mercredi 20 novembre 2024 13:35

Les participants à une rencontre organisée à l'occasion de la journée Nationale de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger ont plaidé pour plus de coopération entre les consulats Marocains et les autorités des pays d'accueil pour mieux défendre les droits et intérêts des Marocains du monde.
Lors de cette rencontre, tenue vendredi sous le thème : "Promotion des services rendus aux Marocains du Monde", les intervenants ont également mis l'accent sur la nécessité de doter les consulats de personnel suffisant et d'attachés sociaux qualifiés, indique dimanche un communiqué du ministère Chargé des Marocains Résidant à l'étranger.
Concernant les services juridiques et judiciaires rendus aux MRE au Maroc, la rencontre a été l'occasion pour souligner la nécessité d'une bonne coordination entre les différents départements concernés et l'implication de la société civile dans la défense des droits des MRE.
Les participants ont aussi mis l'accent sur l'importance d'informer les Marocains du monde sur les dispositions du Code de la famille et le régime de la kafala pour mieux préserver les droits de l'enfant.
S'agissant des prestations de l'Administration des Douanes et Impôts Indirects et la Direction Générale des Impôts, les intervenants ont déploré le manque d'informations des MRE à propos des démarches et décisions se rapportant à cette administration. Ils ont, dans ce sens, recommandé à la Direction Générale des Impô ts de faire coïncider les avis d'imposition avec la période de retour des MRE afin d'éviter les majorations et intérêts de retard.
Les séminaristes ont en outre plaidé pour la mise en place d'un portail pour faciliter l'accès à l'information des MRE sur les différentes offres immobilières, appelant à la révision de la réglementation du secteur pour inciter les opérateurs à mieux respecter leurs engagements en termes de qualité et de délais de réalisation.
Au volet économique, l'accent a été mis sur la nécessité de réserver un quota au profit des MRE au niveau des zones industrielles et de mettre en place un mécanisme d'accompagnement des investisseurs MRE, outre la pérennisation du fonds MDM Invest et l'implication des compétences marocaines dans les chantiers de développement du Royaume.
Cette rencontre, présidée par le Chef du Gouvernement, Abdelilah Benkirane, a connu la participation de près de 600 MRE, ainsi que des représentants des départements et administrations concernés par la gestion des affaires des Marocains du monde, selon le communiqué.
12 août 2012
Source : MAP

Des dizaines d'agressions visant les immigrés sont régulièrement perpétrées dans les quartiers défavorisés d'Athènes, sur fond de percée de l'activisme néonaziet de profonde crise sociale et économique.
Un jeune Irakien a été poignardé à mort dans la nuit de samedi à dimanche à Athènes par cinq motards chassant les étrangers, a annoncé la police, alors que le pays est accusé d'incurie face à la banalisation de la violence xénophobe.
Le jeune homme, dont l'âge n'a pas été précisé, a succombé à l'hôpital où il avait été transféré avec "de nombreuses blessures provoquées par un objet tranchant", selon un communiqué de la police. La police recherche ses attaquants, "cinq personnes à bord de quatre motos qui avaient auparavant tenté dans la même zone d'agresser un Roumain et un Marocain", a ajouté le communiqué.
Le modus operandi est le même que celui de dizaines d'agressions visant immigrés, réfugiés ou Grecs d'origine étrangère, désormais régulièrement perpétrées dans les quartiers défavorisés d'Athènes et d'autres centres urbains, sur fond de percée de l'activisme néonazi et de profonde crise sociale et économique.
Dans une rare réaction officielle, le ministre de l'Ordre public, Nikos Dendias, a exprimé sa "profonde tristesse" pour ce meurtre, affichant la détermination de l'Etat à punir de tels actes, "quel que soit le soi-disant prétexte que ses auteurs y trouvent".
Le pays est actuellement dans le collimateur des organisations et ONG internationales, dont le Conseil de l'Europe et Human Rights Watch, pour son incurie face à la violence xénophobe et l'impunité de fait jusque là garantie à ses auteurs, dont beaucoup présumés proches du parti néonazi Aube Dorée, propulsé au parlement avec 7% des voix en juin.
La réthorique anti-migrants alimentée par les dirigeants politiques
La réthorique anti-migrants des dirigeants politiques a aussi été dénoncé cette semaine par Amnesty International, après que Nikos Dentias eut estimé que le pays devait faire face à une "invasion d'immigrants" sans précédent depuis celle des Doriens au IVe siècle avant notre ère.
Le meurtre du jeune Irakien intervient après le lancement par la police d'une opération visant à chasser des centres urbains les sans-papiers qui s'y entassent. Elle suit aussi l'arrestation en début de semaine d'un jeune Pakistanais pour le viol avec graves violences d'une adolescente de 15 ans sur l'île cycladique de Paros.
Durant sa récente campagne électorale, le conservateur Antonis Samaras, devenu premier ministre, avait promis de faire la chasse à l'immigration illégale.
Considérée comme l'une des deux principales porte d'entrée dans l'UE, la Grèce a enregistré plus de 55.000 arrestations de migrants en 2011 dans la région frontalière avec la Turquie, selon la police Frontex, et 12.000 depuis début 2012. Pour le nombre de migrants légaux, les estimations officielles grecques varient de 784.000 à 970.000. Les migrants irréguliers étaient eux 470.000 en 2010, selon les dernières données policières.
12/08/2012
Source :  LEXPRESS.fr/Avec

"Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont droit à des services de qualité, du fait qu'ils ont toujours fait montre de grandes capacités d'innovation, d'adaptation et d'un grand attachement à leur pays d'origine nonobstant les aléas de la conjoncture", a affirmé le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz.
"En choisissant l'amélioration des services rendus aux Marocains du monde comme thème de la journée nationale des MRE, nous avons voulu démontrer notre volonté, dans ce contexte de crise, de dépasser la vision alarmiste qu'adoptent certains médias en parlant de nos compatriotes expatriés comme des sinistrés", a souligné M. Maâzouz dans une interview publiée vendredi par le quotidien +Le Matin du Sahara et du Maghreb+.
A cet égard, le ministre a appelé toutes les instances concernées à répondre aux aspirations "légitimes" des MRE à une administration plus proche d'eux, à ne pas trop se compliquer la vie avec des procédures longues et fastidieuses et à être dignement accueillis et orientés, tout en relevant que l'atteinte à ces attentes "peut porter préjudice à la qualité des relations de ces concitoyens avec leur pays d'origine".
Le ministre a également fait savoir que "si le Maroc est classé au 3ème rang mondial avec un taux d'émigration des compétences qualifiées de18,5 pc, il est certain qu'une politique efficace de mobilisation des compétences peut ralentir cette évasion et, pourquoi pas, l'inverser. Notre approche dans ce sens vise la valorisation du savoir-faire de ces compétences et de leurs expériences professionnelles ainsi que l'optimisation de leur rô le dans la dynamique de développement du Maroc".
Concernant le bilan de l'opération "Marhaba 2012" qui a été lancée le 5 juin dernier, M. Maâzouz a précisé que les chiffres définitifs seront annoncés au lendemain du 15 septembre prochain, tout en notant que "les premières constatations indiquent un léger recul du nombre d'arrivées de MRE par rapport aux années précédentes, en raison de plusieurs facteurs défavorables".
Pour ce qui est de l'impact de la crise financière et économique qui sévit en Europe sur les concitoyens, le ministre a constaté qu'elle est plus visible en Espagne qu'en Italie, en témoigne ses répercussions sur la stabilité de l'emploi, sur le niveau et le mode de vie des gens, sur la perception même de leur avenir en Espagne.
"J'ai rappelé aux responsables espagnols que la communauté marocaine est un atout dans la perception des relations de bon voisinage, des intérêts économiques et des enjeux géostratégiques qui lient les destins de nos deux pays : l'Espagne étant notre partenaire européen le plus proche et le Maroc la porte d'entrée vers les marchés arabe et africain d'une économie espagnole en besoin d'ouverture pour se relancer", a indiqué M. Maâzouz.
Quant à l'Italie, le ministre a dit qu'"il a été agréablement surpris d'apprendre que la communauté marocaine est la mieux intégrée et qu'elle compte, sur ses 600.000 membres, près de 60.000 chefs d'entreprise de tailles diverses".
Il est à rappeler que le ministère chargé des MRE organise ce vendredi, sous la présidence effective du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane et avec la présence et la contribution de plusieurs ministres, une journée de communication sur le thème "Promotion des services rendus aux Marocains du Monde", au club Bank Al-Maghrib à Rabat.
Cette manifestation servira de cadre de rencontre entre les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et les responsables des institutions et départements publics concernés. Elle permettra d'étudier les moyens de nature à promouvoir la qualité des services sollicités par les MRE et à faciliter à leur intention les procédures et démarches des différentes administrations, institutions et collectivités locales au Maroc ainsi que celles des missions diplomatiques et consulaires établies à l'étranger.Bas du formulaire
10 août 2012
Source : MAP

Une douzaine d'associations représentant le collectif immigré en Espagne ont exprimé leur "rejet total" de la décision du gouvernement espagnol de priver les immigrés en situation illégale de la carte sanitaire qui leur permet de bénéficier gratuitement des soins médicaux. Cette mesure constitue "un recul dans les politiques migratoires et dans le respect des droits fondamentaux" des immigrés, ont souligné ces associations dans un manifeste adopté, samedi à Madrid, lors d'une réunion en présence de plusieurs responsables syndicaux et de représentants de partis de l'opposition. Ce texte, dont les grandes lignes ont été relayées par des Médias espagnols, qualifie d'"extrêmement grave" la décision du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. La mesure qui entrera en vigueur à partir du 1er septembre prochain porte atteinte aux valeurs de la cohabitation et de la tolérance, selon le manifeste signé par le collectif des immigrés originaires d'Amérique Latine, d'Europe de l'Est et du Maroc. Les associations ont lancé, à cette occasion, un appel aux partis politiques, aux syndicats et à la société civile espagnole pour rejeter cette mesure qui porte atteinte à la cohabitation démocratique et citoyenne en Espagne. L'exécutif espagnol avait décidé récemment que les sans-papiers n'auront plus accès aux prestations médicales gratuites en vertu d'un amendement de la Loi sur les étrangers qui entrera en vigueur le 1er septembre. Plus d'un demi-million de sans-papiers seront concernés par cette mesure, selon les médias espagnols. En vertu de cette nouvelle loi, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers issus de pays hors Union européenne, sera limité aux seuls cas d'urgence médicale (accident, accouchement )et du suivi des enfants en bas âge.
11 août 2012
Source : MAP

L'Espagne continuera de soigner dans le système public de santé les immigrés en situation irrégulière mais leur traitement sera facturé à leurs pays d'origine s'il existe une convention bilatérale, a indiqué vendredi le ministère de la Santé.
Cette mesure s'appliquait déjà en Espagne aux visiteurs de passage mais elle sera désormais élargie aux immigrés sans papiers, qui pouvaient jusque-là être soignés gratuitement dans le service public espagnol lorsqu'ils résidaient dans le pays, a expliqué à l'AFP une porte-parole du ministère.
Engagé dans un effort de rigueur sans précédent pour tenter de réduire son déficit public, le gouvernement conservateur a décidé de priver les immigrés en situation irrégulière d'accès au système gratuit de santé à partir du 1er septembre.
Seuls les urgences, le suivi de grossesse et l'assistance aux moins de 18 ans leur seront ensuite encore ouvertes.
Même lorsqu'ils n'avaient pas de papiers, les étrangers pouvaient jusqu'à présent obtenir une carte vitale s'ils avaient déclaré leur adresse auprès de la municipalité.
Le traitement des personnes qui avaient jusqu'ici une carte vitale et n'en ont plus (à partir du 1er septembre, ndlr) sera facturé à leurs pays", a expliqué la porte-parole.
La mesure s'appliquera ainsi aux pays européens "et aussi lorsqu'il existe des conventions bilatérales, comme par exemple avec l'Equateur ou le Maroc", a-t-elle ajouté.
La décision du gouvernement de limiter l'accès à l'assistante médicale gratuite et universelle dont l'Espagne se targuait jusqu'à présent a provoqué une grande polémique en Espagne.
Des associations d'immigrés dénoncent une décision qui frappe "les plus vulnérables" tandis que déjà plus de 1.000 médecins de famille se sont inscrits sur une liste d'"objecteurs de conscience" à cette mesure.
Face à ce malaise, le ministère de la Santé a annoncé cette semaine qu'il songeait à un système d'assurances payantes qui donneraient accès au service public.
Les personnes originaires de pays n'ayant pas établi de convention avec l'Espagne ou qui "ne sont pas couvertes par le système d'assurance de leur pays, devront payer elles-mêmes ou à travers leur assurance privée", a précisé la porte-parole vendredi.
10 août 2012
Source : (AFP

Le nombre de Colombiens vivant en Espagne devrait chuter de moitié et les transferts d'argent de ces immigrés vers la Colombie a connu une baisse de 14 pc, révèle une étude élaborée par l'Association culturelle de coopération et de développement pour la Colombie.
L'étude fait également état du retour, outre des Colombiens, de citoyens de l'Equateur et du Brésil, des pays qui connaissent actuellement une amélioration de leur situation économique offrant plusieurs opportunités d'emploi.
"Nous estimons que presque la moitié de la population colombienne qui vit en Espagne devra revenir dans les prochains mois car l'économie de la Colombie est à présent la plus forte", a déclaré le vice-président de l'association Ivan Santos cité, vendredi, par le quotidien colombien + El Tiempo+ .
Selon lui, le chô mage qui sévit en Espagne en raison de la crise a eu un impact sur le transfert d'argent des immigrés colombiens vers leur pays d'origine, enregistrant ainsi une baisse de 14 pc au cours du premier trimestre de l'année en cours.
11 août 2012
Source : MAP

Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a souligné que les effets de la crise économique internationale ont mis les Marocains du monde dans une situation difficiles, se disant toutefois optimiste quant à la possibilité de les surmonter.
Intervenant lors d'une rencontre, organisée vendredi à Rabat à l'occasion de la journée nationale de communauté marocaine établie à l'étranger, M. Benkirane a estimé qu'à travers la solidarité, il est possible de surmonter la crise que connait la zone euro, mettant en avant la nécessité d'améliorer les services rendus aux Marocains du monde et de résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâd Dine El Otmani, a rappelé les mesures prises par son département pour hisser le niveau des services rendus aux Marocains du monde, dont l'élargissement du réseau des consulats et l'amélioration de leurs prestations.
Il a également rappelé les programmes lancés par son département en faveur de la communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment ceux en relation avec la gestion des consulats, la généralisation de la carte biométrique et du passeport biométrique et le système informatique de l'état civil, soulignant que l'objectif de ces programmes est d'offrir "des services rapides, efficients et de qualité".
Pour sa part, le ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, Abdelâdim El Guerrouj, a mis l'accent sur une série de chantiers visant à opérer des changements radicaux au niveau de la relation entre l'administration et les citoyens et ce, dans la perspective de rendre l'administration plus efficiente et plus proche des citoyens.
Il a à cet égard cité la facilitation de l'accès aux services administratifs publics, le renforcement et le développement de l'administration électronique pour améliorer et simplifier les procédures, soulignant que le gouvernement prévoit dans les prochaines semaines de mettre en place des unités au sein de l'ensemble des administrations pour améliorer l'accueil, recevoir les doléances et assurer la permanence.
Quant au ministre délégué chargé du budget, Idriss El Azami El Idrissi, il a affirmé que son département Âœuvre en faveur de l'amélioration des services, notamment la déclaration électronique des véhicules depuis les pays de résidence, ce qui permettra dans un avenir proche le transit automatique des véhicules.
Il a été procédé aussi à la mise en place de permanences, la suspension des congés administratifs pour les cadres travaillant dans les centres de transit lors de la haute saison, outre la distribution d'un guide douanier en faveur des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a-t-il dit.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment du ministre d'Etat, Abdellah Baha, du ministre de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa, et du ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, il a été procédé à la signature d'une convention de partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et la Caisse nationale des retraites et d'assurances, représenté par la Caisse de dépô t et de gestion (CDG).
Cette convention, signée par M. Maâzouz et le secrétaire général de la CDG, Said Leftit, vise à permettre à la communauté marocaine établie à l'étranger d'adhérer au régime de retraite au Maroc, en assurant une couverture de retraite adaptée aux besoins de cette communauté, englobant une mention de retraite et le transfert du corps du défunt à la mère patrie en cas de décès.
Plus de 3 millions de Marocains résident à l'étranger, selon un décompte des consultas marocains, soit plus de 10 pc de la population du Royaume.
10 août 2012
Source : MAP

Le nombre de circoncisions pratiquées en Belgique est en hausse ces cinq dernières années. En 2011, l’assurance maladie-invalidité (Inami) a remboursé 25 286 circoncisions, pour un coût total de 2,476 millions d’euros, rapporte l’agence d’information Cathobel s’appuyant sur un article paru vendredi 10 août 2012 dans le journal Le Soir.
Le nombre d’interventions remboursées est passé de 19 853 en 2006 à 25 286 en 2011, soit une hausse de 21 % sur cinq ans. Depuis 25 ans, environ un garçon sur trois nés en Belgique serait circoncis, mais aucune statistique officielle ne permet de distinguer les circoncisions effectuées pour raisons médicales, personnelles ou rituelles. L’Inami n’impose en effet pas au médecin d’en spécifier les modalités pour rembourser cet acte.
Le remboursement n’est pas remis en question, la ministre de la Santé précisant que la priorité est de garantir les meilleures conditions d’hygiène.
10/8/2012
Source : La Croix

Le Médiateur de la Catalogne, Rafael Ribo a défendu, jeudi, le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hô pitaux publics d'Espagne, à la veille de l'entrée en vigueur d'un nouveau décret de Madrid visant à priver les étrangers en situation illégale de la "Carte sanitaire".
Ce décret "porte atteinte aux droits fondamentaux acquis après la fin du franquisme en mettant fin à un droit universel", celui de l'accès à la santé publique, a souligné M. Ribo dans une déclaration à la presse locale.
"On commence à faire marche arrière après plusieurs années en privant des catégories vulnérables comme les immigrés de la couverture médicale", a ajouté le Médiateur de la Catalogne, appelant le gouvernement régional à ne pas appliquer ce décret dont l'entrée en vigueur est prévue pour le premier septembre.
Il a indiqué qu'il fera parvenir prochainement des recommandations à ce sujet au gouvernement catalan, sans fournir plus de précision.
M. Ribo a également rejeté le projet du gouvernement espagnol visant à suggérer aux immigrés en situation illégale de souscrire une assurance de 710 euros par année pour pouvoir bénéficier de l'assistance médicale dans les hô pitaux publics, estimant que le fait d'imposer cette assurance constitue une "violation de droits basiques".

Il a cet égard appelé à "faire preuve de sens commun", se demandant comment une personne qui n'a pas le droit de travailler, peut s'acquitter de 710 euros pour souscrire une assurance qui peut atteindre 1.864,80 euros pour les personnes âgées de plus de 65 ans.
Les études ont démontré que l'idée selon laquelle les immigrés abusent du système de santé est fausse, a-t-il dit, appelant à ne pas confondre "tourisme sanitaire et immigration".
Engagé dans une politiqué d'austérité sans précédent, le gouvernement espagnol du conservateur Mariano Rajoy avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du premier septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impô ts. Selon une information rapportée mardi par le quotidien espagnol El Pais, les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hô pitaux publics doivent souscrire une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement espagnol compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique de 500 millions d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
L'exécutif catalan avait "déploré" en mai cette décision "unilatérale" de Madrid, soulignant qu'il envisage de mettre en place un "mécanisme administratif" en vue de permettre aux immigrés sans-papiers de continuer à bénéficier gratuitement des soins médicaux.
"Nous devons trouver un mécanisme administratif, alternatif à la Carte sanitaire", avait déclaré le ministre régional de la Santé, Boi Ruiz. D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre. En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs. Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum.
09 août 2012
Source : MAP

SM le Roi Mohammed VI a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les comportements frauduleux de corruption et de harcèlement exercés par des membres de services de sécurité à des postes frontières, annonce jeudi un communiqué du Cabinet royal.
Cette enquête, ouverte suite à des plaintes exprimées par des ressortissants marocains résidant à l'étranger ayant subi des désagréments lors de leurs passages par plusieurs postes frontières du Royaume, a conduit à l'interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente, ajoute le communiqué.
En voici le texte intégral :.
"Dans le cadre de l'écoute constante et de la bienveillance dont entoure Sa Majesté le Roi l'ensemble des citoyens marocains où qu'ils se trouvent, diverses plaintes ont été exprimées par des ressortissants marocains résidant à l'étranger suite aux désagréments subis lors de leurs passages par plusieurs postes frontières du Royaume.
Sa Majesté le Roi a ordonné l'ouverture d'une enquête conformément à la loi, portant sur ces comportements frauduleux de corruption et de harcèlement, exercés par des membres de services de sécurité affectés auxdits postes frontières.
L'enquête ainsi diligentée a conduit à l'interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente.
Sa Majesté le Roi va suivre personnellement ce dossier, qui ternit l'image du Maroc et des Marocains, afin d'empêcher que de tels agissements nuisibles se reproduisent.
Dans ce cadre, une séance de travail s'est tenue au Palais Royal de Casablanca sous la présidence de Sa Majesté le Roi, en présence du ministre de l'intérieur, du ministre de l'économie et des finances, du Général de corps d'armée Commandant la Gendarmerie Royale et du Directeur général de la Sûreté nationale et du Directeur Général de la Douane et impôts indirects".
09 août 2012
Source : MAP

Le rituel se renouvelle à chaque période estivale : les offensives commerciales des banques pour capter la clientèle des Marocains résidents à l’étranger (MRE) se multiplient. Mais cette année la concurrence est particulièrement acerbe. Il faut dire que tous les établissements de la place ont plus que jamais besoin de cette manne dans l’actuel contexte de tensions sur les liquidités sans compter que le gâteau a tendance à se rétrécir avec la crise économique dans les pays d’accueil des MRE.
Dans ce sillage, les banques ont toutes veillé à muscler leurs offres classiques : comptes sans frais de gestion et rémunérés, transferts de fonds à tarifs préférentiels et conditions avantageuses pour les crédits immobiliers. Des prestations axées sur les nouveaux moyens électroniques prennent également une place croissante dans les catalogues.
Les banques jouent aussi des coudes pour étendre leurs partenariats internationaux. Un atout qui, tout comme la banque à distance, est vital pour doper les flux des transferts de fonds qui restent le filon le plus porteur sur le marché des MRE (59 milliards de DH transférés en 2011), ce qui est à lier au fait que 75% des flux financiers provenant des MRE sont destinés au soutien familial. Dans cette course, la Banque Populaire conserve une très confortable avance, avec une part de marché de plus de 53% sur le total de dépôts détenus par les MRE qui atteignent eux-mêmes 136 milliards de DH (21% des ressources clientèle du système bancaire). La banque est bien partie pour conserver son leadership car en dépit de l’effervescence, la répartition du marché n’a pas sensiblement changé sur les derniers mois : près de 27% de part de marché pour Attijariwafa bank, autour de 10% pour BMCE, environ 3% chacun pour le Crédit du Maroc et Société Générale et moins de 2% chacun pour BMCI, CAM et le CIH.
9/8/2012, Réda Harmak
Source : La Vie éco

C’est ce vendredi, Journée nationale de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, que le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger organise, sous la présidence effective du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane et avec la présence et la contribution de plusieurs ministres, une journée de communication sur le thème «Promotion des services rendus aux Marocains du Monde», au club Bank Al-Maghrib à Rabat.
Cette manifestation servira de cadre de rencontre entre les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger et les responsables des institutions et départements publics concernés. Elle permettra d’étudier les moyens de nature à promouvoir la qualité des services sollicités par les MRE et à faciliter à leur intention les procédures et démarches des différentes administrations, institutions et collectivités locales au Maroc ainsi que celles des missions diplomatiques et consulaires établies à l’étranger. Les ateliers qui seront consacré
Le Matin : Depuis 2003, la journée du 10 août de chaque année est consacrée aux Marocains du monde qui sont fêtés au niveau national et à l’échelon de chaque région du Royaume. Cette année, les nouvelles dispositions de la Constitution concernant les MRE apportent une nouvelle dimension à la journée. Quelles sont ces dispositions ?
Abdellatif Maâzouz : Avec cinq articles (16, 17, 18, 30 et 163), la nouvelle Constitution est porteuse d’acquis substantiels pour l’implication des Marocains résidant à l’étranger dans les institutions élues et les instances consultatives du Royaume. Cette avancée démocratique est le fruit de la mobilisation de toutes les composantes de la société, notamment les MRE qui ont confirmé par leur vote presque unanime, lors du référendum constitutionnel, leur attachement à leur pays d’origine. Ils savent que la réforme constitutionnelle prend en considération leurs attentes et que le programme gouvernemental présente une feuille de route pour l’action publique en leur faveur. L’opérationnalisation de ces dispositions est inscrite sur l’agenda du gouvernement, au même titre que toutes les autres dispositions qui nécessitent des textes législatifs ou réglementaires. Parallèlement, j’estime que la participation politique des MRE aux institutions nationales, qui est devenue la revendication principale d’une partie de notre communauté, ne doit pas faire oublier que la mobilisation des élites marocaines pour les causes nationales a plus d’efficience si elle passe par le biais de lobbies ou de groupes organisés dans les pays de résidence. De toute manière, la participation des MRE aux chantiers de développement politique, économique, culturel et social du Maroc est fortement sollicitée, qu’elle se fasse ici ou là où ils résident.
Quelle signification donnez-vous à cette journée du 10 août, Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l’étranger, qui se passe cette année dans ce contexte particulier de crise ?
En choisissant l’amélioration des services aux MRE comme thème de la Journée du 10 août, nous avons voulu démontrer notre volonté de dépasser cette vision alarmiste qu’adoptent certains médias en parlant de nos compatriotes expatriés comme des sinistrés. D’abord parce que je suis de nature optimiste et je pense que les crises ne sont que quelques moments désagréables à passer, qui sont même parfois nécessaires pour évoluer. Mais aussi pour imprimer une démarche plus volontariste à notre action. Nos concitoyens de l’étranger ont toujours fait montre de grandes capacités d’innovation, d’adaptation et d’un grand attachement à leur pays d’origine nonobstant les aléas de la conjoncture. De ce fait, nous estimons qu’ils ont droit à des services de qualité. Ils aspirent à une administration plus proche d’eux, géographiquement et humainement. Ils désirent ne pas trop se compliquer la vie avec des procédures longues et fastidieuses. Ils voudraient être dignement accueillis et orientés, ne plus souffrir de certains agissements constatés ou subis lors de leur séjour estival au Maroc… Je pense que ces attentes sont légitimes. Les négliger peut porter préjudice à la qualité des relations de ces concitoyens avec leur pays d’origine. C’est là le message envoyé à toutes les parties concernées en optant pour le thème des services lors de la 10e édition de la Journée nationale des MRE.
L’opération «Marhaba 2012» a été lancée le 5 juin 2012 avec beaucoup de moyens qui démontrent l’intérêt porté par les pouvoirs publics à sa communauté. Deux mois plus tard, peut-on faire un premier bilan ? Les 2,5 millions de MRE étaient-ils au rendez-vous ?
On ne pourra tirer le bilan définitif de l’opération qu’à son terme, c’est-à-dire au lendemain du 15 septembre prochain. En attendant, les chiffres actuels et les interprétations qu’on peut en faire n’ont qu’une signification toute relative. Ce qu’on peut dire à ce stade, c’est que les premières constatations indiquent un léger recul du nombre d’arrivées de MRE par rapport aux années précédentes. La conjugaison de plusieurs facteurs défavorables peut expliquer ce fléchissement. Leur examen, à l’heure du bilan, déterminera la part des choses et permettra de distinguer le conjoncturel du structurel.
Quels effets de la crise en Europe ?
La crise financière et économique qui sévit en Europe a eu pour premières victimes nos MRE. Vous vous êtes rendu en Espagne et en Italie où les tensions sociales touchent en premier lieu les émigrés. Nombre de séminaires ont été organisés ici au Maroc pour sensibiliser les pouvoirs publics à cette réalité. Quelle analyse faites-vous de cette actualité ?
L’ampleur de l’impact de la crise sur nos concitoyens est plus visible en Espagne qu’en Italie. Cela se traduit par un nombre sans précédent de chômeurs parmi eux. La crise a eu des répercussions sur la stabilité de l’emploi, sur le niveau et le mode de vie des gens, sur la perception même de leur avenir en Espagne. J’ai attiré l’attention des autorités rencontrées dans ce pays sur la nécessité de ne pas aggraver la situation déjà assez délicate par des mesures administratives nuisant en premier lieu aux migrants. J’ai rappelé aux responsables espagnols que la communauté marocaine est un atout dans la perception des relations de bon voisinage, des intérêts économiques et des enjeux géostratégiques qui lient les destins de nos deux pays : l’Espagne étant notre partenaire européen le plus proche et le Maroc la porte d’entrée vers les marchés arabe et africain d’une économie espagnole en besoin d’ouverture pour se relancer. En Italie, j’ai été agréablement surpris d’apprendre que la communauté marocaine est la mieux intégrée et qu’elle compte, sur ses 600 000 membres, près de 60 000 chefs d’entreprise de tailles diverses!
Combien de MRE ont-ils choisi de rentrer définitivement au pays?
Nous ne disposons pas de moyens fiables pour savoir si les gens rentrent définitivement ou s’ils viennent uniquement pour les vacances. Les outils dont nous disposons n’indiquent pas pour l’instant de retour définitif. Nous travaillons avec le Haut Commissariat au plan pour essayer de mettre en place un mécanisme d’observation à cet effet.
Mais d’après ce que j’ai constaté lors de mes déplacements à l’étranger, en Espagne comme en Italie, c’est que nos MRE ne pensent pas beaucoup au retour définitif et finissent par trouver du travail même si c’est dans des conditions plus difficiles, voire informelles. En outre, la crise n’est pas localisée, elle affecte plusieurs pays et le Maroc n’en est pas tout à fait épargné, nos concitoyens le savent. Si certains d’entre eux optent pour le «wait and see», d’autres par contre ont préféré aller tenter leur chance ailleurs et ont commencé à migrer du sud vers le nord de l’Europe ou vers d’autres destinations plus prometteuses. Certains ont également trouvé des opportunités de redéploiement au Maroc, notamment dans des secteurs en croissance, portés par des plans de développement stratégiques déployés par le Royaume depuis quelques années (Maroc Vert, Émergence, etc.)
Quel impact cela aura-t-il en termes de transfert d’argent au Maroc qui a représenté 54 milliards de DH en 2010 ?
Espérons que nous égalerons ou dépasserons le chiffre record de 58,5 milliards de 2011, mais au vu des circonstances cela me parait difficilement réalisable. Comme au fort de la crise de 2008-2009, le suivi mensuel des transferts indique un essoufflement qui est compréhensible du fait que les économies des pays de résidence passent par des moments difficiles, excepté celles des pays du Golfe, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de l’Amérique du Nord.
Où va l’argent des MRE ?
Dans quels secteurs cet argent est-il investi ?
D’après l’enquête du HCP sur l’investissement économique des MRE, sortie en 2005, mais qui garde toujours une valeur indicative, l’immobilier arrive en tête avec près de 87% des investissements. Il faut dire que l’immobilier a été et restera le placement financier de choix des Marocains de l’étranger tant il leur apporte l’assurance d’avoir un pied-à-terre au pays, disposition commode pour faciliter leur retour saisonnier ou définitif. Le commerce vient en deuxième position, mais loin derrière, avec seulement 5,2 %. L’investissement productif ne représente qu’une part minime de ces transferts et se partage entre l’agriculture (4,1%) et l’industrie (0,9%). Il est bon aussi de savoir que les investissements des MRE au Maroc représentent 62% de leurs placements contre 38% dans leurs pays de résidence. Nos MRE sont aussi de grands investisseurs en portefeuille, bien que les chiffres de l’office de change ne le montrent pas. Leurs investissements en actions ont triplé entre 2006 et 2010 selon une étude publiée par l’IGF en avril 2012. Ils sont ainsi passés de 505 en 2006 à 6 764 investisseurs en portefeuille en 2009. Ils fournissaient également plus de 20% des dépôts bancaires et près du tiers des investissements en OPCVM selon la même étude, bien que ces parts aient récemment connu un léger recul suite à la crise économique.
Beaucoup de cet argent a été investi en projets. Il reste que l’échec du fonds MDM Invest démontre que l’administration n’était pas prête pour optimiser ce projet. Quelles conclusions en tirez-vous ?
En fait, ce sont les investisseurs MRE qui ne se bousculent pas au portillon. Le MDM Invest gagnerait à être mieux connu. C’est pour cela que nous menons une concertation avec le secteur bancaire. Le but est d’activer les investissements des Marocains de l’étranger et d’intéresser le MRE à épargner pour l’emmener ensuite à investir, en mettant en exergue un produit nouveau, le bon d’investissement, mais aussi en s’appuyant sur les produits existants tout en les adaptant aux exigences du MRE. Un package de services promotionnels commun à toutes les banques partenaires est en cours d’étude et pourrait être prochainement mis sur le marché. Par ailleurs, des négociations sont lancées pour redynamiser le MDM Invest et améliorer son attractivité et son rendement, par l’assouplissement de ses conditions. Et, surtout, en le médiatisant plus et mieux. Le dispositif doit aussi être complété par un service d’orientation et d’accompagnement des porteurs de projets. Des mesures dans ce sens sont proposées et nous espérons les annoncer assez prochainement.
A-t-on suffisamment impliqué les diasporas dans les stratégies de développement du Maroc ?
Le Maroc dispose, en la personne de ses compétences émigrées, d’un potentiel humain inestimable. Ce capital sans cesse renouvelé et enrichi est générateur de plus-values multiples, aux effets induits innombrables, tant au niveau de l’économique que du social, du mode de vie et de la culture, aussi bien à travers les transferts de l’expertise et de la technologie que de la dissémination des bonnes pratiques et de la bonne gouvernance. Si le Maroc est classé au 3e rang mondial avec ses 18,5% en termes de taux d’émigration des compétences qualifiées, il est certain qu’une politique efficace de mobilisation des compétences peut ralentir cette évasion et, pourquoi pas, l’inverser. Notre approche dans ce sens vise la valorisation du savoir-faire de ces compétences et de leurs expériences professionnelles ainsi que l’optimisation de leur rôle dans la dynamique de développement du Maroc. Le programme que nous menons actuellement pour mobiliser nos compétences expatriées consiste à faire appel aux personnes possédant de l’expertise, de l’expérience, du savoir-faire… et qui sont prêtes à les mettre à contribution en faveur du développement du Maroc, de manière ponctuelle ou pérenne.
Quel bilan peut-on faire de la mobilisation des compétences ?
Honnêtement, je ne peux juger notre politique de mobilisation des compétences tant que nous ne disposons pas d’éléments permettant son évaluation objectivement. Nous faisons beaucoup d’efforts tant sur le plan de l’encouragement de la mise en réseaux géographiques et thématiques que sur celui de la mise en place d’une plate-forme informatique permettant la dématérialisation du processus de mobilisation et la démultiplication de ses bénéficiaires. Plusieurs rencontres prospectives ont été organisées au Maroc comme à l’étranger et des projets de partenariat mettant en rapport les compétences marocaines et leurs associés aux pays de résidence avec les institutions marocaines intéressées sont en cours de réalisation. Beaucoup de choses sont à l’œuvre actuellement, d’une manière un peu désordonnée, il faut le reconnaître, mais nous espérons que l’étude sur la vision stratégique de l’avenir de l’émigration marocaine que nous avons commanditée nous aidera à mieux concevoir et mener à bien une véritable politique de mobilisation des compétences.
Rencontre de communication avec les nouveaux consuls généraux du Royaume
Le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdellatif Maâzouz, a présidé, mercredi à Rabat, une rencontre de communication avec les 24 consuls généraux nouvellement nommés. Il s’agit de la première rencontre du genre, dans le but de promouvoir les relations entre le ministère et les consuls généraux du Royaume qui représentent le prolongement de l’administration nationale à l’étranger. La réunion a connu la présentation d’exposés et d’études sur les plans et les visions du ministère dans les domaines social, culturel, juridique et économique.
Dans une déclaration à la presse, M. Maâzouz a indiqué que cette rencontre visait à communiquer aux nouveaux consuls généraux «les problèmes, les besoins et les opportunités des MRE et les voies de résolution de leurs problématiques». Il a affirmé vouloir «expliquer aux nouveaux consuls la nouvelle méthode de travail du ministère qui est basée sur la communication, la promotion du tissu associatif des MRE et les considérer comme faisant partie de la solution et non du problème». Le secrétaire général du ministère, Mohamed El Bernoussi, a indiqué, pour sa part, que les consulats généraux du Royaume représentaient les outils efficaces du ministère dans sa relation avec la communauté marocaine établie à l’étranger, formant l’espoir que ces diplomates puissent assimiler les prérogatives du ministère et simplifier les procédures administratives, dans le cadre d’une logique consistant à servir les intérêts des MRE.
La nouvelle consule générale du Royaume à Dijon, Mme Mimouna Radi, a, pour sa part, évoqué la difficulté de la tâche qui nécessite une forte volonté, un grand sens de l’écoute et un travail de proximité. Cette rencontre de communication a été organisée à la veille de la célébration de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l’étranger, organisée le 10 août sous le signe «l’amélioration des services au profit des MRE».
10 Août 2012, Entretien réalisé par Farida Moha
Source :  LE MATIN

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Depuis le début de l’opération Traversée du détroit, le 15 juin, et jusqu’à hier, le 7 août, les ports espagnols concernés ont enregistrés 871 069 passagers. Selon le directeur général de la protection civile espagnole, ce chiffre est nettement en baisse par rapport à la même période de l’année dernière.
Hier, mardi 7 août, ils étaient 12195 passagers et 3323 véhicules à traverser le détroit en provenance des ports espagnols d’Algésiras, Alicante, Almeria, Malaga, Motril et Tarifa et en direction de Tanger, Sebta, Nador, Melilla, Al Hoceïma, puis Oran, Alger et Ghazaouet. C’est ce qu’a indiqué la direction générale de la Protection civile espagnole dans une note rendue publique ce matin.
Si les lignes reliant l’Espagne à l’Algérie sont belles et bien opérationnelles, la majorité des Algériens résidant à l’étranger empruntent l’avion pour rejoindre leur mère patrie, vu que les frontières terrestres maroco-algériennes sont toujours fermées. La grande majorité des passagers effectuant cette traversée se dirigent donc vers le royaume.
Depuis le début de l’opération de la traversée du détroit (Operación Paso del Estrecho), le 15 juin dernier, et jusqu’au 7 août, 871 069 passagers ont été enregistrés ainsi que 228 499 véhicules. 517 732 voyageurs, soit plus que la moitié du nombre total des passagers, ont transité via le port d’Algésiras, relève la Protection civile.
Les chiffres en baisse
Lors de sa visite, mardi, au port de Sebta, Juan Antonio Díaz, directeur général de la Protection civile espagnole, a fait savoir que le nombre de passagers concernés par cette opération était en baisse de 25%, par rapport à la même période de l’année 2011. « Les conditions ne sont pas les mêmes qu’il y a quelques années », a souligné le responsable espagnol, cité par le site d’actualité Que.es, évoquant notamment la crise économique qui règne depuis plusieurs mois sur la péninsule ibérique. Juan Antonio Díaz espère toutefois une éventuelle augmentation du nombre de passagers « après la fin du mois de ramadan ». En effet, un grand nombre de Marocains résidant à l’étranger, venus passer le mois sacré au Maroc, devraient revenir dans leur pays d’accueil après la fin du ramadan.
8/8/2012, Ghita Ismaili
Source : Yabiladi

Des associations militant pour les droits des étrangers en France continuaient mercredi de demander un moratoire sur les expulsions du territoire en attendant la révision du Code européen de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA), annoncée pour l'automne prochain.
Réagissant aux expulsions de Roms ces deniers jours successivement à Saint-Etienne, Grenoble, Aix-en-Provence, La Courneuve et Lyon, le Mouvement contre le Racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a réaffirmé son vÂœu partagé par de nombreuses associations de défense des droits des étrangers d'un moratoire sur les expulsions du territoire français en attendant la révision du CESEDA.
Avec le collectif Romeurope, le Mrap affirme, dans un communiqué parvenu à l'APS, attendre de l'Etat l'arrêt de toute évacuation de lieux de vie sans proposition d'hébergement ou de relogement avec un traitement "individuel" des situations, l'accès "effectif" au droit commun (protection sociale, doit à l'éducation, accès aux soinsà) ainsi que la levée des mesures transitoires qui limitent l'accès au marché du travail et à la formation professionnelle de manière discriminatoire".
Mardi, plus de 300 personnes dont des enfants en bas âge ont été expulsés de campements situés à Vaux en Velin et Villeurbanne, près de Lyon, sans proposition de relogement. Une autre évacuation a eu lieu mercredi dans le XIXe arrondissement de Paris.
Expliquant ce durcissement, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a réaffirmé sa volonté d'évacuer "avec fermeté" les campements de Roms "illicites" disséminés en France, assurant que les préfets avaient reçu instruction de "mener un travail de concertation préalable".
De leur cô té, des associations du collectif Romeurope, dont le Mrap, déplorent que la politique d'expulsion des camps et de traque des Roms s'accompagne d'une politique de renvoi des Roms vers la Roumanie en charters, signalant que jeudi, un charter est prévu pour ce faire, soit le 4eme au départ de Lyon depuis l'élection de François Hollande.
Selon le Mrap, sous couvert de départ volontaire, la France continue de "chasser" les Roms de son territoire par tous les moyens malgré les condamnations du Conseil de l'Europe.
Entre 15.000 et 20.000 Roms venus de Roumanie et de Bulgarie vivraient en France. Outre les campements illégaux, certaines familles vivent à même la rue à Paris, trouvant parfois refuge dans des cabines téléphoniques comme à la place de la Bastille, au coeur de la capitale française.
Le ministère de l'Intérieur justifie la poursuite des évacuations engagées sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy à partir de l'été 2010 par les risques sanitaires de ces campements jugés insalubres.
8 août 2012
Source : APS

Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a présidé, mercredi à Rabat, une rencontre de communication avec les 24 consuls généraux nouvellement nommés.
Il s'agit de la première rencontre du genre, dans le but de promouvoir les relations entre le ministère et les consuls généraux du Royaume qui représentent le prolongement de l'administration nationale à l'étranger.
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Dans une déclaration à la presse, M. Maâzouz a indiqué que cette rencontre vise à communiquer aux nouveaux consuls généraux "les problèmes, les besoins et les opportunités des MRE et les voies de résolution de leurs problématiques".
Il a affirmé vouloir "expliquer aux nouveaux consuls la nouvelle méthode de travail du ministère qui est basée sur la communication, la promotion du tissu associatif des MRE et les considérer comme faisant partie de la solution et non du problème".
Le secrétaire général du ministère, Mohamed El Bernoussi, a indiqué, pour sa part, que les consulats généraux du Royaume représentent les outils efficaces du ministère dans sa relation avec la communauté marocaine établie à l'étranger, formant l'espoir que ces diplomates puissent assimiler les prérogatives du ministère et simplifier les procédures administratives, dans le cadre d'une logique consistant à servir les intérêts des MRE.
La nouvelle consule générale du Royaume à Dijon, Mme Mimouna Radi, a, pour sa part, évoqué la difficulté de la tâche qui nécessite une forte volonté, un grand sens d'écoute et un travail de proximité.
Cette rencontre de communication a été organisée à la veille de la célébration de la journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger, organisée le 10 août sous le signe "l'amélioration des services au profit des MRE".
08 août 2012
Source : MAP

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