Concilier entre préservation de l'identité et intégration dans le pays d'accueil et l'un des principaux défis auxquels font face les Marocains établis en Espagne, notamment la deuxième génération issue de l'immigration.
Cette question a fait l'objet d'un débat lors d'une table ronde organisée le week-end dernier, à Madrid dans le cadre de la 2ème Journée des Marocains de la capitale espagnole qui a connu la participation d'acteurs de la société civile marocaine en Espagne et de représentants d'ONG espagnoles.
Les participants à cette rencontre ont souligné l'importance de savoir gérer et préserver sa différence culturelle vis à vis de la société d'accueil pour renforcer sa capacité d'évoluer au sein de cette société et mieux s'intégrer.
C'est dans ce contexte que le chercheur espagnol à l'Université Complutense de Madrid, Juan Ignacio Castien, a souligné l'importance de la préservation de sa culture et de sa civilisation, de même que de réussir son intégration dans la société d'accueil.
Il a relevé, dans un exposé intitulé "immigration marocaine en Espagne: le kaléidoscope identitaire", que les différences culturelles ne sont pas un obstacle à la communication, mais au contraire, une source d'enrichissement de la société.
Castien n'a pas manqué de souligner, à ce propos, que la société espagnole apprécie plusieurs aspects de la culture et civilisations marocaines, ajoutant que le peuple marocain a "une tradition ancestrale de cohabitation et de diversité".
Le chercheur et enseignant à l'Université Complutense de Madrid, Mohamed El Madkouri, a présenté un exposé sur "la représentation de l'autre" dans lequel il a souligné que les stéréotypes liés aux Marocains en Espagne sont erronés d'un point de vue historique et n'ont rien à voir avec la réalité.
Il a relevé, par ailleurs, que la communication est un facteur important de socialisation et d'acculturation si elle est bien utilisée au service de l'intégration et pour lever les amalgames qui peuvent nourrir les confrontations sociales.
Walter Altis, chercheur du Groupe indépendant d'études IOE à Madrid, a axé son intervention, pour sa part, sur certains aspects socioéconomiques liés aux immigrés Marocains résidant en Espagne.
Le pourcentage des Marocains de deuxième génération en Espagne qui ont réussi leurs études est relativement plus important en comparaison avec les enfants appartenant à d'autres collectifs d'immigrés, a-t-il indiqué.
Evoquant les effets de la crise économique sur les Marocains résidant en Espagne, il a relevé que beaucoup d'entre eux ont perdu leurs emplois entre 2007 et 2009, expliquant ce résultat par le fait que les personnes affectées occupaient des emplois à contrats à durée déterminée ne nécessitant pas une grande qualification professionnelle, notamment dans le secteur du bâtiment, très touché par crise.
Les Marocains travaillant dans l'industrie et dans l'administration publique, des secteurs qui requièrent une qualification, ont en revanche, préservé leurs emploi, a-t-il ajouté, relevant qu'il s'agit notamment du cas de femmes marocaines qui travaillent comme éducatrices ou assistantes sociales.
La Journée des Marocains de Madrid se voulait un espace de débat et de réflexion sur la situation des Marocains résidant dans cette ville et le rôle qu'ils peuvent jouer dans le développement dans les pays d'origine et d'accueil.
Initiée sous le thème "de l'immigration au développement", cette journée avait pour objet de jeter la lumière et à attirer l'attention des Marocains résidant à Madrid et sa région, notamment les acteurs de la société civile, sur les rapports entre migration et co-développement.
Elle ambitionnait également d'aider à trouver des mécanismes d'action à même de favoriser le travail en réseau des différentes associations d'immigrés marocains à Madrid, dans l'objectif de mettre en œuvre des projets communs au service des immigrés marocains et de leur intégration.
Cette manifestation a été organisée par " Le Mouvement de la Paix ", en collaboration notamment avec l'Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID), la municipalité de Madrid, l'Association socioculturelle Ibn Batouta, l'Association des universitaires marocains de Madrid (AUM), l'Association Tayba et l'Association AIAMA.
Source : MAP
Le renforcement du contrat d'accueil et d'intégration (CAI) et la signature d'une charte des droits et des devoirs pour obtenir la nationalité française sont les deux mesures qui concernent les étrangers retenues dans le cadre du séminaire gouvernemental sur l'identité nationale.
Créé par Nicolas Sarkozy en 2003 quand il était ministre de l'Intérieur et devenu obligatoire depuis janvier 2007, le CAI vise à favoriser l'insertion sociale et professionnelle des étrangers et à instaurer "une relation de confiance et d'obligation réciproque" entre ces personnes et la France.
Le non-respect des lois et des valeurs de la République peut entraîner son annulation, selon les propositions du séminaire.
Depuis sa mise en place, plus de 500.000 étrangers ont signé un CAI, dont 103.953 en 2008, selon l'Office français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) chargé de sa mise en oeuvre.
Le CAI renforcé prévoit une formation civique d'une journée comportant une "présentation des institutions françaises et des valeurs de la République, notamment l'égalité entre les hommes et les femmes et la laïcité". Il sera institué par voie réglementaire.
Il prévoit aussi, lorsque cela est nécessaire, une formation linguistique sanctionnée par la délivrance du diplôme initiale de langue française (DILF). Plus de 14.000 diplômes ont été délivrés entre janvier 2007 et le 31 décembre 2008.
Un accompagnement social des étrangers et un bilan des compétences sont également prévues.
Dans le cadre du regroupement familial, les parents qui ont des enfants mineurs, participent à une journée d'information sur les "droits et devoirs des parents" qui doivent notamment s'engager à respecter l'obligation scolaire pour les enfants de 6 à 16 ans.
Dans le cadre de la naturalisation, est proposée la signature d'une "charte des droits et devoirs" devant une autorité publique, portant sur le respect de la Constitution et plus généralement des "lois et principes qui régissent notre société". Une modification législative sera nécessaire pour mettre en oeuvre cette nouvelle disposition.
Pour les jeunes scolarisés, la signature se ferait lors d'une cérémonie organisée par le chef de l'établissement.
Pour rendre "plus solennel" l'accession à la nationalité française, il est proposé de modifier la cérémonie d'accueil organisée dans les préfectures ou les mairies.
Cette cérémonie organisée actuellement après notification de la naturalisation pourrait devenir une condition préalable à la remise des documents français car "l'accès à la nationalité française ne peut être une simple formalité administrative" mais "doit résulter d'une volonté affirmée et affichée".
Source : Le Matin.ch
La SNCF et le Syndicat national des entreprises de sécurité ont signé aujourd'hui au ministère de l'Immigration une "charte des bonnes pratiques" concernant l'emploi des étrangers sans-papiers et parrainée par Eric Besson.
Cette signature intervient quelques mois après l'affaire des maîtres-chiens sans papiers employés dans les gares parisiennes au mépris des conditions habituelles de rémunération et d'horaires par des sociétés de gardiennage.
La charte exprime "la volonté de la SNCF et du SNES de prévenir tout risque de travail dissimulé et d'emploi d'étrangers sans titre". Elle prévoit une réunion annuelle pour faire le bilan des actions menées pour "lutter contre l'emploi d'étrangers sans titre de séjour et/ou de travail" et "prévenir le travail illégal de manière plus générale".
Afin de pouvoir soumissionner à un marché, une entreprise privée de sécurité agréée doit pouvoir remettre dès le début de la prestation, puis tous les six mois, la liste nominative des étrangers salariés, accompagnée pour chaque salarié de sa date d'embauche, de sa catégorie professionnelle ainsi que de la copie de son titre de séjour valant autorisation de travail.
"On doit être une entreprise socialement responsable", a déclaré Guillaume Peppy selon lequel la SNCF représente 3% du marché du gardiennage. Il a annoncé que l'entreprise allait désormais confier tous les contrats de gardiennage à un seul prestataire en veillant que celui-ci ne les sous-traite pas car "la sous-traitance est porteuses de risque".
Source : Le Figaro
À Calais, les No Border ont fait parler d’eux ce week-end. Mais ils sont une myriade d’associations de tous bords à intervenir auprès des sans-papiers
Ils se veulent avant tout pacifistes. Altermondialistes et défenseurs des libertés. Samedi 6 février, les No Border (« Pas de frontières ») ont fait une nouvelle fois parler d’eux à Calais.Avec le concours de l’association SOS Soutien aux sans-papiers, ils ont loué un hangar pour accueillir durant la journée les réfugiés retournés à la rue après la fermeture du local mis à leur disposition par la préfecture du Pas-de-Calais dans le cadre du dispositif grand froid. Une centaine de migrants, essentiellement Afghans et Kurdes irakiens, s’y sont abrités avant d’être chassés manu militari par les CRS le lendemain matin.
Retour à la case départ pour les sans-papiers donc, mais « coup de force » réussi pour les militants de No Border, qui cherchent surtout à alerter l’opinion publique et à secouer les politiques. Le mouvement, né en Grande-Bretagne en 2000, organise régulièrement ce type d’opération en Europe. « Les associations humanitaires font un travail extraordinaire sur le terrain mais, huit ans après la fermeture de Sangatte, rien n’a changé à Calais, estime Pascal Lefebvre, militant No Border.
Les migrants sont toujours aussi nombreux et leur situation toujours aussi difficile. Pour faire avancer les choses, il faut que le problème arrive sur le terrain politique. Nous vivons dans une société mondialisée où les marchandises, les capitaux et même les virus circulent librement. Mais pas les hommes. Pourquoi nos libertés s’arrêtent-elles aux portes des frontières ? »
"Notre seul moyen de pression est la résistance"
Dans le collimateur des No Border : la directive européenne prévoyant le renvoi des migrants dans le pays européen de première entrée, généralement la Grèce. Or celle-ci n’a aucune structure pour accueillir les réfugiés et refuse l’asile la plupart du temps. « Notre seul moyen de pression est la résistance. L’État essaie de bâillonner notre expression et de nous criminaliser mais nous sommes avant tout des non-violents », se défend Pascal Lefebvre, qui était déjà présent lors de la manifestation de juin à Calais.
Un millier de militants venus de toute l’Europe avaient alors dressé un camp dans le quartier du Beau Marais pour « réclamer la fin des contrôles migratoires et construire des liens avec les communautés de migrants ». Une manifestation encadrée par un important dispositif policier. Depuis les débordements survenus à Strasbourg lors du G20 de 2002, les autorités craignent en effet les dérives.
L’abbé Jean-Pierre Boutoille, porte-parole du collectif « C Sur » qui regroupe sept associations humanitaires œuvrant à Calais, renchérit : « Nous travaillons ensemble régulièrement, ils viennent nous donner un coup de main pour les distributions de repas ou autres. Leur idée de monter des ateliers pour occuper les migrants la journée était un beau projet. Il n’a pas pu se faire en raison de l’évacuation des locaux mais nous continuons à travailler ensemble. »
Sur le terrain, de nombreuses associations sont présentes auprès des migrants. Médecins du monde assure une permanence de soins en lien avec la Belle Étoile, qui assure une distribution de repas chauds. Le Secours catholique a mis en place un service de douches et un lieu d’accueil de jour pour les migrants les plus fragiles, mineurs et femmes seules avec leurs enfants. France Terre d’asile, qui dispose d’une antenne sur place depuis quelques mois, gère pour sa part les demandes d’asile et veille au respect des droits des migrants avec la Ligue des droits de l’homme, toujours vigilante à Calais.
Des équipes se relaient aussi pour tenir le vestiaire, distribuer de la soupe chaude… Au total, pas loin de 200 bénévoles s’investissent quotidiennement aux côtés de ces déracinés pour rendre moins pénible leur errance. « Cela fait huit ans que cela dure et l’on commence à s’essouffler, déplore l’abbé Boutoille. Nous interpellons régulièrement l’Etat. Mais son seul souci est d’éviter un second Sangatte. »
Source : La Croix
'Italie a affirmé mardi son engagement à combattre le racisme et la xénophobie lors de l'examen de son bilan en matière des droits de l'homme par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, évoquant notamment des incidents racistes à Rosarno (sud).
"La stigmatisation de certains groupes ethniques ou sociaux reste un important sujet d'inquiétude pour le gouvernement, l'Etat et les autorités locales", a déclaré le vice-ministre italien des Affaires étrangères Vincenzo Scotti devant le Conseil réuni à Genève.
"Nous sommes pleinement conscients des défis que nous affrontons dans ce domaine et nous nous sommes fortement engagés à éradiquer les attitudes racistes et xénophobes de notre société", a-t-il ajouté au deuxième jour de la session d'examen périodique du Conseil, qui se poursuivra jusqu'au 19 février.
M. Scotti a annoncé qu'un projet visant à améliorer le logement et l'intégration de travailleurs migrants avait été lancé à Rosarno (sud) après des affrontements entre immigrés et habitants de cette ville en janvier qui ont fait 67 blessés.
Une véritable "chasse aux Noirs" avait été menée par certains habitants contre les ouvriers agricoles africains, employés pour la plupart illégalement pour ramasser oranges et mandarines. Un millier d'entre eux avaient quitté la ville et l'incident avait révélé les conditions déplorables dans lesquelles vivaient et travaillaient ces migrants.
"En Italie, une économie informelle est apparue dans laquelle les travailleurs, et en particulier les travailleurs immigrés, ne sont pas protégés car ils ne sont pas officiellement employés", a reconnu M. Scotti, précisant que la situation de 300.000 travailleurs non européens avait pu être régularisée après l'adoption de mesures en 2009.
S'inquiétant des "attitudes xénophobes croissantes contre les travailleurs migrants qui ont conduit (...) aux tragiques événements à Rosarno", deux experts des droits de l'homme de l'ONU avaient réclamé en janvier une réponse "vigoureuse" de l'Italie contre ces violences.
Au cours du débat de mardi devant le Conseil des droits de l'homme, plusieurs pays se sont montrés compréhensifs au sujet des "défis" qu'affronte l'Italie où le nombre d'immigrés vivant dans le pays a bondi de près de 250% en dix ans, mais la plupart ont appelé Rome à faire mieux.
Ils ont également été nombreux à critiquer les patrouilles de la marine italienne en mer Méditerranée pour intercepter les migrants illégaux qui sont immédiatement renvoyés en Libye, ainsi que les mesures prises contre les roms.
Le représentant des Etats-Unis John Mariz s'est ainsi inquiété du recensement des 160.000 Roma et Sinti vivant en Italie, y compris à l'aide d'empreintes digitales, qui selon lui "pourrait servir à perpétuer leur stigmatisation sociale".
Certains pays, comme le Canada, ont enfin exprimé "leur préoccupation au sujet de la concentration des médias", alors que le Premier ministre italien Silvio Berlusconi contrôle via le groupe Mediaset trois chaînes de télévision gratuites.
Source : Le Monde
Dix ans après les fameux évènements racistes d'El Ejido, la situation des travailleurs immigrés, qu'ils soient légaux ou irréguliers, est toujours marquée par la précarité, selon les ONG de défense des droits de l'Homme et des immigrés en Espagne.
Dix ans après les graves événements racistes d'El Ejido, qui semblent avoir été relégués aux oubliettes, "la situation n'a pas changé pour le meilleur", s'insurge l'Association des Travailleurs Immigrés Marocains en Espagne (ATIME).
"Si la convivialité entre immigrés et population autochtone s'est améliorée un tant soit peu, elle reste cependant très fragile", tient à avertir cette ONG de défense des droits des travailleurs immigrés marocains, qui dénonce le non accomplissement des accords signés et des promesses données après les émeutes raciales de la localité andalouse.
Considérés comme l'une des émeutes à caractère racial les plus déplorables qui soient jamais survenues en Espagne, les événements d'El Ejido (Andalousie, province d'Almeria), en février 2000, se sont déclenchés après le meurtre de trois espagnols par des immigrés.
Trois jours durant (du 5 au 7 février), une véritable chasse à l'immigré va avoir lieu dans cette localité andalouse, célèbre pour ses milliers d'hectares de serre implantés et entretenus grâce à la main d'œuvre immigrée notamment Marocaine. Les travailleurs immigrés vont être la cible de violences racistes sans précédent et des locaux d'ONG de défense des immigrés vont être saccagés. Le rôle de la police espagnole, qui avait refusé d'intervenir, avait été pointé du doigt.
La vague raciste qui a secoué la localité espagnole d'El Ejido n'était fortuite. C'était le résultat d'une politique fondée sur la ségrégation envers les immigrés, en majorité Marocains, qui étaient acceptés et exploités comme main d'œuvre bon marché mais rejetés en tant que riverains et voisins.
Dix ans après ces douloureux évènements, la situation est la même et "la politique menée localement a peu changé", affirme, de son côté, SOS Racisme.
Bien qu'il s'agisse de l'un des évènements racistes les plus graves en Espagne, "personne n'a été condamné jusqu'à aujourd'hui et les conditions des personnes qui travaillent dans les serres sont toujours précaires", s'indigne l'ONG espagnole qui a saisi, l'occasion de la commémoration de ces évènements pour critiquer à nouveau et sévèrement la politique menée par l'Espagne en matière d'immigration.
Fin 2009, l'Espagne a adopté sa quatrième réforme de la Loi sur l'Immigration, une Loi plus restrictive qui a été fortement décriée par les associations des immigrés et les défenseurs des droits de l'Homme, unanimes à souligner qu'elle "comporte des restrictions importantes des droits fondamentaux des immigrés".
La nouvelle Loi, qui constitue un véritable revirement de la politique socialiste de l'actuel gouvernement espagnol, prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et de gestion de l'immigration. Parmi ces clauses décriées, l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum de rétention des immigrés en situation irrégulière, ainsi que des restrictions des procédures de regroupement familial.
Selon SOS Racisme, la nouvelle Loi sur l'Immigration, " qui n'a de nouveau que la forme et non pas le contenu ", continue d'être dans " son essence discriminatoire en encourageant le racisme institutionnel ". Cette nouvelle Loi, " propose de vieux remèdes à de nouvelles réalités " du panorama migratoire en Espagne, relève l'ONG de lutte contre le racisme et la discrimination.
De son côté, ATIME, a saisi l'occasion de la commémoration des évènements d'El Ejido pour réaffirmer son refus d'utilisation de la question de l'Immigration pour des considérations électoralistes. " L'utilisation de l'Immigration à l'approche de chaque échéance électorale ne peut être tolérée ". Instrumentaliser cette question d'une extrême sensibilité pour remporter des voix électorales est à bannir en raison des répercussions dangereuses qui peuvent en découler surtout en ces temps de crise, a tenu à avertir l'ONG des Travailleurs immigrés Marocains.
Source : MAP
La 16ème édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), qui sera organisée du 12 au 21 février à Casablanca, constituera un saut qualitatif dans l'histoire de cette manifestation culturelle, a indiqué le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich.
Initiée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, l'édition 2010 du SIEL met à l'honneur les Marocains du monde, a précisé le ministre lors d'une conférence de presse, lundi soir à Casablanca, consacrée à la présentation du programme de cette manifestation.
Placé sous le signe "La lecture: une clef pour la société du savoir", cet événement culturel accordera une place de choix à la jeunesse et aux enfants à travers l'organisation d'activités pour ces catégories, notamment des olympiades de récitation.
Pour sa part, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a indiqué que la célébration des Marocains du monde représente une première pour ce salon.
Le choix porté sur les MRE témoigne de l'intérêt particulier accordé par SM le Roi Mohammed VI aux Marocains du monde, a-t-il dit, relevant que cet événement sera une occasion pour célébrer leur créativité et production littéraire et de la faire connaître au public marocain.
Elle constitue également, selon le ministre, une occasion pour initier un débat et organiser des rencontres autour des questions essentielles du Maroc et des Marocains résident à l'étranger.
M. Ameur a souligné que le choix de ce thème dénote le changement de fond qu'a connu cette catégorie, notamment aux niveaux social, intellectuel et professionnel lors des dernières décennies.
Ces changements ont permis de faire émerger une élite qui joue des rôles essentiels dans tous les domaines de la vie publique des pays d'accueil, a-t-il estimé.
Pour sa part, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a mis l'accent sur l'importance de cette manifestation culturelle pour faire connaître les Marocains du monde, ajoutant que l'édition verra la participation d'artistes et intellectuels établis à l'étranger.
M. El Yazami a, de même, passé en revue le programme de cet événement, initié par le ministère de la Culture en partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger et le CCME, et qui comprend essentiellement la présentation de livres, outre l'organisation de conférences, de tables-rondes et de soirées.
Le 16ème SIEL verra la participation de 720 exposants représentant 38 pays arabes, africains, européens, asiatiques et américains, ainsi que l'organisation de 110 rencontres et six soirées (musicales et théâtrale) et des activités pour enfants (ateliers, contes, théâtre).
Les rencontres seront tenues, notamment, sous les thèmes de "l'Islam politique et l'institutionnalisation de la démocratie", "l'Union pour la Méditerranée", "la philosophie au Maroc d'aujourd'hui", "le Roman arabe et les Marocains", "le mysticisme vu aujourd'hui", "les changements littéraires à l'heure du numérique", "le roman marocain", "l'adaptation entre le scénario et le roman", "Quel avenir pour le cinéma marocain ?", "l'émigration dans l'histoire du Maroc".
Lors de cette manifestation, des livres d'auteurs marocains et étrangers seront présentés.
Parmi les moments forts que compte cette 16ème édition, organisée en partenariat avec la Foire des expositions de Casablanca, une conférence prévue pour vendredi prochain (15h00) et animée par Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français sur "la culture pour vivre dans le monde d'aujourd'hui".
Le 16ème SIEL se tiendra sur une superficie de 25.000 m2, soit une augmentation de 25 pc en comparaison avec les précédentes éditions, répartie en petites et grandes salles ainsi que des espaces couverts consacrés aux enfants et aux soirées artistiques.
Source : MAP
Une semaine culturelle sera consacrée aux premières femmes issues de l'immigration maghrébine en Belgique à partir du 10 février courant à Bruxelles.
Organisée par l'Espace culturel maghrébin "Magh", cette manifestation intitulée "Mémoire des mères et des grands-mères" a pour objectif de rendre hommage à "cette partie silencieuse de l'immigration" qui a contribué à l'éducation et à la formation des nouvelles générations.
Cette semaine évènementielle comprend un programme culturel et artistique riche en projections de films et représentations théâtrales, ainsi qu'en expositions de photographies et débats thématiques.
L'ambition étant de faire un éclairage sur le parcours courageux et le combat mené par ces femmes dans l'adaptation à une autre culture et une autre société.
La rencontre sera articulée notamment autour d'un débat littéraire avec Camille Lacoste-Dujardin, ethnologue et directrice de recherche au CNRS et un panel de femmes d'origine maghrébine, universitaires, élues et représentantes de la société civile, pour dégager des pistes de réflexions quant à la condition des femmes et des jeunes filles en immigration ou issues de l'immigration.
L'exposition "ma mère et moi" trace le portrait de la Mère par trois artistes, Daniel Simon (écrivain), Michel Rorive (musicien) et David Amey (photographe).
Depuis septembre dernier, les trois artistes ont rencontré des femmes, des hommes et des enfants. Chacun à sa manière a abordé la mémoire des migrations, en particulier le rapport à la mère, le résultat est une réalisation artistique plurielle où se mêle la photo, la musique et le récit.
L'espace Magh est un lieu culturel et artistique créé récemment à Bruxelles par le tissu associatif issu de l'immigration.
Inauguré en 2009, cet espace se définit comme un axe de création et de diffusion d'actions culturelles et artistiques tournées vers le public, ouvrant ses portes aux artistes du Nord et du Sud, du Maghreb et de la Méditerranée.
Financé par le ministère de la Culture de la Communauté française de Bruxelles en vertu d'un programme étalé sur cinq ans, l'espace Magh (Espace maghrébin) milite à sa manière pour faire revivre la culture des pays d'origine.
L'espace organise deux fois par mois, jusqu'en juin prochain, la lecture intégrale des "Mille et Une nuits".
Du 2 au 6 mars prochain, l'espace accueillera le poète marocain Abdellatif Laabi, Prix Goncourt de la Poésie en 2009 .
Source : MAP
Des croix gammées et des inscriptions racistes et islamophobes ont été découvertes lundi sur les murs de la grande mosquée de Saint-Etienne (Loire), qui doit ouvrir dans les semaines à venir, a-t-on appris de la police et de l'association gérant le lieu de culte.
Deux des quatre façades de la futur mosquée ont été recouvertes de tags noirs, avec une demi-douzaine d'inscriptions racistes anti-musulmanes telles que le mot musulmans barré, ainsi que des croix gammées, a précisé un responsable de l'association culturelle marocaine de Saint-Etienne, qui a découvert les faits lundi matin. Elle va porter plainte lundi auprès de la police et une enquête a été ouverte, a-t-on appris de sources policières.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a dénoncé "avec force la profanation de la grande mosquée de Saint-Etienne, qui fait suite à une série de profanations de lieux de culte musulmans". Dans un communiqué, "le CFCM exprime sa profonde indignation face à ces actes de profanation qui se sont multipliées de façon très inquiétante".
"Au moment où le gouvernement s'apprête à faire le point sur le débat sur l'identité nationale, le CFCM demande solennellement de faire figurer parmi ses préconisations la mise en place d'une mission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie en France", ajoute le communiqué. AP
Source : Le Nouvel Observateur
La 16-ème édition du Salon "Maghreb des livres", organisé ce weekend à Paris par l'association franco-maghrébine "Coup de soleil", a été marquée par un engouement des visiteurs pour les auteurs marocains, venus présenter ou dédicacer leurs dernières créations.
Le salon, qui s'est tenu pour la première fois aux locaux spacieux de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI) au lieu du siège de la Mairie de Paris, a vu la participation de plus d'une dizaine d'écrivains et poètes marocains, tels Mohamed Nedali, Rachid Tafersiti (établis en Europe), Abdelatif Laâbi, Fouad Laroui, Mahi Binebine, Sihem Bouhlal et Fatima Benmassaoud.
Outre les séances de dédicaces, les auteurs marocains ont participé à des rencontres et des lectures autour de leurs œuvres.
Abdelatif Laâbi, qui a reçu en janvier 2010 le Prix Goncourt de la Poésie 2009, a participé à une rencontre autour de ses dernières créations, à savoir son deuxième volume d'"Oeuvre poétique" qui reprend les recueils qu'il a produits depuis le début des années 90 jusqu'au milieu de la présente décennie.
Laâbi a été également présent avec son dernier ouvrage "Le Livre imprévu" (La Différence, 2010), où il revient sur ses pas pour s'interroger sur le parcours qui l'a mené de la médina de Fès où il est né et a grandi, à sa vie actuelle, entre Paris et ailleurs.
Quant à Fouad Laroui, il est présent notamment avec son dernier livre "Le Jour où Malika ne s'est pas mariée" (Julliard, 2009), recueil de nouvelles reflétant des scènes cocasses et amusantes de la vie au Maroc, qui grâce au sens de l'ironie de l'auteur deviennent grotesques.
Cet ingénieur reconverti en romancier, actuellement Professeur de littérature à l'université d'Amsterdam, a animé aussi une rencontre avec des élèves de quatre classes de lycées et collèges parisiens autour de ses œuvres et de celles de Tahar Benjelloun, entre autres.
Le "Maghreb des Livres" a mis à l'honneur cette année la littérature Algérienne, en plaçant cette 16e édition sous l'égide de trois de ses grands auteurs : Albert Camus, disparu il y a 50 ans, Kateb Yacine, il y a 20 ans et Rachid Mimouni, il y a 15 ans.
Le salon a offert un programme riche et diversifié de rencontres et d'ateliers dont six tables-rondes traitant notamment de l'éducation, l'histoire, l'intégration et la littérature.
L'exposition "Générations: un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", conçue et réalisée par Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté marocaine à l'Etranger (CCME), et qui se déroule de novembre 2009 à avril 2010, a été également intégrée dans le programme du salon.
Le "Maghreb des Livres" vise à mettre en valeur l'ensemble de la production éditoriale relative au Maghreb "de là-bas" et au Maghreb "d'en France", qu'il s'agisse de littérature (roman et poésie) bien sûr, mais aussi des essais, bandes dessinées et beaux-livres, parus dans le courant de l'année 2009.
Source : MAP
La deuxième Journée des Marocains de Madrid a eu lieu le samedi 6 février au centre culturel "Circulo de Bellas Artes" de Madrid, sous le thème "de l'immigration au développement", a-t-on appris auprès de la MAP. Ont pris part à cette rencontre, les membres de la communauté marocaine, les représentants d'associations de Marocains d'Espagne et d'ONG espagnoles.
Cette journée avait pour objectifs, de mettre en lumière les rapports entre migration et co-développement. Il s’agissait de réfléchir et de débattre sur la communauté marocaine de Madrid et région, comme acteurs potentiels de développement dans leur pays d'origine et en Espagne, de créer un espace de rencontre et de dialogue sur l'intégration, la migration et le développement. De même, les discussions visaient à trouver des mécanismes pour renforcer le travail en réseau entre différentes associations d'immigrés marocains à Madrid avec l'objectif de concevoir des projets communs.
Au programme de cette journée, un atelier interactif sur les "droits et devoirs des immigrés marocains", un autre sur l’"intégration et gastronomie marocaine", suivi d’une dégustation gastronomique marocaine. Une table ronde autour du thème "la communauté marocaine en Espagne face à la crise: économique, politique et socioculturelle" a également eu lieu. Enfin, la journée a été marquée par la projection le documentaire "Entre dos aguas" (Entre deux rives), de José Luis No, suivie d'un débat sur l'intégration des immigrés et de leurs enfants.
Cette manifestation a été organisée par l'Association des universitaires marocains de Madrid (AUM), les associations "Tayba" et "Aiama" ; en collaboration avec l'Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID), la municipalité de Madrid et l’Association socioculturelle Ibn Batouta à Madrid.
La première Journée des Marocains de Madrid avait eu lieu le 8 mai 2009, au Centre communautaire "Casino de la Reina" de la capitale espagnole.
Source : Yabiladi
La deuxième Journée des Marocains de Madrid a eu lieu le samedi 6 février au centre culturel "Circulo de Bellas Artes" de Madrid, sous le thème "de l'immigration au développement", a-t-on appris auprès de la MAP. Ont pris part à cette rencontre, les membres de la communauté marocaine, les représentants d'associations de Marocains d'Espagne et d'ONG espagnoles.
Cette journée avait pour objectifs, de mettre en lumière les rapports entre migration et co-développement. Il s’agissait de réfléchir et de débattre sur la communauté marocaine de Madrid et région, comme acteurs potentiels de développement dans leur pays d'origine et en Espagne, de créer un espace de rencontre et de dialogue sur l'intégration, la migration et le développement. De même, les discussions visaient à trouver des mécanismes pour renforcer le travail en réseau entre différentes associations d'immigrés marocains à Madrid avec l'objectif de concevoir des projets communs.
Au programme de cette journée, un atelier interactif sur les "droits et devoirs des immigrés marocains", un autre sur l’"intégration et gastronomie marocaine", suivi d’une dégustation gastronomique marocaine. Une table ronde autour du thème "la communauté marocaine en Espagne face à la crise: économique, politique et socioculturelle" a également eu lieu. Enfin, la journée a été marquée par la projection le documentaire "Entre dos aguas" (Entre deux rives), de José Luis No, suivie d'un débat sur l'intégration des immigrés et de leurs enfants.
Cette manifestation a été organisée par l'Association des universitaires marocains de Madrid (AUM), les associations "Tayba" et "Aiama" ; en collaboration avec l'Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID), la municipalité de Madrid et l’Association socioculturelle Ibn Batouta à Madrid.
La première Journée des Marocains de Madrid avait eu lieu le 8 mai 2009, au Centre communautaire "Casino de la Reina" de la capitale espagnole.
Source : Yabiladi
A l’invitation de M. Mohamed Ameur, le Ministre Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’étranger, M. Eberhard Van Der Laan, le Ministre Néerlandais chargé de l’Intégration, de l’Habitat et des Quartiers effectuera une visite de travail au Maroc, du 8 au 10 Février 2010.
Cette visite, étant la première de son genre que le Ministre Néerlandais Chargé de l’Intégration, de l’Habitat et des Quartiers effectue dans un pays étranger, sera l’occasion pour s’entretenir sur les questions d’intérêts communs entre les deux pays, notamment les politiques menées par les deux gouvernements pour promouvoir la situation des marocains résidant aux Pays Bas dans différents domaines, et trouver des modes appropriées de coopération commune pour faciliter et mener à bien l’intégration positive des enfants et jeunes Marocains et consolider les liens avec leur mère patrie.
Outre sa rencontre de travail avec M. le Ministre Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger, M. Eberhard Van Der Laan se réunira aussi avec M. le Ministre de l’intérieur, M. le Ministre des Habous et des affaires Islamiques, Mme, La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, et M. le Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’étranger.
Il est à noter qu’en parallèle de ladite visite, la troisième réunion du comité mixte maroco-néerlandaise chargé de l’intégration sera tenue le 8 février 2010, pour échanger les idées et les expériences sur les modes et les mécanismes appropriés en vue d’améliorer et développer les politiques et programmes déjà mis en place afin de mieux réaliser l'intégration positive et appropriée au profit des marocains résidant aux Pays Bas.
Source : Marocains du Monde
L’invité d’honneur du 16ème SIEL, qui sera officiellement ouvert jeudi 11 février par SAR le Prince Moulay Rachid, ne sera pas un pays étranger, comme le voulait la tradition de cette grand-messe. Cette fois, ce sont les Marocains du monde qui seront à l’honneur.
Cette initiative, pour le moins originale, « ambitionne de générer une dynamique de rencontres, de découvertes et de réflexions entre les Marocains d’ici et d’ailleurs », indique un récent communiqué signé à trois mains : Bensalem Himmich, ministre de la Culture, Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, et Driss El-Yazami, président du Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger. « Il est assez étrange que des ressortissants marocains décrochent de prestigieux prix à l’étranger, comme le prix Goncourt, et ne soient pas célébrés chez eux », relève un observateur, mettant en exergue l’opportunité et le bien-fondé de l’initiative de rendre hommage à ces « vrais ambassadeurs » du Maroc que sont ses écrivains ayant choisi de s’épanouir sous d’autres horizons de la planète littérature. Une pléiade de ces « talents marocains d’ailleurs » remettra ainsi le cap sur leur pays d’origine pour présenter ce qu’ils ont de meilleur, le temps d’un événement hautement culturel qui sera ouvert par l’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin, né à Rabat.
L’ancien chef de gouvernement sous Jacques Chiraq donnera, vendredi prochain, une conférence sous le thème « La culture pour vivre dans le monde d’aujourd’hui ». Un thème cher à cet invité de marque, connu et reconnu non seulement pour son éclat politique mais aussi pour être l’une des figures de proue de la poésie française contemporaine.
Une autre sommité de cette poésie, André Velter, a répondu favorablement à l’invitation de la Maison de la Poésie du Maroc (Bayt Chi’ir).
Il faut également retenir la participation du Prix Goncourt marocain Tahar Benjelloun, aux côtés d’autres prestigieux écrivains marocains vivant en France et plus généralement en Europe. Le Maroc compte également d’éminents auteurs hispanophones, anglophones et néerlandophones.
Le déplacement de tout ce beau monde ne sera sans doute pas une partie de tourisme, sachant bien que le 16ème SIEL programme d’intenses activités culturelles et artistiques. Ces activités, qui seront organisées dans les salles Abdelkbir Khatibi, Abdelhadi Boutaleb et Mustapha Kasri, se déclineront sous différentes thématiques actuelles. Parmi les thèmes retenus, on en relève certains d’ordre politique « l’Islam politique et l’institutionnalisation de la démocratie », « l’Union pour la Méditerranée » , d’autres à caractère culturel tels que « « la philosophie au Maroc d’aujourd’hui », « le Roman arabe et les Marocains », « le mysticisme vu aujourd’hui » …
Au-delà de son aspect politico-culturel, le 16ème SIEL prévoit plusieurs activités d’animation artistique. Parmi ces activités, on relève des spectacles pour enfants, des représentations théâtrales, et des soirées où la musique et la lecture poétique ne manqueront pas de faire des heureux.
Source : Libération
Le ministre néerlandais de l'intégration, du logement et des quartiers, M. Eberhard Van der Laan effectuera, à partir de lundi prochain, une visite de travail au Maroc, à l'invitation du ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.
Cette visite de trois jours sera l'occasion pour le ministre néerlandais de discuter avec les responsables marocains des questions d'intérêt commun et des politiques des deux pays pour la promotion des conditions des membres de la communauté marocaine établie aux Pays-Bas, indique vendredi un communiqué du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.
Elle sera également l'occasion pour l'examen des formules appropriées de coopération pour l'intégration de cette communauté dans la société d'accueil tout en renforçant ses liens avec son pays d'origine, précise la même source.
Le ministre néerlandais aura, au cours de sa visite, des entretiens avec plusieurs responsables marocains et prendra part à la troisième réunion de la commission mixte maroco-hollandaise chargée de l'intégration.
Source: MAP
Poste-Maroc et l'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences (ANAPEC) ont signé, jeudi à Rabat, une convention portant sur l'ouverture de comptes bancaires au profit des travailleurs marocains embauchés en Europe via l'ANAPEC.
Cette convention a été signée par le directeur de Poste-Maroc, M. Amine Benjelloun Touimi et le directeur général de l'ANAPEC, M.Hafid Kamal.
Dans une déclaration à la MAP, M. Kamal a indiqué que cette convention, conclue en marge de la cérémonie de clôture du projet pilote "Appui institutionnel à la circulation des personnes (MEDA II), vise à permettre à ces personnes de transférer leur argent au Maroc à moindre coût.
Elle permettra également à Poste-Maroc qui dispose de 1.800 agences au Maroc d'offrir à ces clients des services de proximité, a-t-il ajouté.
Le projet MEDA II, qui a débuté en 2005, constitue un modèle de référence en matière de gestion des flux migratoires, en ce sens qu'il met à la disposition des candidats à la migration et des entreprises d'accueil, un cadre juridique approprié outre des dispositifs d'accompagnement, durant toutes les étapes de l'opération de migration, ainsi que des garanties y afférentes.
Ce projet, réalisé avec un appui financier de 7,74 millions d'euros, a bénéficié à plus de 12.000 personnes en 2008 en plus de 2.300 autres en 2006.
Source : MAP
Les premières conclusions de ce dialogue lancé par le président Nicolas Sarkozy et qui a donné lieu à plusieurs dérapages racistes seront présentées ce lundi.
Le gouvernement français se réunit ce lundi en séminaire pour tirer les premières conclusions d'un débat controversé sur l'identité nationale, lancé en novembre à l'initiative du président Nicolas Sarkozy et qui a donné lieu à plusieurs dérapages racistes.
Cette réunion, qui remplace le "colloque final" initialement prévu, est présentée comme un "point d'étape" sur le débat orchestré depuis des mois par le ministre de l'Immigration, Eric Besson. Le Premier ministre François Fillon "va dire ce qu'il retient" de ce débat, a expliqué M. Besson, soucieux de montrer que cette péripétie ne signifie pas l'échec d'une initiative qui lui a valu un déluge de critiques.
L'opposition de gauche, dont est issu Eric Besson, a tiré à boulets rouges sur cette initiative, accusant le ministre d'avoir libéré la "parole raciste" et "islamophobe", allant même jusqu'à le comparer à de tristes figures de la collaboration avec l'occupant nazi en France durant la Seconde Guerre mondiale.
"Un séminaire gouvernemental, c'est un honneur", a rétorqué vendredi Eric Besson lors d'une conférence de presse consacrée à un sondage affirmant que pour une écrasante majorité de Français (76%), il existe une "identité nationale française".
Un précédent sondage, publié fin janvier, avait toutefois montré que 63% des Français n'avaient pas trouvé le débat "constructif" et que plus de la moitié d'entre eux (53%) jugeaient qu'il s'agissait d'une "démarche électoraliste", alors que la France tient en mars des élections régionales qui s'annoncent difficiles pour la droite au pouvoir.
Eric Besson avait alors reconnu qu'il aurait "dû dès le début créer une espèce de comité des sages" constitué d'intellectuels pour n'être pas en première ligne "quand la polémique est partie".
Or la polémique n'a cessé de rebondir ces derniers mois, alors que s'accumulaient les dérapages d'élus ou de simples participants aux quelque 350 réunions publiques organisées en France ou sur le site internet du ministère, qui a retenu 55.000 contributions.
Début décembre, le maire d'un village de l'est de la France avait ainsi affirmé: "Il est temps qu'on réagisse parce qu'on va se faire bouffer".
Trois semaines plus tard, la secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano avait ravivé la controverse en exigeant des jeunes musulmans français qu'ils se sentent français et trouvent un travail.
L'opposition socialiste ou centriste, mais aussi des ténors de la droite majoritaire - dont trois anciens Premiers ministres - avaient réclamé la fin d'un débat jugé au mieux "inutile" et au pire "dangereux" pour la cohésion nationale, "stigmatisant" les 5 à 6 millions de musulmans vivant en France. Cristallisant un questionnement sensible sur la place de l'Islam dans la société, ce débat a aussi été alimenté par de vifs échanges sur le port du voile islamique intégral en France, que le gouvernement voudrait bannir des lieux publics.
Se défendant de chasser sur les terres de l'extrême droite avant les élections, Eric Besson assure que le débat n'est pas enterré. Il annonce vouloir, après les scrutins de mars, entamer un tour de France pour "soumettre les propositions (qui seront retenues lors du séminaire de lundi) à la pédagogie et à la critique".
Lors de ses interventions dans le débat public, le ministre avait notamment plaidé pour une charte des droits et devoirs que les Français signeraient au moment de leur majorité.
Source : Le Matin
La secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano a annoncé dimanche qu'elle entendait proposer d'inclure dans le contrat d'accueil et d'intégration des étrangers une mention indiquant que la France était opposée au port du voile intégral et aux mutilations sexuelles féminines.
A chaque étranger qui souhaite résider durablement en France, l'Office français de l'immigration et de l'intégration propose un contrat d'accueil et d'intégration (CAI). Dans le chapitre "égalité", le CAI rappelle que "les femmes ne sont soumises ni à l'autorité du mari, ni à celle du père ou du frère pour, par exemple, travailler, sortir ou ouvrir un compte bancaire", que les mariages forcés et la polygamie sont interdits et que "l'intégrité du corps est protégée par la loi".
A cela, Nadine Morano a indiqué sur Radio J qu'elle souhaitait désormais que le contrat, "à titre d'information", mentionne également que "le port du voile intégral est interdit", tout comme "les mutilations sexuelles féminines".
A la veille du séminaire gouvernemental sur l'identité nationale, la secrétaire d'Etat a dit avoir parlé de ses idées avec le ministre de l'Immigration Eric Besson et que ce dernier avait jugé qu'elles étaient "intéressantes".
Source : Le Nouvel Observateur
La Grande-Bretagne va réduire le nombre des visas accordés aux étudiants étrangers pour lutter contre le travail clandestin de ces personnes sur son sol, a annoncé samedi le gouvernement. Londres va diminuer de manière "importante" le nombre des visas étudiants accordés aux étrangers, qui était de l'ordre de 280.000 en 2009, a annoncé un porte-parole du ministère de l'Intérieur, sans confirmer les informations évoquant une baisse de plusieurs dizaines de milliers d'unités. Les autorités vont pour cela durcir les critères d'attribution des visas, en élevant le niveau d'anglais requis, et d'emploi de ces étudiants, qui ne pourront travailler plus de 10 heures par semaine, contre 20 précédemment. Ils ne pourront également plus amener avec eux de personnes à charge s'ils viennent pour des cursus de moins de six mois, et ces personnes à charge ne pourront travailler si elles accompagnent un étudiant de premier cycle. "Ceux qui veulent venir au Royaume Uni pour étudier de manière légitime restent les bienvenus", a déclaré le ministre de l'Intérieur Alan Johnson dans un communiqué. "Mais nous serons intransigeants" avec ceux qui "violent les règles" et viennent "surtout pour travailler", a-t-il ajouté. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la révision du système d'attribution des visas étudiants demandée l'an dernier par le Premier ministre Gordon Brown, et qui doit être mise en place dans les prochaines semaines. La Grande-Bretagne a temporairement suspendu la semaine dernière le processus d'attribution des visas étudiants pour l'Inde du Nord, le Népal et le Bangladesh après avoir constaté une forte augmentation du nombre des dossiers, provoquant la colère des candidats dans ces régions et ces pays. "C'est un durcissement général du système, qui ne vise aucune région particulière" du monde, a tenu à préciser le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Source : Le Monde
Le séminaire a pour but d’étudier les migrations et les mobilités (sociales, professionnelles, spatiales) ainsi que les formes de mobilisation dans une perspective de genre, précise les organisateurs. En outre, la rencontre d’une durée de 3 heures (17h-20h) s’inscrit dans la continuité des recherches sur le genre, les migrations et les mobilités transnationales menées dans les trois instituts initiateurs de l’événement.
Il s’agit de la composante GTM (Genre, travail, mobilités) du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA), de l’Institut des Sciences sociales du Politique(ISP), ainsi que de la composante Genre et Migrations (GEM) de METICES (Migrations, Espaces, Travail, Institutions, Citoyenneté, Epistémologie, Santé), un centre rattaché à l’ULB.
Deux interventions auront lieu lors de la rencontre. La première sur les « concepts de citoyenneté post-nationale, multiculturelle ou transnationale des migrantes en Grande Bretagne et en Allemagne ». Elle sera assurée par Umut Erel, sociologue à l’Université de Milton Keynes (sud-est de l'Angleterre). La seconde sur la « mobilisation des femmes migrantes pour l’emploi auprès des élu(es) locaux et des autorités universitaires », par Rahma Mecellem, coordinatrice du Collectif des Femmes de Louvain-La-Neuve (Belgique).
Source : Yabiladi
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