mardi 5 novembre 2024 11:20

En marge de la ART de Marrakech, l'exposition collective "Résonances" présente les créations de 15 artistes marocains, nourris des interférences géographiques, culturelles et émotionnelles entre le Maroc et le monde.

Comment s’est fait le choix des images exposés dans le cadre de Résonances ?

J’ai rencontré Brahim Alaoui, le commissaire de l’exposition, en avril dernier, je lui ai présenté « El Maghreb », un gros travail sur le rapport entre ma famille et le Maroc réalisé en 2001, 2004 et 2005. Je menais également, depuis 2006, mon travail intitulé « Entrada », une série retraçant le trajet de mon père quand il a émigré en France. L’approche de « Entrada » est bien plus violente. L’idée était de me mettre dans la peau d’un immigré, de marcher à la manière de quelqu’un qui se heurte aux éléments puis se relève. On m’a alors proposé de mettre ce travail sur l’Europe et celui sur le Maroc en vis-à-vis sur le thème « partir ». L’un est flou, froid et poétique alors que l’autre est chaud et plus réaliste. Le sujet répond aux problématiques contemporaines que sont les territoires et les frontières.

Vous êtes de culture franco-marocaine et vos travaux se concentrent principalement sur l’Afrique : que cherchez-vous à explorer et à montrer de ce continent ?

J’ai fait mes débuts photographiques en 1999 avec un sujet sur l’Afrique noire. Je travaillais au 6/6, une démarche très technique qui oblige une inscription dans un groupe. Puis très vite, je me suis intéressé à la question migratoire. Mes travaux sur le Maroc sont énormément touchés par l’autobiographie. Ce sont des sujets longs à mettre en place qui explorent des problématiques contemporaines et très masculines : le voyage immobile, la projection de soi. Je fais le lien entre ce que je ressens en France et ce que je ressens chez la population marocaine. A la poésie se mêle donc un contre-point journalistique. Le Maroc est un pays qui se vide de l’intérieur. Les richesses se sont perdues. Il y a une contradiction entre un pays moderne économiquement tourné vers l’extérieur, et la tradition.

Justement par certains aspects, votre regard est pour le moins engagé…

Je suis moins engagé quand je travaille sur l’immigration car mon ton est plus poétique. En revanche, mon engagement est beaucoup plus fort à travers des sujets où je suis dans le don, comme celui sur les enfants handicapés d’Afrique. En réalisant cette série, je voulais savoir comment et pourquoi en Afrique, l’handicap est un facteur d’exclusion et d’abandon des nourrissons. Je voulais déclencher des choses.

Et qu’en est-il dans votre série « El Maghreb »?

La double culture m’a permis de faire des images qu’un Marocain n’aurait pas osé faire. D’ailleurs, ces photos ont été prises dans ma famille et mon père a perçu ce travail comme une trahison. Il y a, par exemple, une image tendancieuse, d’une femme frottant le dos de son enfant au hénée. Il y a ce corps rouge et cette main orange… Je travaille beaucoup sur le moment où les gens se perdent, où les corps se rapprochent. Ce sont des images familiales prises dans des moments traditionnels et intimes. Elles ont choqué ma famille. La représentation du corps est interdite et moi je n’ai pas les clés culturelles ni la langue pour m’aider.

Vous êtes diplômé assistant réalisateur de cinéma, pourquoi avoir fait le choix de l’image fixe ?

Le cinéma apporte beaucoup à la photographie, mais mon parcours m’a porté vers l’image fixe. J’ai suivi une formation privée en cinéma et ça ne m’a pas plu. J’étais angoissé par mon avenir et je me suis orienté vers la photographie que j’avais apprise au lycée. À partir du moment où on fait une image, on fixe la vie dans un cadre, on est dans une écriture. L’image permet de raconter sa propre histoire comme on la ressent. J’ai besoin de cette fiction. Pourtant, je reconnais être attiré par le webdocumentaire. Par exemple la série « Entrada » s’entrecoupe avec une série de portraits en France. Avec ce format, je pourrais explorer la question de l’identité par exemple.

Source : Le Soir

Des Marocaines sont encore mariées en Europe avec lecture de la Fatiha et répudiées par leurs maris sur un coup de tête.

Entretien avec Mme Amina, membre du groupe de travail «Approche genre et nouvelles générations» au sein du CCME : Il n'y a pas de structures d'assistance pour les femmes MRE, elles méconnaissent leurs droits…Suite

Les migrants illégaux qui entrent au Canada avec l'aide de passeurs clandestins pourront être détenus tant que leur véritable identité n'aura pas été établie, selon un projet de loi déposé jeudi par le gouvernement canadien.

Le projet de loi durcit ainsi les peines en matière d'immigration illégale, et s'appliquera désormais à toute personne impliquée de près ou de loin au trafic d'êtres humains.

Il prévoit aussi que les autorités du pays pourront détenir les migrants illégaux pour une période allant jusqu'à 12 mois, tant qu'elles n'auront pas acquis la certitude qu'ils ne représentent pas une menace pour la sécurité nationale.

La nouvelle mesure législative imposerait également une période de probation de cinq ans pour les demandeurs d'asile, les empêchant de quitter le Canada ou de poser leur candidature pour parrainer la venue de leur famille au pays.

A l'heure actuelle, les personnes qui arrivent illégalement au pays et demandent l'asile peuvent être libérées après 30 jours même si leur identité n'est pas clairement établie. Le projet de loi prévoit des peines plus sévères pour les têtes dirigeantes des passeurs clandestins, qui s'exposeront à des peines pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison.

22/10/2010

Source : Aufait/MAP

Dans le viseur des Lions de l’Atlas depuis quelque temps, Karim Ait Fana, Younès Belhanda et Abdelhamid El Kaoutari, le trio franco-marocain du HSC Montpellier a finalement décidé de donner sa préférence aux Lions de l’Atlas. Joli tir groupé pour la sélection marocaine, dont les émissaires avaient auparavant, réussi à enrôler des binationaux en Belgique et aux Pays-Bas.

C’est le quotidien sportif L’Equipe, qui a annoncé sur son site internet que Karim Ait Fana (21 ans), Younès Belhanda (20 ans), et  Abdelhamid El Kaoutari (20 ans), avaient décidé de jouer pour le Maroc. Pour Belhanda, buteur ce week-end en championnat, opter pour le Maroc a été un « un choix de cœur ». Même son de cloche du côté de ses coéquipiers qu’il aura peut-être bientôt l’occasion de côtoyer en sélection marocaine.

Le potentiel de ces joueurs leur avait auparavant permis de jouer dans les catégories de jeunes en équipe de France, et Karim Ait Fana était même dans l’antichambre de la sélection A, vu qu’il compte six sélections chez les Espoirs. Il déclare d’ailleurs à la Radio RMC : « J’ai eu une discussion avec l’actuel coach du Maroc, Dominique Cuperly. C’est ce qui m’a poussé à choisir le Maroc. J’étais en équipe de France Espoirs, ça se passait bien et je m’étais engagé à faire les qualifications pour l’Euro 2011 et malheureusement on a été éliminé. A partir de là, il fallait faire un choix. Le Maroc représente aussi beaucoup pour moi, donc j’ai décidé de porter les couleurs des Lions de l’Atlas. Pour moi, c’est un choix du cœur, et j’en suis très fier. »

Vidéo (amateur) de l'interview de Karim Aït Fana

Avec ces trois nouveaux noms, la liste des binationaux prétendants à une place dans le noyau dur des Lions de l’Atlas s’allonge un peu plus. En effet, depuis sa nomination à la tête des Lions de l’Atlas, le tandem Gerets-Cuperly a mis un point d’honneur à rallier des talents euro-marocains. Dans cette quête c’était la Belgique et les Pays Bas qui avaient été les principaux foyers ciblés. Carcela, Amrabat, ou encore Aissati  sont les premiers résultats de cette opération séduction, en plus d’autre jeunes talents du championnat néerlandais.

La petite statistique : une équipe euro-marocaine

Notons que sur la liste des 23 joueurs retenus pour affronter la Tanzanie le 9 octobre dernier, 11 d'entre eux avaient une double nationalité. 8 d'entre eux sont des Franco-Marocains (Benatia, Kantari, Basser, Hermach, Chamakh, El Arabi, Taarabt, El Zhar). Les trois autres (Boussoufa, El Hamdaoui, El Ahmadi) sont des Maroco-Néerlandais. Notons qu'en ce qui concerne les joueurs binationaux actuellement prospectés, les Pays-Bas et la Belgique sont loin devant la France, en terme de quotas.

Interessant de noter aussi que sur cette liste de 11 binationaux, 6 sont très souvent titulaires (Benatia, Basser, Boussoufa, El Hamdaoui, Chamakh, Taarabt). C'est dire toute l'importance de ces talents expatriés dans une sélection qui se reconstruit.

Gerets bientôt (enfin) sur le banc des Lions!

Notons qu’en même temps que le renfort de nouveaux joueurs, le Maroc pourrait très prochainement bénéficier (à plein temps) de celui d’Eric Gerets, dont l’aventure avec le club saoudien Al Hilal a pris fin. Le club de Riyad a été éliminé en demi-finale de la Ligue des champions asiatique. Dans la foulée, le président du club, le prince Abderrahmane Ben Msâad aurait annoncé sa démission, et fixé le départ de Gerets au 15 novembre prochain selon une information parue sur le site du quotidien Le Matin.

22/10/2010

Source : Yabiladi

 

Il y a deux choses de bien chez Fouad Laroui: sa prolificité et son humour. Juste après nous avoir gratifiés d'un roman façon “Petit Nicolas du bled” cet été avec Une année chez les Français, il nous délivre enfin Des Bédouins dans le Polder, dans son édition marocaine.

Fruit d'une fine observation in situ du Marocanus polderiensis, le livre est un essai -transformé- de l'écrivain émigré aux Pays-Bas (d'où la notion de polder, qui est une terre située en dessous du niveau de la mer) depuis vingt ans.

Il y aborde des questions aussi absurdes que sérieuses telles que: “pourquoi les Marocaines ne font-elles pas de vélo?”, ou encore “sont-ce des extra-terrestres?” ou bien évoque l'affaire des caricatures danoises. Et justement, tout le mérite de Laroui est d'éviter de tomber dans la caricature et tout son talent réside dans ses tournures, littéraires: il n'y a qu'un (véritable) écrivain pour vous enseigner des expressions comme “être réduit à quia” ou bien “emphytéotique”.

Donc, si vous cherchez à enrichir votre vocabulaire et à répondre aux questions susmentionnées, vous vous fendrez de 78 dirhams, ce qui est peu cher pour quelques heures de rire.

Des Bédouins dans le polder, de Fouad Laroui aux éditions Le Fennec, 2010, 170 pages, 78 dirhams.

22/10/2010

Source : Aufait

L'avocat Chems-eddine Hafiz estime dans son dernier ouvrage sorti jeudi en librairie que l'Islam doit être appréhendé en France comme une religion de droit commun et non pas une religion d'immigration...Suite

Les travaux du Colloque méditerranéen "Enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine" ont débuté jeudi à Tanger, avec la participation d'experts et acteurs de la société civile des deux rives de la Méditerranée.

Cette rencontre, organisée par la Délégation de l'Education nationale à Tanger-Asilah en collaboration avec la série mensuelle "Al Maarifa Lil Jamii" (la connaissance pour tous), vise à examiner les conditions de vie des enfants en situation difficile dans cette région du monde.

Dans une déclaration à la MAP, le secrétaire général du secteur de l'enseignement scolaire, M. Youssef Kassmi, a indiqué que cette rencontre de trois jours vise à favoriser l'échange des expériences sur cette question entre les pays méditerranéens.

Les participants feront l'état des lieux du phénomène des enfants en situation précaire et des enfants de l'émigration clandestine, et examineront ses répercussions sur les sociétés, tout en essayant de proposer des solutions à cette problématique, a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a noté que le ministère de l'Education nationale fait de la promotion de la situation de l'enfance l'un des axes stratégiques de son action, ajoutant que les différents acteurs de l'éducation au Maroc oeuvrent pour garantir la scolarité des enfants âgés de moins de 15 ans.

A cet égard, M. Kassmi a précisé que les efforts du ministère se focalisent sur deux volets, à savoir l'éducation non formelle pour réintégrer les enfants en rupture de scolarité et la lutte contre la déperdition scolaire à travers le soutien direct aux enfants et à leurs familles.

De son côté, le représentant de l'UNICEF au Maroc, M. Aloys Kamuragiye, a exprimé sa satisfaction quant à la situation de l'enfance au Maroc, précisant que les indicateurs relatifs à cette catégorie s'améliorent d'année en année sur tous les niveaux.

Cette rencontre constitue une occasion pour les acteurs institutionnels, la société civile et les partenaires internationaux au développement pour examiner la réalité des enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine dans le bassin méditerranéen.

Le colloque, qui connaît la participation de chercheurs notamment des pays du Maghreb arabe, de l'Espagne, l'Italie et le Liban, vise à évaluer les efforts des gouvernements et des différents acteurs de la société civile pour l'amélioration de la situation économique, sociale et éducative des enfants, afin de contribuer au développement des mécanismes pour la lutte contre toutes les formes de maltraitance et de marginalisation des enfants.

Les participants proposeront aussi des solutions quant à l'émigration clandestine et à la situation vulnérable des mineurs non accompagnés dans les pays d'accueil, en vue d'élaborer une stratégie méditerranéenne de lutte contre l'exploitation des enfants et d'amélioration de leurs conditions de vie.

22/10/10

Source : MAP

Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellah Boussouf s'est entretenu, jeudi à Palma de Majorque, avec les représentants des associations culturelles et islamiques marocaines basées aux iles Baléares.

Les entretiens qui se sont déroulés en présence du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, et des présidents des Centres islamiques de Catalogne et des Baléares, respectivement MM. Noureddine Ziani et Mustapha Oulharrak, ont porté sur les questions intéressant la communauté marocaine établie dans cette région autonome de l'Espagne notamment la formation des imams, l'encadrement religieux et l'enseignement de la langue arabe aux enfants des ressortissants marocains.

Lors de cette réunion qui s'inscrit dans le cadre des rencontre périodiques du CCME avec les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Boussouf a rappelé l'intérêt constant qu'accorde SM le Roi Mohammed VI à la situation des ressortissants marocains à l'étranger et à l'amélioration de leurs conditions de vie dans les pays d'accueil, exhortant les représentants du tissu associatif marocain dans les Baléares à promouvoir les liens spirituels et culturels avec leur pays d'origine.

Il a également exprimé la disponibilité du CCME à œuvrer en collaboration avec le Conseil des oulema pour la Communauté marocaine en Europe en vue d'assurer un encadrement religieux adéquat aux expatriés marocains résidant aux Baléares conforme au rite malekite et aux constantes religieuses de la nation marocaine, basées sur la tolérance et la modération.

M. Boussouf a dans ce sens exhorté les associations marocaines à développer des approches répondant aux impératifs d'interaction avec la société d'accueil, mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir le rôle de la femme immigrée au sein du tissu associatif marocain.

Il de même souligné la volonté du CCME à œuvrer de concert avec les associations marocaines et du ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger pour répondre aux doléances des ressortissants marocains établis aux Baléares concernant notamment l'enseignement de la langue arabe aux enfants des expatriés marocains. Il a été décidé à cet égard de mettre sur pied une association des parents d'élèves qui sera chargée provisoirement de cette mission

Les représentants des associations marocaines ont saisi cette occasion pour réaffirmer leur mobilisation constante derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

Le nombre de la communauté marocaine établie aux Baléares est estimé à plus de 37.000.

Source : MAP

La culture marocaine sera à l'honneur au festival du WorldFest (fête du monde), dont le coup d'envoi sera donné, samedi prochain, dans la ville d'Addison (Etat du Texas), avec la participation de 50 pays.

Lors de cette manifestation de deux jours, qui devra drainer, d'après les organisateurs, un nombre record de 30.000 visiteurs, un "Village marocain" sera monté à l'initiative du Secrétariat d'Etat Chargé de l'Artisanat et de la Maison de l'artisan.

Ce pavillon marocain, qui devrait être maintenu jusqu'à 7 novembre prochain, sera composé d'une vingtaine de tentes, donnant la part belle au génie et au savoir-faire de l'artisan marocain et exhibant des objets créés de différents matériaux dont le verre, le bois, le cuir et le bronze.

Les visiteurs du "Village marocain" pourraient également apprécier des spectacles de musique et de chants, grâce à des prestations du groupe "Renaissance", de la diva du Melhoun Laila Lamrini, et de la formation de musique Gnaoua "Ouled Bombara".

Le caftan marocain sera mis en vedette également lors des défilés de mode prévus dans le cadre de ce festival.

La participation du Royaume au WorldFest portera également sur une fête retraçant le cérémonial du mariage marocain qui puise ses sources dans des traditions ancestrales ainsi que sur la présentation de mets faisant la fierté de l'art culinaire marocain.

Selon Ahmed Yanouri, membre de la communauté marocaine établie à Dallas, le pavillon constitue "une excellente occasion pour faire connaître aux habitants du nord du Texas nos riches culture et patrimoine".

Source : MAP

Le flou entourant la pratique du renvoi d'étrangers condamnés en Suisse commence à se dissiper. L'enquête demandée par la Commission fédérale pour les questions de migration montre que les renvois augmentent et que la pratique s'harmonise.

Les débats, tant au Parlement que dans le public, sur l'initiative «pour le renvoi des étrangers criminels», ne s'appuient pas sur des données claires et fiables, a expliqué hier Francis Matthey. La Commission fédérale pour les questions migratoires (CFM), qu'il préside, a chargé le Forum suisse pour l'étude des migrations et le Centre de droit des migrations à l'Université de Neuchâtel de mener l'enquête auprès des cantons, compétents pour les renvois. Les résultats ont été présentés hier.

Combien renvoie-t-on d'étrangers?

Plusieurs milliers par an, répond l'enquête. En précisant qu'il s'agit, pour la grande majorité, de requérants d'asile déboutés, de dealers ayant purgé leur peine ou d'autres délinquants non domiciliés en Suisse. Mais ceux-là ne sont pas concernés par l'initiative: elle ne vise que ceux auxquels on peut retirer l'autorisation de séjour.

Alors combien d'étrangers avec permis sont renvoyés?

Sur la base des chiffres fournis par 20 cantons et extrapolés pour les 26, le nombre est d'au moins 750 pour 2009, contre 615 en 2008. De précédentes estimations donnaient 350 personnes en 2004 et de 400 à 450 en 2007. Même en l'absence de précision statistique absolue, la tendance est clairement à la hausse.

Qui risque le renvoi?

Tous les étrangers condamnés à de «longues peines» (dès 12 mois selon le Tribunal fédéral). Car, dans ces cas-là, les autorités doivent systématiquement examiner la question du renvoi. Et celui-ci est presque toujours prononcé lorsque la sécurité publique est menacée (grave agression physique et sexuelle, meurtre, trafic de drogue mesuré en kilos).

Et pour les délits moins graves?

Il y a des tendances générales dans les pratiques cantonales. Les étrangers venant de l'Union européenne risquent moins le renvoi que ceux d'autres pays: l'accord de libre circulation le réserve aux cas extrêmes. Les femmes et les étrangers de deuxième génération sont moins souvent expulsés. Et le permis d'établissement «protège» mieux que le permis de séjour.

Quand s'applique le «principe de proportionnalité»?

Dans tous les cas. En présence de délits graves, l'intérêt public à un renvoi l'emporte sur l'intérêt privé à y renoncer. Dans les autres cas, on tient compte de la durée du séjour en Suisse, de l'âge, de l'intégration, des liens conservés ou non avec le pays d'origine, de la situation familiale (couples binationaux avec enfants).

Quelles différences entre cantons?

Dans l'appréciation de l'intérêt privé, certains cantons donnent une «dernière chance» à un délinquant, d'autres pas. Les tendances générales (deuxième génération, type de permis de séjour) ne sont pas absolues et les pratiques peuvent différer. Mais, selon l'étude demandée par le CFM, il existe des «indices d'harmonisation» manifestes.

Aux yeux de la CFM, l'initiative souffre de plusieurs défauts. Le renvoi «automatique» qu'elle prévoit est contraire au principe de proportionnalité. Il n'est en tout cas pas applicable aux ressortissants de l'UE. Le fait que, pour les délits graves, notamment de violence, le renvoi est presque toujours ordonné, montre que le droit actuel (loi sur les étrangers, Code pénal) est suffisant. Avec l'initiative, on aurait un droit pour les Suisses, un autre pour les Européens et un troisième pour les pays tiers.

Source : Le Nouvelliste

Peut-on parler "d'intégration" des Français au Maroc? Le Maroc a-t-il une politique d'assimilation de ses étrangers identique à celle de la France?

L’auteur, Aurè1ia Picod-Kinany , est docteur en sciences sociale.  Après quelques années en tant qu'enseignant chercheur, elle décide de créer APK Conseils, un bureau d'études et de développement en sciences sociales humaines et soda les qui intervient dans les domaines de l'expatriation…Suite

Théâtre Le Public à Bruxelles accueille le 24/10 une conférence-débat  sur l’Altérité et les identités multiples : qu’est-ce qui nous anime ?...Suite

Une femme issue de l'immigration cumule les difficultés sur le marché du travail : elle sera moins souvent en emploi qu'un homme (immigré ou non) et moins souvent qu'une femme née de parents français, selon une étude de l'Institut national d'études démographiques (Ined).

On sait que les descendants directs d'immigrés maghrébins, aussi bien les femmes que les hommes, sont moins souvent en emploi que les personnes nées françaises de deux parents français de naissance ou les descendants d'Europe du Sud", rappellent Dominique Meurs et Ariane Pailhé dans cette étude publiée jeudi dans le dernier numéro d'"Economie et Statistiques" de l'Insee.

Mais les femmes issues de l'immigration maghrébine ont la particularité de cumuler "les inégalités sociales, d'origine et de genre", poursuit l'étude qui s'est concentrée sur les 18-40 ans.

Ainsi, si les hommes originaires du Maghreb sont moins souvent en emploi que les "natifs" (53% contre 74%), les femmes issues de l'immigration maghrébine sont encore plus mal loties : elles sont 37% à être en emploi contre 60% pour les natives.

Pour le chômage en revanche, être une femme ne change pas grand chose quand on est est issu de l'immigration maghrébine : 20,5% des hommes de ce groupe sont au chômage contre 7% des hommes natifs tandis que 19,7% des femmes immigrées sont chômeuses contre 7,9% des natives.

Une personne est considérée en emploi si elle travaille --même très peu-- et au chômage si elle n'a pas d'emploi mais en recherche un activement et qu'elle est disponible rapidement pour l'occuper.

Les femmes issues du Maghreb sont aussi plus souvent avec de jeunes enfants à domicile et moins souvent en couple que les autres, note l'étude, ce qui peut aussi compliquer leur accès au marché du travail.

Les femmes issues de l'immigration maghrébine ont aussi la particuliarité d'êre plus souvent en études que les natifs (homme ou femme), sorte de "stratégie" pour "contrebalancer les effets négatifs de la seule origine".

L'étude note aussi que même si l'on tient compte d'autres paramètres qui peuvent jouer sur la situation sur le marché du travail (scolarité, origine sociale, situation écomique locale...), les différences subsistent.

Source : L’Express/AFP

Plusieurs experts onusiens ont dénoncé jeudi le décès d'un Angolais pendant son expulsion par avion du Royaume-Uni, à l'aéroport londonien d'Heathrow, s'indignant du traitement accordé aux immigrés.

Plusieurs experts onusiens ont dénoncé jeudi le décès d'un Angolais pendant son expulsion par avion du Royaume-Uni, à l'aéroport londonien d'Heathrow, s'indignant du traitement accordé aux immigrés.

"Je suis inquiet de voir la manière dont les migrants sont traités, sans aucune dignité, en raison de la criminalisation des migrations irrégulières", a averti le Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme des migrants, Jorge Bustamante, cité dans un communiqué.

Jimmy Mubenga, 46 ans, est mort mardi dernier à l'aéroport d'Heathrow dans l'avion régulier de British Airways qui devait le rapatrier en Angola. Il serait mort asphyxié alors qu'il était fortement maintenu par trois gardiens d'une société privée (G4S) travaillant pour le gouvernement britannique.

Selon la presse britannique, il serait mort étouffé, alors que ses gardiens le maintenaient plié en deux la tête sur les genoux, après qu'il se soit révolté.

"J'espère que le fait que le personnel de British Airways chargé de la sécurité à bord ne soit pas intervenu, malgré les nombreux appels à l'aide, n'est pas le reflet d'une indifférence croissante aux droits de l'homme des personnes placées sous surveillance des autorités", a relevé M. Bustamante.

Le président du groupe de travail de l'ONU sur l'utilisation des mercenaires, Alexander Nikitin, a demandé à Londres de s'assurer que les agents de sécurité privées "soient soumis aux mêmes règles que les représentants des forces de l'ordre".

Les trois gardiens, âgés de 35, 48 et 49 ans, ont été arrêtés mardi avant d'être placés en liberté conditionnelle jusqu'en décembre, dans l'attente d'un complément d'enquête.

M. Nikitin a déploré le décès de l'Angolais, soulignant que ce n'est pas la "première fois qu'un migrant décède lors de son expulsion", faisant référence au décès, en mars, d'un demandeur d'asile nigérian de 29 ans en instance d'expulsion par vol spécial au départ de Zurich (centre de la Suisse) à destination de Lagos.

L'homme, qui observait une grève de la faim pour dénoncer son expulsion, avait été victime d'un malaise soudain peu avant son départ. Ses menottes lui avaient été retirées mais il n'avait pas pu être ranimé.

Source : Le Matin/AFP

Le Conseil d'Etat a rejeté jeudi des recours en annulation du fichier "Oscar", qui vise à empêcher les bénéficiaires de l'aide au retour volontaire d'en jouir plusieurs fois, annonce le ministère de l'Immigration.

Le fichier Oscar (Outil simplifié de contrôle des aides au retour), opérationnel depuis le début du mois d'octobre, est un fichage biométrique des bénéficiaires de "l'aide au retour humanitaire" (300 euros par adulte et 100 euros par enfant).

Le gouvernement en a fait la promotion cet été, au moment de la polémique sur les nombreuses reconduites à la frontière de Roms, dont certains disaient accepter ce retour avant de revenir en France.

Plusieurs associations dont le Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés) et la Ligue des droits de l'homme avaient déposé fin 2009 un recours en annulation de ce fichier.

Le Conseil d'Etat, dans une décision rapportée par le ministère de l'Immigration, juge que le fichier ne porte pas atteinte à la libre circulation au sein de l'Union européenne et que la photographie et les empreintes digitales des enfants de plus de douze ans "constituent des données pertinentes et adéquates".

La durée de conservation des données, pendant cinq ans, "n'excède pas celle nécessaire", dit encore la juridiction.

Le ministre de l'Immigration Eric Besson s'est félicité de cette décision dans un communiqué.

"Elle constitue (...) un nouveau revers pour tous ceux qui cherchent à ternir l'image de la France, en l'accusant de manquer à sa tradition républicaine, et au respect de ses engagements européens et internationaux", a-t-il dit.

Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'homme, s'est dit "déçu" par l'interprétation du Conseil d'Etat, et dénonce le partage des données d'Oscar avec d'autres fichiers sur les étrangers.

"Je pense que c'est une décision qui ne pouvait que faire plaisir à M. Besson. C'est une décision très politique et très timide", a-t-il dit à Reuters.

L'organisation va réfléchir à la possibilité de porter la question devant la Cour européenne des droits de l'homme, a-t-il ajouté.

Source : Le Monde/Reuters

Une exposition d'artisanat marocain s'est ouverte, mercredi soir à Séville (Sud de l'Espagne), avec la participation de maîtres artisans en provenance du nord du Royaume, et en présence de personnalités Marocaines et Espagnoles, marquant ainsi la fin du cycle d'activités culturelles et artistiques "Le Maroc en trois cultures" initié depuis mai dernier par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.

Organisée à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, en collaboration avec la chambre d'Artisanat de Tétouan, l'exposition connaît la participation d'une quinzaine de maîtres artisans spécialisés dans la maroquinerie, l'ébénisterie, le fer forgé et la conception et la réalisation des bijoux traditionnels, venus du nord du Royaume spécialement de la ville de Tétouan, l'une des cités phares de l'artisanat au Maroc.

Cette exposition vise à faire connaître davantage les produits de l'artisanat Marocain chez le public Espagnol, selon le président de la chambre d'Artisanat de Tétouan, Ahmed Bakkour.

Cette exposition, qui se démarque par la participation des meilleurs maîtres artisans de la ville de Tétouan qui s'attelleront, quatre jours durant, de faire découvrir aux visiteurs leur savoir faire artisanale, sera également dédiée à la commercialisation de produits de l'artisanat du Maroc, a-t-il dit dans une déclaration à la MAP.

La manifestation, qui se poursuivra jusqu'au 24 octobre courant, sera également consacrée à examiner les moyens d'établir des partenariats en matière de formation professionnelle dans le secteur de l'industrie artisanale et d'informer les investisseurs Espagnols sur les opportunités d'affaires que propose le secteur.

De son côté, le Consul général du Maroc à Séville, Mohamed Said Douelfakar, a affirmé que cette exposition d'Artisanat Marocain a connu un véritable succès au premier jour de son ouverture, ajoutant qu'il sera examiné au cours de cette manifestation l'organisation, l'année prochaine dans la capitale Andalouse, de journées Marocaines.

Cette exposition marque la fin du cycle d'activités culturelles et artistiques "Le Maroc en trois cultures", initié depuis mai dernier par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, en collaboration avec le gouvernement Andalou.

Ce cycle d'activités culturelles et artistiques consacré au Maroc a été initié dans le but d'exposer la réalité du Maroc dans tous les domaines à travers plusieurs initiatives et événements, et de rapprocher le public Espagnol des différents aspects de la vie sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc. Pour ce faire, une programmation riche et diversifiée avait été retenue avec notamment à la clé des séminaires, des expositions, des défilés de mode et des concerts de musique.

Dans ce cadre, la célèbre chanteuse marocaine Najat Aatabou avait donné un concert à Séville le 16 septembre dernier, tout comme Hamid Bouchnak et Laila Gouchi qui s'étaient produits les 24 et 29 juin dernier, et l'orchestre Chekara, en mai dernier.

"Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et de l'Espagne", a été le thème d'un séminaire organisé en juin, dans le même cadre.

Au programme de cette manifestation, figureraient également des projections, de juin à juillet, de films marocains dans le cadre des "Mardi du cinéma" de la Fondation.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, s'est entretenu, jeudi à Palma de Majoque, avec le président du gouvernement autonome des Baléares, M. Francesc Antich de plusieurs questions intéressant la communauté marocaine établie dans cette région de l'Espagne.

Lors de cet entretien, qui s'est déroulé en présence du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, et des présidents des Centres islamiques de Catalogne et des Baléares, respectivement MM. Noureddine Ziani et Mustapha Oulharrak, les deux parties ont évoqué des questions relatives notamment à l'intégration de la communauté marocaine au sein de la société baléare ainsi que son rôle dans le raffermissement des liens d'amitié et de coopération entre cette région autonome de l'Espagne et le Maroc.

Les discussions ont également porté sur nombre de questions concernant l'encadrement religieux de la Communauté marocaine résidant aux Baléares, la formation des imams et la consolidation des liens culturels et spirituels entre les expatriés marocains et leur pays d'origine, a déclaré à la MAP M. Boussouf.

La délégation marocaine a informé, à cette occasion, le président des Baléares des derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, mettant en exergue les perspectives qu'offre l'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud pour un règlement juste et pacifique à ce conflit artificiel.

Lors de cette rencontre, le président des Baléares a tenu à saluer l'intégration des membres de la communauté marocaine au sein de la société baléare qui constitue un "modèle" en la matière, exprimant la disposition de son gouvernement à soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir la "sécurité spirituelle" des expatriés marocains établis aux Baléares dont le nombre s'élève à plus de 37.000.

M. Antich a, dans ce sens, rendu hommage aux efforts déployés par le Royaume en vue d'assurer un "encadrement religieux adéquat" à ses ressortissants basé sur la "tolérance et la modération et respectant les spécificités des sociétés d'accueil", soulignant l'importance du rôle que jouent les membres de la communauté marocaine dans la promotion des liens d'amitié et de compréhension entre les communautés issues des différentes religions établies aux Baléares.

Il a par ailleurs exprimé la détermination du gouvernement des Baléares à oeuvrer pour la consolidation des relations de coopération avec le Maroc à travers la signature d'accords de partenariat notamment dans le domaine du tourisme, mettant l'accent sur le soutien que porte son exécutif à la coopération entre les ONG des deux pays.

Le responsable baléare a, de même, fait part de son intention d'effectuer une visite au Maroc dont la date sera fixée ultérieurement afin d'explorer avec les responsables marocains les domaines de coopération entre les deux parties.

La visite de la délégation marocaine à Palma de Majorque s'inscrit dans le cadre de sa participation à une rencontre sur le thème de la migration, organisée les 22 et 23 octobre à l'initiative du Forum de l'immigration des Baléares.

Source : MAP

Partout en Europe, l'immigration est un sujet polémique. En France, le discours politiquement correct interdit l'évocation de problèmes spécifiquement liés aux enfants et petits-enfants d'immigrés : ils sont français, et toute recherche allant au-delà de ce constat cache nécessairement des intentions troubles. Cette conception se heurte à un sentiment populaire qui s'exprime parfois par des réactions racistes, mais le plus souvent par des conduites individuelles créatrices de ségrégation -on le constate aussi bien dans le logement ou dans le choix de l'école que dans le monde du travail. Pour rendre compte de ce malaise, Philippe d'Iribarne, qui trace depuis longtemps un chemin original dans la sociologie contemporaine, commence par distinguer deux conceptions de la société démocratique. D'un côté, c'est un « corps politique », uniquement défini par l'égalité de tous les citoyens devant la loi et les institutions publiques. De l'autre, c'est un « corps social », dont les membres présentent une grande diversité de capacités, de richesses, de statuts, de croyances, d'affinités… L'histoire des démocraties est marquée par la concurrence entre ces deux visions : face à la rigueur abstraite de la première, comment traiter les différences et les particularismes ? La France républicaine avait réalisé un équilibre acceptable entre l'affirmation de la citoyenneté et une « sphère privée » tenue à une certaine discrétion, mais ce compromis vole aujourd'hui en éclats, sous l'effet de deux forces.

« Une laïcité éxigeante »

La première est la progression constante, depuis la Révolution, de la conception égalitaire et universaliste du « corps politique » : élargissement du suffrage universel, action unificatrice de l'école, édification de l'Etat providence… Or, depuis quelques années, cet universalisme a changé de contenu : ce n'est plus la victoire progressive de la « raison »« assimilation », objectif consensuel à l'époque des grandes vagues migratoires du passé, est frappée d'une sorte de tabou : la société multiculturelle ne peut être qu'une juxtaposition de communautés. sur les particularismes archaïques, mais au contraire la sacralisation des différences et la célébration du multiculturalisme. Le nouveau « politiquement correct » prend appui sur la tradition égalitariste (les mêmes droits pour tous) et élargit son champ aux domaines moraux, éducatifs et culturels. Le lecteur peut difficilement ne pas voir, à l'origine de cette évolution, un changement de nature de l'immigration. L'

Ce modèle a été adopté par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui en ont aussi constaté les limites. La fin du livre montre qu'il est inconcevable en France, pour des raisons aussi bien morales (peut-on, notamment, fermer les yeux sur le statut des femmes ?) que pratiques (comment concilier des systèmes éducatifs ou juridiques hétérogènes ?) ou politiques (quelle solidarité entre les communautés ?) L'auteur, en conclusion, se place du côté de « la tradition française, qui veut que tous se mêlent et soient solidaires, sans souci de leurs origines, dans un espace public marqué par une laïcité exigeante » : une formule qui devrait suffire à définir notre « identité nationale ».

Source : Les Echos

Faire découvrir la culture marocaine aux habitants de Verviers (ouest de la Belgique à la frontière germano-néerlandaise), c’est l’objectif que s’est assigné l’association Assadaka, en collaboration avec  le Centre régional de Verviers pour l'intégration (CRVI), le Centre culturel régional de Verviers (CCRV) et l’association Essalem. Ensemble, ils lancent le « Maroc en Pays de Vesdre », afin de faire connaitre le Maroc aux  Verviétois mais aussi pour favoriser les échanges interculturels.

Au programme du « Maroc en Pays de Vesdre », une conférence-débat sous le thème « 50 ans d’immigration marocaine en Belgique », le mercredi 27 octobre à 19h. Elle se tiendra au CRVI et sera animée par Anne Frennet De Keyser, professeur à l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et présidente du Centre d'archives et de recherche sur l'histoire de l'immigration maghrébine et arabe (CARHIMA).

Deux jours après, le vendredi 29 octobre, le CCRV programme à l'espace Duesberg (Boulevard de Gérardchamps), une soirée culturelle à partir de 20h. Les visiteurs découvriront un « one human show » de Sam Touzani, un comédien,  auteur et présentateur de télévision belge d’origine marocaine.

Son show sera suivi d’une mise à l’honneur de personnalités verviétoises de culture belgo-marocaine, d’un défilé de mode et d’une dégustation de spécialités marocaines.  Le prix des places pour le spectacle est de 12 euros (normal), 10 euros pour les moins de 25 ans et les personnes âgées de plus de 60 ans.

21/10/2010

Source : Yabiladi

Le Royaume sera représenté à cette rencontre, organisée à l'initiative du Forum de l'immigration des Baléares, par une délégation composée du secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, et des présidents des Centres islamiques de Catalogne et des Baléares, respectivement MM. Noureddine Ziani et Mustapha Oulharrak.

A cette occasion, la délégation marocaine prendra part à un colloque sur "L'immigration du point de vue des pays émetteurs", précise-t-on.
Elle sera reçue, en marge de cette manifestation, par le président du gouvernement autonome des Baléares, M. Francesc Antich.
Cette rencontre internationale, qui verra également la participation des consuls du Sénégal, de l'Argentine et de l'Equateur ainsi que des représentants de plusieurs partis politiques espagnols, sera également marquée par la tenue de deux tables rondes sur l'immigration et les droits des citoyens, le mouvement associatif immigré, et le rôle des forums dans la politique des régions autonomes en matière d'immigration.

21/10/2010

Source : MAP

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