigé l’amélioration de la qualité des services publics rendus aux MRE en axe prioritaire de son action en la matière.
Abdellatif Maâzouz a également fait savoir que le choix de ce thème tenait également compte du nombre des doléances formulées par les Marocains du monde, s’articulant notamment autour de la qualité des services dispensés par les administrations et les missions diplomatiques. De son côté, Abdelilah Benkirane a loué cette initiative et le choix de ce thème. Pour lui, «cette journée est l’occasion idoine pour prêter une oreille attentive à ces gens venus d’ailleurs». Et c’était le cas. Abdelilah Benkirane, venu accompagné de certains parmi les membres de son staff, a témoigné beaucoup d’intérêt pour les requêtes des Marocains migrants. Et ce, malgré quelques accrochages entre ces derniers et le staff d’organisation. Les ressortissants ont pointé du doigt l’administration, les missions diplomatiques et la justice. En somme, nos Marocains à l’étranger veulent une administration efficace et une justice transparente et intègre. La représentation politique n’est pas en reste. Les ressortissants réclament leur droit de vote afin de prendre part à la gestion de la chose publique en tant que Marocains à part entière.
Sur ce registre, Abdelilah Benkirane s’est montré rassurant, en leur promettant que pour les prochaines législatives, ils voteront pour les personnes qu’ils auront choisies. Cependant, du temps devait être accordé au gouvernement pour traiter l’ensemble des dossiers afférents aux obstacles constatés. En s’adressant à l’assistance, le chef du gouvernement a tenu à mettre l’accent sur sa nouvelle vision, basée essentiellement sur la promotion d’une nouvelle dynamique prônant la consolidation de la confiance, la non-discrimination et la réflexion commune autour de l’amélioration de la qualité des services rendus aux MRE. Il a ainsi souligné la volonté du gouvernement de mettre en place des structures d’encadrement spécifiques au niveau régional pour orienter et faciliter les démarches administratives au profit des MRE. «Il est temps que l’État soit au service de la communauté marocaine résidant à l’étranger et de l’ensemble de la société». L’État ne vous considère pas comme une source de devises. Aujourd’hui, vous disposez de tous les droits comme le reste des Marocains», pour reprendre l’expression de M. Benkirane.
Lors de cette rencontre, les ministres présents ont rappelé les programmes lancés par leurs départements en faveur de la diaspora. Ainsi, Saâd-Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères et de la coopération a mis l’accent sur les efforts consentis par son ministère afin d’offrir des services rapides, efficients et de qualité, notamment au niveau des consulats. Idem pour Abdeladim El Guerrouj, ministre en charge de la modernisation du secteur public, qui a cité les mesures prises par son département visant à qualifier l’administration et à rehausser la qualité des services. Quant à Idriss Azami, ministre chargé du Budget, il s’est étalé sur les stratégies adoptées en matières fiscale et douanière visant à faciliter les procédures au profit des MRE.
Convention de retraite au profit des Mre
Lors de cette rencontre, il a été procédé à la signature d’une convention de partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et la Caisse nationale des retraites et d’assurances, représenté par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Son objectif est de permettre à la communauté marocaine à l’étranger d’adhérer au régime de retraite au Maroc, en assurant une couverture de retraite adaptée aux besoins de cette communauté, englobant une pension de retraite et le transfert du corps du défunt à la mère patrie en cas de décès.
12 Août 2012,  Soumaya Bencherki
Source : LE MATIN

"Les ressources humaines, pilier du développement" est le thème du deuxième forum sur la migration prévu, les 22 et 23 août, à la commune Tafraout Al Mouloud, à l'initiative de l'Association éponyme avec l'appui de l'Initiative nationale pour le développement humain.
Cette édition prévoit un colloque sur la question du développement dans la commune , une session de formation au profit des associations sur les projets générateurs de revenu et une série d'activités artistiques ponctuées par deux soirées animées par des troupes d'Ahwach et des groupes de musique.
Figurent au menu également des activités sportives au stade communal, des spectacles et compétitions pour enfants, un salon de produits locaux au souk hebdomadaire de la commune et des cérémonies-hommages en l'honneur de nombre de personnalités s'étant illustrées par leur contribution au développement de la région.
Agadir, 12 août 2012
Source : MAP

Le gouvernement autonome de Catalogne n'appliquera pas la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des sans-papiers, dont l'entrée en vigueur est prévue à partir du premier septembre, a réaffirmé, dimanche, un responsable catalan.
Engagé dans une politiqué d'austérité sans précédent, le gouvernement conservateur espagnol avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du premier septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Cette décision "est de nature à aggraver davantage la situation de marginalité dont souffre ce collectif", a mis en garde Xavier Bosch, directeur général de l'Immigration du gouvernement catalan, soulignant que l'accès à la santé est un "droit universel".
M. Bosch a également exprimé le soutien de la Catalogne à l'initiative d'un mouvement de médecins espagnols "objecteurs de conscience" qui ont fait part de leur rejet d'appliquer la décision de Madrid, accusant le gouvernement espagnol de "faire l'amalgame entre tourisme sanitaire et immigration".
La décision de Madrid "porte un coup dur à l'Etat de bien-être, dans la mesure où elle ne vise pas seulement les étrangers sans-papiers, mais aussi les Espagnols qui ne cotisent pas à la sécurité sociale", a encore estimé le responsable catalan.
La décision de Madrid de priver les sans-papiers de la Carte sanitaire a suscité l'indignation des partis politiques et des ONG de défense des droits des immigrés en Catalogne. Le Médiateur de cette communauté autonome, Rafael Ribo, a défendu, la semaine dernière, le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hôpitaux publics d'Espagne, précisant que des recommandations seront adressées prochainement à ce sujet à l'exécutif régional.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impôts.
Selon une information rapportée par le quotidien espagnol El Pais, les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hôpitaux publics doivent souscrire à une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement espagnol compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique d'un milliard d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
L'exécutif catalan avait "déploré" en mai cette décision "unilatérale" de Madrid, soulignant qu'il envisage de mettre en place un "mécanisme administratif", en vue de permettre aux immigrés sans-papiers de continuer à bénéficier gratuitement des soins médicaux.
D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre.
En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs.
Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum.
12 août 2012
Source : MAP

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