vendredi 1 novembre 2024 20:25

Le tribunal d'Amsterdam s'est déclaré compétent mercredi pour juger Geert Wilders, député néerlandais d'extrême droite et réalisateur du film anti-islam "Fitna", poursuivi pour incitation à la haine et à la discrimination envers les musulmans.

Le tribunal d'Amsterdam s'est déclaré compétent mercredi pour juger Geert Wilders, député néerlandais d'extrême droite et réalisateur du film anti-islam "Fitna", poursuivi pour incitation à la haine et à la discrimination envers les musulmans.

"Le tribunal est l'instance compétente pour examiner ce qui vous est reproché", a déclaré le président Jan Moors à l'adresse du député.

"Ce sont des délits normaux qui sont reprochés à M. Wilders", a-t-il ajouté, en indiquant qu'ils n'avaient pas été commis dans l'exercice de ses fonctions de député.

La défense avait contesté la compétence du tribunal, lors d'une audience de procédure le 20 janvier, estimant que M. Wilders devait être jugé par la cour de cassation, seule habilitée à poursuivre les élus pour des délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.

"L'immunité parlementaire ne s'étend pas à ce qu'un député a dit ou écrit en dehors du parlement", a souligné le tribunal qui a suivi les arguments avancés par le parquet.

M. Wilders, 46 ans, chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150), est accusé d'insultes envers les musulmans pour avoir comparé leur religion au fascisme dans son court-métrage "Fitna", mis en ligne en mars 2008, et demandé l'interdiction du Coran, qu'il compare au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.

Il a déploré à l'issue de l'audience que le tribunal ne lui offrait pas "un procès équitable", tout en se disant "fâché, déçu mais combatif". "Je vais me battre comme un lion jusqu'à ce que je sois acquitté", a-t-il dit devant la presse. "Je sais que j'ai dit la vérité et que je n'ai rien dit de répréhensible".

Le tribunal a accepté d'entendre comme témoins au procès trois islamologues, sur les 18 témoins qu'avait réclamés la défense, dont l'assassin du cinéaste Theo van Gogh, tué au nom de l'islam radical en 2004 à Amsterdam.

"Le tribunal n'a retenu que trois témoins : il n'est en toute vraisemblance pas intéressé par la vérité. Je ne peux pas me défendre", a réagi Geert Wilders, qui encourt jusqu'à un an de prison ou 7.600 euros d'amende, mais pas de peine d'inéligibilité.

Le tribunal a suspendu l'audience mercredi sans fixer de date pour l'examen sur le fond de l'affaire.

Le 21 janvier 2009, la cour d'appel d'Amsterdam, saisie par des dizaines de plaignants, avait ordonné au parquet de poursuivre M. Wilders. Le parquet avait classé sans suite en 2008 les plaintes contre M. Wilders, estimant que le film et les déclarations du député s'inscrivaient "dans le cadre du débat public".

Source : Le Matin.ch

Détenue depuis le 19 janvier au centre de rétention administrative de Lyon, une Marocaine de 18 ans devrait être expulsée jeudi 4 février à 9 heures vers le Maroc. Sa soeur jumelle a échappé à l'arrestation et se cache avec le soutien du Réseau éducation sans frontières (RESF).

"J'ai peur, et je pleure tout le temps", raconte Salima Boulazhar que Le Monde a pu joindre par téléphone au centre de rétention. "Je n'ai pas de famille au Maroc, je ne me souviens presque plus de ce pays que nous avons quitté avec ma soeur quand nous avions 13 ans. Je ne sais même plus ni lire ni écrire l'arabe."

Abandonnées par leurs parents, Salima et Salma ont été élevées au Maroc par leur grand-mère jusqu'au décès de celle-ci. Elles ont ensuite été recueillies par l'une de leurs tantes qui habite Clermont-Ferrand. "Quand elles sont arrivées en France, elles avaient un niveau scolaire très faible", raconte Marie Guillerminet, de la Ligue des droits de l'homme. "Mais elles se sont accrochées, ont appris le français, et ont réussi à entrer en apprentissage." L'une et l'autre préparent un CAP dans la restauration.

Ce parcours d'intégration s'est interrompu le 27 juillet, quand l'administration a refusé de leur délivrer un titre de séjour. "Nous avons contesté ce refus devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, qui n'a toujours pas rendu sa décision", explique Me Bertrand Chautard, l'avocat des jeunes filles. "Depuis le 27 juillet, il ne s'est rien passé de particulier et je ne comprends pas ce soudain emballement qui a conduit à l'arrestation de Salima à son domicile. Ce ne sont pas des gamines qui troublent l'ordre public ! La préfecture aurait pu attendre la décision du tribunal administratif avant de demander leur arrestation. C'est certes légal, mais cette attitude ne respecte pas l'Etat de droit et fait peu de cas du contrôle exercé par le juge administratif."

Mercredi 3 février, RESF devait demander une nouvelle audience à Patrick Stéfanini, préfet d'Auvergne et du Puy-de-Dôme et ancien secrétaire général du ministère de l'immigration. "Notre demande est simple : nous voulons la régularisation", explique Rafael Maniez, de RESF.

Contacté par Le Monde, M. Stefanini a fait savoir qu'il ne souhaitait pas "s'exprimer pour le moment".

Alors que la mobilisation en faveur de Salima et de Salma prend de l'ampleur à Clermont-Ferrand, RESF a été saisi d'un nouveau cas d'expulsion à l'encontre d'un Marocain de 21 ans en situation irrégulière. Youssouf Ahanssal, élève d'un lycée professionnel clermontois, a été arrêté lundi 1er février. Le lendemain, à l'issue de sa garde à vue, il s'est vu signifier un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière.

Cette décision a conduit des élèves de son lycée à manifester leur soutien, sous les yeux de Claire Chazal et Jean-Pierre Foucault qui visitaient l'établissement dans le cadre de la Fondation TF1. A la différence de Salima Boulazhar, Youssouf Ahanssal bénéficiera d'un sursis de quelques mois. Mardi après-midi, la préfecture du Puy-de-Dôme a en effet fait savoir qu'il avait été "assigné à résidence pour qu'il puisse terminer l'année scolaire".

Source : Le Monde

Les discussions engagées par la France et le Mali pour négocier un "accord de gestion concerté des flux migratoires" ont de nouveau achoppé sur la question de la régularisation des sans-papiers maliens en France, a-t-on appris mercredi de source officielle à Bamako.

"Nous ne sommes pas arrivés à finaliser les discussions en vue de la signature d?un accord sur la gestion des flux migratoires entre nos deux pays", a déclaré à l?AFP un responsable du ministère chargé des Maliens de l?extérieur, après le séjour au Mali d?une délégation de responsables français.

Selon le compte rendu de la rencontre, dont l?AFP a pu se procurer une copie, "c?est essentiellement sur le chapitre de +la régularisation des sans-papiers maliens vivant en France+ qu?il n?y a pas d?accord".

Selon le même document, le Mali demande que chaque année, 5.000 de ses ressortissants en situation irrégulière en France obtiennent des papiers, tandis que Paris n?est disposé à en régulariser que 1.500.

"Les deux parties ont décidé de laisser ce dossier à l?appréciation des ministres français et malien en charge des questions liées à l?immigration", selon le document.

Un membre du comité franco-malien chargé du dossier a déclaré à l'AFP: "Mon impression, c?est que la France est décidée à aller vite, quitte à utiliser le bâton et la carotte".

Il s'agissait de la sixième rencontre entre les deux parties pour tenter d?obtenir un "accord de gestion concertée des flux migratoires", que Paris a déjà signé avec plusieurs autres pays africains.

Fin mars, le président malien Amadou Toumani Touré s'était entretenu à Bamako avec le ministre français de l'Immigration, Eric Besson. Le chef de l'Etat malien avait alors déploré des "divergences": "Pendant que nous parlons de régularisation de nos compatriotes (immigrés sur le territoire français), la préoccupation de la France reste le retour au pays", avait-il dit.

La communauté malienne en France (ancienne puissance coloniale) est estimée à 120.000 personnes, dont 45.000 en situation régulière, généralement dans des emplois peu qualifiés et éprouvants.

Source : AFP

Du calendrier confus du débat se dégage une date: lundi 8 février, pour un séminaire gouvernemental censé «tirer les conclusions».

Débat identité nationale, fin annoncée ? Pas exactement. Repris en main par François Fillon, le laborieux «grand débat» lancé le 2 novembre par le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale fera l'objet d'un séminaire gouvernemental, lundi 8 février. Au lieu du colloque prévu le 4 février, définitivement enterré donc. Une modification d'agenda intervenue «compte tenu de l’ampleur prise par le grand débat», a justifié le ministère il y a quelques jours.

Il s'agira lundi, a expliqué le Premier ministre ce matin sur Europe 1, de «tirer les conclusions»: «Nous allons examiner l’ensemble des propositions qui ont été faites tout au long de ce débat et puis on va sélectionner celles qui méritent d’être mises en œuvre et qui justifient des décisions.»

«Chaque ministre devra dire ce qu’il pense des propositions qui ont été faites.» Que se passera-t-il en cas de désaccord de l’un d’eux? «Il le dira, les ministres sont libres de parole et vous avez pu le constater depuis deux ans et demi», a rétorqué le Premier ministre.

Suivra, en principe, un arbitrage présidentiel, que Besson avait annoncé il y a un mois pour «la première quinzaine de février».

Ce qui n'empêchera pas le débat de se poursuivre «jusqu'à fin 2010, bien au-delà des élections régionales», ainsi que l'avait annoncé le ministre. Et tant pis si selon un sondage récent, seuls 22% des Français le jugent constructif.

Source : Libération.fr

Le secrétariat au logement est prié de revoir un décret de 2008 imposant des conditions de résidence pour les étrangers non communautaires pour invoquer le droit au logement.

La loi sur le droit au logement opposable est «discriminatoire», juge ce mercredi la Halde. En cause : un décret de septembre 2008, complétant la loi Dalo du 5 mars 2007, et imposant des conditions de résidence pour les étrangers non communautaires pour invoquer le droit au logement.

La loi Dalo impose en effet à l'Etat l'obligation de loger «toute personne résidant sur le territoire français de façon régulière» qui n'est pas en mesure d'accéder à «un logement décent et indépendant» par ses propres moyens ou de s'y maintenir.

Pour les ressortissants de l'Union européenne, la loi Dalo s'applique dans les mêmes conditions que pour les nationaux. En revanche, pour les étrangers non communautaires, le décret ajoute des conditions: soit être titulaire d'une carte de résident ou équivalent (réfugiés, personnes justifiant d'une résidence continue et régulière d'au moins 5 ans en France, etc.). Soit justifier d'au moins deux années de résidence ininterrompue en France sous couvert de certains titres de séjour, renouvelés au moins deux fois.

En pratique donc, les étrangers relevant de cette seconde catégorie ne peuvent pas se prévaloir du droit au logement pendant deux ans, et ce quels que soient l'urgence de leur situation ou le délai anormalement long fixé dans le département concerné.

Encore faut-il qu'il y ait des logements disponibles...

Dans ses attendus, la Halde estime que «la condition de résidence préalable de 2 ans (...) apparaît comme un traitement défavorable fondé sur la nationalité qui n'apparaît pas justifié et proportionné à l'objectif poursuivi par la loi Dalo qui est de garantir le droit à un logement décent pour les personnes les plus démunies».

La Halde demande au secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, «d'abroger cette restriction contraire à la Constitution et aux engagements internationaux de la France».

Jean-Baptiste Ayrault, président de l'association Droit au logement (Dal) voit là «une avancée», même si «tout être humain qu'il ait ou pas des papiers, devrait avoir droit à un toit et pas dormir dans la rue.»

Quand bien même le gouvernement se plierait à la délibération de la Halde, ce droit au logement opposable sera-t-il appliqué? Si Jean-Baptiste Ayrault se refuse à qualifier la loi Dalo «d'échec», il reconnaît que «15 000 ménages ont été relogés, autant voire plus sont toujours en attente... Faute de logement disponible.» Il conclut : «la loi a reconnu le droit au logement ; à charge au gouvernement de se donner les moyens pour la respecter.»

Source : Libération.fr

La Suisse et le Kosovo ont signé mercredi à Berne un accord de réadmission qui pourrait concerner quelques dizaines de personnes à l'heure actuelle.

L'accord a été signé mercredi par la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf et le ministre kosovar de l'Intérieur, Zenun Pajiziti. (Photo: Reuters)

Des ONG demandent à l'Office fédéral des migrations (ODM) de renoncer à renvoyer dans ce pays des Balkans des membres de minorités, notamment les Roms.

L'accord a été signé mercredi par la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf et le ministre kosovar de l'Intérieur, Zenun Pajaziti, en visite officielle de travail en Suisse, a constaté l'ATS. Les deux pays ont également signé un protocole d'entente sur un partenariat migratoire.

Dans un communiqué commun, l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR), Amnesty International (AI), la Société pour les peuples menacés et Humanrights.ch/MERS appellent à ne pas renvoyer des membres des communautés rom, ashkali et égyptienne.

La situation des Roms au Kosovo «est toujours caractérisée par la discrimination, les menaces et les tracasseries», écrivent ces ONG. Les attaques contre eux ont nettement augmenté depuis juillet dernier. Ils manquent de logements, d'emplois et leur liberté de mouvement est restreinte, selon les ONG. Plusieurs d'entre eux vivent dans des camps, dont certains à Mitrovica sont contaminés au plomb.

La diaspora kosovare en Suisse est forte d'environ 170 000 personnes. La majorité est au bénéfice d'un permis de séjour. Un certain nombre de personnes, déboutées de l'asile ou en situation irrégulière, sont susceptibles d'être renvoyées.

Depuis le 1er avril, le Kosovo, dont la Suisse a reconnu l'indépendance, fait partie des pays considérés comme sûrs par le Conseil fédéral.

Source : 20 Minutes.ch

Le bureau de l'Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM) a décidé, mardi 2 février à Paris, d'appuyer la proposition marocaine appelant les Nations unies à reconnaître pleinement le rôle de l'Institution du médiateur en matière de protection des droits de l'Homme.

Lors d'une réunion présidée par Moulay M'hamed Iraqi, Wali Al Madhalim et président de l'AOM, en présence notamment de MM. Jean-Paul Delevoye, Médiateur de la République Française, et Mujica Herzog, Défenseur du Peuple Espagnol, les membres du bureau se sont engagés à ne ménager aucun effort, en usant de toutes les voies possibles, pour promouvoir l'initiative marocaine afin qu'elle soit adoptée lors de la 65ème Assemblée Générale de l'ONU.

Le bureau a également adopté l'ordre du jour de la quatrième rencontre de l'AOM qui aura lieu les 14 et 15 juin prochain à Madrid, sous le thème: "La problématique de l'immigration et le rôle des Ombudsmans dans la gestion de ce phénomène".

L'accent sera mis lors de cette rencontre sur la "situation des personnes mineures en situation migratoire".

Les membres du bureau se sont aussi accordés de tenir des réunions préparatoires de cette rencontre au siège de l'Association à Tanger et de le doter de la documentation nécessaire à son rayonnement.

Cette réunion du bureau de l'AOM s'est tenue en marge d'un colloque réunissant pour la première fois autour de la défense des droits de l'Homme les médiateurs ou représentants des organisations des droits de l'Homme des pays de la Ligue arabe et du Conseil de l'Europe.

Cette rencontre, organisée par le Médiateur de la République français, l'Université Panthéon Assas (Paris) et la Johns Hopkins University (Washington), a appelé, dans sa déclaration finale, à instaurer des mécanismes de dialogue entre l'Europe et les Etats arabes dans le domaine des droits de l'Homme et à encourager la recherche et l'échange d'expériences en la matière.

Les participants ont aussi plaidé pour la promotion de la culture des droits de l'Homme dans les systèmes éducatif et universitaire et le renforcement du rôle de la société civile active dans ce domaine.

Lors de ce colloque, auquel ont pris part également MM. Robert Badinter , sénateur et ancien ministre français de la Justice, Alvaro Gil Robles, ancien Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe et ancien Défenseur du peuple Espagnol, les participants se sont penchés sur les problématiques et les mécanismes relatifs aux droits de l'Homme à travers les différents instruments internationaux.

Source : MAP

Les centres italiens destinés à accueillir les demandeurs d'asile ou détenir les clandestins avant leur expulsion fonctionnent dans l'urgence et manquent cruellement de moyens, selon une étude présentée mardi à Rome par Médecins sans Frontières (MSF).

La coordinatrice médicale de MSF en Italie, Alessandra Tramontano, a dénoncé devant la presse "la pauvreté de l'assistance sanitaire", s'étonnant de "l'inaction des autorités sanitaires locales et nationales".

"Plus de dix ans après l'institution des centres pour immigrés en Italie, leur gestion semble encore inspirée par l'urgence. En général, les services fournis par ces centres semblent conçus dans l'optique exclusive de satisfaire à grand-peine les besoins de base", a indiqué l'organisation humanitaire dans un communiqué.

Ce qui n'est même pas toujours le cas: Mme Tramontano a cité en exemple l'absence dans certains centres de papier hygiénique ou de savon, ou encore la présence de rats.

"La gestion des centres pour immigrés apparaît en grande partie inefficace", a conclu MSF dans son rapport, en estimant que ces centres ne sont pas en mesure de fournir une protection et assistance aux personnes vulnérables.

L'ONG a demandé la fermeture des centres de Trapani (Sicile) et Lamezia Terme (sud), "totalement inadaptés à abriter décemment des personnes".

L'étude de MSF a été conduite dans 21 centres entre décembre 2008 et août 2009. L'ONG s'est vu refuser l'accès aux centres de Lampedusa et Bari (sud).

"Le climat est de plus en plus hostile pour les immigrés en Italie, comme l'ont démontré clairement les événements de Rosarno" (Calabre, sud), a estimé le directeur général de MSF Italie, Kostas Moschochoritis, devant la presse.

En janvier, des affrontements entre immigrés --des ouvriers agricoles africains employés pour la plupart illégalement pour ramasser oranges et mandarines-- et habitants de Rosarno ont fait plusieurs dizaines de blessés parmi les étrangers, victimes d'une véritable "chasse à l'étranger".

Source : Romandie/AFP

"A proposito de mis vecinos, Claves para convivir con la otra orilla" , (A propos de mes voisins, clés pour vivre avec l'autre rive) de l'arabiste espagnol, Juan Castilla, est une ode au dialogue et à la convivialité et une invite à une meilleure connaissance mutuelle entre Espagnols et Marocains.

"La culture Marocaine qui est tellement proche de nous (Espagnols), est en même temps, paradoxalement totalement inconnue de l'Espagnol lambda", assure d'emblée Juan Castilla qui n'est autre que le Directeur de l'Ecole des Etudes Arabes de Grenade depuis 2005.

Selon cet amoureux des Lettres Arabes, "il y a tellement de préjugés et de méfiance pour tout ce qui nous parvient de l'autre côté de la Méditerranée. Et justement, ce livre entend contribuer un tant soit peu à détruire ces préjugés en narrant l'histoire d'une famille Espagnole qui découvre de nouveaux voisins: une famille Marocaine.

Pendant que le mari, Pablo, préfère se confiner dans ses préjugés et refuse de découvrir les nouveaux arrivants, la femme, Carmen, par contre, poussée par la curiosité, décide de connaître ses nouveaux voisins et "leurs us et coutumes". Elle va découvrir alors et non sans surprise, une culture richissime, des traditions similaires à celles des espagnoles, une gastronomie exquise et une musique différente mis si envoûtante, bref, elle découvre "une culture arabe pleine de curiosités".

"L'idée d'écrire ce livre, qui est destiné au citoyen Lambda, est née de la nécessité de jeter la lumière sur un vieux topique : la peur de connaître l'autre nous empêche de nous rapprocher d'autrui ", affirme, dans des déclarations aux Médias espagnols, Juan Castilla qui se targue d'avoir nombre d'amis Marocains au Maroc et en Espagne.

" Nous devons admettre une réalité qui saute aux yeux : chaque jour, des personnes de l'autre rive viennent vivre en Espagne et il ne serait pas mal de conscientiser la société sur ce phénomène. Nous devons tous apprendre à vivre les uns avec les autres ".

Le livre, qui vient de paraitre aux éditions Almed, tente aussi d'apporter des éclairages sur la culture arabo-musulmane, sur les relations hispano-marocaines et cherche à démystifier certains préjugés qui façonnent les idées perçues sur les Marocains en Espagne.

"C'est un livre destiné à monsieur tout le monde pour qu'il apprenne plusieurs concepts sur la culture marocaine, sur la religion musulmane et sur les Marocains de façon générale. Des concepts qui sont totalement méconnus par la masse en Espagne ".

Pourquoi le racisme envers les Maghrébins est tellement patent en Espagne ?. Le livre tente également d'y apporter des réponses.

Selon son auteur, "il est curieux que lorsqu'on parle d'immigrant, l'Espagnol moyen pointe automatiquement du doigt les Maghrébins. Alors que les immigrés d'autres pays, on parle d'étrangers. Personne n'oserait appeler "Maure", une personnalité arabe de haut niveau et personne n'est raciste envers un footballeur comme Zidane, s'interroge Juan Castilla.

"Il est fort regrettable que dans les Médias Espagnols, le Marocain est toujours associé à l'immigration clandestine, à la drogue et aux délits de toutes sortes. Pourquoi ne parle-t-on pas des Marocains scientifiques, écrivains et musiciens entre autres. Pourquoi ne parle-t-on pas de ces Marocains qui maîtrisent les langues et qui sont mieux préparés que les Espagnols", s'indigne-t-il.

Il a, dans ce contexte, milité pour une meilleure connaissance de la langue arabe. "En plus d'étudier de façon approfondie la langue arabe, ce qu'il nous faut c'est une matière, un condensé de langue, d'histoire et de culture arabes, qui soit enseignée dans les écoles en Espagne. Ceci nous permettra de nous connaître et de comprendre un large pan de notre Histoire", a-t-il suggéré.

 

Source : MAP

Les «moutons noirs» sont de retour sous la Coupole. Ceux que l’UDC a choisis pour symboliser son initiative populaire «Pour le renvoi des étrangers criminels». Un support visuel qui a par ailleurs rimé avec victoire électorale en 2007. C’est aujourd’hui que la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats décidera si elle présente un contre-projet direct, comme le souhaitent le PLR et le PDC. Le peuple aurait alors deux options dans l’isoloir.

La leçon des minarets

Pour mémoire: déposé en mars 2008, avec plus de 210 000 signatures réunies en un temps record, le texte de l’UDC prévoit une privation de titre de séjour en cas de condamnation par un «jugement entré en force pour meurtre, viol ou tout autre délit sexuel grave, pour un acte de violence d’une autre nature, tel que le brigandage, la traite d’êtres humains, le trafic de drogue ou l’effraction; ou s’ils (les étrangers) ont perçu abusivement des prestations des assurances sociales ou de l’aide sociale.» Un des buts est aussi d’unifier la pratique en Suisse en créant un mécanisme automatique.

Estimant élevées les chances de victoire de l’UDC devant le peuple, qui plus est juste avant les élections fédérales de 2011, le PDC et le PLR veulent offrir un vrai choix au souverain, le contre-projet indirect du Conseil fédéral étant jugé insuffisant. «L’acceptation de l’initiative sur les minarets a fini de convaincre les sceptiques, reconnaît le conseiller national Hugues Hiltpold (GE). Sur un thème aussi émotionnel, nous devons répondre à certaines préoccupations, mais en apportant des réponses respectant notre Etat de droit. Ce qui n’est pas le cas de «l’initiative sur le renvoi.» La semaine dernière, les deux partis ont successivement présenté leurs idées, allant toutes dans les sens d’un durcissement par rapport aux lois actuelles, mais plus précises sur les délits menant à un renvoi.

Majoritaires au Conseil des Etats, le PDC et le PLR devraient trouver un terrain d’entente ce matin en commission. Si le plénum suit lors de la session parlementaire qui débute en mars, cette victoire ne pourrait être que d’étape. Car au Conseil national, ces deux partis, même s’ils font bloc, auront besoin d’une trentaine de voix supplémentaires. Une mission quasi impossible.

Résistance au National

A l’opposition tactique de l’UDC devrait s’ajouter celle de la gauche. «Il ne faut tout simplement pas voter, tranche le président des Verts, Ueli Leuenberger (GE). L’initiative est incompatible avec le droit international.» Un avis partagé par son homologue du PS, Christian Levrat (FR). Ueli Leuenberger ajoute: «Il est inacceptable d’expulser quelqu’un de la 2e génération vers son pays d’origine, qu’il ne connaît pas, alors qu’il est le fruit de notre société. Il faut une gradation dans la gravité des sanctions.»

En refusant tout contre-projet direct, la gauche n’offre-t-elle pas un triomphe facile à l’UDC? «De toute façon, même cette alternative est une victoire de l’UDC, assène Ada Marra (PS/VD). On s’attaque aux étrangers en général, même de 2e ou 3e génération qui n’ont connu que ce pays, plutôt qu’aux vrais problèmes. C’est-à-dire par exemple à la lutte contre des réseaux criminels.»

Cantons souverains

- Aujourd’hui, le renvoi des étrangers est du ressort des cantons, que les expulsions relèvent du droit pénal ou non. En 2009, le canton de Vaud a ainsi renvoyé 111 étrangers pour des raisons pénales: 44 relevant de la Loi sur l’asile et 67 de la Loi sur les étrangers. Au total, Vaud a donc expulsé 585 personnes, pour des raisons pénales ou «ordinaires».

- A Genève, l’Office fédéral de la population n’est pas en mesure de chiffrer les personnes expulsées en raison de motifs pénaux. On sait seulement que 813 ressortissants étrangers ont été effectivement renvoyés de Suisse: 610 personnes relevaient du domaine de la Loi sur les étrangers (permis B, C) et 203 du domaine de la Loi sur l’asile. Ces chiffres comprennent donc les requérants d’asile déboutés, les délinquants de passage, les clandestins ainsi que les personnes qui ont perdu leur droit de séjour en Suisse. A ceux-là s’ajoutent 581 personnes dont le renvoi a été prononcé, mais dont l’exécution n’a pu être contrôlée (personnes disparues).

Source : Tribune de Genève

Deux voitures carbonisées mises tête-bêche contre un tas de pneus usagés. A la sortie de Rosarno, sur la route qui traverse la plaine calabraise en direction de Gioia Tauro, ce sont les seuls signes visibles des affrontements qui, les 9 et 10 janvier, ont opposé une partie des immigrés africains à des habitants de cette petite ville calabraise de 15 000 habitants. Non loin, deux policiers surveillent l'entrée d'un immense hangar où, par centaines, les Africains passaient la nuit pendant la saison de la récolte des agrumes. Un peu de repos entre deux journées de douze heures, payées 25 euros.

Aujourd'hui, plus personne ne vient plus trouver refuge dans ces courants d'air. "C'est étrange de voir Rosarno sans ses Africains", se désole Damiano, 16 ans, élève du lycée La Piria. Avec sa copine Erika, il avait organisé des cours d'alphabétisation pour les immigrés et un spectacle à Noël. "Les immigrés se trouvaient bien à Rosarno, assure-t-il. C'est seulement une petite minorité qui a voulu les chasser." "Nous avons prévenu les autorités régionales, locales. Photos à l'appui, rappelle Don Ennio Stamile, délégué régional de la Caritas pour la Calabre, l'organisation catholique internationale à laquelle l'Etat italien semble avoir délégué une partie de sa politique sociale. Les conditions de vie des immigrés étaient insupportables, un jour ou l'autre cela devait arriver. Mais personne ne nous a répondu."

En deux jours de violences, Rosarno est devenue le symbole de l'infiltration mafieuse dans l'agriculture locale, de l'intolérance à l'égard des étrangers, d'une forme d'esclavage moderne et de l'impuissance de l'Etat. Président de la République, premier ministre, parlementaires défilent en Calabre. On vient à Rosarno pour comprendre. Pourquoi, dans un pays qui a vu émigrer 27 millions de ses habitants à travers le monde, 1 500 Africains ont-ils été terrorisés puis chassés à coups de chevrotine et de manches de pioche ?

Alessandro Campi, directeur scientifique de la Fondation Farefuturo, proche de la droite, interprète les événements de Rosarno comme "un signal". "Mais, interroge-t-il, comment intégrer des étrangers alors que le pays n'a pas encore trouvé son identité 150 ans après la naissance de l'Etat italien ? Nous restons profondément divisés, immobiles, accrochés à nos identités locales. L'intégration suppose une mobilité sociale et une forme d'unité autour d'un projet." A ses yeux, la société italienne n'a "ni l'un ni l'autre". "Nous nous contentons de gérer les urgences dans une forme d'éternel présent."

A Rosarno, on a d'abord pointé le rôle présumé de la 'Ndrangheta (la mafia calabraise). Une enquête est en cours pour tenter de savoir si les familles mafieuses qui règnent sur l'économie locale n'ont pas volontairement provoqué la "chasse aux Noirs" de Rosarno pour faire déguerpir ces immigrés devenus inutiles, dès lors que les subsides de l'Union européenne rapportent plus aux exploitants que la vente des oranges, des mandarines et des kiwis. La faute à la Camorra (la mafia napolitaine) avait-on dit, également, quand, en septembre 2008, à Castel Volturno (Campanie), sept Africains avaient été proprement exécutés.

La faute de voisins excédés, avait-on entendu après les incendies, au printemps et à l'été 2007, de plusieurs camps roms à la périphérie de Naples et de Rome... L'explication est en partie vraie. Mais il a fallu un article du quotidien du Vatican, L'Osservatore Romano, le 11 janvier, pour mettre les pieds dans le plat : "Non seulement écoeurants, les épisodes de racisme dont la presse se fait l'écho nous ramènent à la haine muette et sauvage envers une autre couleur de peau que nous croyions avoir dépassée (...). Nous n'avons jamais brillé par notre sens de l'ouverture, nous Italiens du Nord au Sud."

Vérone, 260 000 habitants, dans la très riche Vénétie, à 1 000 km au nord de Rosarno. Ici, règne le parti anti-immigré de la Ligue du Nord. A l'hôtel de ville, Flavio Tosi, le jeune maire leghiste, élu en 2007 avec 60 % des voix, vient d'être condamné définitivement pour propos racistes à trois ans d'interdiction de meeting. Y aurait-il un lien de cause à effet entre son discours et celui de son parti et les événements de Rosarno "La Ligue n'existe pas en Calabre. Pourquoi voulez-vous que nous soyons responsables ?"

Pourtant, c'est bien ce parti, fort de quatre ministres dont celui de l'intérieur, qui multiplie les provocations racistes. La "criminalisation" de l'immigration clandestine, passible aujourd'hui de six mois de prison, c'est la Ligue. La légalisation des "rondes citoyennes" pour faire régner l'ordre et la tranquillité ? C'est elle. L'opération "Noël blanc" dans une petite ville de Lombardie pour recenser et expulser les immigrés clandestins avant les fêtes ? Encore elle.

La thématique électorale est gagnante : la Ligue pèse près de 30 % des voix dans certaines provinces du Nord et son influence gagne du terrain. "Pour la première fois en Italie depuis le fascisme, des formes de racisme sont assumées au sommet des institutions, explique Enrico Pugliese, sociologue à l'université La Sapienza, à Rome. Cette légitimation de la xénophobie conduit à des orientations violentes et de plus en plus explicites."

Dans la ville de Romeo et Juliette, les immigrés représentent 13 % de la population. Ils sont devenus invisibles, relégués dans les quartiers périphériques. La paix sociale, pour le maire, repose sur un seul pilier : la règle. "Le maire précédent était trop laxiste, explique-t-il. Il a laissé les immigrés s'installer partout, dans les parcs et les jardins de la ville. Les habitants avaient peur. Nous, nous avons multiplié les contrôles. Les étrangers doivent savoir qu'ils ne peuvent pas vivre chez nous comme ils vivaient chez eux. L'Italie n'est pas un pays raciste, mais ceux qui ne sont pas en règle doivent être punis."

Les punis, ces immigrés qui n'ont pour seuls papiers qu'un permis de séjour périmé et un avis d'expulsion, nous les retrouvons à Caserte (Campanie). La "Tente d'Abraham" est l'un de ces nombreux centres d'accueil pour quelques-uns de ces Africains qui sont parvenus à rejoindre l'Italie par la mer avant que la signature d'un accord de refoulement avec la Libye ne tarisse ce flux d'immigration. Coincé entre deux terrains vagues, ce bâtiment moche abrite 70 personnes alors qu'il est prévu pour en héberger une vingtaine. On y dort à 6 ou 8 par chambre.

Assim, arrivé du Togo il y a un an et demi, raconte : "Tous les jours, vers 4 h 30, nous nous rendons sur un des ronds-points de la ville. Les employeurs en bâtiment viennent nous prendre. D'autres fois, ce sont les exploitants des plantations de tabac. Les journées durent du lever du jour à la tombée de la nuit. Je suis payé 25 euros par jour." Le donneur de travail n'embauche jamais deux fois de suite les mêmes immigrés, de peur d'être reconnu et dénoncé. "Il vous arrive d'avoir des bons contacts avec eux ?", demande-t-on. "Ils nous prennent pour travailler, pas pour prendre de nos nouvelles", cingle Michel Djibo, un Ivoirien.

Sortir, avoir des contacts avec la population ? Trop risqué. Trop humiliant aussi. "Dans les bars, si on commande un café, il nous est servi dans un gobelet en plastique. Comme si on avait la maladie." Mamadou, Ivoirien, a des larmes plein les yeux : "La vie est trop difficile ici. Il faut un papier avant de pouvoir commencer à vivre, à travailler, à trouver un logement. Les Noirs vivent mal, mal, très mal. On est malheureux, emprisonnés. Les Italiens nous considèrent comme des chiens. Non, même pas. Les animaux sont mieux traités que nous." Gian Luca Castaldi, qui gère ce centre d'accueil, tente une explication : "Ce n'est pas forcément du racisme de la part des Italiens, mais de l'envie. Pour un jeune du coin, le maximum de l'ambition sociale est d'obtenir une indemnité de chômage. Ils voient arriver des types qui ont risqué leur vie pour faire des boulots dont eux ne veulent même pas. Au fond, ils envient leur courage."

Réduits à une forme d'esclavage, ces immigrés n'ont pas choisi l'Italie par hasard. Des secteurs entiers de l'économie, le bâtiment et l'agriculture, reposent sur l'exploitation des clandestins. Moins ils sont en règle, plus ils sont malléables et corvéables. "Les immigrés continueront à défier toutes les lois, même les plus restrictives, tant qu'ils sauront qu'en Italie il n'y a pas besoin de permis de séjour pour travailler", écrit l'économiste Tito Boeri, dans La Repubblica.

La situation ne fait qu'empirer. Alors que la loi prévoit un délai maximum de vingt jours pour obtenir le renouvellement du permis de séjour, les immigrés doivent désormais attendre entre cinq et dix-huit mois pour obtenir ce document. Volonté délibérée de la part de l'administration de laisser cette population dans la fragilité afin de l'exploiter davantage ? "La loi produit volontairement la clandestinité. C'est une forme de discrimination institutionnelle", répond Shukri Saïd, fondatrice de l'association Migrare, qui a mené une longue grève de la faim pour dénoncer les lenteurs de l'administration.

Directeur de l'institut d'études sociales Cencis, qui ausculte depuis plus de quarante ans la vie des Italiens, le sociologue Giuseppe de Rita assure, lui, que "les Italiens ne sont pas plus racistes que le reste des Européens confrontés à l'immigration, mais sont habités d'un sentiment de supériorité". "Les Napolitains, explique-t-il, ont essayé de rouler les Américains quand ils les ont libérés en 1943. Les Italiens s'imaginent toujours plus forts que les derniers arrivés."

Source : Le Monde

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a refusé la nationalité à un ressortissant étranger qui oblige sa femme française à porter le voile intégral, un cas de figure sans précédent en France.

Cette décision intervient quelques jours après les conclusions d'une mission parlementaire préconisant d'interdire cet habit dans les lieux publics.

C'est la première fois que la naturalisation par le mariage est refusée pour ce motif, visant ainsi un conjoint pour l'obligation faite à son épouse de porter le voile intégral.

En juin 2008, le Conseil d'Etat avait rendu un arrêt confirmant le refus d'octroyer la nationalité française à une Marocaine portant le voile intégral, en stigmatisant une "pratique radicale de la religion incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française".

"Pour répondre à certaines rumeurs, Eric Besson confirme avoir contresigné et transmis aujourd?hui au Premier ministre un projet de décret refusant l?acquisition de la nationalité française par un ressortissant étranger marié à une Française", selon un communiqué du ministère.

"Il faut refuser l'accès à la nationalité française à tout homme qui impose à sa femme de porter le voile intégral", a préconisé M. Besson sur LCI. Il a souligné toutefois qu'il ne prétendait pas régler au travers de ce cas particulier un "problème plus global".

Interrogé sur ce cas, le ministre a évoqué un homme qui dit "très explicitement +je ne crois pas à la laïcité, je ne crois pas à l'égalité hommes-femmes, ma femme n'aura jamais le droit de se promener sans son voile intégral et je ne serrerai jamais la main d'une femme car la femme est un être inférieur+".

M. Besson a refusé de révéler l'identité et l'origne de ce ressortissant pour qu'il "ne soit pas stigmatisé" et "parce que d'autres membres de sa nationalité respectent scrupuleusement les lois de la République".

L'acquisition par un étranger de la nationalité française est soumise à un certain nombre de conditions, notamment son "assimilation à la communauté française" attachée aux principes de la laïcité et de l'égalité entre les hommes et les femmes.

Considéré comme un symbole de l'islam radical parfois porté par des femmes et des jeunes filles sous la contrainte du mari ou du père, le voile intégral n'est pas compatible avec ces valeurs, du point du vue du président Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'Etat a déclaré à maintes reprises que la burqa et le niqab n'étaient "pas bienvenus en France" où sont concernées moins de 2.000 musulmanes, dont nombre de converties.

L'assimilation à la communauté française est vérifiée lors d'un entretien individuel que le demandeur doit avoir avec un agent de la préfecture, s'il réside en France, ou du consulat s'il se trouve à l'étranger.

C'est d'ailleurs les conclusions de cet "entretien préalable" qui a permis à M. Besson de prendre la décision qu'il vient d'annoncer, selon son communiqué.

En 2009, selon les chiffres officiels, 108.275 étrangers ont acquis la nationalité française, soit presque autant qu'en 2008 (107.000), des résultats qui placent la France en tête des pays européens pour l'acquisition de la nationalité.

La décision de M. Besson intervient quelques jours après les conclusions de la mission parlementaire sur le voile intégral préconisant son interdiction dans les lieux publics.

Selon un récent sondage, une large majorité de Français (57%) sont favorables à une loi interdisant le port du voile intégral.

Source : AFP

Si le volume global des transferts des Marocains résidant à l'étranger au Maroc a été multiplié par 3 entre 1993 et 2007, il a commencé à enregistrer des signes d'essoufflement depuis quelques années déjà.

Toutefois, la grande régression a été ressentie en 2008 depuis le début de la crise (les transferts ont baissé de 3%). Cette baisse a en effet dévoilé l'importance de la contribution de ces transferts de fonds, qui constituent aujourd'hui une source de financement importante pour l'économie nationale, dans le maintien des équilibres macro-économiques du pays et les finances de l'Etat. Ce constat a poussé le gouvernement à mettre en place une batterie de mesures pour atténuer les effets de la crise sur l'économie nationale. Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, à l'instar des autres départements, a élaboré pour sa part un programme pour encourager les investissements des MRE au Maroc.

Ce programme qui avait démarré l'été dernier par la mise en place du fonds MDM pour encourager les investissements de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CMRE) s'est poursuivi par l'élaboration d'une étude sur la stratégie de mobilisation de l'investissement de cette communauté.

Présentée vendredi dernier à Rabat par le ministre Mohamed Ameur, cette étude a dévoilé les difficultés et obstacles qui entravent le transfert par les MRE davantage de fonds vers le Maroc. Des difficultés qui concernent surtout le coût très élevé des transferts de fonds vers le Maroc et la réticence des MRE à investir dans des projets locaux. D'après ce document, la problématique des coûts des transferts est réelle pour la communauté des MRE surtout depuis le développement du mode «cash to cash» (parallèlement au mode de virement bancaire).

Ce dernier opère une ponction non négligeable sur le montant de transferts pouvant atteindre jusqu'à 32% du montant. La solution à ce problème nécessite donc, selon l'étude, la mise en place d'une stratégie qui impliquerait les opérateurs, les pouvoirs publics et la CMRE elle-même. D'après le ministère, il serait opportun d'examiner les voies et moyens de perpétuer la gratuité des transferts de fonds des MRE instauré cet été comme réponse partielle aux effets de la crise sur le volume des transferts des MRE. «Les opérateurs au Maroc, principalement les banques, ont un rôle majeur à jouer dans cette stratégie du fait qu'elles gèrent la plus grande partie de ces transferts et qu'elles ont une logistique propre ou adossée à leurs partenaires dans les pays d'accueil», souligne Mohammed Ameur. Autre question influençant le développement des transferts de fonds des MRE est la faiblesse de l'investissement productif. Cela est dû aux handicaps additionnels, d'ordre institutionnel, que rencontrent les investisseurs MRE tout au long du processus d'investissement au Maroc et l'insuffisance du temps nécessaire pour un MRE pour prospecter, préparer et réaliser un projet.

Ces obstacles provoquent d'après le ministre, la méfiance des candidats investisseurs MRE. La résolution de ces problématiques nécessitera donc l'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie qui s'appuiera sur les résultats de l'étude et impliquera tous les acteurs concernés pour réfléchir aux meilleurs moyens de faire des MRE des vrais acteurs et vecteurs de développement économique du Maroc. Ladite stratégie s'articulera autour de deux objectifs majeurs à savoir la pérennisation et l'amélioration du flux des transferts de fonds des MRE vers le Maroc et l'optimisation de l'emploi de ces fonds transférés par les MRE particulièrement dans des investissements productifs. « Si les pouvoirs publics sont tout naturellement les responsables de la gestion du secteur sur le plan de la stratégie institutionnelle et réglementaire, les banques en sont le principal interface dans le domaine des relations économiques entre les MRE et le Maroc. Elles sont aussi, dans leur activité propre, les premiers bénéficiaires des transferts des MRE et seront certainement les premiers à pâtir de toute baisse du volume de ces transferts. Toute stratégie doit donc nécessairement impliquer le secteur bancaire dans sa totalité», indique le ministre.

L'étude propose donc des mesures à mettre en place du côté public comme de celui privé. En ce qui concerne les pouvoirs publics, il est recommandé d'inciter les banques à opérer directement dans les pays d'accueil et d'impliquer les associations de micro-crédit dans la mobilisation et l'emploi des transferts des MRE. S'agissant du secteur privé, on propose aux banques de garantir une gratuité permanente des transferts ou l'octroi d'une prime d'encouragement destinée aussi à réduire le coût du transfert et renforcer l'épargne et l'ouverture du double compte, sans frais de fonctionnement, dans le pays d'origine et le pays d'accueil. Notons que cette rencontre était également une occasion pour faire le point sur l'état d'avancement de la mise en œuvre du mécanisme (le fonds) d'encouragement des investissements des MRE. Ainsi, les banques, les représentants du secteur privé et de la CCG ainsi que les représentants du secteur public se sont réunis pour parler des actions entreprises dans le cadre de la promotion et l'opérationnalisation de ce mécanisme.

Les transferts de fonds de la CMRE

A l'image de l'évolution démographique de la migration, le volume des transferts des fonds de la CMRE a enregistré une progression remarquable ces quinze dernières années passant de 18.261 millions de DH en 19993 à 55.000 millions de DH en 2007.
L'Europe qui accueillait plus de 86% de la CMRE en 2007, occupait la première place en termes de provenance avec 88% du montant total des transferts.

Cependant, le fait marquant de cette évolution des transferts reste la progression remarquable des transferts en provenance de l'Amérique qui sont passés de 985 millions de DH en 2000 à 3192 millions de DH en 2007, enregistrant un taux de progression de 241% contre un taux de progression du volume global des transferts de la CMRE de 139 % sur la même période.

Source : Le Matin

La 7è édition du festival Cinéma et Migrations se tiendra du 10 au 13 courant à Agadir avec, à l'affiche certains des derniers films marocains et étrangers traitant de l'immigration.

Le public aura rendez-vous avec de grandes productions marocaines et étrangères traitant du thème de l'immigration, notamment "Norteado" de Rigoberto Perezcano, "Harraga" et "Bab el web" de Merzak Allouach, "L'absence" de Mama Keita, "Parcours de réfugiés" de Ali Benjelloun, "Sin Palabras" de Othman Naciri.

Cette manifestation culturelle, organisée par l'association "Initiative Culturelle", rendra hommage à la comédienne marocaine, Naïma Lemcherki et au réalisateur français d'origine algérienne, Merzak Allouach.

Une caravane cinématographique, organisée par le Centre Cinématographique Marocain offrira des moments forts au grand public d'Agadir par la projection de nombreux films.

Parallèlement à ces projections, des experts, universitaires et chercheurs vont animer des conférences et rencontres autour des questions de l'émigration internationale, sa perception par les jeunes, la coopération culturelle inter-maghrébine et l'adaptation cinématographique des romans marocains.

Cette édition, qui se tient sous la présidence du ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, prévoit également un atelier cinématographique qui sera animé par le réalisateur marocain Mohamed Karrat au profit des étudiants épris du 7è art.

Une soirée de sensibilisation sur les abus sexuels contre les enfants est également programmée conjointement avec l'association "Touche pas à mon enfant" avec à l'affiche de nombreux artistes marocains.

Cette soirée sera suivie d'une projection du court-métrage "Silence à haute voix" du réalisateur Driss Idrissi.

Source : MAP

Eric Besson et l'UMP ont accusé lundi la gauche d'avoir décrédibilisé le débat sur l'identité nationale, après la publication d'un sondage montrant qu'une majorité des Français le jugeaient "peu constructif".

Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale a annoncé la tenue d'un séminaire gouvernemental "dans les 15 jours", à l'issue duquel le président Nicolas Sarkozy annoncera des décisions et des orientations sur ce thème controversé.

Tout en défendant le bilan du débat qu'il a orchestré depuis l'automne, Eric Besson a esquissé une ébauche d'autocritique, estimant avoir "peut-être (...) présumé de (s)es forces".

Il aurait sans doute fallu, a-t-il dit sur France Info, "dès le début créer une espèce de comité des sages". qui aurait permis "quand la polémique est partie" (...) que ce ne soit pas moi mais un certain nombre d'intellectuels de gauche, de droite, des vrais républicains, qui répondent à cela".

Selon un sondage Obea-Infraforces pour 20 Minutes et France Info publié lundi, 53,4% des Français estiment que ce débat voulu par l'Elysée a été organisé dans un but "électoraliste".

De plus, 63% des personnes interrogées disent penser qu'il n'a pas été constructif et 61% jugent qu'il n'a pas permis de définir ce qu'était "être français", ce qui est son but affiché officiellement.

Dans un entretien publié par le quotidien gratuit 20 Minutes, Eric Besson dit "comprendre" qu'une telle proportion de Français ne soient pas convaincus "quand j'observe les caricatures mensongères dont il a été la cible".

"POURRISSEMENT"

"Ceux qui avaient des intérêts dans ce tabou, soit pour nier les problèmes - c'est le cas d'une gauche angélique - soit pour conserver un monopole - c'est le cas d'une extrême droite xénophobe - se sont ligués", accuse-t-il.

Il juge en outre que la critique d'une instrumentalisation à des fins électorales "n'est pas à la hauteur du débat".

La gauche et des associations ont critiqué ce débat qui s'est, selon eux, focalisé sur la question de l'islam et de l'immigration et a parfois donné lieu à des dérapages racistes.

L'UMP a inversé l'accusation lundi, estimant que le Parti socialiste s'était contenté, depuis le lancement du débat, de faire "des propositions qui ne concernent que la situation des étrangers comme la régularisation et le droit de vote des étrangers".

"Je trouve cela regrettable", a déclaré le porte-parole adjoint de l'UMP, Fréderic Lefebvre, lors de son point de presse hebdomadaire. A ses yeux, le PS est coupable d'avoir "pourri" un débat "essentiel pour l'avenir" de la France.

"Nous dénonçons le matraquage et la démission de la gauche (...) Je regrette qu'il y ait eu un boycott, voire un pourrissement par la gauche et une partie des intellectuels de gauche parce que ce débat est essentiel et se déroule dans la plupart des pays du monde", a-t-il ajouté.

Fréderic Lefebvre a insisté sur un enseignement du sondage: deux Français sur trois (66,8%) disent ne pas souhaiter la suppression de ministère de l'Immigration.

Ce sondage montre "qu'il ne faut en aucun cas supprimer (le ministère) or c'est une demande de la gauche", a-t-il ajouté. "C'est une belle réponse des Français".

L'enquête d'Obea a été réalisée fin janvier par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 personnes constitué selon la méthode des quotas.

Source : Le Monde

Le CFCM (Conseil français du Culte musulman) a dénoncé lundi la profanation de la mosquée de Crépy-en-Valois (Oise) et réitéré sa demande d'une réflexion nationale sur l'islamophobie, dans un communiqué.

Des inscriptions islamophobes ont été peintes dans la nuit de samedi à dimanche sur le mur de l'enceinte de la mosquée de Crépy-en-Valois.

Le CFCM "lance un appel pressant aux autorités publiques pour mettre fin à cette série de profanations indignes et ignobles qui visent des lieux de prières et de recueillement". Depuis quelques mois, ajoute-t-il, "les profanations de mosquées se sont multipliées mettant en danger la cohésion nationale et le +vivre ensemble+".

Le CFCM "regrette que la mission parlementaire sur le port du voile intégral n'ait pas retenu dans son rapport final la demande de mise en place d'une mission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie en France". Il réitère cette demande "à laquelle le président de la République avait apporté son soutien moral" quand il avait reçu les représentants du CFCM à l'Elysée en décembre dernier.

Source : La Croix/AFP

Plus de 60% des Français estiment que le débat débat sur l'identité nationale, lancé fin octobre par le gouvernement, n'est pas "constructif", selon un sondage. Plus de la moitié d'entre eux pensent en outre qu'il s'agit d'une "démarche électoraliste".

A la question "estimez-vous que le débat sur l'identité nationale a été constructif?", 22% des sondés ont répondu oui, 63% ont répondu non, tandis que 14% ne se sont pas prononcés.

Les sondés sont 53% à trouver que ce débat "est une démarche électoraliste", visant à mobiliser les électeurs de droite en vue des élections régionales de mars, tandis que 29% répondent non et 16% ne se prononcent pas, selon cette enquête d'opinion réalisée par Obea-InfraForces pour le journal 20 minutes et la radio France Info.

Ce débat a donné lieu jusqu'ici à des centaines de réunions publiques et à des forums sur un site internet consacré à ce sujet. Il s'agit d'y définir ce qu'est "être français".

Cette grande concertation est vivement critiquée par la gauche et même par certains membres de la majorité de droite, qui craignent une stigmatisation des immigrés, pour la plupart des musulmans originaires d'Afrique et du Maghreb.

En octobre, 54% des Français jugeaient que ce débat était "important".

Source : Romandie

La 16ème édition du Maghreb des livres se tiendra les samedi 6 et dimanche 7 février 2010 à la Cité nationale  de l'histoire de l'immigration. L’objectif de cette manifestation, organisée par l'association Coup de Soleil, est de mettre en valeur l’ensemble de la production éditoriale relative au Maghreb…Suite

(qu’il s’agisse de littérature, à travers les romans et la poésie, mais aussi des essais, de la bande dessinée, des beaux livres, etc.) et de multiplier les espaces de réflexion à travers des débats, des rencontres et des tables rondes.

Au cœur de la manifestation : le livre et les auteurs. Il s’agit des livres édités dans les 12 derniers mois en France, au Maghreb et ailleurs (ouvrages en langues française, arabe et tamazight) présentés au sein d’une grande librairie. 120 à 130 auteurs seront présents pour dialoguer avec leurs lecteurs et dédicacer leurs livres.

Outre le livre et les auteurs, le Maghreb des livres propose des espaces de débat et de réflexion : hommages, rencontres, tables rondes, cafés littéraires, sont programmés sur deux jours.

Cinq tables rondes, dont 2 sur l’Algérie, sont ainsi prévues portant respectivement sur l’actualité, l’histoire, l’intégration et la littérature, ainsi que trois hommages à des personnalités maghrébines où très liées à l’histoire franco-maghrébine.

Source : CNHI


Des centaines de Marocains de confession juive, affluent depuis jeudi soir à Gourrama, dans la province d'Errachidia, pour commémorer la Hiloula, pèlerinage rituel à la tombe de Rabbi Itshak Abehassira.

Cette manifestation, à laquelle des juifs Marocains venus des quatre coins du royaume, mais aussi du monde, a connu des moments forts de spiritualité et de recueillement, ponctués de prières.

Les rabbins marocains ont exprimé, lors de la cérémonie officielle de lancement de cette manifestation à laquelle a assisté une délégation conduite par le secrétaire général de la province, M. Azeddine Haloul, leur ferme attachement à leur mère-patrie, le Maroc, se félicitant de l'accueil chaleureux qui leur est réservé à chaque fois qu'ils se rendent à Gourrama pour célébrer cette fête religieuse.

"C'est une occasion qui me permet, à moi et à ma famille ainsi qu'à tous les juifs marocains du monde entier, de retourner à Gourrama, ma terre natale et de renforcer nos liens avec le Maroc, notre cher pays", a déclaré à la Map David Bouhssira, venu depuis Paris.

Le pèlerinage de cette année a été marqué également par une forte présence de jeunes, "signe de pérennité de cet attachement à nos racines et à notre terre d'origine", fait remarquer Benjamin Azeroual, jeune casablancais de 17 ans. Plusieurs habitants de la province d'Errachidia sont venus également assister à cette manifestation, en vue de rechercher et de revoir leurs anciens voisins, leurs amis d'enfance, avec qui ils partageaient des relations distinguées.

Décédé en 1921, Rabbi Ytzhak Abehassira qui est l'un des 600 saints du judaïsme marocain, est un témoin de la liberté de culte qui caractérise historiquement le Maroc.

Source : MAP

Le restaurateur marocain Hassan M'Souli, aux fourneaux en Australie, est nominé aux Gourmand Awards 2010, dont la remise est prévue le 11 février prochain à Paris, a-t-on appris auprès des organisateurs de ce Prix qui récompense les meilleurs livres de cuisine publiés en 2009.

Hassan M'Souli, l'un des quatre candidats en lice dans la catégorie "Best African Cuisine Book, est "finaliste pour recevoir le Gourmand Award pour son livre +Make It Moroccan+(cuisine marocaine)", a précisé à la MAP Edouard Cointreau, président du comité de ce Prix.

Le restaurateur marocain, propriétaire d'un restaurant à Sydney et auteur de plusieurs livres de cuisine marocaine, participera également au Paris Cookbook Festival, le premier salon du livre de cuisine de la capitale française (12-15 février) où il devra faire une démonstration de cuisine.

Fondés en 1995 par Edouard Cointreau, les Gourmand Awards vise à honorer ceux qui "cuisinent avec des mots", en aidant les lecteurs à trouver les meilleurs des 26.000 livres sur la cuisine, publiés chaque année, et les éditeurs à traduire et distribuer ces livres.

Il contribue ainsi au développement de la connaissance en la matière, dans le respect des différentes cultures culinaires, pour une meilleure compréhension de l'autre.

En 2008, des livres de 102 pays ont participé à cette compétition gratuite et ouverte à toutes les langues.

Source : MAP

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