lundi 25 novembre 2024 20:32

Le projet euro-méditerranéen Euromed Migration II organisera à Bruxelles, du 23 au 25 novembre, un module de formation sur le retour et la réadmission.  Ce module doit permettre de donner aux participants une vue d'ensemble du cadre européen régissant le retour et la réadmission, d'avoir des échanges sur les aspects pratiques de la mise en œuvre et de partager leurs meilleures pratiques.

Le module se penchera sur le retour volontaire et forcé ainsi que sur le suivi des retours, la réinsertion et la protection des groupes particulièrement vulnérables.

Le projet Euromed Migration II a pour but de renforcer la coopération en matière de gestion des flux migratoires afin de permettre aux partenaires méditerranéens de trouver des solutions plus efficaces, ciblées et globales aux diverses formes de ces migrations. Il aide ces pays à créer des mécanismes visant à promouvoir les opportunités de migration légale, appuie les mesures de promotion des liens entre migration et développement, s’emploie à intensifier les activités visant à éradiquer la traite des être humains et l’immigration clandestine. Il les aide également à gérer les flux migratoires mixtes.

Source : Site du ENPI

Dans une étude américano-française intitulée « L’intégration en Europe : identification d’un effet musulman », des chercheurs ont révélé que les immigrés musulmans sont plus touchés par la discrimination que ceux de confession chrétienne.

Ayant porté sur 511 enfants d’immigrés sénégalais, chrétiens et musulmans vivant en France en 2009, l’enquête d'une équipe de chercheurs franco-américains expose les conséquences de la discrimination sur le revenu moyen des musulmans dans ce groupe. D’après le travail des universitaires, paru dans les annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS, numéro daté du 20 au 26 novembre), le revenu moyen des immigrés musulmans serait de 15 % inférieur à celui des immigrés de religion chrétienne.

Claire Adida, David Laitin (tous deux de l’université de Standford, Californie) et Marie-Anne Valfort (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) préviennent cependant que leurs travaux peuvent avoir sous-estimé le degré de discrimination visant réellement les musulmans en France. Pour la simple et bonne raison qu’ils ont travaillé sur un groupe de Sénégalais, une nationalité qui n’est pas forcément associée à l’islam par la population française. Ce qui laisse présumer que si l’échantillon était composé uniquement de Maghrébins ou d’Afghans, par exemple, les 400 euros de moins de revenus mensuels enregistrés entre salariés à prénoms chrétiens et ceux à prénoms musulmans pourraient bien être revus à la hausse.

Entre Marie et Khadija

Les chercheurs franco-américains se sont aussi intéressés à la recherche d’emploi par les enfants d’immigrés. Et, ils ont pu constater que pour 100 réponses positives pour un entretien obtenues par une demandeuse d’emploi fictive, au nom chrétien et d’origine sénégalaise appelée Marie Diouf, celle de « confession » musulmane, du nom de Khadija Diouf n’en a reçu que 38. Khadija a donc deux fois et demie moins de chance de rencontrer un potentiel recruteur.

Selon les auteurs, cette expérience fictive leur «  a permis d’identifier statistiquement et de façon substantielle une discrimination religieuse dans au moins un secteur du marché du travail, à savoir le secrétariat et la comptabilité ». Ils ajoutent : « Ceci montre une des causes potentielles expliquant pourquoi les descendants de la première génération d’immigrants sénégalais musulmans en France dans les années 1970 ont moins réussi économiquement que ceux de confession chrétienne. »

Il reste intéressant de relever que cette étude franco-américaine prend le contre-pied de la thèse développée par le sociologue Hugues Lagrange dans son récent livre, Le Déni des cultures (Seuil, 350 pages, 20 euros). Souhaitons à l’équipe de chercheurs le même écho médiatique !

Source : Jeune Afrique

Amine Benalia-Brouch est au centre de toute l’affaire. Il est l’objet et la victime d’une phrase malheureuse de Brice Hortefeux, prononcée un jour d’été à Seignosse. Dans un livre à paraître le 24 novembre, il révèle les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Plus d’un an après, la petite phrase de Brice Hortefeux retentit encore. « Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes. » Une réplique en forme de « boutade », que le ministre de l’Intérieur avait lancée lors de l’université d’été de l’UMP, dans les Landes en août 2009. Il était alors entouré de plusieurs militants, dont Amine Benalia-Brouch, qu’une femme venait de présenter en ces termes : « C’est notre petit Arabe. » Et Hortefeux d’enchaîner avec les propos sus-évoqués. Sans savoir qu’il était filmé et enregistré. Sans se douter que ses propos seraient, dès le lendemain, repris en boucle dans la presse et qualifiés de racistes et d’injurieux.

Le plus surprenant est  ensuite venu d’Amine Benalia-Brouch, puisqu’il a en personne pris la défense du « premier flic de France » dans une vidéo de trente secondes dans laquelle il affirme : « On parlait entre amis, entre sympathisants, entre militants UMP. » Il dit qu’il n’est pas choqué et reprend la version officielle qui circule déjà : « Brice Hortefeux parlait en fait des Auvergnats [le ministre l’est], pas des militants d’origine maghrébine. »

Personne n’avait alors vraiment cru à cette (grotesque) version de l’affaire. Aujourd’hui, Amine avoue avoir « menti », et avoir été téléguidé pour couvrir Brice Hortefeux.

En dépit de quoi ce dernier a tout de même été jugé, après une plainte déposée par le Mrap, et condamné pour injure raciale. Il a fait appel du jugement.

Du sarkozysme au villepinisme

Dans un livre à paraître le 24 novembre intitulé Confessions d’un sarkozyste repenti, celui qui a aujourd’hui rendu sa carte de l’UMP et rejoint les rangs des villepinistes révèle les tenants et les aboutissants de cette affaire.  « C’est un livre pour raconter ce que j’ai vécu pendant un an. C’est juste une mise au point avec ma dignité car je n’étais plus moi-même. Je le dis très clairement : j’ai menti », s’explique-t-il dans Sud-Ouest. Selon lui, c’est Marie Aphatie, la secrétaire départementale UMP des Landes, qui a fabriqué l’histoire de l’ « Auvergnat ».

Une initiative qu’aurait saluée Brice Hortefeux, en déclarant à Amine Benalia-Brouch, lors d’une audience quelques jours plus tard : « Vous avez bien fait de parler des Auvergnats, je n’y aurai pas pensé. » Ils se reverront peu avant le procès intenté par le Mrap. « Monsieur le ministre je ne pense pas qu’un juge prendrait le risque de vous condamner », lui dit alors Amine. « Et il m’a dit “Vous savez Monsieur Benalia, là où il y a justice il y a danger”. »

“Calmer la polémique”

Le jeune homme révèle également que c’est Edouard Courtial, secrétaire national aux fédérations, qui l’aurait appelé pour lui commander la fameuse vidéo dédouanant le ministre, lui expliquant que cela aiderait à « calmer la polémique ».

Une stratégie qui coûtera à Amine sa tranquillité. Depuis un an, il dit vivre dans la peur. Il a reçu des menaces de mort et rencontre des difficultés à trouver un emploi… Avec la parution de son livre, il espère faire table rase du passé. Cette publication risque surtout d’alimenter de nouveau la polémique et de mettre en difficulté Brice Hortefeux, reconduit dans ses fonctions lors du dernier remaniement ministériel.

Et si la date du procès en appel du ministre contre le Mrap n’est pas encore fixée, Amine Benalia-Brouch a déjà fait connaître son intention d’y assister.

Source : Jeune Afrique

L'exacerbation de la xénophobie est l'une des conséquences visibles de la crise en Grèce, où des groupes vont jusqu'à organiser des croisades anti-étrangers. Le phénomène commence à trouver une traduction dans les urnes…Suite

Grand regain d'intérêt pour le marché marocain de l'emploi chez nos étudiants établis à l'étranger. En témoigne le succès du forum annuel de l'emploi Horizons Maroc organisé, le 21 novembre dernier au palais de la Bourse à Paris, par l'Association des marocains des grandes écoles …Suite

L'exposition "Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre" est à visiter jusqu'au 31 décembre à Rabat (Bibliothèque Nationale). Pour la visite virtuelle, cliquez ici.

Les Etats-Unis comptent le plus grand nombre d'immigrés au monde mais, proportionnellement à leur population, les pays du Golfe sont les plus attractifs, selon une étude française rendue publique mercredi.

Les Etats-Unis comptent 42,8 millions d'immigrés en 2010, loin devant la Russie (12,3), l'Allemagne (9,1), l'Arabie Saoudite (7,3), le Canada (7,2), la France (6,7), le Royaume-Uni (6,5) et l'Espagne (6,4), selon cette étude qui définit un immigré comme une "personne née dans autre pays que celui où elle réside".

Au total, les immigrés seraient 214 millions en 2010, soit 3,1% de la population mondiale.

Proportionnellement à leur population, les pays du Golfe sont les plus attractifs et les immigrés y sont parfois majoritaires. Sur cette base, l'étude définit cinq groupes de pays.

Dans le premier, les immigrés forment 86% de la population au Qatar, 70% aux Emirats arabes unis, 69% au Koweït. L'Arabie Saoudite, le Bahreïn, Oman et Brunei ont des taux compris entre 28 et 40%. Ce sont tous des pays "peu peuplés mais richement dotés de ressources pétrolières".

Le deuxième groupe compte par exemple Monaco (72%), Macao (55%) et Singapour (41%). Ce sont de "très petits territoires" ou des "micro-Etats, souvent dotés d'un statut particulier, notamment sur le plan fiscal".

Dans le troisième groupe, on trouve l'Australie (22%) et le Canada (21%), des pays "dotés d'immenses espaces mais encore faiblement peuplés".

La France, avec 11% d'immigrés, se trouve dans le quatrième groupe des démocraties industrielles occidentales, derrière l'Autriche (16%), la Suède (14%), l'Espagne (14%) et les Etats-unis (13%). Elle devance les Pays-Bas (10%), le Royaume-Uni (10%), la Belgique (9%) et l'Italie (7%), selon l'étude.

Un cinquième groupe est formé de pays dits de "premier asile", comme la Syrie qui héberge un million de réfugiés irakiens (5% de sa population) ou le Tchad qui accueille près de 350.000 Soudanais (3%).

Les Etats-Unis et la France sont des pays d'immigration "ancienne" qui "s'est constituée progressivement", alors que l'Espagne est un "nouveau" pays d'immigration" qui s'est constituée "en un temps très court" depuis le début des années 90. Le Royaume-Uni comptait en 2000 presque autant d'immigrés (4,9 millions) que d'émigrés (4,2 millions).

En tête des pays de départ se trouve le Mexique avec 10% de sa population, suivi de l'Afghanistan (9,9), du Maroc (9), du Royaume-Uni (7,1), de l'Algérie (6,7), de l'Allemagne (4,9) ou de la Turquie (4,5).

24/11/2010

Source : AFP

 

Après plusieurs années de discussions, les vingt deux nationalités composant la communauté musulmane de Grigny (département de l’Essonne, au sud de Paris) ont réussi à mettre en place le projet d’une mosquée. La pose de la première pierre de ce lieu de culte a été effectuée samedi dernier.

Bientôt les musulmans de la ville de Grigny, auront leur mosquée ! Un grand pas vers la réalisation de ce  lieu de culte à été franchi ce samedi 20 novembre avec la pose de la première pierre de la future mosquée, rapporte France-Soir. Si tout se passe comme prévu, l’édifice devrait être construit avant fin 2011. Seulement, entre-temps, la communauté musulmane de Grigny devrait avoir réuni les 4,5 millions d’euros nécessaires à sa construction. A ce jour, quelque 915 000 euros ont été récoltés.

La cérémonie de pose de la première pierre, qui a rassemblé environ 500 personnes, s’est également tenue en présence du maire de la ville. L’édile de Grigny, le communiste Claude Vazquez a salué « un projet fondateur, fédérateur et ouvert aux autres ». Eddouk Abdelhak, président de l’Union des musulmans de Grigny y voit pour sa part « un événement symbolique » car cette mosquée « doit permettre l’unité de tous les habitants de Grigny ».

L’édifice s’étend sur 3 000 m² et pourra accueillir jusqu’à 1 800 fidèles. Il aura fallu huit années de tractations pour que les musulmans de cette ville d’au moins 26 000 habitants et forte présence d’immigrés, mettent en place ce projet. Un bail de 99 ans a été convenu entre la préfecture de l'Essonne et la communauté musulmane pour le terrain sur lequel la mosquée est érigée.

Les deux parties sont semble-t-il déjà d'accord sur une cession ultérieure du terrain, mais le principe de laïcité de l’Etat interdit le financement public de culte. Il faudra donc trouver une solution sur le prix de cette cession. Et au niveau du cabinet préfectoral, on fait savoir que la « volonté est que [ce prix] soit le moins cher possible ».

La mosquée de Grigny devrait être suivie par sept autres dans l’Essonne, dont les dossiers sont en cours d’examen. L’édification de ces lieux de culte démontre toute la place qu’occupe le spirituel dans le cœur d’une bonne partie des émigrés musulmans en France. Mais aussi, de l’esprit d’ouverture de certains responsables politiques qui n’ont pas de complexe à leur faciliter leur pratique religieuse.

23/11/2010

Source : Yabiladi

L'initiative populaire, qui conduit les Suisses à voter dimanche sur un durcissement du renvoi des étrangers, est pratiquement un "sport national" dans la Confédération où elle constitue un des moteurs d'une démocratie considérée comme une des plus abouties au monde.

Ce vote permet ainsi à chaque électeur helvétique d'obtenir une modification de la Constitution (contrairement au référendum qui porte sur des changements de lois) à condition de récolter un minimum de 100.000 signatures dans un délai de 18 mois, explique le gouvernement suisse.

En cas de oui, la teneur du texte soumis à la population ne peut en principe être modifiée ni par le Parlement ni par le gouvernement qui n'ont qu'à prendre acte du choix populaire.

Ce système, qui fonctionne également au niveau cantonal, n'est pas spécifique à la Suisse mais il y est pratiqué avec une assiduité particulière avec en moyenne quatre votations fédérales par an portant parfois sur plusieurs sujets.

Ainsi depuis la Constitution de 1848, la population helvétique a été appelée à se prononcer 172 fois, selon les données de Berne. Reste que le taux d'acceptation est demeuré longtemps faible, malgré une légère augmentation ces dernières années.

Seules 17 initiatives ont été acceptées depuis l'interdiction en 1893 d'abattre le bétail de boucherie sans l'avoir préalablement étourdi, suivi de la prohibition de l'absinthe en 1908 puis de celle des maisons de jeux en 1921.

Plus récemment, les Suisses ont accepté un moratoire sur la construction de centrales nucléaires (1990) et l'imprescribilité des actes de pornographie enfantine (en 2008).

Dix-huit initiatives sont actuellement en cours, dont une réclamant de mettre un "stop à la bureaucratie" ou réclamant "l'abrogation du service militaire obligatoire". La dernière en date, du 23 novembre, propose "un moratoire sur l'adhésion à l'Union européenne.

Cette demande s'inscrit dans la lignée des initiatives anti-étrangers qui ont démarré avec l'interdiction de l'abattage rituel sur fond d'antisémitisme et se sont multipliées ces dernières années avec la montée en puissance du parti de droite populiste notoirement xénophobe, l'UDC.

Cette tendance a culminé le 29 novembre 2009 avec l'acceptation du projet de l'UDC réclamant l'interdiction de la construction de minarets sur le territoire helvétique.

L'initiative sur le renvoi de criminels étrangers pourrait bien renouveler l'essai.

Dans la crainte d'un nouveau scandale, le gouvernement helvétique a choisi une voie offerte par la Constitution qui consiste à proposer un contre-projet soumis au vote en même temps que l'initiative.

L'issue du scrutin se complique alors, car depuis 1987, le résultat peut aboutir à un double oui tant sur l'initiative populaire que sur le contre-projet. C'est alors la question subsidiaire réclamant de choisir entre les deux textes qui prend le dessus.

24.11.2010

Source : TDG/AFP

Evoluant chacun dans un club prestigieux, ces stars marocaines font le show des plus grandes rencontres sportives européennes. Les observateurs internationaux sont unanimes : 2010 est bel et bien l'année des joueurs professionnels marocains dans les championnats d'Europe. Les trois attaquants sont en train de rayonner sur la scène internationale grâce à leur sens du but et leur endurance à toute compétition…Suite

Le Centre nomade des Arts Moussem, très actif à Anvers, a pris depuis plusieurs années l’habitude de s’inviter au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, et y donne cette semaine la dixième édition de son Festival.

Comme chaque fois, on y explorera la rencontre entre les cultures arabo-andalouses et les cultures chrétiennes et juives et arabes, thème décidément en vogue aujourd’hui puisqu’on sait qu’il innerve aussi l’actuelle saison de l’Opéra flamand.

Côté musical, les choses s’ouvriront vendredi avec un spectacle "Musique et Poésie" du compositeur et oudiste palestinien Moneim Adwan, connu pour la profondeur de ses chants soufis, en hommage à l’une des figures de proue de la poésie palestinienne, Mahmoud Darwich.

À 22h30, l’ensemble belge de musique médiévale Graindelavoix, accompagné de chanteurs versés dans les traditions musicales soufi et byzantine, se penchera sur la Chapelle Palatine de Palerme, érigée en 1140 par le roi normand Roger II, lui aussi fasciné par le soufisme. Enfin, samedi, le Festival Moussem prendra la direction des bas-fonds d’Alger des années 40-50 avec El Gusto Orchestra of Algiers, une soirée consacrée au chaabi, musique populaire d’Alger, sorte de "fado" judéo-arabe.

Côté littéraire, on retiendra mercredi la soirée intitulée Beirut39 : cinq des 39 écrivains arabes de moins de 39 ans, sélectionnés pour l’anthologie Beirut39, viendront lire leurs propres œuvres. Parmi eux, Yassin Adnan, célèbre chroniqueur culturel de la télévision marocaine. Le même soir, Latefa Ahrrare montrera sa mise en scène de "Capharnaüm Auto-Sirate", pièce issue de l’un de ses textes dans laquelle une jeune femme passe au crible tous les interdits de la société musulmane. Théâtre aussi jeudi 25 avec "5/7 Happy Hours" de Rahim El Äsri et Rachid El-Daif, pièce consacrée aussi aux tabous de la société de Beyrouth aujourd’hui.

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, du 24 au 27 novembre . Infos & rés. : 02.507.82.00, www.bozar.be

24/11/2010

Source : Lalibre.be

SAR le Prince Moulay Rachid avancé», ce soir, à partir de 17h, l'exposition «Le Maroc & l'Europe  six siècles dans regard de l'Autre»,à la Bibliothèque nationale à Rabat

Cette exposition est une initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger(CCME) et du Centre de la culture  judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles)…Suite

En quelques années, l’idée d’une « approche globale sur les migrations » paraît s’être progressivement imposée dans la formulation des politiques migratoires européennes. Mais, au-delà des expressions de « bonnes intentions », cette approche paraît plus formelle que réellement admise. De plus, elle est traversée de contradictions et fondée sur un déséquilibre fondamental : considérée comme une approche coproduite en partenariat avec les pays du sud, « l’approche globale » reste un cadre défini exclusivement par les Européens. L’objectif de notre rencontre est de contribuer à répondre à la question suivante : sous quelles conditions « l’approche globale » peut-elle constituer un cadre optimal et viable pour réguler les migrations internationales vers l’Europe, dans le respect des principes fondamentaux du droit des personnes et des enjeux socioéconomiques et politiques à la fois des pays de départ, de transit et de destination ? En d’autres mots : à quoi ressemblerait-elle si elle était définie aussi à partir du point de vue du Sud ?...Suite

La France compte 6,7 millions d'immigrés, soit 11% de sa population, mais constitue un des pays d'Europe d'où l'on s'expatrie le moins, selon une étude de l'Institut national des études démographiques (Ined) rendue publique mercredi.

La France arrive derrière les Etats-unis qui comptent (42,8 millions), la Russie (12,3), l'Allemagne (9,1), l'Arabie Saoudite (7,3), le Canada (7,2). Elle devance le Royaume-uni (6,5) et l'Espagne (6,4), selon cette étude qui définit un immigré comme une "personne née dans autre pays que celui où elle réside".

La France est en revanche l'un des pays d'Europe d'où l'on s'expatrie le moins "contrairement à une idée bien reçue".

Si les Etats-unis accueillent le plus grand nombre d'immigrés au monde, les pays du Golfe sont les plus attractifs proportionnellement à leur population, et les immigrés y sont parfois majoritaires.

Sur la base de la proportion, l'étude définit cinq groupes de pays.

Dans le premier, les immigrés forment 86% de la population au Qatar, 70% aux Emirats arabes unis, 69% au Koweït. L'arabie Saoudite, le Bahreïn, Oman et Bruneï ont des taux compris entre 28 et 40%. Ce sont tous des pays "peu peuplés mais richement dotés de ressources pétrolières".

Le deuxième groupe compte par exemple Monaco (72%), Macao (55%) et Singapour (41%). Ce sont de "très petits territoires" ou des "micro-Etats, souvent dotés d'un statut particulier, notamment sur le plan fiscal".

Dans le troisième groupe, on trouve l'Australie (22%) et le Canada (21%), des pays "dotés d'immenses espaces mais encore faiblement peuplés".

La France, avec 11% d'immigrés, se trouve dans le groupe quatrième groupe des démocraties industrielles occidentales, derrière l'Autriche (16%), la Suède (14%), l'Espagne (14%) et les Etats-unis (13%). Elle devance les Pays-Bas (10%), le Royaume-uni (10%), la Belgique (9%) et l'Italie (7%).

Un cinquième groupe est formé de pays dits de "premier asile", comme la Syrie qui héberge un million de réfugiés irakiens (5% de sa population) ou le Tchad qui accueille près de 350.000 Soudanais (3%).

Les Etats-unis et la France sont des pays d'immigration "ancienne" qui "s'est constituée progressivement" alors que l'Espagne est un "nouveau" pays d'immigration" qui s'est constituée "en un temps très court" depuis le début des années 90. Le Royaune-uni comptait en 2000 presque autant d'immigrés (4,9 millions) que d'émigrés (4,2 millions).

En tête des pays de départ, se trouve le Mexique avec 10% de sa population, suivi de l'Afghanistan (9,9), du Maroc (9), du Royaune-uni (7,1), de l'Algérie (6,7), de l'Allemagne (4,9) ou de la Turquie '4,5).

Au total, les immigrés seraient 214 millions en 2010, soit 3,1% de la population mondiale.

Source : AFP

La pression migratoire a baissé en France par rapport aux années 1970, selon une étude de l'Ined. Et la part des immigrés dans le monde a très peu augmenté.

Pays d'immigration ancienne, la France fait partie des territoires qui accueillent une proportion non négligeable d'étrangers (11 % de la population totale), soit un chiffre très comparable à ceux de ses voisins européens (13 % en Allemagne, 10 % aux Pays-Bas ou encore 10 % au Royaume-Uni). Dans les années 1950 et 1960, le solde migratoire était même proportionnellement plus élevé en France qu'aux Etats-Unis, comme le souligne une étude de Gilles Pison, démographe à l'Institut national d'études démographiques (Ined) publiée aujourd'hui (1). Depuis 1970, en revanche, les flux d'entrée se sont réduits en France alors qu'ils ont plutôt augmenté outre-Atlantique, notamment dans les années 1990. « Au cours des deux dernières décennies, le solde migratoire s'est situé autour de quatre pour mille en moyenne aux Etats-Unis, contre un peu plus de un pour mille en France », souligne le chercheur.

Immigration soutenue en Espagne

La France connaît ainsi une grande stabilité dans ses flux migratoires d'entrée, flux presque ininterrompus sur plus d'un siècle, contrairement à d'autres pays européens, qui ont une histoire migratoire plus contrastée. C'est le cas de l'Espagne, dont la population immigrée s'est constituée sur un temps très court. Jusqu'à la fin des années 1980, c'était un pays d'émigration -ce que n'a jamais été la France -et ce n'est que depuis le début des années 1990 qu'elle est devenue un pays d'immigration. Entre 2002 et 2007, le solde migratoire dépassait les 600.000 personnes par an, soit, rapporté à la population, un taux de 15 pour mille, près de 10 fois plus élevé qu'en France à la même époque. En Espagne, la proportion d'immigrés dans la population dépasse aujourd'hui les chiffres de la France.

A une échelle mondiale, l'étude révèle enfin que la proportion d'immigrés (214 millions de personnes en 2010 d'après les Nations unies) ne représente qu'une très faible minorité de la population totale et n'a que très légèrement augmenté au cours des dernières décennies (elle était de 2,9 % il y a vingt ans, 2,3 % en 1965 et 3,1 % actuellement). Si les migrations dans le sens Sud-Nord concernent 62 millions de personnes, 61 millions correspondent aux migrations Sud-Sud.

Source : Les Echos

Dans le cadre de la promotion des relations entre les régions de l’Afrique du Nord/Moyen Orient et les Pays Bas et compte tenu du 400ème anniversaire des relations économiques entre le Maroc et les Pays Bas, un Gala de lancement sera organisé le 3Décembre 2010 à Amsterdam …Suite

Les milieux d'affaires britanniques se mobilisent pour obliger le gouvernement à revoir ses promesses électorales sur l'immigration, jugeant dangereuse pour l'économie l'instauration de quotas, qui inquiètent aussi scientifiques et universitaires.

Dans un pays frappé par la crise et un taux de chômage proche de 8%, un record depuis une quinzaine d'années, le conservateur David Cameron avait proclamé durant sa campagne un objectif ambitieux: faire chuter d'ici 2015 le chiffre net d'immigrants hors Union européenne de 196.000 par an à "quelques dizaines de milliers".

Six mois après son arrivée au pouvoir, le Premier ministre est rattrapé par sa promesse alors que son gouvernement précise mardi comment il compte s'y prendre.

Le monde des entreprises a été le premier à monter au créneau, en s'alarmant que les nouvelles règles puissent s'imposer aux cadres dirigeants et aux travailleurs hautement qualifiés comme aux autres.

Chaque société doit déjà faire face, à titre provisoire, à un quota individuel de visas fixé jusqu'en avril. Source d'inquiétude supplémentaire, les mutations en Grande-Bretagne au sein des multinationales sont soumises à ce nouveau régime.

Les milieux économiques multiplient les mises en garde avec une menace choc, déjà utilisée par les banques cherchant à échapper à une régulation trop sévère sur les bonus: si les entraves se multiplient, les multinationales vont fuir le Royaume-Uni et tout le pays en fera les frais.

Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell a prévenu, parmi d'autres, que "toute restriction aux mouvements internes à la compagnie conduira à une relocalisation de certains projets aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis".

Le Japon a fait savoir, par l'intermédiaire de son ambassade à Londres, que le maintien de tels quotas "forcerait les compagnies japonaises à réduire leurs investissements ou à se retirer".

"Le gouvernement fait face désormais à un choix amer: mettre en oeuvre une politique qu'il sait dommageable pour le pays ou renoncer à une promesse clé pour son électorat", a résumé un influent centre de réflexion, l'Institute for Public Policy Research.

M. Cameron doit aussi ménager son ministre du Commerce Vince Cable, membre libéral-démocrate de la coalition au pouvoir, qui a pris fait et cause pour les entreprises et étrillé la politique d'immigration des conservateurs.

Un organisme officiel, le Comité consultatif sur la migration (MAC), a suggéré la semaine dernière au gouvernement de diminuer d'entre 13% et 25% l'an prochain les visas accordés aux travailleurs non européens. Ce qui ferait porter la majorité de l'effort sur les visas d'étudiants hors UE, dont le nombre pourrait baisser des deux tiers.

L'émoi a alors gagné le monde universitaire, qui verrait se tarir une source considérable de financement: le budget de certains établissements, comme la célèbre London School of Economics, dépend largement des frais de scolarité payés par des étudiants étrangers non européens.

Les inquiétudes sont largement relayées par les scientifiques, certains laboratoires se plaignant déjà ne plus pouvoir faire venir certains chercheurs, notamment d'Asie.

Le mois dernier, huit prix Nobel britanniques ou travaillant au Royaume-Uni avaient joint leurs voix au concert de protestations.

Dans une lettre ouverte, ils ont déploré que le pays puisse se priver des "jeunes talents les plus brillants" et mette en péril sa réputation d'excellence scientifique. En s'indignant, en outre, que le gouvernement n'ait exempté à ce jour de quotas qu'une seule catégorie professionnelle: les footballeurs de la Premier League.

Source : AFP

Les Suisses sont appelés le 28 novembre prochain, à s'exprimer sur le sort des étrangers criminels, les citoyens devant se prononcer sur deux propositions, une initiative et son contre-projet, qui visent à l'expulsion des étrangers auteurs de crimes en Suisse.

Le Conseil fédéral (gouvernement) et le parti de droite l'Union démocratique du centre (UDC) ont lancé leur campagne le 4 octobre dernier.

L'ex ministre de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf estime que le contre-projet (soutenu par le Conseil fédéral, les Chambres et une majorité des partis politiques) est plus clair et plus complet.

Selon elle, il fait de la gravité de l'acte commis le critère déterminant pour la révocation de l'autorisation de séjour, au lieu de se fonder sur une liste restreinte d'infractions et sa mise en œuvre n'entraînerait pas de problèmes de conformité avec les dispositions de la Constitution et du droit international.

Le Conseil fédéral oppose un contre-projet à l'initiative de l'UDC sur le renvoi des étrangers criminels. Le 28 novembre, trois questions seront posées aux Suisses à savoir l'acceptation ou non de l'initiative de l'UDC.

La seconde question concerne l'acceptation ou non de l'arrêté fédéral qui est un contre-projet à l'initiative de l'UDC. En cas de double acceptation de l'initiative et de son contre-projet, une troisième question, subsidiaire, déterminera quel projet aura la préférence du peuple suisse Le projet de l'UDC fait l'amalgame entre étrangers et criminalité, ce qui suscite une violente réaction des médias helvétiques pour lesquels "sans l'apport de l'immigration, certains secteurs de l'économie, notamment les hôpitaux seraient sinistrés".

Mais ce n'est pas tout, une étude d'Avenir Suisse révèle que 58 pc des immigrés actifs possèdent un diplôme d'éducation supérieure, le double de la proportion helvétique. Les étrangers assument 27 pc des heures totales de travail effectuées chaque jour en Suisse.

23 novembre 2010-11-23

Source : Aufait/MAP

Le gouvernement britannique a annoncé mardi une baisse de 20% du nombre de visas accordés l'an prochain aux travailleurs non originaires de l'Union européenne, afin de réduire le nombre d'immigrants, mais a assoupli les règles pour les employés de multinationales.

Selon la ministre de l'Intérieur Theresa May, 21.700 visas seront délivrés en 2011 par ses services aux travailleurs qualifiés, contre 28.000 en 2009. L'immense majorité sera octroyée à ceux bénéficiant d'une offre d'emploi avant leur arrivée au Royaume Uni, 1.000 visas étant réservés à ceux pouvant justifier de "talents exceptionnels", y compris les scientifiques et les sportifs de haut niveau comme les footballeurs, a précisé Mme May. Ces quotas seront à nouveau révisés l'an prochain.
La ministre de l'Intérieur a estimé que le flux d'arrivée de travailleurs non ou peu qualifiés serait ainsi tari. Le gouvernement a cédé à une demande pressante des milieux d'affaires en modifiant les règles pour l'octroi de visas concernant des mutations en Grande-Bretagne au sein des multinationales: celles-ci échapperont au régime commun et pourront faire venir pour cinq ans maximum leurs employés payés plus de 40.000 livres (47.000 euros) par an. Plusieurs grandes entreprises avaient brandi la menace d'un départ du pays si elles n'obtenaient pas gain de cause sur ce point. S'adressant aux députés, Mme May a rappelé la promesse électorale du Premier ministre conservateur David Cameron de faire passer le nombre net d'immigrants de 196.000 par an à "quelques dizaines de milliers", toutes catégories confondues. "Pour y parvenir, il nous faudra agir sur tous les moyens d'entrer au Royaume-Uni: les visas de travail, les visas d'étudiants et les visas pour les familles", a expliqué Mme May.
Le ministre du Commerce Vince Cable, membre libéral-démocrate de la coalition au pouvoir qui s'était opposé sur ce point aux projets des conservateurs, a estimé que les régles annoncées mardi permettaient de "préserver les intérêts des entreprises installées au Royaume-Uni ou voulant s'y installer". Les milieux universitaires estiment désormais être en première ligne, le nombre de visas accordés aux étudiants hors UE étant susceptibles de diminieur des deux tiers. M. Cameron avait fait de la baisse de l'immigration une de ses principales promesses électorales dans un pays touché par la crise, qualifiant le nombre actuel d'immigrants d'"inacceptable".

Source : Le Quotidien/AFP

 

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