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Claude Guéant rompt avec ses prédécesseurs en voulant limiter l’immigration légale, dont celle de travail.

Claude Guéant aura mis à peine un mois pour opérer un complet changement de pied sur l’immigration légale et le regroupement familial. Dans une interview au Figaro Magazine d’aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur montre les muscles. Après les musulmans, il s’en prend aux immigrés illégaux mais également légaux, exigeant une réduction de l’immigration légale. «J’ai demandé que l’on réduise le nombre de personnes admises au titre de l’immigration de travail (20 000 arrivées par an), déclare-t-il. Et nous allons continuer à réduire le nombre d’étrangers venant en France au titre du regroupement familial (15 000).»

Le 8 mars, le tout nouveau ministre défendait le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité devant l’Assemblée nationale. Il tressait alors des lauriers à ses prédécesseurs : «Nous nous étions engagés à mener une réforme d’envergure du regroupement familial, nous l’avons fait. Avec la loi du 20 novembre 2007, approfondissant les lois de 2003 et 2006, nous avons revu les conditions du regroupement familial. Cette réforme attendue par nos concitoyens a porté ses fruits : alors que l’immigration au titre du regroupement familial représentait, chaque année, près de 25 000 titres de séjour, elle n’en représente plus désormais que 15 000 en moyenne.»

«Restrictive». Aujourd’hui, tout étranger en situation régulière désireux de faire venir en France sa femme et ses enfants mineurs doit répondre à des conditions de ressources et de logement draconiennes. D’ailleurs, comme le rappelle l’association France Terre d’asile (FTDA), «l’index des politiques d’intégration en Europe (Mipex), qui évalue les politiques d’intégration des 27 membres de l’Union européenne, la Suisse, la Norvège, les Etats-Unis et le Canada par rapport à des standards européens et internationaux, classe la politique française de regroupement familial à la 22e position». «A la différence des principaux pays d’immigration, poursuit FTDA, la France exige toutes les conditions (ressources, logement, durée de séjour, mesures d’intégration avant le départ) autorisées par le droit européen. En cela, elle se rapproche de l’Autriche, la Suisse et le Danemark, pays connus pour leur vision restrictive des questions migratoires.»

Faut-il durcir encore les conditions du regroupement familial ? Tel n’était pas l’avis d’Eric Besson et de Brice Hortefeux. Les prédécesseurs de Claude Guéant au ministère de l’Immigration ont dû juger les restrictions mises au regroupement familial satisfaisantes, puisque le projet de loi en cours d’examen ne comprend pas de dispositions dans ce domaine.

Ce même 8 mars, le ministre de l’Intérieur se félicitait également des résultats du gouvernement en matière d’immigration de travail. «Nous nous étions aussi engagés à promouvoir l’immigration professionnelle - celle qui répond à des besoins avérés et constatés de notre appareil économique -, nous l’avons également fait. Alors que moins de 12 000 étrangers bénéficiaient en 2006 d’une carte de séjour attribuée pour des motifs de travail, ils ont été 21 000 en 2008 et 20 000 en 2009.» A priori, Guéant semblait saluer cette augmentation. Un mois après, il affiche l’objectif inverse : l’immigration de travail doit diminuer.

Cantonales. Ces propos annoncent-ils un changement de doctrine ? Lorsque Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, il avait porté, en 2006, une loi dont l’un des objectifs était de diminuer l’immigration familiale, qualifiée de «subie»,au profit d’une immigration de travail, qualifiée de «choisie». Des listes de métiers «en tension», classés par secteurs économiques, avaient été établies. Le 13 décembre, Brice Hortefeux, alors ministre de l’Immigration, soulignait d’ailleurs que «la part de l’immigration professionnelle a presque doublé depuis 2007, passant de 12% à 23%» sur l’ensemble des flux.

Que s’est-il passé qui justifierait ce changement de pied ? Pas grand-chose, si ce n’est l’échec de l’UMP aux cantonales et la montée du Front national. Or, l’immigration fait partie des chevaux de bataille de l’extrême droite. Le 21 février, Marine Le Pen déclarait qu’en 2009, «l’immigration professionnelle a progressé de 4,8%, à 25 432 personnes», et «l’immigration familiale de 7,5%, à 81 237» (1). Coïncidence ? Ce sont justement les deux chiffres que Guéant entend faire diminuer.

(1) Les chiffres de Marine Le Pen comprennent les personnes entrant régulièrement en France au titre du regroupement familial (14 500) et en tant que familles de Français (51 700), ainsi que celles qui sont régularisées au titre des liens personnels et familiaux en France (14 900).

8/4/2011, CATHERINE COROLLER

Source : Libération

Il a donc fallu attendre que Claude Guéant annonce son souhait de faire reculer l’immigration légale pour que soit rendu public -tardivement par rapport aux années précédentes- le rapport du secrétariat général du comité interministériel de contrôle de l’immigration. Ce pavé donne les chiffres définitifs pour l’année 2009, et révèle une hausse de l’octroi de titres de long séjour : 193 401 contre 183 893 en 2008 (+5%). La consolidation des statistiques imposant un délai, il faudra attendre un an pour avoir les données de 2010. Ce qui n’a pas empêché la sphère politique de s’emparer d’ores et déjà du sujet. Mi-février, Marine Le Pen a présenté des chiffres «confidentiels». Selon elle, l’immigration légale a explosé en 2010 (+13,2%).

Chiffres «Tronqués». Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, dénonce des chiffres «tronqués». A l’en croire, l’immigration légale a certes progressé, mais de moins de 3%, et non 13,2%. L’immigration familiale a, elle, baissé de 2% et non progressé de 7,5% comme le dit le FN. La réalité est que les chiffres des deux protagonistes sont à prendre avec des pincettes. Dans cette guerre des statistiques, Marine Le Pen et Brice Hortefeux sont pourtant à peu près d’accord sur celles de 2010 : il s’agit de données provisoires du ministère de l’Intérieur faisant état d’une immigration légale légèrement inférieure à 200 000. La différence tient au fait qu’ils s’appuient sur des données divergentes pour l’année 2009. Le FN se base sur des statistiques fournies par Eric Besson en septembre dernier selon lesquelles le nombre de titres de séjour était de 175 416 pour l’année 2009. D’où la hausse de 13,2%. Hortefeux, lui, s’est référé aux chiffres - encore secrets à l’époque - contenus dans le rapport au Parlement révélé hier. Celui-ci a revu nettement à la hausse les estimations faites jusqu’alors. D’où une augmentation moindre entre 2009 et 2010.

Mais les deux interprétations sont également contestables. Le Pen déduit une évolution à partir de deux chiffres peu fiables (les estimations de 2009, déjà périmées, et les estimations de 2010). Quant à Hortefeux, s’il s’appuie sur des données 2009 plus solides, ses chiffres 2010 sont estimatifs, et susceptibles d’être modifiés. Il faudra attendre 2012 pour en avoir le cœur net.

Visites médicales. Ajoutons à cette jungle statistique l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), sous la tutelle du ministère de l’Intérieur. Cet organisme, qui utilise une méthodologie différente à partir des visites médicales des immigrants, produit des chiffres dans un délai plus court. Dans son dernier rapport, l’Ofii estime que l’immigration légale a progressé de 13% entre 2009 et 2010. L’immigration pour motif familial s’inscrit à la hausse (+8%), ainsi que l’immigration étudiante (+28,5). L’Ofii souhaitait donner une conférence de presse cette semaine pour présenter son bilan. Le ministère de l’Intérieur l’en a dissuadé.

8/4/2011, TIMOTHÉE JAMIN, CÉDRIC MATHIOT

Source : Libération

Lancement, ce lundi 11 avril 2011, du rapport  conjoint de la Banque Africaine de développement et de la Banque Mondiale sur les bénéfices des migrations pour l’Afrique. Le rapport ( A consulter en cliquant ici) montre que les envois de fonds par les migrants africains sont devenus une source stable de financement pour les pays africains et une balise de sauvetage pour les ménages africains, en les aidant à diversifier leurs sources de revenus, faire face aux chocs défavorables et en fournissant des fonds pour la santé, l’éducation, l’achat des terres et le démarrage des affaires. Il montre que les pays africains pourraient lever des fonds de l’ordre de $5 à $10 milliards par année grâce à l’apport de la diaspora.

Deux tiers des migrants d’Afrique sub-saharienne, notamment les plus pauvres vont s’établir dans d’autres pays du continent, alors que dans le cas des émigrés d’Afrique du Nord, plus de 90% sont allés s’installer sur un autre continent. Les principaux pays de destination pour les migrants africains sont : la France ( 9% du nombre total d’émigrés) , la côte d’Ivoire ( 8%), l’Afrique du Sud ( 6%), l’Arabie Saoudite (5%) , les Etats-Unis et le Royaume-Uni ( 4% chacun).

Le niveau des envois de fonds déclarés vers les pays d’Afrique a quadruplé entre 1990 et 2010 pour s’établir  cette année-là à 40 milliards de dollars, ce qui en fait la principale source de capitaux extérieurs après les investissements directs étrangers. Selon de récentes enquêtes, les envois de fonds de la diaspora servent à construire des logements, créer des entreprises ou acheter des terrains. Ces investissements grâce aux fonds de la diaspora ont représenté 36% du niveau d’investissement global au Burkina Faso, 55% au Kenya, 57% au Nigeria, 15% au Sénégal et 20% en Ouganda. L’éducation fait aussi partie des secteurs bénéficiaires de ces fonds et vient en 2eme position en Ouganda et au Nigeria, et en 3eme position au Burkina Faso.

11/4/2011

Source : African Manager

Chacun pour soi ou tout à l'Europe : c'est entre ces deux pôles qu'oscille la position des pays membres de l'Union européenne en matière d'immigration. De "politique" en tant que telle, il n'a pas été question depuis des années, mais bien d'une série de déclarations et de postures essentiellement dictées par les aléas de l'actualité, l'humeur présumée des citoyens ou les échéances électorales.

Or, ces dernières se profilent en France, en Allemagne ou en Italie, et la question migratoire s'impose à nouveau, là et ailleurs, comme l'un des thèmes majeurs du débat, l'un de ceux qui, en ces temps de crise, pourraient déterminer l'issue des scrutins.

La crise que connaît le continent a favorisé le retour des propos à l'emporte-pièce, de la course en solitaire, du renvoi de la responsabilité sur le voisin ou, comme d'habitude quand les choses s'enveniment, sur "Bruxelles".

Sur cette Commission taxée d'irréalisme quand elle continue à plaider, par exemple, pour le regroupement familial ou l'immigration de travail. Ou d'angélisme quand elle ose affirmer que la révolte tunisienne ou la guerre de Libye, toutes deux jugées bénéfiques, pourraient forcer les Vingt-Sept à ouvrir leur porte-monnaie, leur coeur et les frontières.

Il faudra faire preuve de la solidarité promise aux citoyens de ces pays et assumer sans doute un exode, tant de réfugiés économiques que de personnes en détresse ayant le droit à une protection internationale.

Le sort des premiers reste incertain, et c'est un peu tard, malheureusement, que l'Union s'est décidée à considérer qu'une véritable coopération avec leur pays d'origine serait susceptible d'améliorer leur sort et celui de tous ceux qui songent à les imiter. Quitte à prendre des risques insensés et à ajouter leur nom à la liste des quelque 4 200 candidats à l'immigration qui ont péri depuis 2003 en tentant de rejoindre ce qui ressemblait, pour eux, à un eldorado.

La récente querelle franco-italienne sur les titres de séjour et les contrôles quasi systématiques aux frontières a illustré jusqu'à la caricature l'absence d'une politique commune et d'une réelle solidarité entre les Européens. Incapables de mettre au point des règles communes pour l'asile, hostiles à tout "partage du fardeau", refusant de considérer que la pression des clandestins s'exerce sur certains beaucoup plus que sur d'autres, les Vingt-Sept offrent l'image désolante d'un pouvoir sans ligne directrice et sans réponse face aux défis de demain.

La dislocation du régime du colonel Kadhafi, avec lequel avait été conclu un programme de "voisinage" qui faisait de lui, au moins jusqu'en 2013, le gardien vigilant (et rémunéré) des flux de clandestins, place pourtant les Européens devant leurs responsabilités. Soit ils en viennent enfin à coordonner leur action et à considérer, entre autres, que l'immigration légale restera une donnée majeure de nos sociétés. Soit ils poursuivent dans la voie du chacun pour soi, et alors un autre pilier s'effondrera : l'Europe dite "sans frontières" de Schengen aura vécu, et avec elle une autre part du rêve européen.

10/4/2011, Editorial

Source :Le Monde

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé vendredi qu'il fixera «la semaine prochaine» ses «objectifs» de baisse du volume de l'immigration légale. Son entourage n'hésite pas à parler d'une «rupture». Jamais jusqu'alors le gouvernement n'avait affiché son intention de s'engager dans cette voie. Le chef de l'État, Nicolas Sarkozy, avait prôné un rééquilibrage de l'immigration familiale, immigration «subie», selon lui, vers une immigration «choisie», axée sur l'accueil de travailleurs qualifiés répondant aux besoins économiques nationaux. Mais l'ancien secrétaire général de l'Élysée, devenu ministre de l'Intérieur et de l'Immigration, a réalisé un audit du système d'accueil des étrangers en France. Et il en tire la conclusion que certains dispositifs méritent d'être «recalibrés».

Réduire l'immigration économique  

Sur plus de 31.000 entrées en France pour motif économique l'an dernier (voir notre infographie), «20.000 arrivées», selon Claude Guéant, ont correspondu à un visa accordé pour établissement professionnel. Ce chiffre devrait donc diminuer dès cette année. Raison invoquée : le contexte économique. «Il n'y avait pas la crise quand, en 2007, le gouvernement s'est lancé dans une politique privilégiant l'immigration professionnelle», explique l'un des proches du ministre. «Aujourd'hui, fait-il valoir, le taux de chômage des étrangers (hors CEE) vivant sur le territoire français atteint 24 %, soit deux fois environ le niveau que connaissent les nationaux.» Et ce préfet d'ajouter : «La France, terre d'accueil, doit procéder à des ajustements pour mieux intégrer les étrangers admis régulièrement.»

Recadrer le regroupement familial 

Près de 15 000 étrangers en ont bénéficié l'an passé (9.000 conjoints et 6.000 enfants environ). Ils étaient plus de 20.000 en 2002, mais une nouvelle hausse se profile. «Nous allons continuer à réduire le nombre d'étrangers venant en France au titre du regroupement familial», assure Claude Guéant. À ce jour, quatre nationalités (algérienne, marocaine, tunisienne et turque) regroupent «plus de 70 % des membres de familles» concernés, selon l'Office français de l'immigration et de l'intégration, présidé par Dominique Paillé. Les conjoints qui bénéficient de la mesure sont à 85 % des femmes.

Déjouer les détournements du droit d'asile 

Le ministre de l'Intérieur reprend le chiffre diffusé par l'Ofpra de 10.000 demandeurs environ ayant bénéficié de la protection de la France l'an dernier. Pour plus de 52.000 dossiers déposés. Les demandes ont grimpé de 20 % en 2008, puis encore 10 % en 2009. «Il n'est pas question de laisser la demande d'asile devenir un passeport pour la clandestinité», avait déjà prévenu Brice Hortefeux, il y a quelques mois. Le phénomène touche d'ailleurs également l'Allemagne et la Belgique. Faut-il y craindre le développement d'une filière d'immigration illégale ? «En matière d'asile, notre pays est plus généreux, malgré les restrictions apportées, que l'Allemagne ou le Royaume-Uni, alors que nous appliquons les mêmes conventions internationales !», constate Claude Guéant. «S'il apparaît des anomalies dans nos pratiques, des modifications interviendront», prévient-il.

Tarir la filière des étudiants étrangers fantômes 

Les étrangers acceptés en France au titre des «études» ont été plus de 65.000 l'an dernier. Une hausse de près de 30 % en seulement une année. «Il y a un gros travail à faire», en déduit un haut responsable à Beauvau. Selon lui, ces évolutions pourraient confirmer le développement d'une filière d'«étudiants fantômes». «Tout cela est très difficile à contrôler», nuance un professeur d'université. «Il est fréquent cependant, poursuit-il, que des étudiants étrangers soient invisibles durant toute l'année et ne réapparaissent que le jour de l'examen.» Une formalité qui conditionne le maintien de leur statut, ouvrant droit notamment à la mutuelle étudiante.

8/4/2011

Source : Le Figaro

Le secteur immobilier est un "levier" de la croissance économique marocaine tout en étant "un instrument privilégié pour l'Etat de favoriser l'accès à la propriété", a indiqué samedi après-midi à Montréal, l'Ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, à l'ouverture de la 3ème édition du Salon de l'immobilier marocain.

"La stratégie du gouvernement a également pour priorité la lutte contre l'habitat insalubre afin de répondre à une demande de plus en plus accrue", a ajouté la diplomate marocaine, soulignant qu'"aujourd'hui, ce secteur connaît une fébrilité appréciable malgré la crise économique internationale".

Deux raisons expliquent la vitalité de ce secteur: la disponibilité de l'offre et sa diversité auxquelles s'ajoute l'accessibilité des moyens de financement, a dit Mme Chekrouni, rappelant la stratégie du gouvernement marocain visant à résorber le déficit en matière de logement, intensifier et diversifier l'Offre et moderniser le secteur de l'immobilier.

Baptisé "Morocco Property Expo", ce salon de deux jours (9-10 avril) permettra aux visiteurs de prendre connaissance de l'éventail de choix au profit des personnes désirant acquérir un logement au Maroc.

Organisé par l'Alliance Canada-Maroc, "Morocco Property Expo" de Montréal se veut une vitrine de l'immobilier marocain sur l'Amérique du Nord et un carrefour de concertation et de débat entre les différents acteurs concernés en vue d'informer les Marocains d'Amérique du Nord et les investisseurs potentiels des derniers produits offerts sur le marché immobilier marocain.

Cet événement a été rehaussé par la présence notamment de Mme Souriya Otmani, Consule générale du Maroc à Montréal, des représentants du CCME, de l'ONMT, de la Banque populaire, des médias, ainsi que de grands promoteurs immobiliers nationaux, représentant notamment les secteurs public et privé, des assurances ainsi que de Marocains d'Amérique du Nord désireux d'investir dans leur pays d'origine.

Sur 4000 m2 d'exposition, l'édition 2011 accueille plus de 35 exposants. Promoteurs, agences immobilières, administrations, banques, organismes de crédit, fédérations professionnelles, notaires et avocats seront présents durant ces 2 jours afin d'informer la diaspora et les canadiens sur les opportunités d'investissement immobilier au Maroc, selon les organisateurs.

A travers cet événement, "notre objectif est de sensibiliser et oeuvrer pour le renforcement des liens des Marocains du monde résidant en Amérique du Nord avec leur pays d'origine" par le biais d'investissements en matière d'habitat, en particulier, ont confié à la MAP plusieurs exposants.

Exprimant leurs soucis d'informer les Marocains du monde sur les différents produits et services offerts, ces professionnels marocains du milieu immobilier ont tenu des rencontres avec les visiteurs du Salon et animé des conférences en vue sensibiliser les Marocains d'Amérique du Nord désireux d'investir dans leur pays d'origine.

Evénement immobilier d'envergure, Morocco Property Expo s'affiche comme le rendez-vous incontournable de la promotion immobilière et un espace de rencontres entre les professionnels de l'habitat et les éventuels acquéreurs de biens immobiliers désireux d'investir au Maroc, selon les organisateurs.

10/04/11

Source : MAP

La décision controversée de limiter l'immigration de travail en France apparaît en contradiction avec la politique suivie ces dernières années et, surtout, avec les besoins de l'économie française, estiment des experts ainsi que le patronat.

"Il faut plus d'immigrés, en France comme en Europe", lance Michel Godet, professeur au Conservatoire national des arts et métiers. "On a besoin de bras et de cerveaux et on s'enrichit de l'immigration", insiste cet économiste.

Selon lui, il va manquer "au moins 35 millions d?actifs d?ici à 2030" à l'Europe. C'est donc "une erreur de dire qu'il faut limiter l'immigration de travail, il faut au contraire la renforcer", car "un quart des emplois dans l'industrie ne trouvent pas de preneur".

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a annoncé qu'il comptait réduire l'immigration légale, notamment en diminuant l'immigration du travail et le regroupement familial. C'est la première fois depuis l'élection de Nicolas Sarkozy que le gouvernement affiche une telle intention.

"Le président Sarkozy avait appelé à augmenter la part de l'immigration de travail dans l'immigration totale. Maintenant ils disent l'inverse, ce n'est pas cohérent", relève Christian Saint-Etienne, professeur d'économie à l'Université Paris Dauphine.

Cette décision semble avoir surpris jusque dans les rangs de la majorité.

"Dans le long terme, on aura besoin de main d'oeuvre, on aura besoin d'effectifs salariés formés", a ainsi fait valoir la ministre de l'Economie Christine Lagarde, plaidant pour que l'immigration légale "soit protégée et sécurisée".

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé lui a fait écho en défendant "l'immigration choisie" correspondant "à des critères économiques".

"Il y a des métiers, des secteurs dans lesquels nous n'avons pas été suffisamment capables de pourvoir aux offres d'emplois, dans ce cas, il est assez logique d'accueillir" des immigrés, a-t-il justifié, rappelant la doctrine qui était celle du gouvernement depuis 2007.

Le patronat s'est montré tout aussi sceptique quant à ce revirement.

"C'est très dangereux, un pays qui se ferme", a mis en garde la présidente du Medef Laurence Parisot, qui a également appelé de ses voeux la poursuite de la politique "raisonnable" de "ces dernières années".

Au passage, la patronne des patrons a rappelé que "l'immigration liée au travail" ne représentait "chaque année en France en moyenne (...) que 20.000 personnes". "Donc ce n'est pas ça l'enjeu", a-t-elle estimé.

Pour la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), "l'apport des travailleurs immigrés non européens est utile dans certains secteurs où il y a des tensions de main d'oeuvre". "Il ne faut stigmatiser personne et regarder dans quels secteurs il y a des besoins, au cas par cas", plaide sa vice-présidente Geneviève Roy.

Christian Saint-Etienne estime d'ailleurs que la France pourrait s'ouvrir davantage. "Il faudrait que la France soit un aimant pour toutes les qualifications", dit-il. "Si on veut s'inscrire dans une dynamique rapide de développement, on a intérêt à favoriser toutes les formes d'immigration de travail, un peu à l'américaine, comme le font les Australiens ou les Canadiens."

Pour autant, certains économistes pensent qu'il faut parallèlement encadrer davantage le regroupement familial des travailleurs immigrés.

"Le taux de chômage des immigrés est deux fois plus élevé que la moyenne, notamment car un immigré peut faire venir sa famille même s'il ne travaille pas", affirme Michel Godet. Selon lui, le regroupement familial devrait n'être autorisé qu'au bout de trois ou quatre ans, "une fois que l'intégration par le travail a réussi".

8/4/2011, Francesco FONTEMAGGI

Source : AFP

 

Les citoyens marocains du monde, animés d'un esprit de citoyenneté engagée et d'une volonté d'agir, contribueront à façonner le Maroc de demain et son modèle social, économique et politique, a indiqué, vendredi à Dusseldorf, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Le ministre, qui s'exprimait à l'ouverture du 2è Congrès des compétences maroco-allemandes (DMK), a souligné que le projet de réforme constitutionnelle ambitieux, annoncé par SM le Roi Mohammed VI dans le discours du 9 mars, ne peut se faire sans la mobilisation de toutes les compétences des acteurs économiques et sociaux y compris ceux évoluant en dehors du pays.

 M. Ameur a passé en revue, devant les participants à ce congrès, les fondements majeurs de cette réforme constitutionnelle contenus dans le discours royal, dont la consolidation du rôle du Parlement et ses contributions, le renforcement du statut du Premier ministre, la consolidation du principe de séparation et d'équilibre des pouvoirs, la volonté d'ériger la Justice au rang de pouvoir indépendant et la concrétisation constitutionnelle de la régionalisation.

Selon le ministre, les citoyens marocains vivant à l'étranger constituent des acteurs de coopération à part entière. Du fait de leur double référence, ils détiennent un avantage comparatif en tant que médiateurs entre les cultures, les pratiques et les savoirs leur permettant ainsi de participer tant au développement local que national des pays d'accueil et d'origine.

Cette rencontre est la meilleure preuve de la volonté collective de répondre de manière claire et insistante et d'assurer la continuité de cette dynamique, a-t-il ajouté, saluant les initiatives multiples des Marocains du monde, qui ont grandement contribué à la réduction de la vulnérabilité sociale et économique de certains groupes dans diverses régions du pays.

Et M. Ameur de poursuivre que les Migrants marocains sont devenus un potentiel de compétences hautement qualifiées qui est appelé à contribuer d'une manière efficace et efficiente à la mise en oeuvre du programme de gouvernement dans plusieurs domaines, rappelant que le Maroc considère la migration comme un phénomène positif et un facteur de développement qui doit être profitable aux pays d'origine comme aux pays d'accueil, à condition qu'elle soit encadrée par de véritables accords de co-développement.
Il s'agit d'orienter les énergies et potentialités que recèlent les milieux de la migration vers le développement de leur pays d'origine, a-t-il ajouté, soulignant que cette coopération aura le mérite d'ancrer le Maroc davantage dans le processus de développement et de modernité dans lequel notre communauté expatriée jouera certainement un rôle de trait-d'union entre le Maroc et les pays d'accueil.

 M. Ameur a également souligné que dans un souci de mettre en valeur la participation de la diaspora marocaine aux chantiers lancés par le Maroc, le ministère de la communauté marocaine résidant à l'étranger a établi un programme d'action ayant pour objectif l'optimisation de la contribution des Marocains du Monde au développement économique, social et humain de leur pays.

L'un des axes prioritaires de ce programme, a-t-il expliqué, traite le volet relatif à la contribution agissante des associations des MRE dans la mobilisation des ressources et compétences marocaines issues de l'immigration pour mener à bien des actions de solidarité socioéconomique dans les différentes régions du Royaume.

Selon le ministre, la mise en valeur des initiatives conduites par les MRE est intimement liée à une revalorisation de la situation du migrant lui-même, expliquant que la reconnaissance de la nouvelle qualité d'acteur de développement passe forcement par l'application des politiques d'intégration favorables au Migrant dans le pays de résidence.

La mobilisation des compétences marocaines établies en Allemagne afin qu'elles puissent apporter leur pierre à l'édifice du Maroc développé et moderne est l'un des objectif du 2è Congrès des compétences maroco-allemandes (DMK), initié par le Réseau des compétences germano-marocain sur le thème: "Le réseau des compétences marocaines en Allemagne, partenariat pour l'intégration et la coopération au développement".

Il se veut une occasion de partager idées et expériences avec les représentants des milieux politiques et économiques ainsi que ceux de la société civile, allemands et marocains, et de mener des réflexions sur les projets réalisés par le Réseau dans les domaines de l'intégration et de la coopération au développement.

Parrainée conjointement par le Land Rhénanie Septentrionale-Westphalie, le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Ambassade du Maroc à Berlin, le congrès sera aussi l'occasion de passer en revue les projets de codéveloppement lancés au lendemain de la première rencontre du réseau DMK, qui a eu lieu à Fès en novembre 2009.

8/4/2011

Source : MAP

L'Italie et la France sont convenues vendredi de patrouiller ensemble au large des côtes tunisiennes pour contenir l'afflux de migrants vers l'Europe, a annoncé le ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni.

Cet accord constitue une première mesure d'apaisement entre les deux voisins européens face à l'arrivée d'immigrés tunisiens via l'île italienne de Lampedusa, qui a provoqué des tensions entre Paris et Rome.

"Afin d'inciter l'Union européenne à combattre l'immigration illégale, nous avons décidé en accord avec la France de mener des patrouilles communes le long des côtes tunisiennes pour stopper les départs depuis la Tunisie", a dit le ministre italien à l'issue d'une réunion à Milan avec son homologue français, Claude Guéant.

Ce dernier, qui a fait du contrôle de l'immigration un de ses chevaux de bataille, s'est réjoui de l'accord intervenu vendredi.

"Depuis le mois de janvier, plus de 25.000 Tunisiens sont arrivés sur les côtes italiennes", a-t-il dit. "Ni l'Italie ni la France n'ont vocation à accueillir ces immigrés (...) Ensemble, et avec une très étroite collaboration, on pourra résoudre cette situation."

La surveillance commune des côtes tunisiennes devrait s'effectuer par le renforcement des moyens aériens et nautiques, a-t-il ajouté.

Le gouvernement de Silvio Berlusconi, qui ne veut pas gérer seul l'afflux des réfugiés, a décidé d'accorder des permis de séjour provisoires aux migrants, ce qui leur permet, sous conditions, de se déplacer librement dans les pays européens de l'espace Schengen.

Mais la France refuse d'accepter ces migrants sur son territoire et les bloque à Vintimille.

Claude Guéant expliquait jeudi que la France n'entendait pas "subir" un afflux d'immigrés clandestins en provenance du Sud méditerranéen et qu'elle refoulerait vers l'Italie les clandestins qui ne disposent pas des ressources nécessaires.

En Italie, Roberto Maroni répliquait en estimant que Paris adoptait une attitude "hostile" à l'égard de Rome et agissait en infraction des accords communautaires européens.

Vendredi, à Milan, l'heure était à l'apaisement entre les deux ministres.

"La convention de Schengen sera strictement appliquée", a dit Claude Guéant, soulignant que seuls les immigrés présentant des ressources économiques suffisantes et des documents d'identité en règle seraient admis sur le territoire français.

"Il revient à chaque pays de vérifier si ces conditions sont remplies", a-t-il ajouté.

La question de l'immigration figurera parmi les principaux dossiers à l'ordre du jour du sommet entre Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi, le 26 avril à Rome.

Depuis le début de l'année, selon les données du ministère italien de l'Intérieur, 25.867 migrants sont arrivés en Italie, dont une très large majorité de Tunisiens qui ont traversé la Méditerranée après le soulèvement contre le régime de Zine ben Ali.

Henri-Pierre André pour le service français

8/4/2011

Source : Reuters/L’Express.fr

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a présidé, mardi 5 avril, le débat sur la convention sur la laïcité en France. Un  débat expédié, mais qui divise la France…Suite

 

Rien ne prédestinait Saïd Mcharrak à un avenir aussi extraordinaire, Ce natif de Souk Larbaâ du Gharb, parti sans le sou en Europe pour se construire une vie meilleure, fait de sa mésaventure une grande réussite. Récit d'un parcours exceptionnel…Suite

Ils n'y croyaient presque plus. Aujourd'hui, au bout de 6 ans d'un combat judiciaire obstiné mené au crépuscule de leur vie, les anciens mineurs marocains des Houillères reprennent espoir en la justice française. Liberté, égalité... fratemité ? Retour sur une affaire qui a mis à mal le triptyque hexagonal…Suite

"Des bédouins dans le Polder", est l'intitulé du nouveau livre que vient de publier Fouad Laroui et qui sera présenté, le 21 avril, à la villa des arts de Casablanca (19h00).

Ce livre raconte, en effet, l'histoire des immigrés marocains en terre néerlandaise. L'auteur a choisi la chronique du fait divers pour révéler la fragilité d'une population prise dans les filets de ses propres carcans.(MAP)-.

7/4/2011

Source : MAP

La mobilisation des compétences marocaines établies en Allemagne afin qu'elles puissent apporter leur pierre à l'édifice du Maroc développé et moderne est l'un des objectif du 2è Congrès des compétences maroco-allemandes (DMK), qui aura lieu le 8 courant à Dusseldorf.

Initié par le Réseau des compétences germano-marocain sur le thème: "Le réseau des compétences marocaines en Allemagne, partenariat pour l'intégration et la coopération au développement", ce congrès se veut une occasion de partager idées et expériences avec les représentants des milieux politiques et économiques ainsi que ceux de la société civile, allemands et marocains, et de mener des réflexions sur les projets réalisés par le Réseau dans les domaines de l'intégration et de la coopération au développement.

Cette rencontre, parrainée conjointement par le Land Rhénanie Septentrionale-Westphalie, le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Ambassade du Maroc à Berlin, sera aussi l'occasion de passer en revue les projets de co-développement lancés au lendemain de la première rencontre du réseau DMK, qui a eu lieu à Fès en novembre 2009.

Il s'agit également de débattre de sujets en relation avec le thème de la rencontre et faire connaître les différentes compétences et expertises de la diaspora marocaine en Allemagne, en l'impliquant dans un processus de partenariat tripartite (Maroc-Allemagne-DMK) concernant des projets de développement au Maroc dans les domaines de la recherche et de l'innovation, du développement durable et humain, de la santé, de l'agriculture et d'autres, souligne le ministère dans une note introductive.
Pour le ministère, l'intégration des communautés étrangères en Allemagne, le dialogue des civilisations, des cultures et des religions, la participation au développement durable du pays d'origine sont aujourd'hui des questions essentielles qui occupent une place importante dans notre société.

Qu'ils soient nés et aient grandis en Allemagne ou aient regagné l'Allemagne pour leurs études, les Marocains se sont impliqués dans l'apprentissage de la langue du pays, et ont suivi des études supérieures qui leur ont permis une intégration réussie.
Ils sont aujourd'hui professeurs dans les universités allemandes, violonistes à l'Opéra de Berlin, médecins dans les hôpitaux, ingénieurs dans les entreprises. Ils sont désormais des acteurs au service du développement économique, culturel et social de l'Allemagne, selon le document introductif de ce congrès.

Le lien étroit qu'ils entretiennent avec leur pays d'origine est un élément essentiel de cette intégration. C'est un fait que le Maroc se veuille un modèle et un partenaire pour une intégration réussie, une complémentarité de culture et de religion, un acteur actif dans le domaine de la coopération politique, économique et sociale.

Les participants à cette rencontre aborderont des sujets ayant trait notamment à la politique d'intégration du gouvernement de NRW, l'insertion professionnelle clé de l'intégration, le soutien au développement et à la recherche au Maroc et la coopération dans le domaine du développement.

Créé en 2007 à Berlin par une cinquantaine de jeunes marocains venus de tous les landers, le Réseau des compétences marocain en Allemagne DMK s'inscrit dans cette logique de dialogue et d'intégration. Il se veut un exemple et un modèle de la participation de la communauté marocaine au développement économique et social de l'Allemagne, un modèle de maîtrise de la langue de Goethe et un pont permanent et solide qui relie le pays d'origine et le pays d'accueil.

7/4/2011

Source : MAP

L'immigration légale en France a augmenté d'environ 10,6% en 2010, à 188.780 arrivants, sous l'effet notamment d'une forte hausse du nombre d'étudiants, selon les chiffres communiqués jeudi par France Terre d'Asile, confirmés de source proche de l'Office français de l'immigration (Ofii).

AFP - L'immigration légale en France a augmenté d'environ 10,6% en 2010, à 188.780 arrivants, sous l'effet notamment d'une forte hausse du nombre d'étudiants, selon les chiffres communiqués jeudi par France Terre d'Asile, confirmés de source proche de l'Office français de l'immigration (Ofii).

Ce chiffre global comprend l'immigration familiale (81.100 personnes, soit 4% de plus qu'en 2009), l'immigration professionnelle (31.500 personnes, stable), le droit d'asile (10.340, stable) et les étudiants (65.840 personnes, en augmentation de 28,5%), détaille l'association.

La forte progression du nombre d'étudiants étrangers accueillis en France l'an dernier doit toutefois être relativisée, selon le directeur général de France Terre d'Asile, Pierre Henry.

"Ces étudiants n'ont pas vocation à rester en France", souligne-t-il, en jugeant qu'ils n'entrent donc pas dans la catégorie des "immigrés permanents". En outre, "leur augmentation est notamment due à des validations de séjour reportées à 2010, alors que le séjour avait été autorisé en 2009", ajoute-t-il.

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé dans un entretien à paraître vendredi qu'il entendait réduire l'immigration légale, à peine refermée la controverse du débat sur la laïcité accusé de stigmatiser l'islam et d'entraîner l'UMP sur les terres du Front national, à un an de l'élection présidentielle.

Interrogé par le Figaro magazine sur son intention d'"intervenir pour réduire l'immigration légale", M. Guéant répond : "bien évidemment".

"On semble revenir sur une doctrine qui faisait consensus dans ce pays selon laquelle l'immigration zéro était une absurdité", regrette M. Henry.

"Tendre vers l'immigration zéro, ne serait-ce pas le degré zéro de la politique qui consiste à courir derrière les thèses du Front National ?", s'interroge l'association France Terre d'Asile dans son communiqué.

7/4/2011

Source : AFP/France24

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