vendredi 3 mai 2024 08:20

L'imbrication des cultures française et nord-africaine est ancienne, et perdure, comme en témoigne le foisonnement de spectacles musicaux présentés en France, en cette fin d'année. On jugera de leur contenu à la lueur d'une exposition, "Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", présentée à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI), à la porte Dorée, à Paris.

"Générations" butine dans ces violences et ces drôleries d'une histoire croisée et tisse un fil historique efficace, de l'émir Abd El-Kader, l'un des fondateurs de l'identité nationale algérienne au XIXe siècle, jusqu'à 2001, date à laquelle le collectif artistique Les Motivés, issu du groupe Zebda, présenta une liste aux élections municipales à Toulouse.

L'Algérie tombe sous l'autorité de la France en 1830, la Tunisie en 1881 et le Maroc en 1912. En 1889, l'Exposition universelle, à Paris, propose un concert marocain, dirigé par Sidi Sadia, bientôt en tournée dans toute la France : "Réveil du harem, déjeuner des odalisques servi par l'eunuque Abdalah", avec danse du ventre, évidemment. L'affiche est sans équivoque.

Pendant la guerre de 1914-1918, 300 000 soldats originaires du Maghreb servent les couleurs françaises, 130 000 travaillent dans les usines et les champs. Chéchias sur la tête, les ouvriers de l'usine gazière de Paris s'empoignent aux dominos et jouent de la flûte paysanne à l'heure de la pause. La photo exposée, tirée des Archives nationales, les montre apaisés.

Puis voici l'entre-deux-guerres : Jean Gabin dans la Casbah d'Alger pour Pépé le Moko, le film de Julien Duvivier (1937) ; les quatre frères Amar, dompteurs, des Kabyles fondateurs de la dynastie du cirque français du même nom ; Mahieddine Bachtarzi (1897-1986), le "Caruso du désert", qui dirigea le Conservatoire de musique d'Alger à l'indépendance.

Les deux commissaires, Driss El-Yazami et Naïma Yahi, ont choisi d'évoquer largement la guerre d'Algérie (1954-1962) et ses turbulences par des films, des documents audiovisuels, des revues, des photos, et d'en rappeler les figures héroïques et les penseurs, dont Albert Camus, affiché en "une" du Paris Match du 16 janvier 1960, juste après sa mort.

Largement présente dans "Générations", où l'on trouvera de succulents Scopitone (les ancêtres du clip vidéo), la musique tint un rôle central dans la fondation d'une identité chez les travailleurs émigrés maghrébins, soudés par les valeurs de l'exil : résistance aux affronts ordinaires, vague à l'âme et mal du pays.

Conceptrice de l'exposition, l'association Génériques, créée en 1987 afin de préserver la mémoire des migrants en France, avait édité fin 2008 un coffret de trois CD, Hna Lghorba (Nous sommes l'exil), tiré des archives de Pathé-Marconi (EMI) et qui sert en partie de bande sonore à l'exposition.

Dans ces délices concoctées parfois après le travail en usine dans la moiteur des cafés, édités avec trois francs six sous par les ouvriers nord-africains, on entendait aussi des femmes, telles la future star Warda, Noura, chroniqueuse des déchirements et des translations, ou la Judéo-Arabe Line Monty, revenue à Paris après l'indépendance de l'Algérie en 1962. Des beautés parfois photographiées dans les studios Harcourt.

"Avant, la seule consolation, c'était aller dans les cafés écouter les chanteurs, regarder les Scopitone. On mettait une pièce dans l'appareil et on rêvait du retour au pays", raconte le compositeur kabyle Kamal Hamadi, 74 ans, invité le 5 décembre à chanter à la CNHI. "Maintenant, les gens habitent en famille, ils sont moins malheureux qu'auparavant. Pour écouter leurs artistes, ils peuvent aller dans des grandes salles comme l'Olympia, et puis il y a la télévision, Internet..."

Venues de là-bas, ou créées ici, ces musiques ont toujours l'histoire pour toile de fond. "Notre présence sur la scène musicale aujourd'hui, c'est quelque chose que l'on doit à cette génération d'immigrés, qui se sont mis à créer de la musique par nécessité, pour retrouver un univers familier", précise Amazigh Kateb, né près d'Alger en 1972, et fils de l'écrivain et dramaturge Kateb Yacine (1929-1989), avec qui il est arrivé en France en 1988.

Ex-leader de Gnawa Diffusion, il a lancé son nouvel album, Marchez Noir (Iris Music/Harmonia Mundi), le 17 octobre dans un bar de Ménilmontant, à Paris, en hommage aux victimes de la manifestation du 17 octobre 1961.

Cette mémoire vive n'entraîne aucun passéisme. Loin de la problématique de l'exil, "les immigrés de la deuxième et ceux de la troisième génération, nés en France, se sont mélangés, dit Amazigh Kateb. Ils ont créé des mix comme le raï'n'b (raï et rhythm'n'blues), ou le hip-hop maghrébin. C'est un besoin de réidentifier notre identité, mais dans la peau de la jeunesse, pas dans celle de nos parents."

En 1956, Kateb Yacine écrivait un roman devenu culte, Nedjma, en français. "Il s'agissait de montrer en français que l'Algérie n'était pas française", l'entend-on dire dans "Générations", qui détaille cette identité "contre", mais se clôt au seuil de la période actuelle, résumée à une prudente et succincte présentation des héros positifs : Zidane, les chanteurs Karim Kacel ou Rachid Taha, le cinéaste Rabah Ameur Zaïmeche, l'académicienne Asia Djebar. Point de traces des malaises existants - ni banlieue sinistrée, ni Marseillaise sifflée.

"Générations" regorge de bonnes idées et de pistes à suivre - musique, cinéma, peinture, photographie, littérature, BD -, souvent traitées par le biais de vidéos et d'affiches, les deux béquilles des institutions sans moyens financiers. Le passionnant catalogue dresse par exemple un inventaire intelligent des peintres - du Tunisien Yahia Turqui (1903-1969) au Français Djamel Tatah, né en 1959, en passant par la Kabyle Baya (1931-1998), qui subjugua André Breton dès 1947. Mais, ces peintres, on ne peut les voir porte Dorée.

Source : Le Monde

Pour ou contre "contrôler l'immigration" ? Voici condensés, les termes d'un débat lancinant où dominent plus souvent peurs et fantasmes que réalisme. Ce débat, Hervé Le Bras, directeur d'études à l'EHESS et à l'INED, et Gérard-François Dumont, recteur et professeur à l'université de Paris-Sorbonne le retracent, avec dans le rôle du modérateur le premier, et dans celui du contradicteur, presque caricatural, le second.

Se devant d'assurer la sécurité sur son territoire, tout Etat est amené à contrôler les flux migratoires : ignorer cela, c'est ni plus ni moins, pour Gérard-François Dumont, tomber dans le "sophisme internationaliste", "compassionnel" ou "libertarien", et exposer les pays du Nord à l'"invasion ". Une "invasion migratoire" de "bons sauvages à la Rousseau" qui, en raison de leur volume et de leur méconnaissance des lois du pays d'accueil, soutient le recteur, imposeraient des "moyens de sécurité considérablement augmentés".

Sans nier que le contrôle de l'immigration soit une tâche régalienne, le sujet appelle au réalisme. "L'illusion d'avoir prise sur les migrations règne autant chez ceux qui veulent les limiter que chez ceux qui veulent les encourager", relève Hervé Le Bras. Sur le marché mondialisé de l'intelligence, des politiques européennes de "migration choisie" ont-elles de fait un sens ? Aujourd'hui, "ce ne sont plus les pays d'arrivée qui choisissent, mais les migrants hautement qualifiés qui décident de leur destination ", observe le démographe qui relève qu'en termes de qualification des migrants, selon l'OCDE, la France se situe en queue de peloton, tandis que la Canada, l'Australie, l'Irlande, l'Angleterre et les pays nordiques caracolent en tête.

Reste que dans le choix des migrants, interviennent de toute évidence la langue, la durée de séjour mais aussi le climat général d'hospitalité à leur égard. Climat sur lequel, en France, observe Hervé Le Bras, pèse la priorité donnée à la "chasse aux sans-papiers".

La vraie question, relève le démographe, "n'est pas de raffiner les modes de contrôle d'une migration considérée comme un phénomène anormal, mais d'encadrer un phénomène normal, la libre circulation des humains et leur libre établissement, sans altérer profondément le rôle protecteur des Etats".

Source : Le Monde

Le noir est charbonneux, le blanc éblouissant. L'image est abîmée, parfois striée. Assise sur un lit, dans des draps blancs froissés, une femme rejette ses cheveux en arrière, au ralenti. Image de rêve ? On comprendra plus tard que c'est celle d'un fantôme, le fantôme d'une femme française, retrouvée morte au pied d'une voiture, sauvagement assassinée.

D'abord, le film nous embarque sur le quai d'un paquebot, l'Avenir, qui transporte des Tunisiens jusqu'au Port autonome de Marseille. Nous sommes en 1969. La plupart font le voyage pour trouver du travail. Pas celui dont on entend la voix, en off : lui vient rendre visite à son frère, incarcéré à Paris, accusé d'un crime qu'il nie avoir commis.

Sur le bateau, l'homme ébauche mentalement le brouillon d'une lettre qu'il voudrait lui écrire. Mais il n'a jamais rédigé de lettres personnelles. Comment exprimer des sentiments intimes ? Alors pendant toute la durée du film, il ressasse, change de registre, s'interroge. Il raconte son voyage, parle de la famille, de l'impression qu'il a de ne plus connaître son frère, depuis que celui-ci vit en France...

Avant de monter dans le train pour Paris, le jeune homme reste quelques jours à Marseille, hume l'air de la ville, s'installe dans une chambre d'hôtel spartiate, entend fuser des propos racistes ordinaires... Il passe un après-midi chez un cousin, où il perçoit le déracinement de ces immigrés déjà coupés de leurs enfants nés sur place.

Rien de misérabiliste ici - le déjeuner est joyeux -, rien de trop explicite non plus : des bribes de phrases, des sensations, montées ensemble comme dans un rêve, des images mentales étranges, qui s'insèrent entre deux plans documentaires. Sur le mode du dérèglement sensoriel, du brouillage identitaire vertigineux, l'expérience de l'immigré est restituée ici comme une expérience de l'étrangeté absolue. Conduit à ruser avec des règles qui le limitent en tout, comme les barreaux d'une prison mentale, il en vient à se penser lui-même suspect. Ses certitudes vacillent.

"PAS POLITIQUE"

Après tout, peut-être son frère l'a-t-il bien tuée cette femme "trop blanche", "trop riche", cette femme "qui n'était pas pour lui", comme le pense leur cousin. L'immigration comme perte de l'innocence, telle est la toile de fond de ce film magnifique, qui n'assène aucun message. Et c'est bien ce qui lui fut reproché.

Réalisé, en 1969, par Marc Scialom, un jeune apprenti cinéaste d'origine juive tunisienne, avec le soutien de Chris Marker qui lui a prêté du matériel, c'est un film inachevé. La version qui ressort mercredi en salles est une maquette, conçue par l'auteur dans l'espoir de convaincre un producteur de financer le film. Mais l'accueil que lui ont fait les amis de Chris Marker lui a coupé les ailes. "Pas politique", lui a-t-on asséné, ce qui revenait, dans le contexte de l'époque, à une condamnation sans appel.

Malgré le soutien de Jean Rouch, qui a salué "un des rares films surréalistes de l'histoire du cinéma", le jeune cinéaste l'a enterré et n'a pas tardé à abandonner le cinéma pour se consacrer à l'enseignement. C'est à sa fille, Chloé Scialom, qu'il doit d'avoir exhumé cette copie de travail, et à l'association marseillaise Film Flamme de l'avoir restaurée.

Lettre à la prison n'est pas un film militant, mais c'est un film politique, visionnaire, dont le sens s'est intensifié avec les années. La liberté de son écriture, la poésie de son montage le distinguent radicalement des films engagés des années 1970 dont la plupart ne peuvent plus s'apprécier autrement que replacés dans le contexte de leur époque.

A l'heure où "l'identité nationale" envahit le débat public, ce film réalisé par un immigré tunisien de culture juive sur un immigré tunisien de culture musulmane pose des questions essentielles, avec l'intelligence et le regard d'un grand artiste.

Source : Le Monde

La ville de Fès est à l'honneur jusqu'au 31 décembre à Strasbourg (nord-est de la France), qui fête cet hiver le dixième anniversaire d'un "partenariat exemplaire" et d'"une coopération fructueuse" avec la capitale spirituelle du Royaume.

La ville marocaine, haut-lieu de la culture arabo-andalouse, est d'ores et déjà présente sur le marché de Noël de la ville française, plus précisément à la Place du Château, où l'on pourra découvrir des objets de l'artisanat fassi.

Une délégation conduite par le maire de Fès, Hamid Chabat, effectuera à cette occasion une visite à Strasbourg du 2 au 5 décembre prochain, selon un communiqué de la Ville et Communauté urbaine de Strasbourg.

Le 3 décembre, le prestigieux Orchestre arabo-andalou de Fès, représentant majeur de la tradition arabo-andalouse sur la scène internationale depuis 1946, année de sa création, se produira à l'Auditorium de la Cité de la Musique et de la Danse, aux côtés de la Chorale judéo-andalouse de Strasbourg, Hevrat David Hamelech, dans le cadre du Festival Strasbourg-Méditerranée.

"Véritable creuset où se croisent les traditions d'Europe, d'Afrique et d'Orient, où se mêlent les civilisations juive, chrétienne et musulmane, Fès partage avec Strasbourg cette même recherche de cohabitation harmonieuse des religions et des cultures", souligne le communiqué.

Comme Strasbourg, "avec son coeur historique", Fès a vu en outre l'un de ses principaux joyaux du Moyen-âge -sa médina- classé patrimoine mondial par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), ajoute le document, rappelant que les deux villes, "pour avoir su attirer chacune au cours du Moyen-âge philosophes, théologiens et artistes de premier ordre, ont également en commun un même passé universitaire et intellectuel".

Ces multiples affinités ont servi de point d'ancrage à un rapprochement politique, confirmé en septembre 1999 par la signature d'une convention de coopération. Il s'agissait de la première fois que Strasbourg engage avec une ville du sud de la Méditerranée un partenariat d'envergure.

L'accord de partenariat entre les deux villes a été renouvelé pour la troisième fois le 14 novembre 2008 autour de trois axes innovants : préservation du patrimoine, assainissement de l'eau, et formation des professionnels de santé.

MAP

Publié le 28.11.2009
Pour les marocains résidant au pays de l'Oncle Sam, la célébration de l'Aïd Al Adha prend un sens particulier dans la mesure où c'est un événement où s'entremêlent retour aux racines et nostalgie du pays.

Cette fête, célébrée vendredi aux Etats-Unis, est non seulement une occasion pour la communauté marocaine de se réunir mais c'est aussi un moment où des millions de musulmans de différentes nations partagent un moment de piété et se reconnaissent sous le même rituel sacré.

"Aïd Al Adha est un événement unique car nous pouvons renouer avec nos racines, faire revivre les us et coutumes léguées par nos aïeux et transmettre nos valeurs à nos jeunes", indique Mohamed Zouin, un marocain établi depuis 16 ans à Gaithersburg au Maryland.

Pour ce père de famille, qui a fait le déplacement de Gaithersburg vers Rocky Ridge, au nord-ouest de Baltimore, pour y sacrifier le mouton de l'Aid aux cotés de plusieurs membres de la petite communauté marocaine du Maryland, cette fête est "une opportunité pour promouvoir les valeurs de partage et de communion entre les musulmans des différentes nations et surtout préserver l'identité marocaine même loin du pays".


NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS


Même son de cloche chez son épouse Ghalia qui affirme que malgré l'éloignement de la famille et des amis restés au Maroc, l'incroyable esprit de solidarité qui prévaut au sein de la communauté musulmane du Maryland, en général, et marocaine, en particulier, confère à cette fête une convivialité sans pareille.

"L'Aïd est un moment d'effervescence intense", poursuit Ghalia, pour qui cette fête rime avec le rapprochement des communautés musulmanes pour s'acquitter d'un devoir religieux.

A défaut de pouvoir rejoindre leurs familles pour l'Aïd, les Marocains installés en Amérique trouvent le réconfort en multipliant les visites aux amis et les coups de fils aux parents proches.

"Le regroupement est le seul moyen de remplacer la nostalgie de notre pays", affirme Jawad, en se remémorant avec tendresse les préparatifs de l'"Aïd El Kébir" et le crépitement du charbon lors de la cuisson des fameuses brochettes de foie et de crépine de mouton.

Pour ce marocain de Caroline du nord, rien ne vaut le bêlement des moutons qui raisonne à la veille de l'Aïd ou encore l'humeur bon enfant accompagnant cette fête, qui commémore la volonté du Prophète Sidna Ibrahim d'obéir à Allah et de sacrifier son fils Sidna Ismaïl.


LE MOUTON HEROS DE LA FETE


A l'instar de leurs concitoyens au Maroc, les musulmans d'Amérique se font un point d'honneur à célébrer Aïd Al Adha avec l'apparat et la gastronomie qui s'imposent.

"Pendant cette journée, voisins, amis et famille préparent un programme spécifique et chacun s'occupe d'une tâche", précisent Najib et Hakim, deux marocains chargés de l'abattage des moutons dans une petite ferme de Rocky Ridge en prévision d'une fête communautaire regroupant musulmans de différentes origines.

Ces deux jeunes, établis depuis près de 5 et 13 ans au Maryland, affirment que de plus en plus de musulmans accomplissent le rituel du sacrifice du mouton aux Etats-Unis en raison d'un plus fort sentiment d'appartenance communautaire et grâce aux facilités accordées aux musulmans en cette occasion.

Un constat partagé par Sultan Khan, recteur de la communauté musulmane de Frederick, une petite bourgade américaine proche de Rocky Ridge, qui compte près de 400 familles musulmanes d'origine, bangladeshie, marocaine, égyptienne et indienne.

"Les autorités fédérales et locales nous offrent toute l'aide dont nous avons besoin", a-t-il dit à l'issue de la prière de l'Aïd qui s'est déroulée dans une salle de réception de la ville.

Outre les facilités accordées par les autorités locales aux musulmans lors des fêtes religieuses -la mise à disposition de locaux pour la prière et le sacrifice des moutons- de plus en plus de fermiers américains se joignent à cet effort en offrant des services spécifiquement destinés aux musulmans.

La ferme "Groff's Content" à Rocky Ridge constitue un exemple intéressant de cette entraide inter-religieuse. Son propriétaire Bob Bolton, qui travaille au Bureau de la gestion du territoire (Bureau of Land Management) à Washington, se charge depuis 2003 de l'élevage de moutons -nourris exclusivement au foin organique- destinés au sacrifice de Aid Al Adha.

"Je suis heureux de pouvoir offrir à mes clients musulmans des bêtes de qualité et les conditions nécessaires pour qu'ils puissent s'acquitter du rituel du sacrifice", se réjouit ce natif de l'Oregon.

MAP

Publié le 28.11.2009

La décision d'intégrer l'amazigh dans le système éducatif et dans les médias publics au Maroc est "le résultat de la volonté politique de l'Etat annoncée dans le discours Royal d'Ajdir en 2001", a affirmé le recteur de l'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukous.

"L'amazigh commun sera progressivement enseigné en tant que langue à tous les élèves et à tous les niveaux", a assuré M. Boukous dans un entretien publié dans la dernière livraison de l'hebdomadaire international Jeune Afrique, précisant que 500.000 élèves suivent actuellement des cours de langue amazighe contre 2.500 en 2003, date du lancement de cette opération.

Il a fait remarquer que son institut, en tant qu'organe de promotion de la culture amazigh, travaille en étroite collaboration avec le ministère de tutelle pour élaborer les programmes et les outils pédagogiques et pour former les enseignants.

S'agissant des médias, des programmes en amazigh sont diffusés à la télévision depuis 2004, a indiqué le recteur de l'IRCAM, ajoutant que le lancement d'une chaîne d'expression amazighe est prévu pour fin 2009.

Il a, par ailleurs, mis en exergue le rôle de son institut dans la codification et la promotion du tifinagh, "alphabet amazigh millénaire" utilisé actuellement à l'échelle internationale.

Pour faciliter son usage et sa diffusion, l'Institut Royal de la culture amazighe a mis au point "un clavier, une cinquantaine de polices de caractères, et a publié près de deux cents ouvrages", a-t-il souligné.

"Afin de répondre aux attentes sociales et aux revendications en matière de droits linguistiques et culturels, l'IRCAM a pour principale tâche l'aménagement du corpus de la langue pour en faire un idiome commun, une langue enseignée avec des normes de prononciation, de conjugaison, de morphologie verbale et nominale, de lexique, de syntaxe", a rappelé M. Boukous.

MAP

Publié le 28.11.2009

Trois mille habitants de la ville lombarde de Coccaglio (nord) ont manifesté samedi pour protester contre la décision de leur maire d'organiser un "Noël blanc", une opération consistant à recenser tous les étrangers de sa commune et à dénoncer aux autorités ceux qui sont clandestins.

Rues désertes, bars et commerces fermés, la plupart des habitants enfermés chez eux: c'est dans cette atmosphère tendue qu'a défilé le cortège intitulé "United colours of Christmas", une allusion à la célèbre publicité d'un groupe textile italien ayant recours à des mannequins de tous les continents, a rapporté l'agence de presse italienne Ansa.

Elu du parti anti-immigrés de la Ligue du Nord, le maire de la ville de 8.000 habitants, Franco Claretti, a baptisé "Noël blanc" cette opération visant à recenser d'ici Noël tous les étrangers résidant sur sa commune et à dénoncer à la préfecture les clandestins et ceux dont le permis de séjour est arrivé à échéance.

Une initiative qui a suscité la réprobation du Vatican. "Cette idée de rapprocher Noël et une réalité difficile qui touche des êtres humains est une chose douloureuse", a déclaré le président du Conseil pontifical pour les migrants, Mgr Antonio Maria Veglio.

En revanche, le maire de Coccaglio a reçu le soutien du ministre de l'Intérieur Roberto Maroni: "Bravo, tu es un exemple pour tous les maires d'Italie". MM. Maroni et Claretti appartiennent tous les deux à la Ligue du Nord, qui fait partie du gouvernement dirigé par Silvio Berlusconi.

Le leader de la Ligue du Nord, Umberto Bossi, a pour sa part pris ses distances: "La mairie a appliqué la loi en vérifiant qui est en règle, mais le nom utilisé (pour l'opération) est déplaisant. Ce n'était pas la peine de l'appeler +Noël blanc+. Parfois la forme fait aussi partie du contenu", a-t-il commenté.

AFP

Publié le 28.11.2009
Le Président du Conseil régional de Champagne-Ardenne (nord-est de la France) sera l'invité d'honneur de la 4ème édition des journées économiques de la région de Chaouia-Ouardigha, qui se tiendra les 1er et et 2 décembre prochain à Settat.

Organisée sous le thème "pôles de compétitivité au service de la dynamique territoriale", cette rencontre sera l'occasion pour M. Jean-Paul Bachy de présenter l'expérience de la France en matière de développement des pôles de compétitivité et en particulier, l'expérience de la région de la Champagne-Ardenne, indique un communiqué de la région française parvenu à la MAP.

Le programme de ces journées, initiées par le Centre régional d'Investissement (CRI) de la région Chaouia-Ouardigha, prévoit des exposés sur "les pôles de compétitivité: le modèle européen", "les pôles de compétitivité en France :
l'expérience de la région Champagne-Ardenne", "le modèle Wallon de développement des pôles de compétitivité (en Belgique)", "les dynamiques territoriales et la compétitivité économique en Roumanie" et les "pôles et clusters au Maghreb".

Les débats porteront sur le développement des pôles de compétitivité au Maroc, la stratégie de mise en oeuvre préconisée par le schéma national d'aménagement du territoire, les champs d'intervention des régions pour accompagner l'émergence, le développement des pôles de compétitivité et la région de Chaouia-Ouardigha et sa dynamique territoriale.

MAP

Publié le 27.11.2009
La célébration de Aïd Al-Adha, la Conférence ministérielle de l'initiative MENA-OCDE et le projet de loi de finances 2010 sont les principaux sujets abordés par la presse hebdomadaire.

Des hebdomadaires s'intéressent à la célébration, samedi, de Aïd Al Adha, indiquant que grâce à la bonne campagne agricole 2008-2009, l'offre d'ovins et de caprins destinée à l'abattage a atteint les 6,9 millions de têtes.

Le Reporter écrit, dans ce sens, que l'état sanitaire du cheptel est satisfaisant dans l'ensemble des régions du Maroc grâce aux mesures prises à travers des campagnes de vaccination contre les principales maladies contagieuses.

Et l'hebdomadaire d'ajouter: "le chiffre d'affaires escompté des transactions commerciales à l'occasion de cette fête dépasserait les 7,2 milliards de dirhams".

D'autres hebdomadaires s'intéressent aux grandes lignes de la "Déclaration de Marrakech" adoptée à l'issue de la Conférence ministérielle de l'initiative MENA-OCDE, dans laquelle les participants appelant à la mise en Âœuvre des normes internationales "les plus élevées" en matière de gouvernance.

A ce propos, Maroc Hebdo International écrit que la Déclaration "met l'accent en particulier sur l'engagement des pays MENA-OCDE à poursuivre des réformes prioritaires en matière de gouvernement public et d'amélioration du climat d'affaires et d'investissement".

"La conférence a retenu quatre axes à relever: création d'emplois pour les jeunes et les femmes, diversification économique, développement des PME et économie inclusive", ajoute la publication.

La presse hebdomadaire s'intéresse, en outre, au projet de loi de finances 2010 adopté par la Chambre des représentants. A cet égard, La Nouvelle Tribune souligne que cette loi a été élaborée de manière à booster la croissance interne.

Citant le ministre de l'Economie et de Finances, M. Salaheddine Mezouar, la publication précise que ce texte "vise à augmenter le pouvoir d'achat à travers la baisse de l'impôt sur le revenu, l'augmentation des salaires et la subvention des produits de première nécessité".

Le secteur de l'immobilier, notamment le logement social, le rapport de la Commission parlementaire sur le prix des médicaments, la réunion du bureau fédéral de la Fédération royale marocaine de football avec les présidents des clubs d'élite consacrée au diagnostic du football national et au plan d'action élaboré par la Fédération sont également parmi les sujets traités par la presse hebdomadaire.

MAP

Le Congrès des députés espagnol a adopté jeudi une nouvelle loi sur l'immigration qui a été unanimement qualifiée d'"injuste" et d'"inhumaine" par plus de 70 ONG de défense des droits des immigrés.

Cette nouvelle loi, adoptée par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero en juin dernier, achève ainsi sa procédure d'approbation par le Parlement, après son passage récemment au Sénat.

Au moment où la Chambre basse du Parlement espagnol débattait de cette nouvelle loi relative aux immigrés, des dizaines de personnes représentant des Associations de défense des droits des immigrés se sont rassemblées devant le siège du Congrès des députés vêtues d'uniformes oranges en allusion aux "détenus de Guantanamo".

Ces ONG ont également adressé une lettre ouverte aux députés du Parlement dans laquelle ils expriment leur rejet de cette loi qui comporte, selon elles, des "dispositions injustes" à l'égard des immigrés établis en Espagne.

Des Associations de défense des droits de l'Homme ont, pour leur part, réclamé la fermeture de tous les Centres d'internement des immigrés clandestins en Espagne qu'elles ont qualifié d'"illégaux".

La nouvelle loi sur l'immigration, dont l'entrée en vigueur est prévue pour les prochains jours, a été adoptée par le Congrès des députés avec 180 voix pour, 164 contre et trois abstentions.

Cette législation a bénéficié de l'appui du Groupe socialiste, de Convergence et Union (CiU) et de la Coalition canarienne.

UNE LOI MISE EN EXERGUE PAR LE GOUVERNEMENT ET CONSTITUE UN RECUL POUR LES ONG


Le ministre espagnol du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, a relevé que cette nouvelle loi ambitionne l'encouragement de la migration légale et la lutte contre l'immigration clandestine, la consécration des valeurs d'intégration et la contribution à l'édification d'une société multiculturelle.

Les organisations de défense des droits de l'Homme et des immigrés voient, de leurs côtés, dans ce nouveau cadre législatif un recul pour les acquis des immigrés et une "atteinte" à leurs droits.

La section espagnole d'Amnesty International a noté, à ce propos, que cette nouvelle loi donne la priorité au volet sécuritaire au lieu d'être axée sur la sauvegarde des droits des immigrés.

Même son de cloche chez la Commission espagnole d'aide aux réfugiés (CEAR) qui a exprimé sa "préoccupation" face à plusieurs dispositions de cette loi, notamment celles en rapport avec les droits des immigrés en Espagne.

Parmi les dispositions contestées, figure l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum de rétention des immigrés en situation irrégulière, décision qui a été justifiée par le gouvernement espagnol par les difficultés rencontrées par les services concernés pour la détermination de la nationalité de ces migrants.

Cette 4ème réforme du genre de la "loi sur les étrangers" prévoit également des restrictions et le durcissement des procédures de regroupement familial: seules les personnes âgées de plus de 65 ans peuvent prétendre au regroupement familial à condition que leurs fils ou filles justifient cinq années de résidence régulière en Espagne, ainsi que des limitations du droit à l'enseignement et une clause sur les clandestins mineur d'âge.

Plusieurs statistiques ont prouvé l'augmentation du nombre de personnes qui ont immigré en Espagne grâce à la procédure de regroupement familial et ce, en dépit de la crise économique qui frappe de plein fouet l'Espagne depuis fin 2008, et qui a eu comme principale conséquence la perte de plus de 4 millions postes d'emploi.


SYNDICATS ET ONG : LA NOUVELLE LOI VIOLE LES DROITS HUMAINS


Plusieurs ONG de défense des droits des immigrés, des droits de l'Homme et Organisations de bienfaisance ont dénoncé l'adoption de cette nouvelle loi, jugeant qu'elle comporte plusieurs points négatifs.

Ainsi, plusieurs manifestations dénonçant la réforme de la loi sur les étrangers ont été organisées dans différentes villes espagnoles par ces ONG, dont la Fédération des Associations catalanes actives dans le domaine de défense des droits des immigrés.

Cette Fédération a noté, dans un communiqué, que la réforme de la loi sur l'immigration est "inacceptable du point de vue éthique", qualifiant d'"inadmissible de respecter des lois qui sont en contradiction avec les droits de l'Homme et les valeurs universelles stipulées par la constitution".

D'autres Associations ont souligné que les immigrés ne doivent pas être sacrifiés sur l'autel de la crise économique.

L'Espagne, considérée jusqu'à tout récemment comme l'un des pays les plus tolérants en matière d'immigration, a changé radicalement de position par le biais de cette loi similaire à celle déjà adoptée par la France.

MAP

Publié le 27.11.2009

Le Conseil de l'Union Européenne (UE) a appelé jeudi ses Etats membres à déployer davantage d'efforts dans le domaine de l'enseignement pour permettre "aux immigrants et notamment à leurs descendants de mieux réussir et de participer plus activement à la société".

Le conseil, qui a adopté des conclusions sur la directive visant la scolarisation des enfants des travailleurs migrants des pays de l'UE, a recommandé "aux Etats membres d'agir concrètement pour améliorer les niveaux de qualification atteints par les apprenants issus de l'immigration".

La directive impose aux Etats membres d'offrir à ces enfants un enseignement gratuit, comportant l'enseignement de la langue officielle ou de l'une des langues officielles de l'Etat d'accueil, et de prendre, en coopération avec les Etats d'origine, les mesures appropriées en vue de promouvoir un enseignement de la langue maternelle et de la culture du pays d'origine de ces enfants.

Faisant état du pacte européen sur l'immigration et l'asile, dans lequel les Etats membres sont invités à mettre en place des politiques ambitieuses pour favoriser l'intégration des immigrants, le conseil a appelé les Etats membres à mettre au point des dispositifs scolaires adaptés aux besoins des enfants issus de l'immigration destinés à prévenir l'échec scolaire.

Saluant le livre vert de la Commission européenne intitulé "Migration et mobilité: Enjeux et opportunités pour les systèmes éducatifs européens", le conseil a "constaté que pendant des générations, les migrations ont apporté une contribution considérable au développement socio-économique de l'Europe, et continueront de le faire à l'avenir".

"Dans le contexte actuel de mondialisation croissante et d'évolution démographique, le succès de l'intégration des immigrants dans la société demeure une condition préalable à la compétitivité économique de l'Europe ainsi qu'à la stabilité et à la cohésion sociales", a-t-il affirmé.

"L'éducation a un rôle clé à jouer non seulement pour que les enfants issus de l'immigration puissent donner la pleine mesure de leurs capacités et devenir des citoyens qui soient bien intégrés et réussissent, mais également pour créer une société équitable, ouverte à tous et respectueuse de la diversité", a-t-il poursuivi.

Estimant que "nombre de ces enfants continuent d'obtenir de moins bons résultats scolaires et observant des problèmes liés à la discrimination raciale et ethnique et à l'exclusion sociale dans toutes les régions de l'UE", le conseil a affirmé que "la présence dans beaucoup d'Etats membres d'un nombre important d'apprenants issus de l'immigration pose donc un certain nombre de défis aux systèmes éducatifs, mais constitue également un atout précieux".

Offrir aux enfants issus de l'immigration de meilleures perspectives de réussite scolaire peut ainsi réduire la marginalisation et l'exclusion, a dit le conseil, soulignant que "la diversité culturelle devrait être accueillie dans nos sociétés comme une source de vitalité et d'enrichissement".

Mettant l'accent sur la possibilité de favoriser le processus d'intégration en mettant en place des partenariats avec les communautés locales, le conseil a fait savoir que des partenariats de ce genre peuvent "contribuer utilement à améliorer la communication entre les écoles et les familles ainsi que les conditions d'une intégration sociale réussie".

Il a enfin invité les Etats membres à prendre les mesures appropriées afin que tous les enfants concernés puissent bénéficier de chances correctes et égales, ainsi que de l'aide dont ils ont besoin pour développer pleinement leur potentiel.

MAP

Publié le 27.11.2009

Le cinéma marocain sera à l'honneur lors de l'édition 2009 du festival du film africain de Londres, qui se tient du 26 novembre au 3 décembre.

Quatre films marocains :"Oud Lward" de Lahcen Zinoune, "les Cœurs brûlés", "Transes" et "Alyam Alyam" d'Ahmed El Maanouni, seront projetés lors de cette édition, parmi 11 réalisations représentant différents pays africains.

La participation des films marocains à cette édition trouve son explication dans la place de choix qu'occupe le cinéma marocain sur l'échiquier du septième art africain, indiquent les organisateurs, relevant que le choix porté sur trois œuvres du cinéaste marocain El Maanouni s'impose par l'impact que ces réalisations sur l'histoire du cinéma marocain.

Les œuvres du cinéaste traduisent d'une manière pertinente le vécu marocain et reflètent la diversité et la profondeur culturelle qui caractérisent le Maroc, indiquent-ils.

Outre la projection de films, le festival prévoit l'organisation d'une conférence sur la production et la distribution du film africain à l'ère numérique.

Le festival est organisé avec le concours de l'Université de Westminster, l'African Movie Academy Awards, la fondation du festival du film de Londres et le conseil britannique du film.

Le festival du film africain de Londres, lancé en 1991, vise à faire connaître le cinéma africain en Grande-Bretagne.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, effectuera du 30 novembre au 3 décembre prochain une visite à Copenhague (Danemark), a annoncé jeudi un communiqué de son département.

Au cours de cette visite, M. Ameur rencontrera les membres de la communauté marocaine établie au Danemark et aura des entretiens avec les autorités de ce pays, indique le communiqué, soulignant que ce déplacement s'inscrit dans le cadre des efforts visant le renforcement des relations de coopération entre le Maroc et les pays d'accueil de la communauté marocaine et l'échange de vues pour une meilleure gestion des affaires de cette communauté.

Inscrite dans le cadre des contacts réguliers menés par le ministre avec les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger et dans le cadre de la mise en œuvre du programme gouvernemental en faveur des MRE, cette visite vise aussi l'examen des opportunités d'établir des partenariats avec les acteurs associatifs dans les domaines social et culturel, indique le communiqué.

Cette visite sera également l'occasion pour nouer des contacts avec des opérateurs économiques et pour expliquer les efforts du Maroc en faveur des Marocains établis à l'étranger concernant les opportunités d'investissement dans le Royaume.

Elle constituera aussi une occasion pour mobiliser les Marocains du Monde et les sensibiliser à leur rôle dans le processus de développement de leur pays.

Source : MAP

L'actualité politique en Espagne est dominée ce jeudi par l'approbation par le Parlement, de la nouvelle Loi sur les étrangers. Le texte de cette Loi, qui en est à sa quatrième réforme avait été approuvé en juin dernier par le gouvernement et en fin octobre par le Congrès des députés (Chambre basse). Durant la semaine, le Sénat aussi a donné son aval.

L'hémicycle a donné son feu vert après un vote de 180 voix pour, 163 contre et 3 abstentions. Le soutien du PSOE, des Catalans de Convergence et Union (CiU) ainsi que de la Coalition canarienne a été déterminant pour l'adoption de la Loi.

La période de rétention par la police des immigrants irréguliers, interceptés à leur arrivée dans le pays est passé désormais de 40 à 6O jours. Une mesure critiquée par les associations d'immigrés et par la Commission espagnole d'aide aux réfugiés (CEAR). Selon cet organisme, la Loi sur les étrangers est un « échec majeur » et avec elle, il sera difficile de « construire une société capable d'intégrer les immigrants ». De même, l'organisation Caritas a exprimé sa préoccupation concernant la Loi, qui contient selon elle, des restrictions importantes qui affecteront gravement les immigrés vivant en Espagne.

Concernant le regroupement familial, désormais, les étrangers résidant légalement en Espagne pendant au moins cinq ans peuvent faire venir leurs proches mineurs ou des personnes majeures souffrant d'un handicap. De même, ils pourront faire venir leurs parents âgés au minimum de 65 ans à condition qu'ils aient des raisons justifiant la nécessité d'autoriser leur séjour en Espagne. D'après Reuters, au moment où les parlementaires débattaient, plus de 50 représentants d'ONG étaient réuni en dehors du bâtiment, pour dire non à une loi décrite par eux comme « inhumaine ».

Toutefois, la Loi ainsi adoptée a des nouveautés comme la protection pour les femmes migrantes victimes de violence, la possibilité pour les ONG et autres entités privées, d'assumer la tutelle des mineurs étrangers non accompagnés, la reconnaissance des droits de réunion, de manifestation, d'association, le droit à l'éducation jusqu'à 18 ans et l'assistance juridique gratuite. La nouvelle Loi renforcera également les compétences des régions autonomes. Ces dernières pourront délivrer des permis initiaux travail ou de résidence sur leur territoire.

L'Espagne a enregistré 4,5 millions d'étrangers en 2009 contre 800 000 dix ans plutôt. Même si la crise économique a diminué l'arrivée des migrants non qualifiés, le pays est décidé à diminuer les flux migratoires. Pour le ministre du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, cité par EFE, « l'Espagne a deux défis: opter pour l'immigration régulière et légale, et prendre un engagement ferme pour un projet d'intégration ». Selon lui, la Loi « corrige des facteurs discriminatoires envers les étrangers ».

Source : Yabiladi

Les musulmans de France se préparent à fêter la fête de l'Aïd al-Adha, qui commémore le sacrifice d'Abraham, dont la date a été fixée à vendredi par le Conseil français du culte musulman (CFCM). Abraham était sur le point de sacrifier son fils, quand Dieu, ayant constaté son obéissance, a arrêté son bras et lui a donné un mouton à égorger à la place. À leur tour, les musulmans du monde entier immolent un mouton, un bovin, un caprin ou un camélidé.

Le CFCM a rappelé que "le sacrifice des animaux doit se faire dans les abattoirs agréés dans le strict respect de la réglementation en vigueur et des principes religieux qui régissent l'abattage rituel". Les capacités des abattoirs étant limitées, le CFCM réitère sa recommandation d'étaler l'abattage sur les trois jours de l'Aïd". Lundi, la préfecture de police de Paris a rappelé qu'il était interdit d'abattre les animaux, notamment les moutons, en dehors des abattoirs en activité. Dans un communiqué, l'association OEuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs dénonce le fait que "près de 200.000 ovins et 4.000 bovins seront égorgés en pleine conscience, sans étourdissement préalable".

Les conseils régionaux du culte musulman, "en collaboration avec les préfectures et les municipalités, s'emploient déjà pour que cette fête se déroule dans les meilleures conditions tant sur le plan spirituel que matériel", a encore indiqué le CFCM qui "appelle à partager ces moments de bénédiction, de solidarité et de fraternité avec l'ensemble de la communauté nationale". À Paris, la prière de l'Aïd al-Adha aura lieu à la Grande Mosquée vendredi à 9 heures. Comme pour la date de la fin du ramadan, le jour de célébration de l'Aïd al-Adha varie géographiquement dans le monde, en fonction du moment où la pleine lune est observée.

Source : Le point.fr

Après les établissements scolaires, l'Assemblée nationale va-t-elle devenir le prochain lieu public d'où sera banni le voile islamique ? La question, ressentie comme une nouvelle stigmatisation de l'islam par la communauté musulmane, se pose après la demande de la députée (UMP) du Nord, Françoise Hostalier, de modifier le règlement de l'Assemblée nationale pour y interdire le port du voile.

Cette nouvelle polémique a surgi après la visite, le 12 novembre, dans les tribunes de l'Assemblée nationale, d'une classe d'un lycée de Garges-lès-Gonesse. La présence d'une élève portant le voile islamique avait suscité la colère de plusieurs députés pour qui cette tenue relevait de la "provocation". "Elle était fortement voilée et agitée", précise aujourd'hui Mme Hostalier.

Avec plusieurs de ses collègues, la députée avait alors demandé, en vain, que soit appliqué sur-le-champ le règlement de l'Assemblée nationale, et notamment son article 8 qui dispose que les personnes assises dans le public doivent être "découvertes".

Face à l'émotion persistante, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a adressé une lettre à tous les députés le 19 novembre. Il y rappelle qu'"aucune disposition de notre règlement n'autorise le président de séance à refuser l'accès des tribunes du public à une personne pour ce motif". Il indique par ailleurs que la prescription demandant aux visiteurs d'avoir la tête découverte est "vieille de plus d'un siècle et ne saurait être opposée au foulard" et rappelle que "les libertés de religion et d'opinion font partie des droits fondamentaux".

Cette attitude, comprise par Mme Hostalier comme une volonté d'éviter "toute stigmatisation" de la communauté musulmane, ne l'a pas convaincue. La députée continue de plaider pour une modification du règlement, qui exigerait "de manière explicite une tenue correcte et la tête nue pour les hommes et les femmes". Elle a reçu le soutien de Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

Evoquant la "montée des intégrismes", la députée, par ailleurs membre de la mission parlementaire sur le voile intégral, insiste : "Alors qu'on tient un débat sur l'identité nationale, on doit, sur ces thèmes-là, être exemplaire à l'Assemblée, lieu emblématique de la République. On ne doit pas laisser la porte ouverte à des dérives possibles."

Mme Hostalier n'en est pas à son coup d'essai. En octobre 2008, elle a déposé une proposition de loi visant à interdire le port de signe religieux ostensible à "toute personne en charge d'une mission de service public ou investie d'un mandat électif et dans tous les établissements où est exercée une activité de service public". Elle regrettait au passage que la loi de 2004 interdisant le port du voile à l'école n'ait pas été étendue à l'université.

Mais cette nouvelle offensive intervient dans un contexte particulier. Le débat sur l'interdiction du port du voile intégral dans l'espace public fait rage depuis six mois. Il n'a pas toujours évité l'amalgame entre les femmes portant le simple foulard islamique couvrant les cheveux et celles qui manifestent une pratique radicale de l'islam, en dissimulant aussi leur visage et l'ensemble du corps.

Pour Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), il ressort de ces différents débats que "certains veulent imposer une certaine invisibilité de l'islam dans l'espace public". "Ce n'est pas la meilleure façon d'afficher le combat contre l'intégrisme. Il faudrait s'adresser de manière plus nuancée à toutes ces femmes (voilées) qui respectent les lois de la République", juge cet universitaire, défenseur d'un islam "de la modération".

Autre élément de contexte : le débat sur l'identité nationale qui suscite des crispations dans la communauté musulmane. Mme Hostalier elle-même a inscrit son intervention à l'Assemblée dans ce débat. Un rapprochement jugé "inquiétant" par M. Moussaoui. "Cela donne l'impression que le débat vise une frange particulière de la communauté nationale."

La députée du Nord reconnaît que le sujet est "compliqué". "Le foulard n'est pas forcément incompatible avec l'identité nationale, tout dépend qui le porte, comment et pourquoi. S'il est discret, c'est même respectable ", estime-t-elle. En revanche, juge-t-elle, un voile "provocateur est incompatible avec nos valeurs". A charge pour le législateur d'apprécier au cas par cas le degré de provocation ?

Source : Le Monde

Au total 57 108 Marocains résidant à l'étranger ont transité, au cours des deux dernières semaines, par le poste d'entrée "Bab Sebta", pour célébrer l'Aïd Al-Adha avec leurs familles au Maroc, indique ce jeudi 26 novembre une source douanière.
Ce poste d'entrée a également enregistré l'entrée de 4 896 véhicules (voitures et autocars) durant cette même période.
L'opération de transit se déroule dans de "très bonnes conditions", indique la même source, estimant que le nombre des MRE augmentera substantiellement à la veille de l'Aïd Al-Adha.

Source : La Vie eco

M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général, l'ensemble des membres et de l'équipe administrative du CCME, vous adressent leurs meilleurs vœux à l'occasion du Nouvel an 2012.

Le stand du Maroc à la 19ème édition du Salon international du cheval de Séville (SICAB), qui se tient du 24 au 29 novembre dans la capitale andalouse, a enregistré une forte affluence des professionnels actifs dans ce domaine, de personnalités de renoms et du grand public.

S'étalant sur une superficie de 120 m2, le stand du Maroc, qui est l'invité d'honneur de cette édition, met en valeur les différents produits de l'artisanat marocain en rapport avec le thème de la Tbourida, notamment des selles brodées, des étriers, des étrivières et des fusils utilisés dans cet art équestre traditionnel du Royaume.

Des artisans marocains présents sur place étalent leurs talents dans la confection de ces produits devant les nombreux visiteurs du stand du Maroc où on peut déguster également un délicieux thé à la menthe.

Le stand marocain a été monté par la délégation de l'Office national marocain de tourisme (ONMT) à Madrid, en collaboration notamment avec le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, l'Association du Salon du cheval d'El Jadida et la Société royale d'encouragement du cheval.

La cérémonie d'ouverture de la 19ème édition du SICAB a été agrémentée par un spectacle de Tbourida présenté par une troupe marocaine de fantasia de Beni Mellal sur fond de musique folklorique, devant une assistance de plus de 5.000 personnes.

Cette cérémonie a été marquée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en Espagne, M. Omar Azziman, du consul général du Royaume à Séville, M. Mohamed Said Douelfakar et de la Conseillère à l'Agriculture et à la Pêche au gouvernement andalou, Mme Clara Aguilera.

Le Salon international du cheval de Séville accueille pour cette nouvelle édition près de 950 chevaux et leurs éleveurs, et compte 311 stands commerciaux notamment de fabricants d'accessoires pour chevaux ou d'autres articles relatifs au cheval.

Le président de l'Association espagnole d'éleveurs de chevaux de pure race espagnole (ANCCEA), Javier Conde, a qualifié le Maroc de pays "émergeant" dans ce domaine, lors de la présentation de la 19ème édition du SICAB.

Il a souligné que la participation du Maroc en tant qu'invité d'honneur de ce salon ouvrira les perspectives d'échange et d'affaires entre les acteurs des deux pays actifs dans le domaine du cheval.

L'édition 2009 du Salon international du cheval de Séville compte avec le plus important nombre de participants de l'histoire de cette manifestation et ce, en dépit de la situation de crise économique qui prévaut au niveau mondial.

Outre le Maroc, cette 19ème édition connaît la participation de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Chine, Nicaragua et l'Italie.

Le SICAB est une foire dédiée exclusivement au cheval de pure race espagnole qui est marquée par l'organisation d'une série d'activités destinées à mettre en valeur les caractéristiques de cette race.

MAP

Publié le 26.11.2009

Suisse. Une interdiction des minarets ne respecterait pas les obligations en matière de liberté de religion

25 novembre 2009

Une interdiction des minarets empêcherait la Suisse de respecter ses obligations découlant de la liberté de religion, a déclaré Amnesty International à l'approche d'une votation sur un amendement constitutionnel en ce sens qui aura lieu le 29 novembre.

La proposition, formulée par des membres de deux partis politiques, demande aux citoyens suisses s'ils désirent ou non ajouter la phrase: « La construction de minarets est interdite » à l'article 72 de la Constitution fédérale.

« Contrairement à ce que prétendent les auteurs de l'initiative, une interdiction générale de construire des minarets violerait le droit des musulmans de Suisse à manifester leur religion », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

« Une interdiction de construire des minarets, alors même, par exemple, que la construction de clochers serait autorisée, constituerait une discrimination sur la base de la religion. »

Les auteurs de l'initiative prétendent que la construction de minarets n'est pas protégée par la liberté de religion parce que ceux-ci n'ont « aucune signification religieuse ». Ils affirment que les minarets sont « le symbole d'une volonté d'imposer un pouvoir politico-religieux qui menace - au nom d'une prétendue liberté de religion - les droits constitutionnels du reste de la population. »

L'islam est, par le nombre de fidèles, la deuxième religion de Suisse après le christianisme. Les musulmans représentent plus de quatre pour cent de la population du pays.

Il existe des centaines de lieux de culte (la plupart situés dans des immeubles commerciaux ou des résidences privées) dans le pays, mais seuls quatre minarets ont été construits.

Le gouvernement suisse et tous les autres partis politiques importants recommandent de voter non.

Les dirigeants religieux locaux chrétiens, juifs et musulmans ont également uni leurs forces pour rejeter une interdiction des minarets.

L'initiative, selon eux, met de plus en péril les relations pacifiques entre les religions et représente un obstacle aux efforts d'intégration des musulmans en Suisse.

« Si l'on peut admettre, dans un cas précis, des raisons légitimes pour faire obstacle à la construction d'un minaret, il n'existe aucune justification d'ordre public pour une interdiction générale », a déclaré Nicola Duckworth.

« Une modification de la Constitution qui prévoirait l'interdiction totale de construire des minarets doit être résolument rejetée. Ce refus est important parce qu'il renforcerait l'égalité des droits pour toutes les personnes vivant en Suisse. »
Samedi 5 décembre, la Cité donne carte blanche à Kamal Hamadi, l'un des auteurs ténors de la chanson kabyle et algérienne.

© DR

Kamel Hamadi, maître de la chanson franco-berbère composera pour la Cité un plateau exceptionnel réunissant pour la première fois quelques unes des grandes figures de sa génération dont Akli Yahiatène, ou de la jeune génération comme Mohamed Allaoua, Nabila Dali ou Salma, Naïma Bedaouia, Faiza, Ilham, Djahida Khalfi, pour des reprises des standards du patrimoine musical de la chanson maghrébine produite en France.

Avec : Kamal Hamadi : chanteur, luth ; Akli Yahiatène : chanteur ; Ilham chanteuse ; Nabila Dali : chanteuse ; Salma : chanteuse ; Samah Benammar : chanteuse ; Fatima Charii : chanteuse ; Djahida Khalfi : chanteuse ; Abdelkader Bendamèche : présentateur ; Djamel Belhout : orgue ; Rabah Sifouane : derbouka ; Rachid Benzidane : bendir ; Mokrane Adlani :violon ; Mohamed Allaoua : mandole ; Ezzedine Bouzid : violon ; El Bachir Zaid : flûte ; Rafik Korteby : synthé.

Cette soirée sera diffusée sur Arte Live web et Beur FM


Informations pratiques

Samedi 5 décembre 2009 à 20h.
Plein tarif : 10 euros - Tarif réduit : 7 euros

Cité nationale de l'histoire de l'immigration
Palais de la Porte Dorée,
293, avenue Daumesnil,
75012 Paris

Tél: 01 53 59 58 60
Fax: 01 53 59 58 66

Ce concert est proposé dans le cadre de la programmation autour de l'exposition "Générations. Un siècle d'histoire culturelle des maghrébins en France".

En savoir plus : http://www.histoire-immigration.fr/index.php?lg=fr&nav=1063&flash=0

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Dans le cadre du cycle consacré au Maroc par le Musée du Quai Branly à Paris autour du spectacle Izlan - chants, poésies et danses berbères, une table ronde est proposée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) le samedi 5 décembre à 17h au Théâtre Claude Lévi-Strauss

Seront présent à la table-ronde : M. Driss El Yazami, président du CCME, Ahmed Aydoun, musicologue, Claude Lefébure, ethnologue et chercheur au CNRS  et d'Alain Weber, conseiller artistique.

A la suite du grand Raïss Lhadj Belaïd qui avait chanté l'immigration dès les années 1930 et fait une tournée en France à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, le thème de l'exil et de ses tourments à été repris par nombre d'autres chanteurs. La table-ronde abordera  les principales thématiques explorées par ces chanteurs ainsi que les évolutions de la chanson amazighe marocaine à propos de l'émigration.

Modérateur : Emilie Joulia, auteur et journaliste en sciences-humaines à Canal Académie.

La table-ronde est réalisée en partenariat et avec le soutien du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

( Voir le communiqué).

Un Marocain, Abdelouahab Zaid, est à la tête d'un important projet d'introduction des technologies modernes en matière de plantation de palmiers, mené dans l'ouest de l'Inde avec une enveloppe de 20 millions de dollars.

Dans une déclaration à la MAP, M. Zaid a indiqué avoir déjà entamé la réalisation de la première phase du projet dans le cadre d'un partenariat entre l'entreprise indienne "Atol" et l'université des Emirats arabes Unis à Al Ayn où il dirige l'unité d'études et de recherches sur le palmier et les dattes.

Initié dans les régions du Rajasthan-Gujarat, avec la participation du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), le projet compte déjà une ferme pilote de 200 ha contenant les meilleures variétés de palmiers à l'échelle internationale.

M. Zaid, également coordonnateur du réseau international du palmier dattier, sous l'égide de la FAO, a annoncé la création prochaine, dans cette région d'un laboratoire pour l'intégration des techniques de bio-technologie pour booster la production de palmiers et la porter à environ 150.000 unités annuellement.

La création d'une telle structure, a-t-il poursuivi, est de nature à élargir les espaces plantés en palmier, et donc à assurer à la région une production de dattes suffisante pouvant même servir à l'export.

Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une série d'initiatives similaires déjà menées par M. Zaid, désigné comme expert du PNUD, dans plusieurs pays dont la Namibie, la Jordanie, la Tunisie, la Syrie ou encore le Yémen.

Source : MAP

La mission parlementaire sur le port du voile intégral, qui rendra son rapport en janvier, recevra le 2 décembre le très controversé Tariq Ramadan, prédicateur musulman. Les députés membres de la mission sont de plus en plus divisés sur la nécessité de légiférer pour interdire le port de la burqa en France. «Si on débouche sur une loi, on sera intraitable sur tout ce qui concerne les services publics. Ce sera une loi symbolique pour protéger les femmes contre cette idéologie barbare», indique au ­Figaro André Gerin, le président communiste de la mission parlementaire, qui est manifestement favorable à ce que le Parlement légifère. Le député maire de Vénissieux (Rhône) met toutefois un bémol à son propos en ajoutant que tout dispositif législatif «devra être accepté par les responsables du culte musulman, qui prônent un islam apaisé».

Nicolas Perruchot (Nouveau Centre), qui avait voté contre la loi du 15 mars 2004 sur l'interdiction du foulard islamique à l'école, est, lui aussi, «favo­rable à une loi» si elle se situe dans un cadre général pour «rappeler les droits fondamentaux des femmes, dont le port de la burqa pourrait faire partie».

Le rapporteur UMP de la mission d'information, Éric Raoult, est d'une prudence de Sioux : «On va vers des préconisations, dont la loi peut faire partie. Encore faut-il qu'elle soit applicable et constitutionnelle.» Pierre Cardo (UMP, Yvelines), qui n'avait pas non plus voté la loi de 2004, qu'il qualifie d'«erreur psychologique», met en ­garde : «Il faut faire attention aux dispositions que nous allons prendre. Il est clair que le voile intégral n'est pas religieux, mais les cas de figure sont extrêmement différents.»

L'affaire du voile a resurgi à l'occasion de la venue, le 12 novembre, à l'Assemblée, d'une jeune fille portant le voile islamique dans les tribunes réservées au public. Très en pointe sur la question, Jean-François Copé est un chaud partisan d'une loi interdisant la burqa. «Une loi, pas une circulaire, car il s'agit de rappeler les principes de la République, que des extrémistes voudraient tester», a précisé mardi le patron des députés UMP. Dans la majorité, de nombreux députés sont sur la même ligne. «Il faudra une loi pour éviter que le port de la burqa ne se répande», juge le député UMP du Vaucluse Thierry ­Mariani. «Trois mille ans d'histoire de France sont stigmatisés. Nous sommes les victimes», renchérit son collègue des Yvelines Jacques Myard. François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre, pense qu'«on n'échappera pas à une loi tenant compte du respect de chacun à vivre sa diffé­rence». Le centriste Maurice Leroy réclame aussi une loi pour «faire respecter le modèle républicain». Quant au député maire centriste de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, il rappelle que «la burqa n'a rien à voir avec la laïcité ni avec l'islam. C'est une tradition afghane qui est une insulte à la dignité des femmes».

D'autres UMP sont en revanche perplexes sur la nécessité d'une loi. «Si on légifère, cela va entraîner des provocations. On prend un risque pour un phénomène très peu répandu», estime Marc Laffineur. Le député maire de Rueil, ­Patrick Ollier, juge préférable «d'étendre la loi sur l'interdiction du voile à l'école à la burqa». Le villepiniste Hervé ­Mariton avoue qu'il «ne sait pas» s'il faut légiférer. François Goulard propose de «préciser la loi sous l'angle du contrôle d'identité», mais le député breton estime qu'«interdire la burqa serait contre-productif».

Au sein du gouvernement, Nadine Morano, secrétaire d'État à la Famille, propose d'«agir par la voie législative ou réglementaire» et souligne que «cette prison de tissus pour les femmes n'est pas une question cultuelle mais culturelle». À l'inverse, le ministre de la Défense, Hervé Morin, président du Nouveau Centre, préconise «d'abord un long dialogue, qui ne conduise pas à stigmatiser la communauté musulmane».

Source : Le Figaro

Des cinéastes et acteurs marocains ont été primés, mardi 24 novembre à Bruxelles, lors de la cérémonie de clôture de la 4ème édition du festival arabe qui s'est déroulée du 18 au 24 novembre dans la capitale européenne.

C'est ainsi que le jury présidé par le cinéaste marocain Hassan Benjelloun a distingué la réalisatrice marocaine Zakia Tahiri en lui accordant "la mention spéciale" pour son film "Number One".

Le prix d'interprétation masculine a quant à lui, été remporté par les acteurs Omar Lotfi et Amine Ennaji pour leur prestation dans le film "tu te souviens de Adil" de Mohamed Zineddaine, alors que le réalisateur Naoufel Berraoui a reçu le prix du jury pour son court métrage "liberté provisoire".

A côté de ce palmarès marocain, c'est le réalisateur égyptien Ahmed Rashwan qui a reçu le prix du jury pour son long métrage "Basra" et, les actrices Lizzie Brocheré et Olympe Borval ont eu le prix de la meilleure interprétation féminine dans le film français "le chant des mariés" réalisé par Karin Albou.

Dans une déclaration à la MAP, Hassan Benjelloun a mis en exergue la qualité des films arabes. Il a ainsi loué le travail des réalisateurs présents dans cette rencontre relevant le choix diversifié des thèmes traités et la méthodologie adoptée dans les réalisations.

Estimant que le festival est une véritable découverte témoignant de l'évolution du cinéma arabe, il a indiqué que cette rencontre donne un panorama des meilleures réalisations faites récemment dans le monde arabe et offre au public bruxellois une opportunité de connaissance du monde arabe.

Pour sa part, la directrice artistique du festival, Rachida Chbani a donné un aperçu du processus de création du festival du film arabe à Bruxelles.

Cette manifestation a-t-elle dit, a pour ambition d'être un dialogue entre l'Occident et l'Orient en révélant au public européen la diversité et la richesse culturelle des sociétés arabes à travers ses productions cinématographiques.

D'ailleurs, a-t-elle ajouté, le festival s'inscrit dans une démarche de dialogue interculturel s'intéressant à la fois aux thématiques traitées par des cinéastes du monde arabe ainsi qu'aux productions sur le monde arabe. Il offre aussi la possibilité de faire découvrir des films auxquels le spectateur n'a pas toujours accès.

La 4ème édition du festival du film arabe a été marquée notamment par la projection de quatre films marocains parmi lesquels étaient en compétition officielle, les longs métrages: "Number One" de Zakia Tahiri et "Tu te souviens d'Adil ", de Mohamed Zinnedaine et les courts métrages: "silence à haute voix" de Driss Idrissi, "poupya" de Samia Charkioui et "liberté provisoire" de Naoufel Berraoui.

Plus d'une trentaine de productions arabes ont participé également à cette manifestation.

Le festival du film Arabe de Bruxelles a été créé en 2006 par l'association "ImagiFilms" qui a pour but de promouvoir les secteurs artistique, audiovisuel et multimédia en Belgique, ainsi que l'élaboration de programmes divers pour la réalisation du "Vivre ensemble au-delà des différences ".


Source : MAP

Les ressortissants Marocains établis à Palma de Majorque (îles Baléares), n'auront plus à se déplacer à Barcelone pour renouveler leur passeport ou régler leurs papiers administratifs, "un consulat itinérant" a été mis à leur disposition pour leur faciliter la tâche.

Une délégation du consulat général du Maroc à Barcelone (Nord est de l'Espagne) s'est déplacée, pour la première fois mardi à Palma de Majorque pour répondre à toutes les demandes administratives de la communauté marocaine résidant à Palma de Majorque, comme le renouvellement du passeport et de la carte d'identité nationale, la légalisation de documents administratifs ou encore l'inscription d'une nouvelle naissance sur le livret de famille.

Près de 26.000 Marocains résident aux île Baléares, selon des chiffres des associations des Marocains de la place.

Le consulat itinérant se déplacera ainsi trois jours par mois pour satisfaire les demandes de la communauté marocaine de Palma de Majorque. Il s'agit de rapprocher l'administration des Marocains résidant aux îles Baléares et d'apporter des réponses à leurs problèmes, a indiqué à la MAP le consul du Maroc à Barcelone, Ghoulam Maichane.

Cette initiative, réclamée depuis plusieurs années par la communauté Marocaine, vise également à épargner aux ressortissants Marocains des îles Baléares le déplacement jusqu'à Barcelone pour régler leurs papiers administratifs, a-t-il dit.

Le consulat itinérant qui se déplacera trois jours par mois à l'île de Palma de Majorque, pourrait étendre sa présence dans l'île au regard des nécessités croissantes constatées sur place, a encore indiqué le diplomate Marocain.

Cette décision a été agréablement accueillie par les marocains de Palma de Majorque qui n'auront plus à prendre l'avion pour Barcelone et perdre au moins deux jours de travail pour renouveler leurs documents administratifs avec ce que cela suppose en terme de coût.

"C'est une bonne nouvelle", a affirmé le président de l'Association des Immigrés Marocains aux îles Baléares "Al Maghrib", Mustafa Boulharrak.

"Nous demandions l'ouverture d'un consulat à Palma de Majorque. Nous avons obtenu un consulat itinérant, c'est déjà pas mal", a-t-il confié à la MAP, ajoutant que le consulat itinérant devrait recevoir entre 300 et 400 Marocains par jour.

Source : MAP

Un accord de partenariat portant sur le soutien à l'insertion de la communauté marocaine en Espagne sur le marché de l'emploi vient d'être signé à Barcelone (Nord-est) entre des associations marocaines en Catalogne et la Confédération du commerce de cette région autonome espagnole.

Les ONG marocaines signataires de cette convention de coopération sont "Addib Biladi", l'Union des femmes marocaines immigrantes et "Llum del Nord".

Aux termes de cet accord, les deux parties s'engagent à œuvrer pour la promotion de la formation linguistique et commerciale au profit des Marocains entrepreneurs et travailleurs dans les secteurs du commerce, des services et du tourisme en Catalogne.

Ainsi, la Confédération du commerce en Catalogne permettra aux entrepreneurs et travailleurs marocains actifs dans ces domaines de tirer profit de son expertise en vue qu'ils soient en phase avec les derniers développements en la matière sur les plans notamment juridique et administratif.

Cette convention prévoit également la mise en œuvre d'initiatives d'appui aux immigrés marocains désireux de créer leurs propres entreprises visant à les doter des compétences et outils nécessaires à ce sujet.

Elle comporte également un volet consacré à l'encouragement de l'adhésion des futurs entrepreneurs marocains à des associations professionnelles, des syndicats ou des unions commerciales.

Les deux parties ont convenu de la tenue prochainement de réunions de travail dans les villes catalanes de Barcelone, Tarragone et Villafranca pour l'activation de cet accord.

La région de la Catalogne, où résident près de 300.000 Marocains, compte plus de 250 associations marocaines actives dans les domaines notamment du co-développement, de l'intégration, de l'éducation et de la culture.

Source : MAP

La Ligue arabe a rendu hommage au parlementaire catalan d'origine marocaine, Mohamed Chaib, en reconnaissance des efforts qu'il ne cesse de déployer en faveur de l'intégration de la communauté arabe dans la société espagnole.

Une cérémonie a été organisée, mardi soir à Madrid, durant laquelle M. Chaib a reçu l'écu de la Ligue arabe, en présence d'un parterre de personnalités des mondes de la politique et de la culture et de représentants du corps diplomatique arabe accrédité en Espagne.

La Ligue arabe a également rendu hommage à Ghaleb Jaber, professeur universitaire, médecin et journaliste palestinien installé depuis plus de 40 ans en Espagne.

Cet hommage a été rendu à ces deux personnalités à l'occasion de la Journée de l'immigré arabe célébrée le 22 novembre de chaque année.

Dans une déclaration à la MAP, M. Chaib s'est dit "honoré" par cette distinction, ajoutant que les actions qu'il ne cesse de promouvoir pour le bien de la communauté marocaine et arabe en Espagne, dans le cadre de son travail de parlementaire ou d'acteur associatif, sont un "devoir" qu'il accomplit avec fierté.

M. Chaib, qui est président de l'Association Ibn Batouta et de la Fédération des entités culturelles catalanes d'origines marocaines (FECCOM), a appelé ces immigrés à Âœuvrer pour réussir leur intégration, tout en restant attachés à leurs pays d'origine.

Il a, par ailleurs, souligné l'importance de l'enseignement et de la formation pour l'intégration des immigrés.

S'exprimant lors de cette cérémonie, l'ambassadeur de la Ligue arabe en Espagne, M. Hassine Bouzid, a affirmé que cet hommage est rendu à deux "symboles de l'élite de la communauté arabe installée en Espagne, en reconnaissance des efforts louables qu'ils ont déployés des années durant en faveur des immigrés arabes".

MM. Mohamed Chaib et Ghaleb Jaber sont "un véritable exemple d'intégration dans la société espagnole", a-t-il dit.

La célébration de cette journée constitue une reconnaissance des actions accomplies par les Arabes issus de l'immigration pour leurs pays d'origine et ceux d'accueil, a ajouté M. Bouzid.

Les immigrés d'origine arabe commencent à occuper des fonctions de plus en plus importantes dans les pays d'accueil, contribuant ainsi au développement de ces pays, a souligné pour sa part, Mme Samiha Mouhieddine, de la direction des immigrés arabes de la Ligue arabe.

L'exemple des deux personnalités, auxquelles la Ligue arabe rend hommage aujourd'hui pour leur intégration "réussie", contribuera, sans nul doute, à véhiculer une image positive des Arabes dans les sociétés occidentales dans le cadre du dialogue entre les civilisations, a estimé Mme Mouhieddine.

Source : MAP

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a présenté mercredi la nouvelle circulaire sur la régularisation au cas par cas des travailleurs en situation irrégulière, martelant, après Nicolas Sarkozy, qu'il n'y "aura pas de régularisation massive". Associations et syndicats qui soutiennent le mouvement actuel des salariés sans-papiers dénoncent déjà des critères "trop restrictifs".

La circulaire a été adressée mardi aux préfets. Ces règles pourraient concerner "environ un millier de personnes", a précisé le ministre mercredi lors d'une conférence de presse.

Cinq critères seront pris en compte pour l'examen des dossiers au cas par cas: une ancienneté de séjour en France d'au moins cinq ans, un emploi déclaré dans un secteur à tension (c'est-à-dire où il existe des postes ne trouvant pas preneur), une ancienneté d'au moins un an dans l'entreprise, une proposition d'embauche en CDD d'au moins douze mois ou en CDI, et enfin "l'intégration du demandeur", notamment "la compréhension, au moins élémentaire, de la langue française".

"Il ne s'agit en aucun cas d'une régularisation massive. Il n'y a pas de modification des principaux critères de l'admission exceptionnelle au séjour", a déclaré Eric Besson.

"Ce n'est pas au moment où l'emploi se détériore et où le taux de chômage des étrangers non européens dépasse 26% qu'il faut ouvrir nos portes à l'immigration clandestine", a-t-il ajouté.

Et d'attaquer une nouvelle fois la Première secrétaire du Parti socialiste (PS) Martine Aubry qui, le 22 novembre dernier, a appelé à une "régularisation large" des travailleurs sans-papiers. Le discours de Martine Aubry est "irresponsable, démagogique et indigne de la Première secrétaire d'un parti qui prétend toujours être un parti de gouvernement", a-t-il asséné.

Quant au nombre de régularisations attendues au travers de la circulaire, M. Besson les estime à "environ 1.000". "Je n'ai pas le chiffre exact. Une latitude est donnée aux préfets, c'est du cas par cas", a précisé le ministre de l'Immigration.

Les syndicats et les associations qui soutiennent la grève actuelle des salariés sans-papiers entamée en octobre, avec quelque 5.000 grévistes selon la CGT, ont affiché leur déception.

"Cette circulaire est trop restrictive par rapport à tout ce qui s'est fait. On est en pleine hypocrisie", a dénoncé le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, mercredi sur RMC et BFMTV.

"On a des salariés qui travaillent depuis plusieurs années, (...) qui paient leurs impôts, qui paient leurs charges sociales, qui paient leur loyer donc des impôts locaux, à qui on refuse de (...) valider leur passage sur le territoire alors qu'ils font un service, alors qu'ils occupent un emploi, alors qu'on a besoin d'eux", a-t-il poursuivi.

L'année dernière, lors du précédent mouvement, on avait "à peu près trouvé un équilibre autour de trois ans", de séjour en France et un an de travail, pour accepter de régulariser les travailleurs étrangers, a-t-il rappelé. Il y avait "un équilibre autour de trois ans (...) là, cinq ans, ça va rien régler", selon M. Chérèque.

"Les discussions au ministère de l'Immigration avec les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaire, UNSA sur une circulaire de régularisation exceptionnelle par le travail ont (...) notamment achoppé sur la possibilité d'ouvrir une procédure de régularisation pour (les) travailleurs au noir", rappelait de son côté, dès lundi, le SNU-TEF FSU, principal syndicat des inspecteurs du travail.

Selon cette organisation, la circulaire d'Eric Besson ne concerne "que les travailleurs sans papiers déclarés par leur employeur, autrement dit ceux munis de bulletins de paye, en renvoyant la problématique des travailleurs étrangers dissimulés par leur employeur au ministère du travail, qui refuse de se prononcer".

Xavier Darcos, a, de son côté, annoncé la réunion, jeudi, de la Commission nationale de lutte contre le travail illégal "afin de présenter les orientations du gouvernement en la matière pour 2010 et 2011". Le ministre a menacé de "fermeture administrative" les entreprises employant des étrangers sans-papiers.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Le Canada est considéré par les expatriés comme le pays d'installation offrant la meilleure qualité de vie, la France se classant quand à elle en tête des pays européens, selon une étude internationale publiée mercredi par la banque britannique HSBC.

Selon cette étude réalisée en début d'année auprès de 3.100 expatriés dans 26 pays, le Canada est considéré comme l'Etat offrant la meilleure qualité de vie aux travailleurs étrangers, devant l'Australie et la Thaïlande.

L'étude incluait des questions portant sur un vaste éventail de sujets, de la santé à l'éducation en passant par les services publics et la facilité à se faire des amis au sein du pays d'accueil.

La France se classe quant à elle au 7e rang, devant les Etats-Unis et l'Espagne.

La Suisse et la Belgique arrivent en milieu de tableau (13e et 15e respectivement), tandis que le Royaume-Uni recueille un très mauvais score (23).

Le bas du classement est occupé par la Russie, l'Inde et le Qatar.

Source : La Voix du Nord

Habiter en Zone urbaine sensible (ZUS) et être immigré représente un double handicap sur le marché de l'emploi, indique une étude de la Dares (institut de statistiques du ministère du Travail) publiée mercredi. En 2007, deux tiers des personnes de 15 à 59 ans résidant en ZUS étaient actives contre les trois quarts hors ZUS, cette différence étant encore plus marquée chez les femmes (respectivement 59,5 % et 70,3 %).

Les ZUS, soit 751 quartiers prioritaires caractérisés par la présence de grands ensembles, ou par un habitat dégradé ou par un déséquilibre accentué entre habitat et emploi, comptent plus de jeunes parmi leurs habitants (37,7 % de moins de 30 ans contre 31,2 % ailleurs) et beaucoup plus d'immigrés (23,6 % contre 3,7 % ailleurs). Sur la période 2004-2007 en ZUS, le taux de chômage chez les actifs (18,6 %) était deux fois plus élevé que celui observé hors ZUS.

Si 48,4% des hommes immigrés vivant dans ces quartiers avaient un emploi, le taux passait à 53,7 % chez les non-immigrés, contre respectivement 61,2 % et 69 % hors zones sensibles. Entre 2004 et 2007, le taux d'actifs sans aucun diplôme était de 28,8 % en ZUS contre 14,1 % hors ZUS. Employés et ouvriers, deux catégories socioprofessionnelles deux fois à trois fois plus touchées par le chômage que les cadres, professions intermédiaires ou indépendants, représentaient 69 % des actifs en ZUS, contre 52,6 % hors ZUS.

L'étude indique également que les diplômes protègent moins bien les actifs en ZUS qu'ailleurs, le bac ne réduisant par exemple que d'un tiers en moyenne le risque de chômage, alors que cette réduction est proche de la moitié hors ZUS. Quant aux actifs avec bac+3, leur taux de chômage est de 11,6 en ZUS contre 6,1 % hors ZUS. Cette différence de situation est encore plus marquée selon l'origine : détenir un bac pour un non-immigré habitant en ZUS réduit de 40 % les risques de chômage par rapport à une personne sans diplôme, mais seulement de 12 % pour un immigré.

Source : Le Point.fr

Le Parlement européen s'est impliqué dans le débat qui divise l'opinion française sur l'aide aux immigrés clandestins, considérée comme un délit en France, en attribuant aujourd'hui son prix 2009 au film « Welcome », tourné à Calais, qui aborde cette question.

Le film du cinéaste Philippe Lioret, chronique sociale sur l'aide bénévole aux étrangers en situation irrégulière, avait entraîné, à sa sortie en mars, une polémique avec le ministre français de l'Immigration Eric Besson. Le lauréat a profité de la cérémonie de remise du prix Lux pour réclamer l'amendement d'un article de la législation française qui prévoit pour ceux qui aideraient des clandestins jusqu'à cinq ans de prison et 30 000 euros d'amende.

« Une aberration », selon ce cinéaste engagé. « J'ai honte de vivre dans un pays qui propose une loi aussi inique », a-t-il dit devant la presse européenne, estimant que ce prix « signifie aussi que les eurodéputés sont un peu de (mon) avis puisqu'ils ont largement plébiscité le film ». « Cela met à mon avis en cause le cynisme d'Eric Besson dans sa politique migratoire », a-t-il affirmé devant la presse, après la remise du trophée par le président du Parlement Jerzy Buzek. Le cinéaste juge qu'il faut dépénaliser l'aide apportée aux étrangers en situation irrégulière, sauf si celle-ci est faite à des fins lucratives. Cette loi introduit selon les associations un « délit de solidarité ».

Le ministre de l'Immigration récuse cette appellation, estimant que des personnes qui ont été condamnées étaient « allées plus loin » qu'un simple hébergement. « Si quelque chose peut se passer au sujet de cet article de loi, ce sera une victoire », a ajouté le metteur en scène à l'intention des parlementaires européens. « Je ne suis pas législateur ou parlementaire, alors je dis : "à vous Strasbourg, à vous Bruxelles d'oeuvrer pour un changement au niveau européen" ».

« Directive de la honte »

Une directive européenne de 2002 considère comme une « infraction » toute « aide directe ou indirecte à l'entrée, à la circulation ou au séjour » d'un immigré clandestin sur le territoire européen. La directive précise que ces infractions font l'objet de « peines privatives de liberté d'un minimum de huit ans » uniquement lorsqu'elles sont commises dans le cadre des activités d'une organisation criminelle ou en mettant en danger la vie des personnes faisant l'objet de l'infraction. Une autre directive baptisée « directive retour », adoptée en 2008, permet d'expulser des étrangers en situation irrégulière après 18 mois de placement en rétention et prévoit à leur encontre une interdiction de séjour de cinq ans dans l'Union européenne.

Cette dernière directive est fortement critiqué par l'ensemble des partis de gauche dans l'Union européenne, qui la qualifient de « directive de la honte ». Dans un communiqué où elle se félicite de l'attribution du prix à « Welcome », la délégation socialiste belge au Parlement européen espère que « tous les députés européens sauront se rappeler les terribles images de ce film au moment où ils auront à se prononcer sur les futures directives européennes relatives à l'espace de liberté, de sécurité et de justice européen et qu'ils pourront dire définitivement non à une autre directive de la honte ».

« Welcome » raconte l'histoire d'un maître-nageur qui aide un clandestin kurde qui veut traverser la Manche à la nage pour se rendre en Grande-Bretagne. Il évoque les conditions de vie des immigrants et dénonce l'attitude des autorités françaises envers ceux qui tentent de les aider.

Source : La Voix du Nord

À quoi ressemblerait la France sans les immigrés  ? À un pays paralysé, répond un collectif de citoyens tout juste créé qui, pour le prouver, appelle à un nouveau type d'action  : « la journée sans immigrés, 24 heures sans nous  ! »

« Nous assistons à un glissement du discours sur l'immigration avec une stigmatisation systématique des immigrés », a dénoncé hier, lors d'une conférence de presse, Nadia Lamarkbi, la présidente de ce collectif « non partisan » et « non communautariste ».

Pour « changer le regard », ce mouvement appelle les immigrés, enfants d'immigrés et, plus largement, tous les citoyens opposés à la politique d'immigration actuelle, à faire du 1er mars prochain une « journée historique » en cessant de consommer et de travailler. Cette idée de boycott économique s'inspire directement du mouvement lancé par les Latinos aux États-Unis en 2006 qui avait bloqué le pays durant plusieurs semaines. Des collectifs similaires ont vu le jour en Belgique, en Espagne et en Italie, mais une telle journée serait une première en Europe.

Le collectif La journée sans immigrés (LJSI) réussira-t-il à créer un mouvement d'ampleur  ? Pour l'instant, les relais associatifs et syndicaux restent flous, le collectif indiquant que des « négociations sont en cours » avec les syndicats. Mais sur Internet (1), où il a été lancé, le mouvement a pris une ampleur inattendue. Près de 5 000 personnes sont déjà membres du groupe Facebook et les relais en province se multiplient. À Lille, Montpellier, Annecy ou Marseille, des milliers d'internautes se disent prêts à cesser le travail pour protester contre la politique migratoire.

Le collectif avoue aussi avoir reçu une flopée de lettres racistes regrettant que la journée sans immigrés ne dure que 24 heures...

Source : L'Humanité

Dans une procédure inédite dans l'Histoire de l'Espagne, le Congrès des députés espagnols (Chambre Basse) vient de recevoir une proposition n'ayant pas force de loi, présentée par le groupe parlementaire socialiste, en faveur de "la reconnaissance institutionnelle de l'injustice commise à l'encontre des Mauresques expulsés d'Espagne".

Le texte a été déposée le 12 novembre courant par le porte-parole du groupe parlementaire socialiste au Congrès, le député José Antonio Perez Tapias, à l'occasion de la commémoration du 4ème centenaire de l'expulsion des Mauresques d'Espagne.

Ses auteurs invitent le gouvernement espagnol à "entreprendre toutes les actions qu'il juge nécessaires pour établir et renforcer, par divers moyens et de manière qui convient à chaque cas, les liens économiques, sociaux et culturels avec les populations du Maghreb et d'Afrique Subsaharienne descendantes des Mauresques expulsés du territoire espagnol dans le XVIIème siècle".

Le groupe parlementaire socialiste réclame ainsi, pour les Mauresques, une reconnaissance institutionnelle pareille aux déclarations institutionnelles adoptées en relation avec les Juifs Sépharades expulsés d'Espagne en 1492.

L'initiative du groupe parlementaire socialiste au Congrès des députés, le même parti politique dont est issu le chef de l'exécutif espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, s'inscrit dans le cadre du travail de Mémoire Historique initié en Espagne.

Annoncée lundi au grand public lors d'une conférence de presse au siège du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) pour l'Andalousie, animée par M. Tapias, cette proposition risque de faire couler beaucoup d'encre et de susciter de larges et vives réaction en Espagne, pays qui n'a pas encore fini de tourner la page de son passé.



Reconnaître l'injustice comme moyen de se réconcilier avec le passé



Le texte, qui livre des détails sur l'histoire de l'expulsion des Maures, revient notamment sur "l'intolérance religieuse, la politique d'assimilation (conversion ou exil), le ressentiment de la population chrétienne et la prétention d'imposer un règne chrétien sans minorités", autant de faits qui se sont déchaînés pour donner lieu à la "terrible injustice qui se terminera en tragédie pour plus de 300.000 Maures" chassés d'Espagne.

"Réprimée pour sa culture, persécutée pour sa religion, expulsée de sa terre, dépossédée de ses biens et terres et condamnée à l'exil, la population Maure s'est attachée à maintenir ses racines culturelles, ses us et coutumes, son patrimoine artistique et une bonne partie de son bagage linguistique, le tout en relation avec ses origines en Espagne, jalousement conservé par ses descendants jusqu'à nos jours", relève la proposition.

"Récupérer cette Mémoire Historique est un exercice critique du passé qui nous (les Espagnols) a forgé et une tâche de sensibiliser la citoyenneté et la rendre consciente des périls auxquels peuvent conduire l'intolérance, le fanatisme, le racisme socioculturel ou encore les préjudices enracinés dans l'imaginaire social", soulignent les auteurs du texte.

Les députés socialistes, conscients de l'importance de la promotion de nouvelles relations entre les peuples et les Etats, des relations basées sur le respect, l'entente et la coexistence, entendent ainsi oeuvrer pour l'éclosion d'un monde meilleur et favoriser les idéaux adoptés par la fameuse Alliance des Civilisations prônée par l'Espagne et la Turquie, affirment-t-ils.

Dans le contexte marqué par l'Alliance des Civilisations et au moment où l'Union Européenne propose de reprendre avec force l'Union pour la Méditerranée, soulignent-ils, le moment est propice pour "un exercice de mémoire collectif en relation avec les Maures expulsés au XVIIème siècle, qui doit continuer par l'établissement de nouveaux liens entre l'Espagne d'aujourd'hui et les descendants de ceux qui n'auraient jamais dû se voir contraints d'abandonner leur terre, qui est la nôtre".



L'Exode d'un peuple



Si l'expulsion des Juifs durant le règne d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon est très connue en Espagne, le drame de près de 300.000 Mauresques l'est ou le semble beaucoup moins.

Le processus d'expulsion des Maures avait débuté en 1609, lorsque le roi Felipe III avait signé, le 9 avril de cette année à l'instigation du Duc de Lerma, le décret condamnant à l'exil les descendants des Musulmans d'Al-Andalous (Andalousie). Il avait pris fin en 1614 avec le départ des derniers Mauresques du royaume de Castille.

Mais le départ d'Espagne de la minorité Andalouse de confession musulmane avait commencé bien avant, après la chute des différents Khalifa musulmans en 1492. L'expulsion des Musulmans d'Andalousie deviendra systématique et sera ordonnée par la reine Isabelle La Catholique et le roi Ferdinand, avec la signature le 14 février 1502, d'un décret ordonnant l'expulsion des Musulmans de Grenade. Deux années plus tard, Isabelle avait promulgué un autre décret daté du 12 octobre 1504 et stipulant que la Guerre de Reconquête (Reconquista) n'avait pas pris fin avec l'occupation de Grenade et qu'elle se poursuivra par l'expulsion de tous les Musulmans.



L'Espagne commémore en 2009 le 4ème centenaire de l'expulsion des Mauresques



L'Espagne a décidé de commémorer tout au long de 2009 le quatrième centenaire marquant l'expulsion des descendants des Musulmans d'Andalousie, contraints de quitter la péninsule Ibérique pour se réfugier au Maroc, en Algérie et en Tunisie.

Une série de manifestations, de congrès et d'expositions consacrés à ce sujet a été retenue pour la commémoration de cet anniversaire. Des documentaires audiovisuels ont été réalisés sur ce thème par la Fondation espagnole "Casa Arabe" à Madrid, dirigée par l'arabiste Gema Martin Munoz.

En septembre dernier, la Bibliothèque nationale espagnole a abrité à Madrid un colloque international sur "les Mauresques: l'expulsion et l'après expulsion", pour jeter la lumière sur ce pan de l'Histoire commune à l'Espagne et aux autres pays d'accueil des Mauresques, à savoir le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.

Le colloque a également apporté des éclairages sur les recherches les plus récentes sur la Diaspora Mauresque et sa vie dans les pays d'accueil, les conflits et les changements sociaux auxquels elle a dû faire face et ses différentes façons de s'adapter aux sociétés d'accueil.


MAP

Publié le 26.11.2009
jeudi, 26 novembre 2009 08:44

Rabat - Nouvelles culturelles du Maroc

Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich a appelé au renforcement de la coopération maroco-allemande afin qu'elle puisse couvrir d'autres domaines, notamment la littérature et l'art allemand.

Le ministre a, par ailleurs, souligné la nécessité de se référer à quelques aspects culturels ayant marqué le cours de l'histoire allemande.

M. Himmich a tenu ses propos lors d'une rencontre à Rabat avec le directeur de l'Institut culturel allemand Goeth. Ce dernier s'est déclaré disponible a organisé des rencontres et des débats entre les intellectuels marocains et leurs homologues allemands pour "une meilleure connaissance de l'histoire".

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Le groupe des radios MFM a lancé mardi (24 novembre), une nouvelle émission socio-culturelle en dialecte Hassani. Cette émission préparée et présentée par Hajiba Maa Al Ainine et dont la 1-ère édition a été consacrée aux traditions culturelles et sociales dans le Sahara marocain.

Selon un communiqué du MFM, c'est la 1-ère émission du genre produite par une radio privée au Maroc, intégralement en Hassani, après celle lancée il y a quelques années par la radio nationale locale.

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L'Université Mohammed V-Agdal (UM5A) procèdera le 4 décembre prochain à l'inauguration de l'Institut Confucius nouvellement crée à la Faculté des Lettres et des sciences humaines à Rabat.

Cet institut a été crée dans le cadre de la signature d'un protocole d'accord (26 mars 2008), entre l'ambassadeur de Chine au Maroc, M. Gong Yuanxig et le Président de l'UM5A, M. Boutaleb Joutei, indique un communiqué de cette Université.

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La cérémonie de signature du recueil poétique "Hadith Al Madina" (Dialogue de la ville) du poète Amour Taoufik aura lieu le 2 décembre prochain au Théâtre national Mohammed V à Rabat à l'initiative de l'Association "Ibdaâ Biladi" pour la promotion de l'art et de la culture au Maroc.

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Le prix Bouzghiba-Awards 2009 a été décerné récemment au caricaturiste Elarbi Sebbane. C'est la première fois dans son historique qu'un marocain est auréolé de ce prix culturel et symbolique lancé en 2005 par Razak Abderrazak, géniteur du personnage humoristique Bouzghiba et critique de cinéma

Le Prix international "Bouzghiba" récompense les performances individuelles ou collectives qui se seraient distinguées dans le domaine du rire et de l'humour de façon générale.

Sebbane (né à Kenitra en 1948) a consacré plus de trente années à l'art de la caricature en général et à la caricature de presse en particulier.

MAP

Publié le 26.11.2009


Les Associations de Marocains d'Italie ont réaffirmé leur mobilisation permanente pour contrecarrer les manœuvres ourdies par les ennemis de l'unité nationale et par tous ceux qui, par leurs agissements ou leurs paroles, offensent les sentiments qu'éprouvent tous les Marocains à l'endroit de leur pays.

Dans un communiqué parvenu à la MAP, ces Associations réclament l'application sévère de la loi envers quiconque s'aviserait de porter atteinte aux acquis et valeurs sacrés de la nation ou qui viendrait à renier sa nationalité marocaine en se rendant coupable d'actes hostiles envers le Royaume ou en se mettant au service de vils desseins tracés par les ennemis de son unité et de son intégrité territoriales.

Il n'y a désormais nulle place au Maroc à la duplicité et au double discours, a souligné le réseau des Associations de Marocains d'Italie en condamnant fermement la conduite de la dénommée Aminatou Haidar et d'autres individus notoirement connus par leur hypocrisie et leur incitation à la haine, au séparatisme et à la violence.

Dans ce communiqué, le réseau relève l'état d'exaspération dans lequel se trouvent les ennemis de l'unité nationale face aux succès remportés, au plan international, par le plan d'autonomie proposé par le Maroc, les réalisations accomplies par le Royaume qui ont été hautement saluées par la communauté internationale et l'intransigeance désormais affichée vis-à-vis de la trahison et du double langage.

La dénommée Haidar utilise de l'argent marocain, un passeport marocain et une carte d'identité marocaine pour colporter à travers le monde une image fausse du Maroc et proclamer son hostilité à son endroit, précise le réseau rappelant le récent refus de l'intéressée de se conformer, à Laayoune, aux formalités d'usage dans tous les aéroports du monde dans un acte de provocation prémédité et s'inscrivant dans un agenda étranger.

Soulignant leur soutien aux mesures prises par les autorités marocaines à l'encontre de la dénommée Haidar, les Associations de Marocains d'Italie réaffirment leur attachement indéfectible à l'unité de la Nation et à ses valeurs sacrées ainsi que leur mobilisation constante pour la défense de l'unité et de l'intégrité de la Nation contre quiconque tenterait de leur porter atteinte.

MAP

Publié le 26.11.2009
La ville d'Algésiras (sud de l'Espagne) accueille actuellement la 2ème édition de la Rencontre de littérature hispano-marocaine visant le renforcement des liens entre les peuples marocain et espagnol à travers la culture.

Cette édition, ouverte mardi et qui se poursuit jusqu'au jeudi, rend hommage à la femme dans les deux pays à travers un programme riche et diversifié, comprenant pour la première fois trois concerts de musique dédiés aux femmes, outre des soirées de poésie.

Organisée par la Fondation Deux Rives, en collaboration avec les autorités locales de la ville de Cadix, cette rencontre littéraire et artistique se veut un rendez vous annuel d'union et de rapprochement à travers l'art et la créativité artistique et culturelle.

La soprano Samira Kadiri a donné le coup d'envoi de cette rencontre mardi soir par son spectacle "andalusiat, d'une rive à l'autre" qui veut mettre en lumière les mélodies merveilleuses qui parlent d'une époque où les musulmans, les juifs et les chrétiens vivaient ensembles.

Ce mélange (chants andalous, romances, séfarades, cantigas) vient des racines de la civilisation méditerranéenne, d'un temps où la musique était le langage du cÂœur et de l'esprit. Ce récital est une synthèse de différentes traditions andalouses qui ont irradié tout le bassin méditerranéen.

Samira Kadiri occupe une place à part dans le monde de la musique lyrique, tant par ses qualités artistiques que par ses engagements profonds en faveur du partage de la musique comme langage universel.

Par son talent, sa grandeur d'âme, cette artiste est un symbole de la Méditerranée qui relie tant d'hommes et de femmes et tant de cultures différentes.

Lauréate de l'Institut Supérieur d'Art Dramatique et d'Animation Culturelle de Rabat, formation lyrique et théâtrale, elle est présidente de l'association Echanges Culturels en Méditerranée (ECUME Maroc), et directrice du Festival International Voix de Femmes à Tétouan (Maroc).

La soprano marocaine est la première femme arabe, élue "Femme créatrice 2007" par le Lobby Européen des Femmes. En décembre 2008, elle a remporté le " Prix Al Farabi pour la musique antique", distinction du Comité national de la musique du Maroc relevant du Conseil international de la musique de l'UNESCO.

MAP

Publié le 26.11.2009
La Ligue arabe a rendu hommage au parlementaire catalan d'origine marocaine, Mohamed Chaib, en reconnaissance des efforts qu'il ne cesse de déployer en faveur de l'intégration de la communauté arabe dans la société espagnole.

Une cérémonie a été organisée, mardi soir à Madrid, durant laquelle M. Chaib a reçu l'écu de la Ligue arabe, en présence d'un parterre de personnalités des mondes de la politique et de la culture et de représentants du corps diplomatique arabe accrédité en Espagne.

La Ligue arabe a également rendu hommage à Ghaleb Jaber, professeur universitaire, médecin et journaliste palestinien installé depuis plus de 40 ans en Espagne.

Cet hommage a été rendu à ces deux personnalités à l'occasion de la Journée de l'immigré arabe célébrée le 22 novembre de chaque année.

Dans une déclaration à la MAP, M. Chaib s'est dit "honoré" par cette distinction, ajoutant que les actions qu'il ne cesse de promouvoir pour le bien de la communauté marocaine et arabe en Espagne, dans le cadre de son travail de parlementaire ou d'acteur associatif, sont un "devoir" qu'il accomplit avec fierté.

M. Chaib, qui est président de l'Association Ibn Batouta et de la Fédération des entités culturelles catalanes d'origines marocaines (FECCOM), a appelé ces immigrés à Âœuvrer pour réussir leur intégration, tout en restant attachés à leurs pays d'origine.

Il a, par ailleurs, souligné l'importance de l'enseignement et de la formation pour l'intégration des immigrés.

S'exprimant lors de cette cérémonie, l'ambassadeur de la Ligue arabe en Espagne, M. Hassine Bouzid, a affirmé que cet hommage est rendu à deux "symboles de l'élite de la communauté arabe installée en Espagne, en reconnaissance des efforts louables qu'ils ont déployés des années durant en faveur des immigrés arabes".

MM. Mohamed Chaib et Ghaleb Jaber sont "un véritable exemple d'intégration dans la société espagnole", a-t-il dit.

La célébration de cette journée constitue une reconnaissance des actions accomplies par les Arabes issus de l'immigration pour leurs pays d'origine et ceux d'accueil, a ajouté M. Bouzid.

Les immigrés d'origine arabe commencent à occuper des fonctions de plus en plus importantes dans les pays d'accueil, contribuant ainsi au développement de ces pays, a souligné pour sa part, Mme Samiha Mouhieddine, de la direction des immigrés arabes de la Ligue arabe.

L'exemple des deux personnalités, auxquelles la Ligue arabe rend hommage aujourd'hui pour leur intégration "réussie", contribuera, sans nul doute, à véhiculer une image positive des Arabes dans les sociétés occidentales dans le cadre du dialogue entre les civilisations, a estimé Mme Mouhieddine.

MAP

Publié le 25.11.2009
Le Parlement européen a décerné mercredi le prix Lux 2009 au film "Welcome" de Philippe Lioret, une chronique sur l'aide bénévole aux étrangers en situation irrégulière qui avait entraîné une polémique avec le ministre français de l'Immigration Eric Besson.

Le lauréat a profité de la cérémonie de remise du prix pour réclamer l'amendement d'un article de la législation française qui pénalise ceux qui aident les réfugiés.

"Si quelque chose peut se passer au sujet de cet article de loi ce sera une victoire", a déclaré Philippe Loiret.

Il a aussi critiqué l'UMP qui avait rejeté un projet d'amendement présenté en avril par des députés socialistes. "Aucun député UMP n'a alors assisté au débat, mais ils sont venus pour voter contre", a-t-il regretté.

Le cinéaste juge qu'il faut dépénaliser l'aide apportée aux réfugiés, sauf si celle-ci est faite à des fins lucratives.

Le monde associatif français a récemment désigné l'article pénalisant les bénévoles de "délit de solidarité".

Mais le ministre Eric Besson a récusé cette appellation, estimant que les personnes condamnées en vertu de ce texte étaient "allées plus loin" que le simple hébergement d'étrangers en situation irrégulière.

Le film récompensé mercredi raconte l'histoire d'un maître-nageur qui aide un réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage. Il évoque les risques pris par les clandestins et leurs conditions de vie, tout en dénonçant l'attitude ambiguë des autorités françaises envers ceux qui tentent de les aider.

Eric Besson avait jugé le film "très bon" à sa sortie en mars, mais avait demandé au réalisateur de "retirer ses propos" faisant un parallèle entre la situation des migrants à Calais et celle des Juifs en 1943.

Le cinéaste avait expliqué vouloir dénoncer des "mécanismes répressifs" qui se "ressemblent étrangement".

Ce prix va permettre de financer le sous-titrage de "Welcome" dans les 23 langues officielles de l'UE et d'adapter la version originale pour les personnes atteintes d'un handicap visuel ou auditif, une aide évaluée à un total de 87.000 euros.

Deux autres films étaient en finale: "Eastern Plays" de Kamen Kalev (Bulgarie, Suède) et "Sturm" de Hans-Christian Schmid (Allemagne, Danemark, Pays-Bas).

AFP

Publié le 25.11.2009

Un Marocain, Abdelouahab Zaid, est à la tête d'un important projet d'introduction des technologies modernes en matière de plantation de palmiers, mené dans l'ouest de l'Inde avec une enveloppe de 20 millions de dollars.

Dans une déclaration à la MAP, M. Zaid a indiqué avoir déjà entamé la réalisation de la première phase du projet dans le cadre d'un partenariat entre l'entreprise indienne "Atol" et l'université des Emirats arabes Unis à Al Ayn où il dirige l'unité d'études et de recherches sur le palmier et les dattes.

Initié dans les régions du Rajasthan-Gujarat, avec la participation du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), le projet compte déjà une ferme pilote de 200 ha contenant les meilleures variétés de palmiers à l'échelle internationale.

M. Zaid, également coordonnateur du réseau international du palmier dattier, sous l'égide de la FAO, a annoncé la création prochaine, dans cette région d'un laboratoire pour l'intégration des techniques de bio-technologie pour booster la production de palmiers et la porter à environ 150.000 unités annuellement.

La création d'une telle structure, a-t-il poursuivi, est de nature à élargir les espaces plantés en palmier, et donc à assurer à la région une production de dattes suffisante pouvant même servir à l'export.

Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une série d'initiatives similaires déjà menées par M. Zaid, désigné comme expert du PNUD, dans plusieurs pays dont la Namibie, la Jordanie, la Tunisie, la Syrie ou encore le Yémen.

MAP

Publié le 25.11.2009

SAR le Prince Philippe de Belgique, qui était accompagné de son épouse la Princesse Mathilde, a décoré, mardi soir à Casablanca, M. Abdelali Berrada et le Dr. Mohamed Bezzari pour leur action au service des relations maroco-belges.

Lors d'une cérémonie organisée à cette occasion, SAR le Prince Philippe de Belgique a ainsi procédé à la remise de la distinction honorifique de Commandeur de l'Ordre de la Couronne à M. Abdelali Berrada, opérateur économique, et de la distinction honorifique de Chevalier de l'Ordre de la Couronne à M. Mohamed Bezzari, médecin spécialiste.

Auparavant, LL.AA.RR le Prince Philippe de Belgique et la Princesse Mathilde ont été salués par le ministre du Commerce extérieur, M. Abdellatif Maâzouz, le gouverneur de la préfecture des arrondissements de Casa-Anfa, M. Khalid Safir, le président du conseil de la commune urbaine de Casablanca, M. Mohamed Sajid, et d'autres personnalités.

L'ambassadeur de Belgique à Rabat, M. Jean-Luc Bodson a, à cette occasion, mis en exergue l'action de M. Berrada et du Dr. Bezzari au service des relations de coopération bilatérales.

M. Jean-Luc Bodson a affirmé que MM. Berrada et Bezzari ne cessent, depuis plusieurs années, d'œuvrer au raffermissement des relations de coopération entre les Royaumes du Maroc et de Belgique.

Il a, à ce propos, salué M. Berrada pour sa contribution au renforcement des relations économiques bilatérales et du partenariat entre entreprises des deux pays et le Dr. Bezzari pour sa contribution aux échanges scientifiques et au partenariat entre les professionnels des deux pays.

M. Abdelali Berrada est président d'un groupe industriel marocain qui travaille en relation avec nombre de sociétés belges, œuvre à faciliter les contacts entre opérateurs belges et leurs homologues marocains et à mettre les investisseurs belges au fait des opportunités d'affaires et d'investissement dans le Royaume.

Le Dr. Mohamed Bezzari, qui avait poursuivi ses études de médecine aux Universités de Bruxelles et de Louvain, œuvre, en tant que membre d'associations de médecine internationales et belges et consultant auprès de groupes médicaux belges, à la consolidation de la coopération bilatérale non seulement dans le domaine médical mais économique également.

Ont assisté à la cérémonie, les membres de la délégation économique accompagnant le Prince Philippe, héritier du trône de Belgique, lors de cette visite, et plusieurs personnalités marocaines et belges de différents milieux.

Source : MAP

Un nouveau collectif appelle les Français issus de l'immigration et tout «citoyen solidaire» à cesser le travail le 1er mars pour faire prendre conscience de l'apport de l'immigration à la vie économique.

Imaginez. Un lundi comme un autre, mais quelque chose dans l'air qui ne tourne pas rond. Plus grand-chose ne tourne, en fait: les premiers métros sont vides, les hôpitaux désertés par les soignants, les amphis en mal de profs, les chantiers à l'arrêt, les bistros sans cuisiniers, les réunions dépeuplées, les garages fermés... La France en berne. Ce jour-là a une date, le 1er mars 2010. Vingt-quatre heures «sans immigrés» à l'appel d'un nouveau collectif, «24h sans nous». «Nous» valant pour les étrangers vivant en France, les Français nés à l'étranger, ou de parents étrangers, mais aussi «tous ceux qui veulent protester contre la politique d'immigration».

Mot d'ordre: cesser le travail et tout acte de consommation durant 24 heures. Pas de grand défilé prévu, mais des rassemblements dans des «lieux symboliques», des «déjeuners républicains», des concerts... Pourquoi le 1er mars? Parce que ce sera le cinquième anniversaire de l'entrée en vigueur du Ceseda (Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile) qui institue l'immigration choisie.

«Tous les secteurs sont concernés»

Faire prendre conscience de la présence des immigrés en organisant leur absence. Montrer, s'il le fallait, que l'immigration fait tourner le pays. L'idée, inspirée par une journée sans Latinos il y a deux ans aux Etats-Unis contre un projet de loi sur l'immigration, a germé dans les têtes du petit groupe en septembre, au lendemain de la malheureuse blague arabo-auvergnate d'Hortefeux - pour mémoire: «Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y a en a beaucoup qu'il y a des problèmes.»

Le collectif, constitué en association, ne s'attendait pas à être si bien servi par l'actualité depuis: débat sur l'identité nationale, deuxième vague de grève de travailleurs sans-papiers, projet de loi ad hoc... Rejoint par des associations, il compte, pour l'heure, près de 5000 anonymes qui pour beaucoup ont adhéré via Facebook.

«Notre ambition est de porter un changement de regard sur l'immigration. Montrer que les immigrés sont une richesse, que nous participons à la vie du pays et que le pays fonctionne avec nous», exposait ce matin Nadia Lamarkbi, la présidente du collectif, une journaliste franco-marocaine. «Nous nous plaçons sur le terrain économique parce que tous les secteurs sont concernés. En France, un logement sur deux a été construit par des immigrés. 10% des chefs d'entreprise sont immigrés».

Sarkozy aussi

Accueilli pour sa présentation dans la salle de presse de l'Assemblée nationale, par l'entremise de Daniel Goldberg, député PS de la très diverse Seine-Saint-Denis, le collectif se défend de tout communautarisme: «Notre mouvement est fédérateur. On ne donne pas une ligne de conduite, on veut marquer les esprits. Que Monsieur tout le monde constate, le 1er mars, qu'il lui manque quelqu'un.»

Encore au premier stade des préparatifs, le collectif est conscient des difficultés: comment toucher suffisamment large pour que la démonstration soit parlante? Comment appeler à une journée sans travail quand, dans bien des secteurs, se mettre en grève signifie s'exposer à des pressions ? Ou tout simplement quand chaque euro gagné compte? «Nous discutons en ce moment avec les syndicats pour voir comment faire», répond sans plus de commentaires Nadia Lamarkbi.

«Surprise» par l'écho rencontré sur internet et auprès de la dizaine de comités locaux, elle y croit : «Chaque jour, de plus en plus de gens nous disent qu'ils sont prêts à 100% à perdre une journée de travail pour retrouver leur dignité.» Le collectif n'a pas oublié dans la liste des invités Nicolas Sarkozy, fils d'immigré, qui recevra une lettre l'enjoignant à rester bien tranquille le 1er mars dans ses appartements de l'Elysée.

Source : Libération.fr

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a proposé mardi à Venise la création d'un "visa commun méditerranéen" destiné à certains étudiants, lors d'une rencontre des ministres de l'Intérieur de dix pays du pourtour méditerranéen. "Nous voulons ouvrir des opportunités pour les immigrés en situation régulière, favoriser leur mobilité et leur circulation", a-t-il expliqué au téléphone à l'AFP à Rome, annonçant qu'il proposait à ses collègues "une expérience pilote pour les jeunes", la création d'un visa commun méditerranéen. Ce visa permettrait à des étudiants issus de "filières d'excellence", comme les technologies de l'environnement ou l'aéronautique, "de se déplacer dans n'importe lequel des pays du 5+5, voire à terme des pays de l'Union pour la Méditerranée", a-t-il expliqué. Le 5+5 regroupe Espagne, Portugal, France, Italie, Malte, Maroc, Tunisie, Libye, Algérie, Mauritanie.

Ces étudiants auraient en outre accès à "une bourse méditerranéenne" et à "une première expérience professionnelle à la fin de leurs études". M. Besson a, en parallèle, plaidé pour "un renforcement de la lutte contre l'immigration illégale", avec une aide des pays du Nord à ceux du Sud pour "accroître leurs capacités de surveillance". A ce sujet, le ministre a rappelé que la France et l'Italie avaient demandé récemment à l'Union européenne un renforcement de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex. M. Besson a également proposé aux ministres du 5+5 d'"étudier les conditions dans lesquelles les candidats au statut de réfugié pourraient faire cette demande dans les pays de transit".

Cette procédure permettrait par exemple à des candidats à ce statut issus de pays de l'Afrique sub-saharienne de demander la protection internationale à partir des pays de "transit" comme le Maroc, la Tunisie ou la Libye. "Nous devons pouvoir expliquer au candidat au statut de réfugié politique qu'ils n'ont pas besoin de prendre le risque de traverser la Méditerranée pour que leur demande soit examinée", a-t-il dit. De son côté, l'Europe s'engagerait à "répartir de façon équitable" en son sein les personnes qui obtiendraient ainsi ce statut.

Source : Le Matin

D'un côté, un gouvernement qui réaffirme sa volonté de fermeté à l'égard de l'immigration irrégulière. Et annonce vouloir renforcer les sanctions contre les entreprises employant des étrangers sans titre de séjour. De l'autre, un Parti socialiste qui affirme devoir défendre une "large" régularisation, sur critères, des travailleurs étrangers qui réclament actuellement des papiers. La volée de propos échangés depuis deux jours signerait-elle la résurgence d'un vrai clivage gauche-droite sur la question sensible de l'immigration ? Pas sûr.

Certes, les déclarations musclées se succèdent à droite. Dimanche, Xavier Darcos, le ministre du travail, a menacé de faire fermer les entreprises qui emploient des sans-papiers. Son homologue chargé de l'immigration, Eric Besson, a renchéri en annonçant un prochain projet de loi comportant un "arsenal de lutte complet contre les abus en la matière".

A quatre mois des élections régionales de mars 2010, le gouvernement cherche à se donner une image de fermeté, alors que depuis six semaines, la grève des travailleurs sans papiers se prolonge et s'étend. Lundi 23 novembre au soir, la police est intervenue, à la demande de Bouygues, pour évacuer les grévistes qui occupaient son chantier de la tour First à la Défense (Hauts-de-Seine).

De son côté, Martine Aubry, première secrétaire du PS, a remis l'accent sur cette question de société qui depuis longtemps divise ses rangs. "Nous voulons rebâtir le principe d'une immigration stable, reposant sur les trois voies que sont l'asile, l'immigration familiale et l'immigration économique", explique Harlem Désir, alors qu'un débat est prévu mardi soir au bureau national. Le secrétaire national du PS fustige "l'attitude inconstante et démagogique du gouvernement" qui "ne permet pas de faire face aux problèmes".

Au-delà de ces joutes, les points de vue ne sont cependant pas si éloignés. Le gouvernement se donne d'autant plus une image de fermeté qu'il sait qu'il devra se résoudre à régulariser une partie des travailleurs actuellement en grève.

Eric Besson n'a-t-il pas lâché, dimanche sur France 5, que la nouvelle circulaire précisant les critères de régularisation par le travail qu'il doit rendre publique mardi 24 concernerait "environ mille personnes" ? Déjà, en 2008, à la suite d'un premier mouvement de travailleurs sans papiers, les préfectures ont ouvert, au cas par cas, alors que Brice Hortefeux était ministre de l'immigration, quelque 2 500 procédures de régularisation.

Les syndicats qui soutiennent le mouvement actuel sentent, eux aussi, que le ministère bouge. "Même s'il y a un problème de travail illégal, les pouvoirs publics savent parfaitement que ces travailleurs sans papiers en grève ne sont pas complètement clandestins, et sont, pour une bonne part inexpulsables", relève Jean-Louis Malys de la CFDT. Et de rappeler qu'ils paient, comme les autres, travailleurs, charges sociales et impôts. De leur côté, les socialistes rejettent tout procès en laxisme. "On ne peut évidemment pas accepter toute la misère du monde", a relevé lundi sur France Info, Laurent Fabius, citant la fameuse phrase de Michel Rocard. Le député de Seine-Maritime ajoute qu'il "ne faut pas admettre que des entreprises puissent profiter de la misère des gens". Mais en contrepartie de cette fermeté, le PS demande que soient instaurés des critères objectifs de régularisation. Pas question, pour lui, de revendiquer une régularisation massive et générale : "Il faut être en France depuis une certaine période, ne pas avoir de condamnation, être intégré", précisent M. Fabius comme M. Désir.

Une attitude pas si différente de celle adoptée par Lionel Jospin lorsqu'il était chef du gouvernement. Après avoir procédé à la régularisation, sur des critères d'intégration et de travail, de quelque 90 000 sans-papiers au lendemain des élections législatives de 1997, le gouvernement de l'époque avait opté pour une régularisation au cas par cas, faisant valoir que tant qu'il y aurait du chômage dans une filière, il ne s'agissait pas d'ouvrir les vannes.

Source : Le Monde

L'idée du gouvernement de fermer les entreprises employant des étrangers en situation irrégulière fait débat en France, où la gauche réclame parallèlement une large régularisation des sans-papiers.

Les ministres du Travail et de l'Immigration, Xavier Darcos et Eric Besson, ont annoncé pour les prochaines semaines un projet de loi punissant les patrons employant sciemment des sans-papiers dans les secteurs de la restauration, du bâtiment et du nettoyage notamment.

Face à ces développements, Martine Aubry a déclaré dimanche que le PS était favorable à une "large" régularisation des étrangers qui revendiquent actuellement des papiers.

Une idée reprise lundi par le député européen socialiste Vincent Peillon.

"Pour que la France soit fidèle à son image - le soldat de la liberté, le pays qui porte les droits de l'homme - je crois qu'il faut être aujourd'hui généreux et accueillir ces gens-là", a-t-il déclaré sur France Inter.

Pour Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste, le projet du gouvernement est saugrenu.

"Il faut être un peu sérieux : on va fermer quoi ? Bouygues, la RATP ? C'est une blague !", a-t-il déclaré sur i-Télé. "La seule solution c'est la régularisation des sans-papiers".

Selon la CGT, le mouvement de grève de travailleurs sans papiers, qui dure depuis six semaines, touche plus de 5.000 salariés de 1.800 entreprises.

Une nouvelle loi "ça (ne) sert à rien", estime le syndicat, qui plaide pour "une circulaire de régularisation" donnant "des critères définis, harmonisés, simplifiés et améliorés".

"On ne peut pas mettre dans le même sac un grand donneur d'ordre et des petits employeurs qui sont les boucs émissaires de cette affaire, et faire peur à des employeurs individuels qui ont besoin de nounous pour leurs enfants", a souligné sur France 2 Francine Blanche, secrétaire confédérale.

Selon elle, 85% des travailleurs illégaux ont des papiers.

FRAUDES ET ABUS

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a apporté son soutien à ses collègues du Travail et de l'Immigration.

"S'il y a des entreprises qui sciemment emploient des travailleurs clandestins, cela me paraît sain (de les fermer-NDLR)", a-t-il dit sur RTL. "Dans notre pays il ne doit pas y avoir de place pour les fraudes et les abus, c'est un moyen de lutter contre ceux-ci".

Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a estimé sur RMC qu'il n'était "pas question d'assouplir les règles" pour les clandestins mais de "renforcer les dispositifs pour sanctionner ceux qui utilisent des sans-papiers, car si vous n'êtes pas clair ça ne peut pas marcher".

Pour Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), "une entreprise qui sciemment emploie des sans-papiers, à des tarifs, dans des conditions qui ne sont pas acceptables, il est normal qu'elle soit fermée : c'est totalement illicite et c'est de la concurrence déloyale".

Il a toutefois souligné sur RTL que les patrons ne sont pas toujours en mesure de savoir si leurs employés sont en règle.

"Le chef d'entreprise ne peut pas lui-même voir si les papiers sont faux", a-t-il souligné. "Ne transformons pas les chefs d'entreprise en policier".

Pour Christian Charpy, le directeur général de Pôle Emploi, les fermetures administratives envisagées permettraient "d'assainir une situation qui n'est pas saine".

"Il faut impérativement sortir d'une situation où des personnes sont mises en état de précarité et des entreprises en situation de danger par rapport aux règles qu'elles doivent respecter", a-t-il dit sur LCI.

Christian Charpy a précisé que Pôle Emploi était en mesure de garantir aux entreprises de leur présenter des demandeurs d'emplois ayant des papiers en règle.

Source : L'Express.fr

Les eurodéputés ont critiqué hier un projet de l'Ue de financer des vols charters pour des expulsions groupées de migrants irréguliers, malgré les gages de conformité apportés par Bruxelles.

Les dirigeants européens ont demandé à leur dernier sommet fin octobre à Bruxelles "l'examen de la possibilité d'affréter régulièrement des vols de retour communs" financés par Frontex, l'agence européenne chargée de la sécurité des frontières externes de l'Union.

Marielle de Sarnez, députée française du groupe des démocrates et libéraux, a exprimé "la tristesse de nombreux Européens", après un vol organisé le 20 octobre par Paris et Londres pour emmener à Kaboul 24 Afghans expulsés de Grande-Bretagne et trois de leurs jeunes compatriotes renvoyés de France.

Ils ont été renvoyés "dans un pays en guerre où leur sécurité ne peut en aucun cas être garantie", a critiqué l'eurodéputée. Marie-Christine Vergiat, au nom de la Gauche européenne, a demandé que l'on "cesse de jouer sur les mots". "C'est une expulsion collective, des Afghans ont été renvoyés dans un pays en guerre", a-t-elle déploré. Sommé de s'expliquer devant l'hémicycle du Parlement européen (Pe), le ministre suédois de l'Immigration Tobias Billstroem, dont le pays assure la présidence de l'Ue, a estimé qu'un tel vol charter contracté par plusieurs pays était "une mise en commun de ressources et non une décision collective de retour".

Source : Le Soleil/AFP

Une convention de partenariat visant la promotion du rôle de la communauté marocaine en Catalogne (Nord-est de l'Espagne) vient d'être signée entre deux Ong marocaines actives dans cette région d'Espagne.

Cet accord a été signé dans la localité de Malgrat de Mar, près de Barcelone, entre l'Ong Co-développement avec l'Afrique du Nord, "Codenaf- Catalunya" et la Ligue marocaine pour l'éducation basique et la lutte contre l'analphabétisme.

A travers cette convention, les deux associations comptent unir leurs efforts pour l'élaboration et la mise en œuvre de projets visant à promouvoir le rôle de la communauté marocaine en Catalogne sur les plans social, éducatif, de la participation citoyenne et du co-développement.

Lors de la cérémonie de signature, marquée par la présence de représentants des autorités locales, de partis politiques catalans et du consulat général du Maroc à Barcelone, l'accent a été mis sur l'importance de cette initiative pour le renforcement des capacités des immigrés marocains en Catalogne dans les différents domaines.

Cet accord s'inscrit, en outre, dans le cadre des efforts déployés par les associations marocaines en Catalogne pour une meilleure intégration des Marocains résidant dans cette région à travers des activités et des initiatives appropriées.

La région de Catalogne, où résident près de 300.000 Marocains, compte plus de 250 associations marocaines actives notamment dans les domaines du co-développement, de l'intégration, de l'éducation et de la culture.

Source : MAP

Des centaines de jeunes demandeurs d'asile qui jouent au football dans des clubs belges ne peuvent plus jouer en raison d'une mesure de la fédération internationale FIFA visant à lutter contre le commerce de jeunes footballeurs de talent, écrivent mardi Het Nieuwsblad et De Standaard.

Le 12 novembre, l'Union royale belge de football (URSBFA) a envoyé un fax pour signaler aux clubs qu'ils ne peuvent plus faire jouer les jeunes demandeurs d'asile qui se sont inscrits après le 1er octobre.

L'URSBFA se réfère à une mesure de la FIFA. Celle-ci veut combattre le phénomène de trafiquants d'êtres humains qui font venir dans les pays de l'Ouest de jeunes joueurs prometteurs. Si ces jeunes échouent, ils sont alors abandonnés à leur propre sort. Cette mesure ne concerne que les enfants jusqu'à 18 ans.

Les enfants qui se sont inscrits avant le 1er octobre mais dont l'inscription n'était pas totalement clôturée à cette date, risquent également de rester sur la touche. (belga)

Source : 7sur 7.be

La 14ème conférence des ministres de l'Intérieur des pays de la Méditerranée occidentale (CIMO) s'est ouverte, mardi matin à Venise (Italie), avec la participation des dix pays membres du groupe "5+5" dont le Maroc.

Sont ainsi présents à cette conférence, aux côtés de M. Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, les responsables gouvernementaux ou leurs représentants en charge de l'intérieur d'Italie, d'Espagne, du Portugal, de France, de Malte, de Tunisie, de Libye, d'Algérie et de Mauritanie.

La Commission européenne participe également à cette conférence en tant qu'observateur.

Cette édition, qui se déroule sous présidence italienne, est consacrée au développement de stratégies communes relatives à la sécurité ainsi qu'à la protection et à l'administration civiles.

La séance d'ouverture a été marquée par l'intervention du ministre italien de l'Intérieur, M. Roberto Maroni, qui a mis l'accent sur les menaces découlant du terrorisme et de la criminalité organisée ainsi que sur l'importance de la question de l'immigration.

Le terrorisme et le crime organisé "sont deux menaces potentiellement insidieuses pour toute l'aire méditerranéenne et en continuelle évolution, que nous devons savoir prévenir et affronter avec un programme commun partageant les expériences les plus avancées", a-t-il affirmé.

Le ministre italien a souligné, à cet égard, la capacité de la criminalité organisée de "polluer avec ses énormes moyens financiers l'économie saine", évoquant le "fort engagement" de son pays dans la lutte contre les réseaux mafieux. Il a fait état, dans ce cadre, des "excellents résultats" accomplis par l'Italie en saisissant, en 18 mois, pour 5,5 milliards euros en biens et avoirs provenant de la criminalité organisée.

Concernant le volet de l'immigration, M. Maroni a souligné l'intérêt qu'accorde l'Union européenne (UE) à cette question dans la stratégie qu'elle est en train d'élaborer pour les cinq prochaines années.

"L'on s'attend à ce que soient réservées à la Méditerranée des ressources et une attention à la mesure des grands défis que comporte l'immigration dans cette aire", a-t-il affirmé.


"Une meilleure gestion de l'immigration légale suppose la simplification des procédures et passe par le renforcement de la lutte contre l'immigration illégale et le trafic des êtres humains", a-t-il fait remarquer.

Les travaux de cette 14ème session de la CIMO se sont ensuite poursuivis en sessions dont la première a été consacrée au terrorisme et au crime organisé.

Dans une intervention lors de cette session, M. Benmoussa a mis l'accent sur la nécessité de coordonner les efforts et la coopération régionale pour faire face à l'évolution de la criminalité qui change de physionomie et de modes opératoires.

Il a de même insisté sur l'importance de neutraliser les circuits de financement illicite de ces activités et sur la nécessité de faire face à toutes les formes nouvelles de criminalité, notamment la cybercriminalité.

Au programme de la CIMO figurent deux autres sessions consacrées, l'une à l'immigration et l'autre, aux collectivités locales et à la protection civile.

La délégation marocaine, conduite par M. Benmoussa, est composée de MM. Mohamed Tricha, wali directeur général des affaires intérieures, Cherki Draiss, directeur général de la sûreté nationale et Khalid Zerouali, gouverneur directeur de la migration et de la surveillance des frontières.

Créée en 1995, la Conférence de la CIMO est le seul forum multilatéral qui traite les questions relevant de la responsabilité des ministères de l'Intérieur, impliquant à la fois les pays de l'UE et les pays du Sud de la Méditerranée, afin d'élaborer des stratégies communes sur les questions de la sécurité, de la défense civile et de l'administration civile.

La 13ème CIMO s'étaient tenue, en mai 2008, à Nouakchott.

Les précédentes sessions s'étaient déroulées en Tunisie, au Maroc, en France, en Italie, en Algérie, au Portugal, en Espagne, en Libye, à Malte et en Mauritanie.

Source : MAP

Des cinéastes et acteurs marocains ont été primés mardi soir à Bruxelles lors de la cérémonie de clôture de la 4ème édition du festival arabe qui s'est déroulée du 18 au 24 novembre courant dans la capitale européenne.

C'est ainsi que le jury présidé par le cinéaste marocain Hassan Benjelloun a distingué la réalisatrice marocaine Zakia Tahiri en lui accordant "la mention spéciale" pour son film "Number One". Le prix d'interprétation masculine a, quant à lui, été remporté par les acteurs Omar Lotfi et Amine Ennaji pour leur prestation dans le film "tu te souviens de Adil" de Mohamed Zineddaine alors que le réalisateur Naoufel Berraoui a reçu le prix du jury pour son court métrage "liberté provisoire".

A côté de ce palmarès marocain, c'est le réalisateur égyptien Ahmed Rashwan qui a reçu le prix du jury pour son long métrage "Basra" et, les actrices Lizzie Brocheré et Olympe Borval ont eu le prix de la meilleure interprétation féminine dans le film français "le chant des mariés" réalisé par Karin Albou.

Par ailleurs, dans une déclaration à la Map, Hassan Benjelloun président du jury de cette 4ème édition, a mis en exergue la qualité des films arabes. Il a ainsi loué le travail de qualité des réalisateurs présents dans cette rencontre relevant le choix diversifié des thèmes traités et la méthodologie adoptée dans les réalisations.

Estimant que le festival est une véritable découverte témoignant de l'évolution du cinéma arabe, il a indiqué que cette rencontre donne un panorama des meilleures réalisations faites récemment dans le monde arabe et offre au public bruxellois une opportunité de connaissance du monde arabe.

Pour sa part, la directrice artistique du festival, Rachida Chbani a donné un aperçu du processus de création du festival du film arabe à Bruxelles. Cette manifestation a-t-elle dit, a pour ambition d'être un dialogue entre l'Occident et l'Orient en révélant au public européen la diversité et la richesse culturelle des sociétés arabes à travers ses productions cinématographiques.

D'ailleurs, a-t-elle ajouté, le festival s'inscrit dans une démarche de dialogue interculturel s'interessant à la fois aux thématiques traitées par des cinéastes du monde arabe ainsi qu'aux productions sur le monde arabe. Il offre aussi la possibilité de faire découvrir des films auxquels le spectateur n'a pas toujours accès.

La 4ème édition du festival du film arabe a été marquée notamment par la projection de quatre films marocains parmi lesquels étaient en compétition officielle, les longs métrages : "Number One" de Zakia Tahiri et "Tu te souviens d'Adil ", de Mohamed Zinnedaine et les courts métrages : "silence à haute voix " de Driss Idrissi, " poupya " de Samia Charkioui et " liberté provisoire " de Naoufel Berraoui. Plus d'une trentaine de productions arabes ont participé également à cette manifestation.

Le festival du Film Arabe de Bruxelles a été créé en 2006 par l'association "ImagiFilms" qui a pour but de promouvoir les secteurs artistique, audiovisuel et multimédia en Belgique ainsi que l'élaboration de programmes divers pour la réalisation du "Vivre ensemble au-delà des différences ".

Map

Publié le 25-11-2009

M. Chakib Benmoussa, ministre de l'intérieur, a mis l'accent, mardi 24 novembre à Venise (Italie), sur la nécessité de réhabiliter la migration dans sa noble dimension, en ce qu'elle participe au rapprochement entre les peuples et les civilisations.

Intervenant lors la deuxième session, au programme de la 14ème conférence des ministres de l'intérieur de la Méditerranée occidentale (CIMO), consacrée au thème de l'immigration, M. Benmoussa a appelé également à une conception coordonnée des politiques migratoires au niveau de la région. De telles politiques ne sauraient être décidées de manière unilatérale, a-t-il insisté.

Le ministre a, de même, préconisé que la gestion de ce phénomène se fasse dans le cadre d'une approche intégrée qui allie fermeté contre les réseaux de trafic et prise de mesures structurelles passant par le développement solidaire, le co-développement et l'encouragement des flux migratoires légaux.

M. Benmoussa a décliné ensuite les résultats concrets de la stratégie menée par le Maroc dans ce domaine et qui a abouti à d'excellents résultats, notamment en termes de prévention, de protection des victimes et de lutte contre les réseaux de trafic.

Lors de la troisième session de cette conférence, consacrée à la protection civile et la gestion de crises, le ministre a appelé à la mise sur place d'une synergie et à une action commune visant à renforcer les capacités de ripostes collectives face aux crises majeures dans le bassin méditerranéen.

Pour ce qui est des collectivités locales, M. Benmoussa a mis l'accent sur les efforts du Maroc en matière de déconcentration, un vecteur de la réforme territoriale.

Il a, dans ce sens, appelé à davantage d'échanges en matière de gestion efficiente et à une coopération accrue dans le domaine de la formation en vue de renforcer le rôle des collectivités locales en tant que pilier du développement économique et social.

Le ministre a adressé à cette occasion une invitation à ses homologues du groupe 5+5 pour participer au sommet Africités qui devra se tenir à Marrakech du 16 au 20 décembre prochain.

A l'issue de leurs travaux, les ministres de l'intérieur ou leurs représentants du groupe 5+5 ont adopté la déclaration commune de la 14-ème conférence CIMO.

La délégation marocaine à la 14ème CIMO, conduite par M. Benmoussa, était composée de MM. Mohamed Tricha, wali directeur général des Affaires intérieures, Cherki Draiss, directeur général de la Sûreté nationale et Khalid Zerouali, gouverneur directeur de la Migration et de la Surveillance des Frontières.

Source : MAP

Les agents de l'immigration américains ont interpellé 556.000 immigrés clandestins durant l'année fiscale 2009 (d'octobre 2008 à octobre 2009) ce qui représente une baisse de 23% par rapport à l'année précédente, ont indiqué mardi les autorités.

Au cours de l'année fiscale 2008, un peu plus de 723.000 immigrés clandestins avaient été interpellés, explique le rapport de l'agence américaine des douanes et de l'immigration qui est diffusé chaque année peu après la clôture de l'exercice fiscal.

La police des frontières attribue ces bons résultats à une meilleure vigilance, avec le recrutement de 6.000 nouveaux agents qui porte à 18.000 le nombre total des agents de l'immigration, et à de meilleurs technologies.

L'agence américaine des douanes et de l'immigration ont saisi plus de 1,6 tonne de drogue au cours de l'année fiscale 2009, ce qui représente une augmentation de 57% par rapport à l'année précédente. Les saisies d'héroïne ont notamment augmenté de 316% en un an alors que celles de marijuana (-58%) et celles de cocaïne (-18%) sont en baisse.

Source : Le Monde

La 14ème conférence des ministres de l'intérieur des pays de la Méditerranée occidentale (CIMO), qui s'est tenue mardi à Venise (Italie), a convenu de donner une forte impulsion à la coopération entre les Etats membres dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

La "Déclaration de Venise", adoptée au terme des travaux, comporte également l'engagement des dix pays de la CIMO (Maroc, Algérie, Mauritanie, Tunisie, Libye, Italie, Espagne, Portugal, France et Malte) à développer leur collaboration en matière de circulation des personnes et de lutte contre les migrations illégales ainsi que concernant la protection civile et les collectivités locales.

Les ministres de l'intérieur ou leurs représentants au sein de la CIMO ont ainsi réitéré leur ferme condamnation du terrorisme qui, ont-ils observé, représente une menace globale pour la sécurité de la région et du monde ainsi que pour la démocratie, les droits de l'homme, la stabilité et le développement économique et social.

Les participants à la conférence, dont M. Chakib Benmoussa, ministre de l'intérieur, ont souligné qu'une lutte efficace contre le terrorisme exige un engagement constant et déterminé de tous, d'où l'importance de la coopération entre les pays de la CIMO.

La conférence a demandé, dans ce cadre, à un groupe de haut niveau de réfléchir sur les moyens de combattre toutes les sources de financement dont les terroristes bénéficient. Elle a mis l'accent aussi sur l'importance de la coopération et de l'échange d'informations dans ce domaine.

Les pays de la CIMO ont ainsi décidé d'unir leurs efforts pour prévenir et lutter contre le phénomène de radicalisation, empêcher l'utilisation, à des fins terroristes, des nouvelles technologies de l'information et de la communication et tarir le financement du terrorisme dans ses multiples sources et filières.

S'agissant de la lutte contre le crime organisé, la 14ème CIMO, qui s'est déroulée sous la présidence du ministre italien de l'intérieur, M. Roberto Maroni, a observé que la région de la Méditerranée est exposée à la prolifération de nombreux trafics illicites, particulièrement le narcotrafic.

Les ministres participant à la conférence ont ainsi convenu de renforcer la coopération opérationnelle pour neutraliser les réseaux criminels des trafiquants et réduire l'offre et la demande de drogues dans la région.

Ils ont décidé, dans ce cadre, d'optimiser la coopération par le biais de canaux de police existants entre les pays de la CIMO, renforcer la coopération dans le domaine de la prévention et de la répression de la criminalité organisée sous toutes ses formes et intensifier l'échange d'informations et de renseignements relatifs à des actes et faits de criminalité transnationale organisée par tous les moyens appropriés.

Les participants ont de même décidé de poursuivre la mise en place d'actions et programmes de formation et de coopération techniques, promouvoir l'échange de bonnes pratiques et renforcer la coordination entre les instances de lutte contre le blanchiment des capitaux.


Concernant la circulation des personnes et la lutte contre les migrations illégales, la "Déclaration de Venise", dont les grandes lignes ont été présentées par M. Maroni lors d'une rencontre avec la presse, exprime la détermination des ministres à promouvoir une approche globale des migrations basée sur la promotion de l'immigration légale, la lutte contre l'immigration irrégulière et le développement solidaire au profit des sociétés d'origine des migrants.

Ils ont réaffirmé également leur volonté de lutter contre les organisations criminelles transnationales se livrant au trafic des migrants et à la traite d'êtres humains.

Les participants ont convenu d'un certain nombre de mesures pratiques dont la facilitation de la migration légale, l'examen des possibilités de simplification des procédures de délivrance de visas et l'intensification des échanges d'informations liées à la migration illégale et au trafic des migrants.

Pour ce qui est de la protection civile, les ministres ont convenu de poursuivre l'amélioration des mécanismes de protection et de réponse en cas de catastrophes naturelles ou d'origine humaine, de crises ou d'attentats terroristes, afin de prendre les mesures appropriées pour en réduire les conséquences sur la population civile.

Ils se sont engagés aussi à poursuivre les exercices conjoints, promouvoir des activités de formation et favoriser la mise en place d'un système de communication entre les centres opérationnels nationaux permettant l'établissement de liaisons permanentes.

Quant à la coopération dans le domaine des collectivités locales, la "Déclaration de Venise" met en exergue le lien existant entre le bon fonctionnement de ces dernières, le développement durable et la sécurité.

Les ministres ont ainsi décidé d'approfondir la réflexion sur les voies et moyens de renforcer la coopération et de procéder à l'échange d'expériences et de bonnes pratiques dans ce domaine, notamment en ce qui concerne la gestion des grandes villes et l'aménagement urbain.

La "Déclaration de Venise" a fait état, par ailleurs, des remerciements des ministres au Maroc pour l'invitation qui leur été adressée afin de participer au sommet "Africités" prévu à Marrakech en décembre prochain.

Ils ont également accueilli avec satisfaction l'invitation du ministre algérien de l'intérieur relative à l'organisation dans son pays de la 15ème CIMO.

La délégation marocaine à la 14ème édition de la CIMO, conduite par M. Benmoussa, était composée de MM. Mohamed Tricha, wali directeur général des affaires intérieures, Cherki Draiss, directeur général de la sûreté nationale et Khalid Zerouali, gouverneur directeur de la migration et de la surveillance des frontières.

Source : MAP

Les responsables de la Maison des arts de la parole proposent une table ronde, qui se déroulera samedi28 novembre, à la mairie de Casseneuil. « Il s'agit d'une rencontre agrémentée de lectures de récits de vie de migrants, présentés par des artistes lot-et-garonnais » précise l'association, qui poursuit plusieurs objectifs.

« Lors de la première fête que nous avons organisée, en octobre, nous avons mis en valeur les amateurs et professionnels des arts de la parole qui souhaitent développer leurs pratiques artistiques. Et nous avons animé le village médiéval casseneuillois. Nous souhaitons par ailleurs mettre valoriser la diversité culturelle du territoire. Cette table ronde est l'amorce d'une réflexion que nous voulons conduire autour de la diversité culturelle, l'une des caractéristiques du département liée à l'histoire des migrations, expliquent les responsables de l'association, afin de dresser l'inventaire des migrations avec des personnes qui ont travaillé sur ce sujet » : Pôleth Wadbled, sociologue, qui a passé près de vingt ans à observer les migrations dans la Vallée du Lot (et tout particulièrement sur Sainte-Livrade-sur-Lot), mais aussi Joël Combres, journaliste et responsable de la revue « Ancrage » qu'il a fondée et qui collecte les récits de vies de migrants du Lot-et-Garonne. Ou encore Pèire Boissiere, qui s'est intéressé aux migrants venus d'autres contrées de France et qui ont influencé ainsi les traditions populaires. A leurs côtés, Jacky Dubreuil, historien local de Casseneuil, qui racontera l'histoire des migrants sur le village.

Espagnols, Alsaciens...

Puis, deux artistes restitueront ces récits de vie de migrants : Rémy Boiron, de la Compagnie humaine, installé à Sainte-Livrade, lira des témoignages de migrants espagnols, marocains, alsaciens... Et Vladia Merlet lira des extraits de son spectacle intitulé « Cafi », où elle raconte l'histoire des réfugiés asiatiques.

« Nous souhaitons inviter toute la population qui se sent concernée par cette histoire des migrations », confient les organisateurs de cette table ronde, qui évoquent également une prochaine étape en 2010 : leur donner à leur tour la parole, pour se raconter... et réfléchir ensemble au collectage de ces récits de vies. Pour garder la mémoire de ces histoires.

Source : Sud Ouest

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a proposé mardi 24 novembre à Venise la création d'un "visa commun méditerranéen" destiné à certains étudiants, lors d'une rencontre des ministres de l'Intérieur de dix pays du pourtour méditerranéen. "Nous voulons ouvrir des opportunités pour les immigrés en situation régulière, favoriser leur mobilité et leur circulation", a-t-il expliqué au téléphone à l'AFP à Rome, annonçant qu'il proposait à ses collègues "une expérience pilote pour les jeunes", la création d'un visa commun méditerranéen. Ce visa permettrait à des étudiants issus de "filières d'excellence", comme les technologies de l'environnement ou l'aéronautique, "de se déplacer dans n'importe lequel des pays du 5+5, voire à terme des pays de l'Union pour la Méditerranée", a-t-il expliqué. Le 5+5 regroupe Espagne, Portugal, France, Italie, Malte, Maroc, Tunisie, Libye, Algérie, Mauritanie. Ces étudiants auraient en outre accès à "une bourse méditerranéenne" et à "une première expérience professionnelle à la fin de leurs études". M. Besson a, en parallèle, plaidé pour "un renforcement de la lutte contre l'immigration illégale", avec une aide des pays du Nord à ceux du Sud pour "accroître leurs capacités de surveillance". A ce sujet, le ministre a rappelé que la France et l'Italie avaient demandé récemment à l'Union européenne un renforcement de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex. M. Besson a également proposé aux ministres du 5+5 d'"étudier les conditions dans lesquelles les candidats au statut de réfugié pourraient faire cette demande dans les pays de transit". Cette procédure permettrait par exemple à des candidats à ce statut issus de pays de l'Afrique sub-saharienne de demander la protection internationale à partir des pays de "transit" comme le Maroc, la Tunisie ou la Libye. "Nous devons pouvoir expliquer au candidat au statut de réfugié politique qu'ils n'ont pas besoin de prendre le risque de traverser la Méditerranée pour que leur demande soit examinée", a-t-il dit. De son côté, l'Europe s'engageraitleur demande soit examinée", a-t-il dit. De son côté, l'Europe s'engagerait à "répartir de façon équitable" en son sein les personnes qui obtiendraient ainsi ce statut.

Source : Le Monde

La Juventus de Turin a écopé d'une amende de 20.000euros pour des "chants racistes" à l'encontre de Mario Balotelli, l'attaquant italien de l'Inter d'origine ghanéenne.

Dimanche, à l'occasion du match Juventus-Udinese (1-0), une partie des supporteurs turinois s'est à nouveau déchaînée contre le joueur, malgré les appels au "rejet du racisme" lancés par le speaker du Stadio Olimpico.

A deux semaines du derby tant attendu entre la Juve et l'Inter, cet incident rappelle celui de la saison passée: en avril 2009, Balotelli avait déjà été la cible des supporteurs de la "Vieille Dame", ceux-ci affirmant "qu'un Noir ne pouvait pas être italien".

La ligue italienne de football avait infligé la saison dernière un match à huit clos à la Juventus.

APS
Les agents de l'immigration américains ont interpellé 556.000 immigrés clandestins durant l'année fiscale 2009 (d'octobre 2008 à octobre 2009) ce qui représente une baisse de 23% par rapport à l'année précédente, ont indiqué mardi les autorités.

Au cours de l'année fiscale 2008, un peu plus de 723.000 immigrés clandestins avaient été interpellés, explique le rapport de l'agence américaine des douanes et de l'immigration qui est diffusé chaque année peu après la clôture de l'exercice fiscal.

La police des frontières attribue ces bons résultats à une meilleure vigilance, avec le recrutement de 6.000 nouveaux agents qui porte à 18.000 le nombre total des agents de l'immigration, et à de meilleurs technologies.

L'agence américaine des douanes et de l'immigration ont saisi plus de 1,6 tonne de drogue au cours de l'année fiscale 2009, ce qui représente une augmentation de 57% par rapport à l'année précédente. Les saisies d'héroïne ont notamment augmenté de 316% en un an alors que celles de marijuana (-58%) et celles de cocaïne (-18%) sont en baisse.

AFP

Les Migrants et la solidarité internationale

Avec Abdallah ZNIBER,

du réseau IDD - Immigration, Développement, Démocratie

VENDREDI 27 NOVEMBRE 2009

à 18 heures

La politique de fermeture des frontières, et ses conséquences dramatiques sur le sort des migrants du sud de la Méditerranée, ainsi que le débat sur l'identité nationale  lancé par le Ministre de l'Immigration et de l'identité nationale traduisent l'orientation inquiétante des politiques menées actuellement en France et en Europe au sujet de l'immigration.

 

Cette conférence débat est l'occasion de  montrer le rôle et l'apport des migrants pour un développement solidaire, ici et ailleurs.


Conférence débat organisée par la Cimade, avec le soutien de Science Po, dans le cadre du festival Migrant'Scène 2009

Lieu :
Sciences po
14, avenue Victor Hugo
Dijon


IDD
130 rue des Poissonniers
75018 Paris
Tél : +33 1 55 79 09 34
http://www.idd-reseau.org

Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a qualifié mardi d'"intéressante" l'idée d'une carte à points pour les immigrés souhaitant devenir à terme italiens, dans un entretien à la chaîne de télévision privée Canale 5.

"Je crois que la citoyenneté pour un immigré doit être l'aboutissement d'un parcours et non pas le début", a déclaré le ministre, en apportant son soutien à une idée lancée le week-end dernier par son collègue Maurizio Sacconi, ministre des Politiques sociales.

"On ne peut pas imaginer d'arriver en Italie et seulement pour cette raison avoir le droit de devenir Italien. On le devient après un long parcours qui passe par le travail, le respect de la loi, de notre Constitution et de nos règles", a souligné sur Canale 5, M. Frattini.

Le ministre Frattini a paru ainsi s'opposer à des propos tenus samedi par le président de la Chambre des députés, Gianfranco Fini, qui avait plaidé pour rendre plus facile le processus de naturalisation des immigrés et de leurs enfants. L'Italie applique le droit du sang pour octroyer la nationalité italienne.

M. Frattini a souligné qu'"il y a des pays, comme le Canada et les Etats-Unis, où le mécanisme des points est déjà en vigueur pour la reconnaissance des permis de travail de longue durée qui ouvrent ensuite la voie à l'obtention de la nationalité".

Dimanche, M. Sacconi s'était dit, dans le journal Corriere della Sera, favorable à "une sorte de citoyenneté à points" permettant "un parcours d'intégration en fonction de critères qualitatifs plutôt que chronologiques et quantitatifs (nombre d'années de présence sur le sol italien, NDLR)"

Il avait aussi rejeté à la fois le "multiculturalisme indifférent théorisé et pratiqué en Angleterre ou Hollande" et "les processus d'assimilation arrogants dans lesquels un Etat militant impose à l'étranger l'intégralité de son horizon culturel, l'obligeant à oublier" ses coutumes et croyances.

Actuellement, l'Italie exige un délai minimum de 10 ans pour présenter une demande de naturalisation, sauf dans le cas de mariage où ce délai est réduit à deux ans, et un casier judiciaire sans condamnations supérieures à trois ans.

AFP

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a proposé mardi à Venise la création d'un "visa commun méditerranéen" destiné à certains étudiants, lors d'une rencontre des ministres de l'Intérieur de dix pays du pourtour méditerranéen.

"Nous voulons ouvrir des opportunités pour les immigrés en situation régulière, favoriser leur mobilité et leur circulation", a-t-il expliqué au téléphone à l'AFP à Rome, annonçant qu'il proposait à ses collègues "une expérience pilote pour les jeunes", la création d'un visa commun méditerranéen.

Ce visa permettrait à des étudiants issus de "filières d'excellence", comme les technologies de l'environnement ou l'aéronautique, "de se déplacer dans n'importe lequel des pays du 5+5, voire à terme des pays de l'Union pour la Méditerranée", a-t-il expliqué.

Le 5+5 regroupe Espagne, Portugal, France, Italie, Malte, Maroc, Tunisie, Libye, Algérie, Mauritanie.

Ces étudiants auraient en outre accès à "une bourse méditerranéenne" et à "une première expérience professionnelle à la fin de leurs études".

M. Besson a, en parallèle, plaidé pour "un renforcement de la lutte contre l'immigration illégale", avec une aide des pays du Nord à ceux du Sud pour "accroître leurs capacités de surveillance".

A ce sujet, le ministre a rappelé que la France et l'Italie avaient demandé récemment à l'Union européenne un renforcement de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

M. Besson a également proposé aux ministres du 5+5 d'"étudier les conditions dans lesquelles les candidats au statut de réfugié pourraient faire cette demande dans les pays de transit".

Cette procédure permettrait par exemple à des candidats à ce statut issus de pays de l'Afrique sub-saharienne de demander la protection internationale à partir des pays de "transit" comme le Maroc, la Tunisie ou la Libye.

"Nous devons pouvoir expliquer au candidat au statut de réfugié politique qu'ils n'ont pas besoin de prendre le risque de traverser la Méditerranée pour que leur demande soit examinée", a-t-il dit.

De son côté, l'Europe s'engagerait à "répartir de façon équitable" en son sein les personnes qui obtiendraient ainsi ce statut.

AFP

Des centaines de jeunes demandeurs d'asile qui jouent actuellement dans des clubs belges de football ne peuvent plus jouer en raison d'une mesure prise par la fédération internationale FIFA, rapporte mardi l'agence de presse Belga.

Le 12 novembre dernier, l'Union royale belge de football (URSBFA) a envoyé un fax pour signaler aux clubs qu'ils ne peuvent plus faire jouer les jeunes demandeurs d'asile qui se sont inscrits après le 1er octobre, indique la même source, citant les quotidiens nerlandophones "Het Nieuwsblad" et "De Standaard".

La FIFA veut à travers cette mesure combattre le phénomène du trafic d'êtres humains et les trafiquants qui font venir dans les pays de l'Ouest de jeunes joueurs prometteurs.

"Si ces jeunes échouent, ils sont alors abandonnés à leur propre sort", souligne la même source, précisant que "cette mesure ne concerne que les enfants dont l'âge est inférieur à 18 ans.

MAP

La deuxième édition du festival national de la création féminine a pris fin en apothéose, dimanche à Taza, avec une soirée artistique animée par l'artiste "pluriel" marocain Mahmoud Migri et des ensembles féminins locaux de musique gnaouie et amazighe.

Organisé du 19 au 22 novembre par le "Forum Bouyablane pour la culture, le développement et la création" avec le soutien de la province de Taza, des conseils provincial et municipal, l'union des écrivains du Maroc, la direction régionale de la culture de Taza-Al Hoceima-Taounate, le festival a connu la participation de plus de 140 écrivains, artistes et critiques d'art en provenance du Maroc et des pays arabes dont l'Egypte, le Yémen, l'Irak et la Tunisie.

Les débats organisés en marge de cet événement artistique ont porté notamment sur "la création littéraire et artistique féminine, visions et spécificités expressives et esthétiques" avec la participation d'une pléiade d'intellectuels, écrivains et artistes arabes et étrangers: Izzat Soultane (Egypte), Said El Jariri (Yémen), Mohammed El Badaoui (Tunisie), Ahmed Charrak, Abdelhamid Akkar, Mohammed Bakrim, Mohammed Chouika, Abdesslam Khalloufi, Idrissi Korri et Benyouness Amirouche (Maroc).

L'expérience de la romancière marocaine Khenata Bennouna a été analysée notamment par Abderrahmane Tankoule, doyen de la faculté des lettres de Fès qui a salué son écriture "engagée et rebelle" centrée sur les particularités marocaines.

Des récitals poétiques figuraient, aussi, au programme du festival avec la participation de poètes tels Manal Cheikh (Irak), Jamal Boutayeb, Driss El Meliani, Aziz El Hakem, Fatima Moustaid, Boujemaa El Oufi et Sabah Doubbi (Maroc).

Le festival a été marqué, de plus, par des expositions collectives d'arts plastiques reflétant les Âœuvres picturales particulièrement des artistes Khadija Tnana (Maroc), Bouchra Belghali (USA) et Mahmoud Migri, invité d'honneur.

Au volet de la création féminine dans le domaine du cinéma, le film "Le chemin des femmes" de la réalisatrice marocaine Farida Bourquia, les deux courts métrages "Le sang d'encre", "Et la vie continue" de la réalisatrice marocaine Laila Triki, un film documentaire émouvant "Esseulé" de la scénariste égyptienne Izzat Soultane qui traite des droits de l'enfant ont été diffusés.

Côté théâtre, le public avait rendez-vous avec la pièce "Tata M'Barka" de la scénariste marocaine Naima Zitane.

En marge du festival, les participants ont visité les monuments historiques de la médina de Taza, classée "patrimoine culturel national", les sites naturels et touristiques de la province et le chantier de construction d'un théâtre à Taza.

MAP

La demande de permis de construire déposée par la communauté musulmane d'une bourgade du canton de Berne déchaîne les passions. Un référendum aura lieu dimanche.

L'aube se lève lentement derrière les cimes enneigées. Soudain, du fond de la vallée, juste devant une église, surgit un minaret. Puis deux, puis trois... Vous avez beau cliquer, vous êtes vite débordé. L'appel des muezzins couvre bientôt la douce musique des alpages. «Fin de partie ! proclame le jeu vidéo. La Suisse est envahie de minarets. Pour que cela n'arrive pas, votez oui, le 29 novembre, pour l'interdiction des minarets.»

C'est à Langenthal, dans le canton de Berne, que la polémique a commencé. En 2006, la communauté musulmane de cette paisible bourgade de 15 000 habitants dépose une demande de permis de construire pour un minaret. «L'inauguration d'un splendide temple sikh dans notre ville m'en a donné l'idée, se souvient Mutalip Karaademi, président de cette communauté. Je me suis dit : "pourquoi pas nous ?"»

«Les minarets sont nos baïonnettes»

Aussitôt le permis accordé, de vives oppositions se déclarent. «Dans la région, beaucoup de gens se sont sentis agressés par les nombreuses demandes de construction de minarets, qu'ils voient comme un symbole de revendication politico-religieuse du pouvoir, raconte Patrick Freudiger, conseiller municipal de l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste). Le Coran ne parle pas des minarets. Des milliers de mosquées en sont dépourvues, même au Moyen-Orient. C'est donc qu'ils ne sont pas nécessaires !  » Pour appuyer leur cause, les adversaires des minarets aiment à citer le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui affirmait en 1997 que «les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les coupoles nos casques et les fidèles nos soldats».

Parti du canton de Berne , le mouvement Stopp Minarett prend de l'ampleur. Soutenue par des membres de l'UDC et de l'Union démocratique fédérale (UDF, droite évangélique), l'initiative populaire «Contre la construction de minarets» est déposée l'an dernier, forte de 113 540 signatures. Aussitôt le gouvernement suisse prévient : ce référendum est «contraire aux droits de l'homme» et «met la paix religieuse en péril». «Ce n'est pas un instrument approprié pour contrer l'extrémisme religieux. Il risque, à l'inverse, de servir la cause des fanatiques», martèle le ministre de la Justice, Eveline Widmer-Schlumpf.

À l'instar du jeu vidéo Minarett Attack, les affiches du Comité d'initiative, où figure un drapeau suisse hérissé de minarets ressemblant à des missiles, ont fait scandale. Le Conseil fédéral, qui garde en mémoire la crise des caricatures danoises, en 2006, craint qu'un oui nuise à l'image de la Suisse, mettant en péril la sécurité du pays et ses intérêts économiques. «Alors il faudrait se coucher pour vivre en paix ? s'exclame Oskar Freysinger, député UDC. C'est ce que Chamberlain et Daladier ont pensé à Munich en 1938... Si les conséquences sont telles, c'est la preuve que ce que nous faisons pour nous défendre est légitime.»

«On nous traite de talibans»

En attendant, à Langenthal, sur le modeste bâtiment jaune - une ancienne fabrique de peinture - qui sert de mosquée aux quelque 750 musulmans de la ville, le gabarit de 6 mètres de haut (représentation en bois du minaret) n'est pas près d'être remplacé par une tour en PVC. «C'est une sale campagne ! s'insurge Mutalip Karaademi, un Albanais de Macédoine, installé depuis vingt-six ans en Suisse. On cherche à nous provoquer. On nous traite de terroristes, de talibans... Alors que l'on est comme tout le monde, complètement intégrés.»

Plusieurs voisins de la mosquée ont éprouvé le besoin de déployer des drapeaux helvétiques sur leur balcon. «Bientôt, on ne sera plus suisses ! bougonne un grand blond d'une cinquantaine d'années. On les a accueillis gentiment, comme c'est la tradition avec les réfugiés. Mais ils prennent de plus en plus de place : regardez tous ces restaurants de kebabs, ces rayons hallal dans nos supermarchés, ces femmes voilées ! Et maintenant, ils font comme chez eux : ils nous imposent leur architecture...»

Les membres du comité Stopp Minarett n'ont «rien contre les musulmans», assure Patrick Freudiger : «Là où j'ai un problème, c'est quand ils refusent de s'intégrer. Le minaret, c'est le premier pas. Après, ils voudront le muezzin, la burqa, puis la charia...»

Entre les deux parties, le maire , Thomas Rufener, a bien du mal à «trouver la solution». «Si on interdit les minarets, cela n'arrangera pas la communication entre nous, soupire-t-il. Et l'immigration continuera tout de même !»

Pour beaucoup, les tensions ne se dissiperont pas après la votation, même si le non l'emporte, comme le prévoient les derniers sondages. «Cela ne finira pas comme cela..., affirme Hisham Maizer, président de la Fédération des organisations musulmanes de Suisse. En fait, le débat sur l'islam en Suisse ne fait que commencer.»

Source : Le Figaro

L'équipe représentant le Maroc s'est classée deuxième lors de la 3ème édition du Mondial de basket-ball pour immigrés après s'être inclinée contre la République Dominicaine (63-60) en finale de ce tournoi disputée dimanche à Madrid.

Lors de cette rencontre, l'équipe marocaine, qui a atteint pour la 2ème année consécutive la finale de cette compétition, n'a pas démérité et a pu tenir tête à une équipe dominicaine expérimentée et talentueuse pendant une bonne partie de la confrontation, avant de céder durant les dernières minutes de cette partie.

La troisième place a été remportée par la Pologne après avoir battu l'Equateur (67-56) en matche de classement.

Organisé du 7 au 22 novembre à Madrid par la Fédération espagnole de Basket-ball en collaboration avec le département des sports de la région autonome de Madrid, ce tournoi a connu la participation de 12 équipes représentant la Bolivie, la Chine, la Colombie, l'Equateur, la République Dominicaine, l'Uruguay, les Etats-Unis, la Pologne, le Pérou, les Philippines et le Maroc.

Le directeur technique de l'équipe marocaine, Taib Hiaiti, a mis en exergue le rôle important de tels événements sportifs dans l'amélioration de l'intégration des immigrés marocains et la promotion d'une image positive du Maroc auprès de la société espagnole.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Hiaiti, qui est président de l'Association sportive "Atletico de Marruecos", a souligné que la jeunesse marocaine résidant en Espagne regorge de talents dans les différentes disciplines capables de représenter dignement le Royaume durant les manifestations sportives.

L'arrivée en finale de ce tournoi de l'équipe marocaine est une preuve de l'énergie et de l'enthousiasme des jeunes marocains issus de l'immigration, a-t-il ajouté.

Source : MAP

Le lancement du débat sur l'identité nationale est-il un acte politique ou seulement politicien ? Dans le contexte de la campagne pour les élections régionales de 2010 et de l'accumulation de sondages d'opinion qui lui sont défavorables, chacun devine que le gouvernement cherche à exploiter les peurs des Français en reliant les thèmes de l'étranger et de la sécurité, de même que ceux du communautarisme et de la condition des femmes. Mais n'y aurait-il pas, par ailleurs, un débat politique de fond qu'on ne saurait refuser par principe ? Beaucoup le pensent. Toutefois ils risquent de le regretter quand ils découvriront la façon dont ce débat aura été organisé concrètement.

Pour le comprendre, il faut lire la circulaire envoyée aux préfets le 2 novembre par le ministre de l'immigration, de l'intégration et de l'identité nationale, Eric Besson, leur demandant "d'organiser et de présider" partout en France des débats locaux sur l'identité nationale, et dont la synthèse sera ensuite imposée par le gouvernement comme le résultat de cette vaste consultation des Français.

On y découvre une liste de préjugés et de fausses évidences définissant par avance l'identité nationale alors que l'on prétend la mettre en débat. Beaucoup de sujets sont abordés, mais le thème de "l'étranger" est en réalité central. Et certaines questions formulées à ce sujet sont orientées, choquantes et inacceptables. Détaillons celle-ci : "Comment éviter l'arrivée sur notre territoire d'étrangers en situation irrégulière, aux conditions de vie précaires génératrices de désordres divers (travail clandestin, délinquance) et entretenant, dans une partie de la population, la suspicion vis-à-vis de l'ensemble des étrangers ?" On trouve ici, condensés dans une même phrase, tous les poncifs du discours xénophobe.

1 - Les sans-papiers seraient nécessairement arrivés irrégulièrement. En réalité, l'irrégularité du séjour ne suppose pas l'entrée illégale. Les dernières réformes ont précarisé le statut des étrangers résidant en France, les faisant basculer dans l'irrégularité pour des motifs de plus en plus nombreux (polygamie, séparation du couple, fin du contrat de travail, rejet de la demande d'asile, fin des études, etc.).

2 - Les sans-papiers auraient nécessairement des conditions de vie précaires. C'est la fameuse "misère du monde" et ce n'est pas totalement faux. Toutefois, en réalité, si leur situation administrative est nécessairement précaire, les sans-papiers peuvent aussi être qualifiés, intégrés, travailler, avoir un logement et payer des impôts.

3 - Cette précarité serait forcément source de travail clandestin. Ce n'est pas totalement faux. Toutefois, en réalité, nombre de sans-papiers travaillent avec un vrai contrat de travail et sont déclarés. Au demeurant, le "travail au noir" n'est pas réservé aux étrangers irréguliers. Il est au contraire assez répandu (garde d'enfants, cours du soir, ménage, couture, repassage, aide à domicile, etc.).

4 - Cette précarité serait forcément source de délinquance. C'est le vieux thème d'extrême droite, étranger = délinquance, dissimulé sous le masque de l'apitoiement sur la pauvreté. En réalité, les clandestins sont bien sûr tous délinquants au sens administratif (absence de papiers). Mais pour le reste, leur particularité est généralement d'être au contraire très respectueux de l'ordre public pour ne pas se faire remarquer.

5 - Cela entretient la suspicion de la population à l'égard de l'ensemble des étrangers. Cette idée que la lutte contre les immigrés clandestins permettrait aux immigrés légaux d'être acceptés et de s'intégrer est une idée fausse. D'abord le discours xénophobe, même limité aux clandestins, ne peut qu'alimenter une xénophobie plus générale (il n'est qu'à voir les discours sur la religion musulmane et ses "signes ostensibles"). Ensuite, les pratiques policières qui découlent de la lutte contre l'immigration clandestine touchent en réalité tous les Français dont la peau n'est pas blanche. L'exemple le plus évident est le contrôle d'identité sur la voie publique, autrement dit le contrôle au faciès.

Ainsi, ce débat sur "l'identité nationale" n'est pas seulement contestable sur le fond, il l'est aussi et d'abord sur la méthode. La lecture de la circulaire Besson montre que les conclusions sont largement écrites d'avance. Non seulement la circulaire formule les questions qui seront débattues, mais elle se termine de surcroît par une liste de quinze propositions précises qui, comme par hasard, concernent dans 11 cas sur 15 les étrangers (le reste consiste en cours d'instruction civique, en obligation pour les enfants de chanter régulièrement La Marseillaise et pour les bâtiments publics d'arborer le portrait de Marianne et le drapeau tricolore).

Cela indique bien le niveau réel du débat qui est proposé et le fond de la pensée de ceux qui l'ont conçu. Et qui pourrait élever ce débat, le sortir de ces cadres étriqués aux accents xénophobes ?

A aucun moment il n'est requis la présence des chercheurs spécialistes de la société française, capables d'aider à objectiver son histoire et sa composition actuelle, pas plus que la présence de représentants des divers partis politiques, syndicats professionnels, grandes associations nationales, institutions religieuses ainsi que les diverses "communautés" pourtant évoquées dans la circulaire.

Dans ces débats, il est seulement demandé aux intendants du prince de recueillir attentivement les peurs du "bon peuple" pour pouvoir ensuite le rassurer en lui parlant de la "fierté d'être français". Non, décidément, les dés sont pipés, il s'agit une manipulation et nous appelons nos concitoyens à contester ces procédés politiciens rétrogrades qui menacent davantage qu'ils ne servent la cohésion sociale en réactualisant le bon vieux manichéisme opposant deux entités mythiques : la "communauté nationale" et les "corps étrangers" qui la menaceraient.

Source : Le Monde

Un nouveau projet d'action en France a rapidement tissé sa toile sur internet où un collectif appelle les migrants, les Français nés de parents étrangers et ceux qui veulent protester contre la politique d'immigration à cesser toute activité économique pendant une journée.

"Nous voulons ainsi exprimer un véritable ras-le-bol de voir les immigrés utilisés par les politiques comme des boucs émissaires en période de crise économique et d'élections", explique Nadia Lamarkbi, présidente de l'initiative "la journée sans immigrés, 24H00 sans nous" qui sera présentée à la presse mardi.

Agée de 35 ans, cette journaliste franco-marocaine a calqué cette idée de boycott économique sur un vaste mouvement de protestation contre la politique d'immigration mené par les Latinos-Américains aux Etats-Unis en 2006.

Elle avoue avoir été "surprise par l'engouement rencontré sur internet" via un site, un blog et une adresse Facebook qui compte déjà 5.000 fidèles. Elle n'envisageait qu'une action à Paris mais "déjà 10 comités se sont créés en province, rejoints par des chercheurs, des politiques, des syndicats, de grandes associations comme le Réseau éducation sans frontières, ainsi que de nombreux citoyens".

Dans un "manifeste" publié sur son site, le collectif appelle les "immigrés, descendants d?immigrés et citoyens conscients de l?apport essentiel de l?immigration" à "cesser de consommer et/ou de travailler" le 1er mars 2010 marquant le cinquième anniversaire de l'entrée en vigueur du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA), qui instaurait une immigration "choisie" sur des critères économiques.

"Pour la première fois en France, nous décidons de ne pas participer à la vie de la Cité", poursuit le texte. "Par cette absence, nous voulons marquer la nécessité de notre présence".

Ce boycott "vise à montrer que les immigrés sont une richesse au sens propre et figuré, des éléments moteurs de l'économie et de la société", souligne Mme Lamarkbi.

Les premières réunions publiques du collectif ont regroupé jeunes de quartiers défavorisés, chercheurs, cadres et chefs d'entreprise nés de parents étrangers, ou travailleurs sans-papiers

Source : AFP

Le gouvernement allemand préconise des "contrats d'intégration" pour les nouveaux immigrés en Allemagne, a annoncé lundi la chargée de l'Intégration du gouvernement, Maria BÃ-hmer.

"Celui qui veut vivre ici pour longtemps et qui veut travailler doit dire Oui à notre pays", a déclaré la responsable conservatrice au journal régional Stuttgarter Nachrichten.

"Cela inclut la maîtrise de la langue allemande et la disposition à participer à la société", a-t-elle ajouté.

Les contrats d'intégration doivent définir à la fois "ce que les immigrés peuvent attendre comme soutien" de la part des pouvoirs publics et en échange, "ce que nous attendons des immigrés", selon Mme BÃ-hmer.

Parmi les valeurs que se doivent de respecter les immigrés, la chargée du gouvernement a cité la liberté d'opinion et l'égalité des sexes.

Elle a relevé des "déficits importants" en matière de langage et de performances scolaires dans des "sociétés parallèles" de certains quartiers des grandes villes allemandes.

Mme BÃ-hmer considère par ailleurs que les réussites de la population d'origine immigrée, qui correspond à 15,1 millions de personnes en Allemagne, doivent être davantage mises en avant, évoquant "ceux qui finissent l'école, qui étudient, qui créent des sociétés et ceux qui sont ingénieurs, médecins ou avocats".

L'an dernier, l'Allemagne, à l'instar d'autres pays européens, a introduit un test de connaissances sur le pays pour les personnes souhaitant acquérir la nationalité allemande.

AFP

L'équipe représentant le Maroc s'est classée deuxième lors de la 3ème édition du Mondial de basket-ball pour immigrés après s'être inclinée contre la République Dominicaine (63-60) en finale de ce tournoi disputée dimanche à Madrid.

Lors de cette rencontre, l'équipe marocaine, qui a atteint pour la 2ème année consécutive la finale de cette compétition, n'a pas démérité et a pu tenir tête à une équipe dominicaine expérimentée et talentueuse pendant une bonne partie de la confrontation, avant de céder durant les dernières minutes de cette partie.

La troisième place a été remportée par la Pologne après avoir battu l'Equateur (67-56) en matche de classement.

Organisé du 7 au 22 novembre à Madrid par la Fédération espagnole de Basket-ball en collaboration avec le département des sports de la région autonome de Madrid, ce tournoi a connu la participation de 12 équipes représentant la Bolivie, la Chine, la Colombie, l'Equateur, la République Dominicaine, l'Uruguay, les Etats-Unis, la Pologne, le Pérou, les Philippines et le Maroc.

Le directeur technique de l'équipe marocaine, Taib Hiaiti, a mis en exergue le rôle important de tels événements sportifs dans l'amélioration de l'intégration des immigrés marocains et la promotion d'une image positive du Maroc auprès de la société espagnole.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Hiaiti, qui est président de l'Association sportive "Atletico de Marruecos", a souligné que la jeunesse marocaine résidant en Espagne regorge de talents dans les différentes disciplines capables de représenter dignement le Royaume durant les manifestations sportives.

L'arrivée en finale de ce tournoi de l'équipe marocaine est une preuve de l'énergie et de l'enthousiasme des jeunes marocains issus de l'immigration, a-t-il ajouté.

MAP
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) souhaite que "pour les entreprises non plus", il n'y ait "pas de double peine", alors que le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé un futur projet de loi sur la "fermeture administrative" des établissements employant des sans-papiers.

"Il n'appartient pas aux patrons de PME de se transformer en spécialistes des faux papiers", souligne dans un communiqué la CGPME. "Toute sanction prise de manière uniforme sans tenir compte des circonstances serait forcément injuste et risquerait de constituer une double peine pour les entreprises".

La CGPME s'étonne au passage que "de nombreux sans-papiers paient des cotisations sociales sans que cela n'émeuve les services de l'Etat".

Si elle reconnaît que "le travail clandestin est inadmissible tant sur un plan humain qu'économique" et qu'il est "donc légitime de faire preuve de sévérité", elle souligne qu'"il convient de distinguer les employeurs malhonnêtes et ceux ayant été l'objet de tromperies".

La CGPME juge qu'il y a lieu de "raisonner au cas par cas, en rejetant les solutions simplistes telles que les régularisations massives, en privilégiant au contraire la dimension humaine".

Alors que le mouvement des travailleurs sans-papiers qui réclament leur régularisation prend de l'ampleur, le ministre du Travail Xavier Darcos a menacé de "fermeture administrative" les entreprises employant des étrangers sans-papiers dans un entretien au "Parisien Dimanche". Il y évoque un "nouveau plan d'action" contre le travail illégal pour 2010 et 2011.

Ces dispositions "font partie d'un projet de loi que je soutiendrai" en Conseil des ministres "avant la fin de l'année" ou "au début de l'année prochaine", a ensuite précisé Eric Besson lors de l'émission "C Politique" sur France 5. Il a promis "un arsenal complet de lutte contre les abus".

"Je vais proposer l'inéligibilité à tout appel d'offre publique ou privée de toute entreprise qui aurait employé des étrangers en situation irrégulière. Je vais demander à ce que les amendes soient majorées, je vais demander le remboursement des aides publiques", a-t-il expliqué, en soulignant qu'"il y aura même beaucoup d'autres dispositions".

Le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) a de son côté souligné lundi que "l

Ces cas "sont aujourd'hui marginaux et ne peuvent masquer ce qui est à l'origine du principal problème actuel: des cas de faux papiers et non de 'sans-papiers', des cas de vrais papiers usurpés", note le MEDEF.

Dans ces situations, "où les salariés sont régulièrement déclarés aux titres du droit de la sécurité sociale et du droit du travail, les entreprises ne peuvent en aucun cas se substituer aux administrations concernées", ajoute l'organisation patronale.

Selon la législation actuelement en vigueur, l"emploi irrégulier d'etrangers" est passible de cinq ans de prison et 15.000 euros d'amende par étrangers employés, peine portée à 10 ans de prison et 100.000 euros d'amende si infraction commise en bande organisée.

S'y ajoute pour le juge la possiblité -entre autres- de prononcer l'interdiction d'exercer la profession par laquelle l'infraction a été commise, la confiscation des biens ayant servi à commettre cette infraction, et une exclusion des marchés publics d'une durée de cinq ans.

AP

Le Maroc a signé, lundi à Marrakech, la Déclaration de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur l'investissement et les entreprises multinationales.

Cette déclaration a été signée par le ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka et le secrétaire général de l'OCDE, M. Angel Gurria, en marge de la Conférence ministérielle de l'Initiative MENA-OCDE, qui se tient sous le thème : "Au-delà de la crise: les entreprises et les citoyens au centre des réponses politiques".

Cette déclaration fait partie des objectifs de la réforme engagée par le Royaume pour promouvoir un régime d'investissement ouvert et transparent et le comportement responsable des entreprises.

Le Maroc devient ainsi le deuxième pays après l'Egypte à signer cette déclaration dans la région MENA.

Lors d'un point de presse à l'issue de la cérémonie de signature, M. Baraka a fait savoir que l'adhésion du Maroc à la déclaration de l'OCDE est l'aboutissement d'un long processus de réformes engagées par le Royaume pour améliorer le climat d'investissement et attirer davantage de capitaux étrangers.

Grâce aux accords de libre-échange conclus par le Royaume avec de nombreux pays, "Nous offrons aux investisseurs un milliard de consommateurs potentiels", a-t-il estimé, affirmant que le Maroc, en signant la déclaration de l'OCDE, ambitionne de réaliser un nouveau palier de croissance et à attirer davantage d'investisseurs.

Le ministre a par ailleurs souligné la détermination du gouvernement à associer les organisations de la société civile dans ces efforts.

Pour sa part, le secrétaire général de l'OCDE a affirmé que cette adhésion témoigne des progrès accomplis par le Royaume dans la réforme de ses politiques d'investissement, qui visent à accroître sa compétitivité internationale et l'intégration dans l'économie mondiale.

Des progrès sont tangibles aussi en matière de transparence, d'accès à l'information des entreprises et de la simplification des procédures administratives, a-t-il souligné.

Le climat d'investissement a également bénéficié de nouvelles lois dans d'autres domaines. Le ministre chargé de la Modernisation des secteurs publics, M. Mohamed Abbou, a cité, à cet égard, l'adoption des lois sur la déclaration des biens, les marchés publics et le blanchiment d'argent, ainsi que la création de l'Instance centrale de prévention de la corruption.

En adhérant à la Déclaration de l'OCDE, le Maroc s'engage à accorder le traitement national aux investisseurs étrangers et à favoriser le comportement responsable des entreprises.

En retour, les autres adhérents à la Déclaration garantissent aux investisseurs marocains un traitement équitable et encouragent leurs multinationales implantées au Maroc à contribuer au progrès économique, social et environnemental du Royaume.

MAP
Une conférence scientifique sur les expériences marocaines et chiliennes en matière de justice et de réconciliation se tiendra les 24 et 25 novembre à Rabat.

Organisée par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), le Centre des droits de l'Homme du Chili et le Centre international de justice transitionnelle, cette rencontre se propose de procéder à une analyse comparative des initiatives relatives à la recherche de la vérité, de la justice et la réparation des préjudices occasionnées par les violations passées des droits de l'Homme au Chili et au Maroc, indique lundi un communiqué du CCDH.

Outre l'échange d'expériences entre les deux pays dans le cadre des politiques générales relatives aux réformes et à la réconciliation, cette conférence vise à approfondir la réflexion sur le contexte historique des violations passées des droits de l'Homme, à tirer des enseignements comparatifs de l'héritage de ces violations passées et à évaluer les efforts déployés en vue de traiter de cet héritage, ajoute le communiqué.

Cette rencontre verra la participation d'anciens membres de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), d'acteurs politiques et des droits de l'Homme, d'universitaires et de représentants de la société civile du Maroc et du Chili, ainsi que des experts du Centre international de justice transitionnelle.

MAP
L'ambassadeur de Belgique à Rabat, M. Jean-Luc Bodson a qualifié d'"historique" la visite entamée dimanche au Maroc par SAR le Prince héritier Philippe de Belgique et son épouse la Princesse Mathilde.

Dans une déclaration diffusée dimanche par la première chaîne de télévision nationale "Al Oula" dans son journal du soir, M. Bodson a indiqué que cette visite qu'effectuent le Prince héritier Philippe de Belgique et son épouse la Princesse Mathilde à la tête d'une importante délégation composée de 350 hommes d'affaires est "la visite historique la plus importante" jamais organisée par l'Agence belge pour le Commerce Extérieur depuis sa création.

Cette visite reflète l'importance et l'intérêt qu'accorde la Belgique à ses relations avec le Royaume du Maroc, aussi bien sur le plan officiel qu'au niveau du monde des affaires, a ajouté le diplomate belge.

SAR le Prince héritier Philippe de Belgique, accompagné de son épouse la Princesse Mathilde, est arrivé dimanche après-midi à Casablanca où il a été accueilli par SAR le Prince Moulay Rachid.

MAP
Les travaux d'une conférence internationale sur le thème "éducation et migrations" se sont ouverts vendredi à Alicante (Est de l'Espagne) avec la participation de plus de 250 experts, responsables politiques et représentants d'Ongs et d'associations de la société civile de plusieurs pays méditerranées, dont le Maroc.

Cette conférence, qui se tient dans la cadre du "Dialogue Nord-Sud sur la Méditerranée", doit examiner les relations entre les pays du bassin méditerranéen en matière de migrations et d'éducation, à travers plusieurs tables rondes et ateliers de travail programmés.

Les participants à ces rencontres se pencheront sur l'interaction des questions de l'éducation et de la migration entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée, dans l'objectif de contribuer à la promotion de la coopération dans ce domaine entre les deux parties.

Parmi les sujets de réflexions qui seront abordés par les conférenciers, figurent l'utilité d'une préparation à la migration d'un point de vue professionnel, mais aussi culturel, la possibilité d'une politique de développement solidaire et la possibilité d'organiser une migration circulaire favorisant le retour au pays de départ pour y ramener des connaissances professionnelles utiles et un capital pour lancer un projet.

D'autres préoccupations d'ordre économique, social, politique et démographique, relatives à l'immigration, seront également évoquées.

Les participants examineront, en outre, la collaboration dans le domaine de l'éducation sur les plans bilatéral et multilatéral, l'équivalence des curriculums et des diplômes pour favoriser l'échange des étudiants, les métiers de l'avenir au nord comme au sud de la Méditerranée pour favoriser les migrations sur la base de la qualification et les nouvelles technologies comme moyen de partage du savoir et des compétences.

Les questions de la mobilité, de l'employabilité, de la qualité et de la fuite des cerveaux dans la région euro-méditerranéenne, seront également au centre des discussions.

Cette conférence internationale, la première organisée par "Casa del Mediterraneo" (Maison de la Méditerranée), a pour objet de confronter les expériences et les problèmes des pays des deux rives de la Méditerranée dans le domaine de l'éducation et des migrations, dans la perspective de définir des lignes directrices à même d'aider dans la recherche de solutions à ces problématiques et de promouvoir la coopération en la matière.

Cette rencontre internationale est organisée par "Casa del Mediterraneo" en collaboration notamment avec le Mouvement européen et la Bibliothèque d'Alexandrie.

Créée en juillet 2009 sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement en collaboration avec le gouvernement autonome de Valence, "Casa Del Mediterraneo", dont le siège se trouve à Alicante, se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".

MAP
Une première liste de conventions ont été signées, vendredi soir à Fès, dans le cadre de la 1ère Université d'automne sur les compétences marocaines à l'étranger pour la réalisation de projets à caractère social, éducatif et économique dans différentes régions du Royaume.

Au total, une quinzaine de projets retenus feront l'objet de conventions qui seront signées lors de cette rencontre pour leur mise en Âœuvre et la définition des modalités et planning de leur réalisation.

Dans le cadre de cette première liste, une convention a été signée entre l'Université Al Akhawayn, le Centre national de recherches scientifiques et techniques (CNRT) et le réseau des compétences germano-marocain (DMK: Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerk e.V.) pour l'organisation d'une caravane de sensibilisation des élèves marocains aux technologies de l'information et de la communication et d'initiation aux sciences et aux techniques dans la perspective de contribuer à l'augmentation du nombre des ingénieurs dans le pays.

Une autre convention a été signée en matière de coopération dans le domaine de biologie entre la faculté de médecine de Marrakech et son homologue de Göttingen.

Pour sa part, le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger a signé une convention avec l'association DMK pour la mobilisation des compétences marocaines en Allemagne, l'échange de visites des jeunes, la promotion de l'intégration et la revalorisation de l'image des Marocains résidant en Allemagne.

Le Centre hospitalier universitaire de Rabat et la clinique universitaire de Flensburg se sont engagés de leur côté, aux termes d'une convention signée entre eux, à intensifier leur coopération dans le domaine médical et des études universitaires.

Aux termes des autres conventions signées, il sera procédé à Figuig à l'équipement de l'hôpital de la ville et au lancement de programmes d'appui au profit des enfants et femmes de la région, et à la réalisation d'un centre d'hémodialyse à Figuig et d'une ligne de transport au profit des étudiants de Zaio qui poursuivent leurs études à l'université de Selouan dans le province de Nador.

La première journée de cette rencontre a été marquée aussi par l'organisation de trois ateliers consacrés respectivement à la question de la recherche, du développement et des partenariats, aux énergies renouvelables et à l'environnement et au rôle de l'art dans l'intégration des migrants.

Initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger en collaboration avec le RMK et l'Ambassade du Maroc à Berlin, cette manifestation réunit quelque 130 experts marocains vivant en Allemagne, 20 experts allemands et une centaine de professionnels marocains.

De nombreux projets sur la promotion du réseau électrique, le traitement des eaux usées et la création d'unités mobiles de soins dentaires en milieu rural seront aussi présentés par le réseau DMK et un annuaire des compétences marocaines en Allemagne sera publié.

MAP
M. Abdellah Semate, ancien mineur marocain en France et président fondateur de l'Association des Mineurs Marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN) a reçu, samedi, les insignes de chevalier de l'ordre national de la légion d'honneur française.

M. Samate avait été nommé en janvier dernier à ce grade de la plus prestigieuse décoration française, au sein de la promotion de grands noms, tels Mme Simone Veil, ancienne ministre et ancienne présidente du Parlement européen et le footballeur Zinedine Zidane.

Cette décoration lui avait été décernée en reconnaissance de son rôle associatif dans la défense des droits des mineurs marocains dans cette région du nord de la France.

La cérémonie de remise des insignes s'est déroulée à Aniche (Nord de la France) en présence de MM. Jean-Michel Belorgey, Conseiller d'Etat, Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Jean-Michel Bérard, Préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, Abdelghani Baki et Mohamed Souna, Vices-Consul du Maroc à Lille, et du maire d'Aniche.

Y ont également pris part, plus de 200 personnes dont une grande majorité de défenseurs de l'immigration en France, des membres de la famille de M. Semate et ses compagnons de combat pour les droits de mineurs.

En remettant les insignes de la légion d'honneur à M. Semate, le Conseiller d'Etat Belorgey a insisté qu'il n'a jamais oublié ce que le Maroc a fait pour la région Nord-Pas-de-Calais, lorsque celle-ci avait besoin de main d'oeuvre.

Il a fait part de la reconnaissance de la France à l'apport des Marocains à la défense de son pays et à son essor économique durant les 50 années glorieuses.

En tant qu'ancien résistant, M. Belorgey n'a jamais oublié cet acte courageux de Feu SM Mohammed V qui, en plein deuxième guerre mondiale, a refusé la déportation des juifs marocains.

Il est normal, a-t-il estimé, que la République française reconnaisse le combat de M. Abdellah Semate qui, d'un simple mineur venu de la région d'Agadir, a pu organiser la communauté des mineurs marocains pour la défense de leurs droits en vue de s'assurer les conditions d'une vie digne pour eux et leurs familles, malgré la pression qu'il a subie.

Pour sa part, M. El Yazami a offert une livre sur l'histoire de "Cent ans de l'immigration maghrébine en France".

Il a rappelé que SM le Roi Mohammed VI a mis en place le CCME en tant qu'instance consultative sur les questions de l'immigration.

M. Semate, a-t-il ajouté, fait partie de ces trois millions de Marocains qui participent à l'essor de leur pays d'installation et à l'appui du développement économique du Maroc, même dans les régions les plus reculées dont ils sont originaires, mais qui participent aussi par leur combat syndical et associatif à l'avancement de l'Etat de droit au Maroc.

Prenant la parole, M. Semate a remercié les représentants du Maroc et de la France pour leur reconnaissance, soulignant que c'est un honneur pour lui de porter cette double appartenance.

Il a ajouté qu'il dédie cette décoration à tous ceux et celles qui militent au quotidien pour l'amélioration des conditions de vie des personnes les plus marginalisées.

M. Semate a, par ailleurs, dit avoir une pensée particulière pour tous les mineurs marocains du Nord/Pas de Calais qui ont été obligés à repartir dans leur village d'origine, sans aucune couverture sociale. Il les a assurés qu'il continuera à militer jusqu'à ce qu'ils puissent jouirent des mêmes droits que leurs anciens collègues restés en France.

A la fin de cette cérémonie, les membres fondateurs de l'AMMN ont offert un bouquet de fleurs et des cadeaux à l'épouse de M. Semate, Zahoua, reconnaissant à travers elle le rôle des femmes des mineurs marocains dans l'éducation des enfants.

L'histoire des mineurs marocains, près de 8.000 dans la région Nord-Pas-de -Calais, remonte aux années 1970. Les charbonnages avaient besoin de renouveler leur main d'Âœuvre, c'est ainsi que des centaines de jeunes marocains ont été recrutés pour venir y travailler. Mais à l'heure des fermetures des mines, leur employeur, les Houillères du Nord ne leur réserve pas le même traitement que les européens.

Comme ils ne sont ni Français ni ressortissants de l'Union européenne, les Marocains, en majorité du Sud, étaient privés de la possibilité de convertir leurs avantages en nature (logement, chauffage) ou en capital qui était versé en une fois.

Abdellah Semate, l'un d'eux qui a fondé l'AMMN, se bat depuis 1989 pour mettre fin à cette injustice. En 2007, il obtient de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (HALDE) une conclusion qui exige de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM- autorité qui a pris le relais des Houillères), de faire cesser cette discrimination.

La mesure prise l'ANGDM, étant insatisfaisante, l'Association de M. Semate a décidé de porter l'affaire devant le Conseil de prud'hommes de Douai (Nord), une juridiction de premier degré compétente pour statuer sur des litiges entre les salariés et leur employeur. L'Affaire suit son cours.

MAP

Ils sont urbains, mobiles et ils ont beaucoup investi dans la connaissance et les sciences. «Ils» ? Ce sont ces membres du Réseau des compétences germano- marocain (DMK) qui  viennent de se réunir du vendredi à samedi à Fès pour tenir la première université d'automne des compétences marocaines à l'étranger. Organisé par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE) et l'ambassade du Maroc à Berlin  durant deux jours, le colloque des compétences marocaines en Allemagne a témoigné d'une très grande intensité en termes de débats, de propositions, de signatures de conventions
Dans la foulée, et ce n'est pas le moindre résultat probant, il a été marqué par la signature de plusieurs conventions, la présentation et l'adoption de 17 projets.

Une première rencontre appelée à être dupliquée dans les autres pays, notamment en France, aux Pays Bas, en Belgique et au Canada...  Ils et elles !  Ce sont Soraya, Abderrahman Hachem, Mounir Embarek, Mohamed, Malika, Dounia, Kamal, Rachida et tous les autres, soit près de 150 « cerveaux », architectes, ingénieurs, avocats, physiciens, cardiologues, informaticiens, linguistes, pharmacologues, biologistes...présents dans l'annuaire des compétences marocaines en Allemagne. Ils sont  tous globe-trotters, polyglottes, voyageurs du cyberespace et ont très tôt compris que l'éducation était la principale voie d'ascension sociale.

En une génération, venus de leurs terroirs, Figuig, Zaïo, Nador, Kénitra, Khouribga... ils  sont devenus des pourvoyeurs de l'intelligence pour leurs pays d'accueil, mais aussi «  travailleurs de la connaissance » dans le nouvel ordre mondialisé, nouveaux acteurs de la coopération internationale. Ils ont acquis, en s'investissant énormément et malgré les mille et une difficultés, leur droit d'entrée dans une société allemande, connue autrefois pour son « numerus clausus », sans pour autant jamais abandonner leur identité ni se défaire de leur origine.

Au moment où, dans le triste sillage de Samuel Huntington, certains préconisent le « choc des civilisations », où la migration devient un révélateur de tensions et de changement, où la circulation, la production, l'usage et l'appropriation des connaissances se transforment en un enjeu mondial de pouvoir, eux ont choisi d'exprimer haut et fort leur existence.

Ils veulent apporter une valeur ajoutée au monde et à leur pays d'origine avec lequel ils n'ont cessé d'entretenir des liens profonds. En témoigne le formidable rush au pays des MRE durant les vacances, un phénomène unique au monde... Cependant, comment promouvoir ces liens pour en faire un outil de développement des pays d'origine ? Comment « construire et consolider des ponts avec les réseaux diasporiques » ? Comment enfin « profiter des compétences diasporiques » pour soutenir le Maroc en mouvement et contribuer, chacun à son niveau et avec ses moyens, au succès des grands chantiers lancés par Sa Majesté le Roi ? Si le mot  diaspora signifie initialement en botanique « dispersion des graines »,  ces compétences marocaines à l'étranger veulent semer à leur tour ces graines de la connaissance et du savoir dans leur pays d'origine. Pour rester dans les symboles, ils peuvent constituer, comme le soulignait le ministre de l'Industrie, Ahmed Réda Chami, cette « deuxième main dont le Maroc a tant besoin pour construire son développement », ils sont également ces ambassadeurs de première ligne qui renforcent les relations et la coopération entre pays d'origine et pays d'accueil, comme l'a encore mis en évidence Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur.

En ce sens, ces compétences sont devenues des acteurs-clés pour faire développer leurs pays, reculer l'ignorance, et grâce à leur interculturalité, avancer le dialogue et la paix dans le monde. Mais comment, dans quelles conditions, avec quels acteurs et en identifiant quelles contraintes ? Mohamed Ameur a présenté le cadre général et les éléments d'une politique de mobilisation des compétences. C'est l'une de ses priorités, qui passe par une amélioration de l'environnement économique  global du pays d'origine et par une cartographie précise de la demande des différents secteurs économiques. Elle se traduit également par l'identification des compétences et l'organisation de l'offre et par une mise en place des structures d'accompagnement de conseils, de suivi et d'évaluation des projets.

La question du retour des compétences a été écartée, entendu par-là,  comme le démontrent les expériences des diasporas indienne et chinoise, que l'on peut assurer le transfert de connaissances de partout dans le monde.   Dans ces exemples, et comme le précise l'étude réalisée par le ministère chargé des MRE et l'Organisation internationale pour les migrations, « Mobilisation des compétences MRE pour le développement du Maroc : éléments d'une stratégie », on voit à l'œuvre des modes divers de production, de circulation d'expériences,  des échanges et du capital cognitif entre diverses parties du monde, avec des compétences où qu'elles se trouvent. En d'autres termes, il s'agit de transformer  le concept mécanique du « retour » des politiques migratoires en liens durables avec les compétences MRE. C'est dire qu'il s'agit là d'un vaste chantier qui se construit sur la confiance, un mot clef, repris à plusieurs reprises par les intervenants.

Source : Le Matin

M. Abdellah Semate, ancien mineur marocain en France et président fondateur de l'Association des Mineurs Marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN) a reçu, samedi, les insignes de chevalier de l'ordre national de la légion d'honneur française.

M. Samate avait été nommé en janvier dernier à ce grade de la plus prestigieuse décoration française, au sein de la promotion de grands noms, tels Mme Simone Veil, ancienne ministre et ancienne présidente du Parlement européen et le footballeur Zinedine Zidane.

Cette décoration lui avait été décernée en reconnaissance de son rôle associatif dans la défense des droits des mineurs marocains dans cette région du nord de la France.

La cérémonie de remise des insignes s'est déroulée à Aniche (Nord de la France) en présence de MM. Jean-Michel Belorgey, Conseiller d'Etat, Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Jean-Michel Bérard, Préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, Abdelghani Baki et Mohamed Souna, Vices-Consul du Maroc à Lille, et du maire d'Aniche.

Y ont également pris part, plus de 200 personnes dont une grande majorité de défenseurs de l'immigration en France, des membres de la famille de M. Semate et ses compagnons de combat pour les droits de mineurs.

En remettant les insignes de la légion d'honneur à M. Semate, le Conseiller d'Etat Belorgey a insisté qu'il n'a jamais oublié ce que le Maroc a fait pour la région Nord-Pas-de-Calais, lorsque celle-ci avait besoin de main d'oeuvre.

Il a fait part de la reconnaissance de la France à l'apport des Marocains à la défense de son pays et à son essor économique durant les 50 années glorieuses.

En tant qu'ancien résistant, M. Belorgey n'a jamais oublié cet acte courageux de Feu SM Mohammed V qui, en plein deuxième guerre mondiale, a refusé la déportation des juifs marocains.

Il est normal, a-t-il estimé, que la République française reconnaisse le combat de M. Abdellah Semate qui, d'un simple mineur venu de la région d'Agadir, a pu organiser la communauté des mineurs marocains pour la défense de leurs droits en vue de s'assurer les conditions d'une vie digne pour eux et leurs familles, malgré la pression qu'il a subie.

Pour sa part, M. El Yazami a offert une livre sur l'histoire de "Cent ans de l'immigration maghrébine en France".

Il a rappelé que SM le Roi Mohammed VI a mis en place le CCME en tant qu'instance consultative sur les questions de l'immigration.

M. Semate, a-t-il ajouté, fait partie de ces trois millions de Marocains qui participent à l'essor de leur pays d'installation et à l'appui du développement économique du Maroc, même dans les régions les plus reculées dont ils sont originaires, mais qui participent aussi par leur combat syndical et associatif à l'avancement de l'Etat de droit au Maroc.

Prenant la parole, M. Semate a remercié les représentants du Maroc et de la France pour leur reconnaissance, soulignant que c'est un honneur pour lui de porter cette double appartenance.

Il a ajouté qu'il dédie cette décoration à tous ceux et celles qui militent au quotidien pour l'amélioration des conditions de vie des personnes les plus marginalisées.

M. Semate a, par ailleurs, dit avoir une pensée particulière pour tous les mineurs marocains du Nord/Pas de Calais qui ont été obligés à repartir dans leur village d'origine, sans aucune couverture sociale. Il les a assurés qu'il continuera à militer jusqu'à ce qu'ils puissent jouirent des mêmes droits que leurs anciens collègues restés en France.

A la fin de cette cérémonie, les membres fondateurs de l'AMMN ont offert un bouquet de fleurs et des cadeaux à l'épouse de M. Semate, Zahoua, reconnaissant à travers elle le rôle des femmes des mineurs marocains dans l'éducation des enfants.

L'histoire des mineurs marocains, près de 8.000 dans la région Nord-Pas-de -Calais, remonte aux années 1970. Les charbonnages avaient besoin de renouveler leur main d'œuvre, c'est ainsi que des centaines de jeunes marocains ont été recrutés pour venir y travailler. Mais à l'heure des fermetures des mines, leur employeur, les Houillères du Nord ne leur réserve pas le même traitement que les européens.

Comme ils ne sont ni Français ni ressortissants de l'Union européenne, les Marocains, en majorité du Sud, étaient privés de la possibilité de convertir leurs avantages en nature (logement, chauffage) ou en capital qui était versé en une fois.

Abdellah Semate, l'un d'eux qui a fondé l'AMMN, se bat depuis 1989 pour mettre fin à cette injustice. En 2007, il obtient de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (HALDE) une conclusion qui exige de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM- autorité qui a pris le relais des Houillères), de faire cesser cette discrimination.

La mesure prise l'ANGDM, étant insatisfaisante, l'Association de M. Semate a décidé de porter l'affaire devant le Conseil de prud'hommes de Douai (Nord), une juridiction de premier degré compétente pour statuer sur des litiges entre les salariés et leur employeur. L'Affaire suit son cours.

Source : MAP

L'immigration dans la presse  23 novembre 2009

 

La coopération maroco-belge en matière d'immigration au centre d'une réunion à Bruxelles

La coopération en matière d'immigration notamment l'assouplissement des procédures d'octroi de visas a été au centre d'une réunion, jeudi 19 novembre à Bruxelles, entre l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre et le secrétaire d'Etat belge à la Politique de Migration et d'Asile, M. Melchior Wathelet.

Lors de cette entrevue, les deux parties ont passé en revue les axes de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'immigration, ainsi que les moyens susceptibles de faire aboutir efficacement leurs actions en la matière...Suite


M. Ameur: Pas de contradiction entre l'attachement des Marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et leur intégration dans les pays d'accueil

Il n'y a pas de contradiction entre l'attachement des Marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et leur intégration dans les pays d'accueil, a affirmé, vendredi 20 novembre à Fès, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

S'exprimant lors d'un point de presse au terme de la première journée des travaux de la 1ère Université d'automne des compétences marocaines à l'étranger, dédiée au cas maroco-allemand, M. Ameur a indiqué que ...Suite


Le développement économique du Royaume basé sur la mobilisation des citoyens marocains du monde

La politique nationale du développement économique se base sur la mobilisation des citoyens marocains du monde, la sensibilisation des investisseurs étrangers sur les opportunités qu'offre le Maroc et sur l'attraction des projets de grande envergure, a affirmé M. Mohammed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Intervenant, vendredi à Fès lors de la séance inaugurale des travaux de la 1-ère Université d'Automne sur les compétences marocaines à l'étranger, M. Ameur a tenu à préciser que...Suite


Une première liste de conventions signées à Fès entre partenaires marocains et allemands

Une première liste de conventions ont été signées, vendredi soir à Fès, dans le cadre de la 1ère Université d'automne sur les compétences marocaines à l'étranger pour la réalisation de projets à caractère social, éducatif et économique dans différentes régions du Royaume.

Au total, une quinzaine de projets retenus feront l'objet de conventions qui seront signées lors de cette rencontre ...Suite


L'université d'automne sur les compétences marocaines, une initiative novatrice orientée vers la promotion du savoir-faire

La première université d'automne sur les compétences marocaines est une initiative novatrice orientée vers la promotion du savoir-faire et la valorisation des compétences des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, a affirmé M. Abderrahman Machraoui, directeur du Centre de cardiologie de l'hôpital Diakonissenkrankenhaus de Flensburg en Allemagne.

Il a indiqué que cette université s'inscrit dans le cadre du FINCOM dont l'objectif principal est de fédérer les compétences et talents marocains de l'étranger...Suite


Les défis de la migration appellent une approche globale et concertée

Les défis de la migration doivent relever d'une responsabilité partagée entre les pays d'Europe, du Maghreb et d'Afrique, ont souligné vendredi soir des participants à une conférence dans le cadre des MEDays 2009 à Tanger, plaidant pour une "approche globale et concertée" allant au-delà de la seule logique sécuritaire...Suite


Les musulmans de Suisse font d'abord confiance à l'Etat de droit

Les musulmans sont davantage attachés à la Suisse et aux valeurs helvétiques que les Suisses eux-mêmes, selon les premiers résultats d'un sondage de l'Université de Genève

Ils se sont faits discrets tout au long de la campagne anti-minarets. Par manque d'intérêt mais aussi par réticence à s'exposer, les quelque 350 000 musulmans résidant en Suisse ...Suite


France: un rapport sur la polygamie dénonce sa nature destructrice

Un rapport sur la polygamie en France dénonce son caractère "destructeur pour les femmes et les enfants qui la subissent". L'étude formule dix propositions pour mettre fin à cette pratique, officiellement interdite.

Ce phénomène "porte atteinte à l'égalité homme-femme, pilier de notre République", écrit l'auteur du rapport, responsable d'une association de prévention de la délinquance en banlieue parisienne et membre du Conseil économique et social...Suite


Sixième édition du Festival Origines contrôlées à Toulouse

La 6e édition du festival "Origines Contrôlées" se déroulera du 22 au 28 Novembre 2009 à la Bourse du Travail de Toulouse.

Le festival « Origines Contrôlées » poursuit sa démarche singulière de croisement entre expressions artistiques et réflexions autour de l'histoire, de la mémoire et du patrimoine de l'immigration, mais aussi autour des discriminations et de l'égalité des droits. Il s'agit pour Tactikollectif, à travers ces débats et rencontres artistiques, de mettre en lumière une production culturelle et intellectuelle foisonnante, passée ou présente, qui participe à l'évolution des regards portés sur l'immigration.

Entretien, avec Salah Amokrane, coordinateur du festival...Suite


Les chibanis plongés dans un univers kafkaïen

Les chibanis, ces travailleurs migrants âgés, sont les grands oubliés de l'intégration, comme le relevait le Haut Conseil à l'intégration (HCI) en 2005. Eux qui ont non seulement contribué à la Libération dans le plus grand silence mais qui ont également reconstruit la France des Trente Glorieuses.

Aujourd'hui, en plus des souffrances physiques et morales, ils sont plongés dans un système administratif dans lequel tout versement de pensions relève du parcours du combattant... Suite


Délit de solidarité : une réforme explicite demandée à Eric Besson

La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) appelle le gouvernement à réformer par la loi et sans ambiguïté le "délit de solidarité" qui contrevient, selon elle, au droit européen. Elle a remis, jeudi 19 novembre, au ministre de l'immigration, Eric Besson, un avis allant dans ce sens...Suite


Enquête sur la main d'œuvre illégale dans un millier d'entreprises américaines

Le gouvernement américain va passer au crible les contrats d'embauche dans un millier d'entreprises pour déterminer si elles emploient des immigrants sans permis de séjour, ont annoncé vendredi 20 novembre les autorités.

La politique d'immigration est une question sensible aux Etats-Unis où travaillent quelque 13 millions d'immigrants illégaux et où les hispaniques, qui constituent le plus gros des immigrants, pèsent d'un poids électoral de plus en plus important...Suite


L'éducation, un facteur important de rapprochement au sein de l'espace euro-méditerranéen

L'éducation peut être un "facteur important de rapprochement au sein de l'espace euro-méditerranéen", a souligné le directeur général de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM), M. Driss Khrouz., en marge d'une conférence internationale qui se tient à Alicante (Est de l'Espagne) sur le thème "Education et migration"...Suite


La raysa Tabaamrant et les cheikhates du Moyen-Atlas, en spectacle à Paris

Une palette d'artistes amazigh, dont la Raysa Fatima Tabaamrant et les Cheikhate du Moyen Atlas se produiront du 27 novembre au 5 décembre au musée du Quai Branly à Paris, dans le cadre du spectacle "Izlan".

Spécialement créé pour le musée du Quai Branly, "Izlan" se veut un hommage au grand patrimoine poétique et musical amazigh marocain, avec une programmation riche et variée de chants, poésies et danses, ainsi qu'une série de conférences dédiées à la culture et à l'art amazighs...Suite

Le gouvernement américain va passer au crible les contrats d'embauche dans un millier d'entreprises pour déterminer si elles emploient des immigrants sans permis de séjour, ont annoncé vendredi les autorités.

L'agence de l'Immigration et des douanes (ICE) a précisé que les entreprises ciblées dans divers domaines, notamment de l'agriculture, de l'alimentation et de la santé, avaient été choisies en raison de leurs liens avec "la sûreté publique et la sécurité nationale".

La politique d'immigration est une question sensible aux Etats-Unis où travaillent quelque 13 millions d'immigrants illégaux et où les hispaniques, qui constituent le plus gros des immigrants, pèsent d'un poids électoral de plus en plus important.

L'administration du président Barack Obama a rompu en avril avec la politique de son prédécesseur George Bush qui prenait pour cible les travailleurs sans papier et les expulsait. Elle privilégie désormais la répression des employeurs américains embauchant des immigrants illégaux.

Source : Euro Investor

La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) appelle le gouvernement à réformer par la loi et sans ambiguïté le "délit de solidarité" qui contrevient, selon elle, au droit européen. Elle a remis, jeudi 19 novembre, au ministre de l'immigration, Eric Besson, un avis allant dans ce sens.

Ce dernier se dit prêt à mieux protéger les travailleurs humanitaires, mais se refuse à toucher à l'article du code de l'entrée et du séjour des étrangers qui menace de cinq ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende toute personne aidant à la circulation ou au séjour irrégulier d'un étranger.

Or, la CNCDH souligne la grande ambiguïté de ce texte, dont les "termes vagues" et le "caractère large" peuvent couvrir des cas de personnes "cherchant simplement à promouvoir et à protéger les droits civils et politiques".

"L'IMMUNITÉ LE PRINCIPE, L'INFRACTION L'EXCEPTION"

Dans ses recommandations, le CNCDH insiste sur le fait que le dispositif actuel doit être réformé par la loi et non par simple voie réglementaire ou infra-réglementaire. Elle recommande d'inverser la logique du dispositif en vigueur pour que "l'immunité soit le principe et l'infraction l'exception".

La commission juge "essentiel" de clarifier la définition de l'incrimination. Elle demande d'étendre le champ des immunités et d'affirmer de manière explicite que n'est pas couverte par le champ des incriminations "l'aide désintéressée" apportée aux étrangers en situation irrégulière.

"Le fait que peu de personnes ayant apporté une aide désintéressée, au titre de leur association ou de leur propre chef, aient été condamnées sur cette base ne peut en soi justifier le maintien du dispositif" actuel, insiste la CNCDH, constatant qu'aujourd'hui, des individus font l'objet d'interpellations, de mises en garde à vue, de mises en examen, de poursuites ou de rappels à la loi, "qui entretiennent un climat général d'intimidation et de pression sur tous ceux qui apportent une aide à des personnes en situation de détresse".

Elle rappelle par ailleurs que, "s'il est indispensable de protéger les migrants contre les réseaux criminels", il existe déjà, dans le droit commun, des dispositions permettant de protéger les droits fondamentaux en punissant les actes de traite, d'exploitation, de violences ou encore d'extorsion de fonds.

Source : Le Monde

L'hôtel Radisson a abrité, le 19 novembre 2009, l'atelier technique régional sur « les envois d'argent des migrants : Quels cadres réglementaires et quels produits financiers en zone Franc ». L'atelier organisé conjointement par la Banque Africaine de développement (BAD) et la France, en partenariat avec l'Agence Française de Développement, le Club des dirigeants des banques et établissements de crédits, a regroupé les représentants des banques centrales, des institutions financières, des institutions de microfinance et des opérateurs de téléphonie mobile.

Ennahli Moulaye Lahcen, Représen-tant résident de la Banque africaine de développement au Mali, a déclaré que cet atelier témoigne l'intérêt que porte sa banque aux communautés africaines vivant à travers le monde dans la promotion du développement économique des pays Africains. « Cet intérêt de la BAD s'est traduit sur la période récente par le lancement de son initiative ''Migration et Développement'' », a-t-il ajouté. Cette initiative, à son avis, poursuit l'objectif fondamental de mobiliser les ressources humaines et financières de la diaspora au service du développement économique et social des pays africains.

Mieux, il dira qu'une telle initiative prend plus de sens dans le contexte de la crise économique internationale. « Dans un tel contexte, la contribution des communautés des africains résidant à l'étranger revêt une importance encore plus particulière et sa baisse peut signifier un appauvrissement des populations vivant à la limite du seuil de pauvreté », a-t-il estimé. Le Représentant de la BAD au Mali dira que l'initiative de sa banque vise à accompagner les efforts visant à réduire les coûts des transferts et à augmenter d'autant la masse de ressources disponibles à la fois à la consommation des ménages bénéficiaires, à l'épargne et à l'investissement dans les pays récipiendaires.

Cependant, il a estimé qu'une telle initiative pour réussir a besoin de la conjugaison des efforts de toutes les parties prenantes. Pour Michel Révérend de Menthon, ambassadeur de France au Mali, chaque année, 190 millions de migrants envoient plus de 440 milliards de dollars à leurs familles dans leurs pays d'origine. Selon lui, ces fonds permettent d'apporter un soutien en termes de dépenses courantes, de santé et d'éducation à près de 700 millions de personnes dans le monde. Pour cela, il a estimé que les migrants sont des forces motrices du développement. « Les transferts des fonds des migrants sont aujourd'hui supérieurs à l'aide publique au développement ou à l'investissement direct étranger dans le monde », a-t-il révélé. En ce qui concerne l'Afrique, il dira que les fonds envoyés par sa diaspora représentent environ 40 milliards de dollars.

« Ces sommes sont destinées à plus de 80% à des dépenses de première nécessité, comme les dépenses alimentaires, de santé et d'éducation », a-t-il déclaré. Mieux, l'ambassadeur de France au Mali dira que le poids économique et financier des transferts est important et atteint par exemple 11% du PIB au Mali, 19% au Sénégal et encore 24% aux Comores, selon l'étude menée fin 2007 par la BAD à la demande de la France. Il a aussi mis un accent sur un fait marquant. Selon lui, le marché des transferts en Afrique voit se développer des innovations technologiques prometteuses, notamment celui de la téléphonie mobile. Il a estimé que ce développement s'appuie sur la croissance rapide des abonnés au téléphone mobile sur le continent. « Ils étaient 7,5 millions en 1999, ils sont désormais 280 millions.

Aujourd'hui, ces téléphones portables peuvent remplacer les cartes de crédit », a-t-il indiqué. Cependant, il a estimé que les coûts de transactions restent importants. Selon lui, ils peuvent aller jusqu'à 20% du montant de la transaction et sont parfois supérieurs en France à ceux des pays voisins. « La communauté internationale a pris la mesure des enjeux que représentent les efforts des migrants de la diaspora pour le développement de leur pays d'origine. Pour accompagner ces efforts, la priorité est de parvenir à une baisse des coûts de transaction », a-t-il révélé. Avant de dire que son pays, la France prend sa part dans cette réflexion commune. Elle s'est engagée avec ses partenaires du G8 pour parvenir en cinq ans à une diminution de 50% du coût des transferts au niveau global.

« Cet engagement emblématique qui fixe un objectif chiffré et un calendrier permettra de dégager un montant de ressources supplémentaires pour les pays en développement de près de 20 milliards de dollars », a-t-il révélé. Il a ensuite énuméré la liste des actions déjà entreprises par la France pour faire baisser les coûts. Pour conclure, il a précisé que la France et ses partenaires seront attentifs aux pistes de travail qui émergeraient des travaux de l'atelier.

Mme Kouyaté Astan, conseillère technique au ministère de l'économie et des finances, qui a représenté le ministre à la cérémonie, a rappelé que l'atelier fait suite à une étude réalisée en 2008 par la BAD avec l'appui de France sur les transferts de fonds des migrants en direction de quatre pays : Mali, Comores, Maroc et le Sénégal. Selon elle, l'atelier de Bamako se tient dans un contexte de crise financière mondiale, qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les transferts de fonds des migrants. Elle a ensuite énuméré la longue liste des sujets que l'atelier devra aborder.

Ce sont entre autres : la stratégie à mettre en place en faveur de l'épargne des migrants en vue de trouver des produits financiers mieux adaptés à ces fonds, le rôle des institutions de microfinance et des sociétés de transfert d'argent dans les opérations de transfert et la bancarisation...

Source : Le Républicain

En 2005, le Haut Conseil à l'intégration pointait déjà les discriminations dont sont objet les chibanis, ces anciens venus reconstruire la France d'après-guerre. Malgré des promesses, leurs conditions de vie ne cessent de se dégrader.

« L'immigré est atopos, sans lieu, déplacé, inclassable. (...) Ni citoyen, ni étranger, ni vraiment du côté du même, ni totalement du côté de l'autre, il se situe en ce lieu "bâtard", (...) la frontière de l'être et du non-être social. » C'est en ces termes que Pierre Bourdieu disait la nécessité de penser aujourd'hui la citoyenneté de ceux qui passent d'émigrés à immigrés. Du pays de départ au pays d'arrivée. Les chibanis, ces travailleurs migrants âgés, sont justement les grands oubliés de l'intégration, comme le relevait le Haut Conseil à l'intégration (HCI) en 2005. Eux qui ont non seulement contribué à la Libération dans le plus grand silence mais qui ont également reconstruit la France des Trente Glorieuses.

Aujourd'hui, en plus des souffrances physiques et morales, ils sont plongés dans un système administratif dans lequel tout versement de pensions relève du parcours du combattant... Plongés également dans l'univers des chambres de bonne, des hôtels meublés ou des foyers susceptibles d'être détruits lorsque les plans d'urbanisme tracent d'ambitieux projets pour la ville. Cette population vieillissante et, dans sa majeure partie célibataire, fait face à un choix cornélien  : rentrer au pays ou rester en France dans des conditions de misère qui permettront tout de même d'envoyer quelques deniers à la famille.

45 % d'entre eux « n'ont jamais de contacts avec des amis ou parents d'une autre origine que la leur. Et 17 % disent ne pouvoir compter sur personne en cas de difficulté ». Soumis à des formes précoces de vieillissement, les chibanis restent isolés et n'accèdent « que trop rarement aux structures de droit commun d'aide sociale pour les personnes âgées, par exemple l'aide à domicile », selon le HCI, du fait de l'illettrisme et de l'analphabétisme. Ainsi, seuls 29 % d'entre eux perçoivent l'allocation supplémentaire du fonds de solidarité vieillesse. De même, « 21 % (uniquement des femmes) touchent une pension de réversion, 9 % une pension d'invalidité. 63 % des personnes de l'échantillon bénéficient d'aides au logement ». Et une personne sur deux touche des revenus inférieurs à 610 euros.

Le Haut Conseil à l'intégration note par ailleurs des pathologies particulières spécifiques aux travailleurs immigrés âgés. Les emplois peu ou non qualifiés exposaient 13,1 % d'entre eux à des accidents du travail entraînant parfois une incapacité permanente, alors que leur part dans la population active salariée n'est que de 6,8 %. À cela, il faut ajouter une surexposition au diabète, aux « mauvaises conditions de logement, aux carences alimentaires, aux affections respiratoires et à des problèmes de santé bucco-dentaire ». Le HCI relève par ailleurs que, « contrairement aux idées reçues, selon lesquelles les immigrés âgés grèveraient le budget de la Sécurité sociale, ceux-ci ont un accès très limité aux soins en France ».

Ainsi, l'accès des travailleurs immigrés aux services gériatriques et gérontologiques est rendu difficile pour des raisons de coût mais aussi de culture, et « des difficultés pour les professionnels d'intervenir dans des foyers semi-collectifs ». Néanmoins, certaines villes, comme Marseille, mettent en place des structures d'information pour permettre aux immigrés de bénéficier de l'ensemble des droits et services en direction des « seniors ». Dans le même temps, en 2006, ces anciens se sont vu assigner leur expulsion sans proposition de relogement d'un hôtel meublé de la cité phocéenne dans le cadre de la requalification du centre-ville. Des efforts en trompe-l'œil donc.

L'accès aux soins, au logement et au droit à la retraite est encore plus ardu pour les femmes. Une fois sur deux, elles ont occupé un emploi précaire ou à temps partiel. « En outre, ce sont les femmes qui sont très largement les bénéficiaires de pensions de réversion. Or les montants sont proportionnels aux droits du conjoint décédé et les pensions correspondent à un peu plus de la moitié de la retraite perçue ou qu'aurait perçu la personne décédée », note le HCI. Ainsi, certaines d'entre elles continuent de travailler à un âge très avancé afin de subvenir à leurs besoins lorsque leur mari disparaît.

Si l'étude du HCI souligne le fort sentiment d'appartenance des chibanis à la France - quand un tiers seulement jouit de la nationalité française - les logiques d'exclusion perdurent malgré les « poussées commémoratives » qui pointent ça et là à l'égard de l'immigration tout en prenant soin d'occulter toute dimension politique et citoyenne. Les chibanis souffrent, selon l'expression des associations Ici&Là-Bas (Lyon), Le Rouet À Cœur Ouvert (Marseille) et DiverCité (Rhône-Alpes), d'une « canicule permanente ». D'une solitude dans la vie qui se poursuit au moment de la mort.

Source : L'Humanité

Entretien, avec Salah Amokrane, coordinateur de la sixième édition du festival Origines contrôlées.

Depuis six éditions, vous suivez le même fil conducteur sur les enjeux mémoriels de l'immigration. Quels enseignements tirez-vous aujourd'hui  ?

Salah Amokrane. Nous vérifions bien que réfléchir et avancer sur les enjeux de mémoire de l'immigration, c'est aborder le rapport à la société française, à sa mémoire collective, à son histoire et bien sûr à la place que chacun y occupe. Nous avons confirmation que débattre ensemble des thématiques de la mémoire, c'est travailler sur le temps présent, sur les grands enjeux contemporains. Même si Origines contrôlées reste une manifestation culturelle consacrée à la mémoire de l'immigration, ce n'est pas pour autant un festival ou un colloque d'histoire. Le choix des thèmes en débat est mieux compris. Nous éprouvons moins de difficultés pour, par exemple, valoriser les apports culturels positifs des différentes vagues migratoires. Ou faire comprendre qu'on travaille avec l'objectif de construire du futur commun. Beaucoup de sujets traités abordent des problèmes qui nous préoccupent tous, que l'on soit issus ou non de l'immigration. Par exemple, la précarité, cette mise à l'écart de la société inquiète et peut frapper chacune et chacun. Ou encore, et même si certains le regrettent, on voit bien que la société française est composée de gens qui n'ont pas tous la même tête, aux histoires et aux origines fort diverses. Avec Origines contrôlées, nous travaillons à bien comprendre ce qui se passe pour mieux l'accepter et en faire une force pour tout le monde. Un moyen aussi de régénérer la pensée politique.

Pour vous, la mémoire de l'immigration et celle des quartiers populaires sont intimement liées. Peut-on pour autant réduire l'une à l'autre  ?

Salah Amokrane. C'est une vraie difficulté. Travailler la mémoire de l'immigration ne peut suffire à travailler celle des quartiers populaires, et inversement. Nous souhaitons croiser les questions sociales et celles liées à la diversité culturelle comme on dit aujourd'hui, c'est-à-dire les questions raciales si l'on veut être plus direct. L'histoire ouvrière et l'histoire de l'immigration sont des histoires sœurs qui se sont souvent croisées. La grande majorité des immigrés en France étant des ouvriers, on les a systématiquement installés dans des quartiers d'habitat social. Mettre aujourd'hui l'accent sur la question des quartiers est devenu pour nous l'une des premières urgences politiques.

Et l'un des points forts de l'édition 2009...

Salah Amokrane. Nous organisons deux débats à partir de problématiques des quartiers populaires, en partenariat avec le Forum social des quartiers. Puis nous insistons sur les difficultés de la vieillesse dans l'immigration. Celle de la mobilité, du droit d'aller et venir entre la France et le pays d'origine. S'ils restent trop longtemps en dehors de la France, ils ne remplissent plus les conditions de résidence et perdent les prestations sociales et les possibilités de se soigner ici. Il y a urgence. Une campagne nationale va être lancée sur la question de la mobilité à partir de quatre villes, Toulouse, Marseille, Strasbourg, Lyon, rejointes ensuite par d'autres.

Entretien réalisé par Alain Raynal

Festival Origines contrôlées, du 22 au 28 novembre à la Bourse du travail de Toulouse, place Saint-Sernin (métro Jeanne-d'Arc ou Capitole).

Source : L'Humanité

Les musulmans sont davantage attachés à la Suisse et aux valeurs helvétiques que les Suisses eux-mêmes, selon les premiers résultats d'un sondage de l'Université de Genève

Ils se sont faits discrets tout au long de la campagne anti-minarets. Par manque d'intérêt mais aussi par réticence à s'exposer, les quelque 350 000 musulmans résidant en Suisse sont restés en marge d'un débat politique et sociétal qui paraît les dépasser pour laisser la tribune aux porte-parole et aux leaders de leurs (nombreuses) communautés. Stigmatisée par l'UDC depuis la campagne de 2004 sur la naturalisation facilitée, cette minorité silencieuse reste une énigme à quelques jours d'un vote qui la concerne pourtant de près.

Dans le cadre d'un programme national de recherche, le PNR58, subventionné par le Fonds national suisse (FNS), Matteo Gianni, Marco Giugni et Noémi Michel, de l'Université de Genève, mènent la première recherche quantitative sur les musulmans de Suisse. Ils ont pour cela interrogé quelque 900 représentants des communautés balkaniques, maghrébines et turques ainsi que 300 non-musulmans (LT du 12.10.2009) sur des thèmes tels que l'intégration, la confiance dans les institutions suisses et le sentiment d'acceptation par les Suisses.

Source : Le Temps.ch

La première université d'automne sur les compétences marocaines est une initiative novatrice orientée vers la promotion du savoir-faire et la valorisation des compétences des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, a affirmé M. Abderrahman Machraoui, directeur du Centre de cardiologie de l'hôpital Diakonissenkrankenhaus de Flensburg en Allemagne.

Dans une déclaration, samedi à la MAP en marge des travaux de cette rencontre organisée les 20 et 21 courant à Fès, M. Machraoui a indiqué que cette université s'inscrit dans le cadre du Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger (FINCOM) dont l'objectif principal est de "fédérer les compétences et talents marocains de l'étranger par la prise en compte de leurs apports et de leurs capacités, au service du développement du Royaume".

M. Machraoui a affirmé avoir présenté lors de cette rencontre de nouvelles méthodes de traitement en matière de cardiologie moderne et d'insuffisance rénale, soulignant sa détermination à oeuvrer "pour la relance des champs de coopération entre l'Allemagne et le Maroc, en particulier en matière d'échange d'expériences cliniques entre les médecins et de recherche scientifique entre jeunes médecins et étudiants".

Et d'ajouter que la présentation de ces expériences inédites dans le domaine de la cardiologie moderne au Maroc s'inscrit dans le cadre de l'échange d'informations et l'approfondissement de la coopération médicale, scientifique et académique entre l'Allemagne et le Maroc.

L'université d'automne sur les compétences marocaines est organisée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger avec le soutien du Réseau des compétences germano-marocain et l'Ambassade du Maroc à Berlin.

Source : MAP

Une première liste de conventions ont été signées, vendredi soir à Fès, dans le cadre de la 1ère Université d'automne sur les compétences marocaines à l'étranger pour la réalisation de projets à caractère social, éducatif et économique dans différentes régions du Royaume.

Au total, une quinzaine de projets retenus feront l'objet de conventions qui seront signées lors de cette rencontre pour leur mise en œuvre et la définition des modalités et planning de leur réalisation.

Dans le cadre de cette première liste, une convention a été signée entre l'Université Al Akhawayn, le Centre national de recherches scientifiques et techniques (CNRT) et le réseau des compétences germano-marocain (DMK: Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerk e.V.) pour l'organisation d'une caravane de sensibilisation des élèves marocains aux technologies de l'information et de la communication et d'initiation aux sciences et aux techniques dans la perspective de contribuer à l'augmentation du nombre des ingénieurs dans le pays.

Une autre convention a été signée en matière de coopération dans le domaine de biologie entre la faculté de médecine de Marrakech et son homologue de Gattingen.

Pour sa part, le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger a signé une convention avec l'association DMK pour la mobilisation des compétences marocaines en Allemagne, l'échange de visites des jeunes, la promotion de l'intégration et la revalorisation de l'image des Marocains résidant en Allemagne.

Le Centre hospitalier universitaire de Rabat et la clinique universitaire de Flensburg se sont engagés de leur côté, aux termes d'une convention signée entre eux, à intensifier leur coopération dans le domaine médical et des études universitaires.

Aux termes des autres conventions signées, il sera procédé à Figuig à l'équipement de l'hôpital de la ville et au lancement de programmes d'appui au profit des enfants et femmes de la région, et à la réalisation d'un centre d'hémodialyse à Figuig et d'une ligne de transport au profit des étudiants de Zaio qui poursuivent leurs études à l'université de Selouan dans le province de Nador.

La première journée de cette rencontre a été marquée aussi par l'organisation de trois ateliers consacrés respectivement à la question de la recherche, du développement et des partenariats, aux énergies renouvelables et à l'environnement et au rôle de l'art dans l'intégration des migrants.

Initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger en collaboration avec le RMK et l'Ambassade du Maroc à Berlin, cette manifestation réunit quelque 130 experts marocains vivant en Allemagne, 20 experts allemands et une centaine de professionnels marocains.

De nombreux projets sur la promotion du réseau électrique, le traitement des eaux usées et la création d'unités mobiles de soins dentaires en milieu rural seront aussi présentés par le réseau DMK et un annuaire des compétences marocaines en Allemagne sera publié.

Source : MAP

La politique nationale du développement économique se base sur la mobilisation des citoyens marocains du monde, la sensibilisation des investisseurs étrangers sur les opportunités qu'offre le Maroc et sur l'attraction des projets de grande envergure, a affirmé M. Mohammed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Intervenant, vendredi à Fès lors de la séance inaugurale des travaux de la 1-ère Université d'Automne sur les compétences marocaines à l'étranger, M. Ameur a tenu à préciser que le Maroc s'appuie sur de nouvelles voies et formes d'acquisition des technologies nouvelles, parmi lesquelles, a-t-il expliqué, figure l'expertise et les compétences nationales résidant à l'étranger.

Le potentiel de compétences de haut niveau résidant à l'étranger est rattaché à la problématique du développement national, a-t-il dit, relevant qu'il "est réaliste de transformer le problème du drainage des cerveaux en gain de compétences".

Il a également relevé que le gouvernement, animé par la volonté d'assurer cohérence et complémentarité des actions des partenaires économiques et sociaux, a appelé les compétences marocaines résidant à l'étranger à la contribution au développement du Royaume.

C'est dans ce cadre que "s'inscrivent les objectifs du programme FINCOM (Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger) pour faire appel aux compétences et aux savoirs faire nécessaires au développement, et de valoriser ainsi les migrants, où qu'ils soient, par la prise en compte de leurs apports et de leurs capacités", a-t-il rappelé.

M. Ameur a fait remarquer que le ministère des Marocains résidant à l'étranger a entamé des consultations avec l'Organisation internationale des migrations, dans le cadre des missions qui lui sont dévolues, pour la mise en place d'une nouvelle vision stratégique pour la mobilisation des compétences nationales émigrées, la valorisation de leur savoir faire et de leurs expériences professionnelles en faveur du processus de développement du Maroc.

Pour sa part, l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Maroc, M. Ulf-Dieter Klemm a souligné qu'il il existe à l'extérieur du Maroc un potentiel impressionnant de cadres et experts marocains hautement formés et qualifiés, relevant que cette diaspora marocaine entretient, en général, des relations étroites avec le Maroc.

"Il est évident que l'expertise de ces cadres marocains devrait être davantage mise au service du renforcement des relations économiques entre le Maroc et les pays d'accueil des MRE, de la coopération scientifique et des projets de développement", a-t-il dit.

Le diplomate a précisé entre autres que l'Ambassade d'Allemagne suit avec un grand intérêt l'évolution du Réseau des compétences germano-marocain, ajoutant que cette 1-ère université d'automne donnera de nombreuses et de nouvelles impulsions et permettra d'approfondir les contacts existants entre le Royaume et son pays.

"Le développement et la consolidation des bonnes relations entre l'Allemagne et le Maroc ne peuvent se faire à long terme qu'à travers des contacts personnels et la constitution de réseaux, ce à quoi sert justement cette université d'automne avec son programme riche, varié et ambitieux ", a-t-il dit.

Le président du le Réseau des compétences germano-marocain (Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerke), M. Hachim Haddouti a, quant à lui, mis en exeurgue le rôle crucial déployé par l'ambassade du Royaume du Maroc en Allemagne, pour son soutien et sa bienveillance à l'égard du Réseau, et pour sa collaboration exemplaire entre les citoyens marocains et l'ambassade à Berlin.

Il a ainsi rappelé la politique de réformes et de mise à niveau engagée par le Royaume en particulier, dans les domaines politique, économique et sociale, ajoutant que pour accompagner la mise en œuvre de ces réformes, le Maroc est appelé à mobiliser toutes ses compétences humaines et à disposer d'instruments en matière de recherche/développement, d'ingénierie et d'innovation.

La mobilisation des compétences humaines résidant à l'étranger, a-t- il poursuivi, est nécessaire pour renforcer les capacités du Maroc dans tous les domaines et relever les défis de la mondialisation.

Selon le responsable, ce grand intérêt porté au potentiel de la migration pour le développement du pays d'origine, ne se limite pas seulement aux transferts financiers des migrants à leurs familles, il englobe aussi, a-t-il ajouté, l'engagement humanitaire, l'investissement et le transfert de savoir-faire.

Le Réseau des compétences germano-marocain, a-t-il expliqué, regroupe des experts, femmes et hommes, originaires de différentes régions du Maroc, nés ou installés en Allemagne de longue date et parfaitement intégré dans la société allemande.

Initié par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger en collaboration avec le Réseau des compétences germano-marocain et l'Ambassade du Royaume du Maroc à Berlin, la 1-ère Université d'Automne sur les compétences marocaines (20-21 novemebre) vise en premier lieu à identifier et mobiliser les différentes compétences et expertises de la diaspora en Allemagne oeuvrant notamment dans les domaines de la recherche, du développement durable et innovation, de la santé, de l'écologie et de la culture.

Selon les organisateurs, plus de 300 personnes prennent part à cette manifestation, dont 130 experts marocains vivant en Allemagne, 20 experts allemands et une centaine d'experts et d'acteurs marocains.

Un annuaire des compétences marocaines en Allemagne sera publié à cette occasion et plusieurs conventions de partenariats seront signées, dans les différents domaines.

Source : MAP

Un rapport sur la polygamie en France dénonce son caractère "destructeur pour les femmes et les enfants qui la subissent". L'étude formule dix propositions pour mettre fin à cette pratique, officiellement interdite.

Ce phénomène "porte atteinte à l'égalité homme-femme, pilier de notre République", écrit l'auteur du rapport, responsable d'une association de prévention de la délinquance en banlieue parisienne et membre du Conseil économique et social, une assemblée consultative.

La polygamie fait du logement familial "une prison pour les épouses", où la promiscuité favorise "de très fortes tensions internes" entre ses occupants, écrit-elle également dans ce rapport publié par l'Institut Montaigne, un cercle de réflexion s'intéressant notamment aux questions de cohésion sociale.

Une estimation de la commission nationale des Droits de l'homme faisait état en 2006 de 16'000 à 20'000 familles polygames en France, soit 200'000 personnes, essentiellement en région parisienne.

La pratique concerne essentiellement des familles originaires d'Afrique noire. Elle fait partie des questions de société liées à l'immigration, régulièrement débattues en France, comme le port du voile intégral par certaines femmes musulmanes, qui fait actuellement l'objet d'une mission d'information parlementaire.

Principale proposition de l'auteur: la relance de "la politique de décohabitation", permettant aux co-épouses d'aller vivre ailleurs avec leurs enfants. Elle suggère différentes mesures incitatives: obtention d'un titre de séjour, de la nationalité, cours de français, ouverture d'un compte bancaire.

Source : Romandie

La coopération en matière d'immigration notamment l'assouplissement des procédures d'octroi de visas a été au centre d'une réunion, jeudi à Bruxelles, entre l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre et le secrétaire d'Etat belge à la Politique de Migration et d'Asile, M. Melchior Wathelet.

Lors de cette entrevue, les deux parties ont passé en revue les axes de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'immigration, ainsi que les moyens susceptibles de faire aboutir efficacement leurs actions en la matière, a indiqué une source de l'ambassade marocaine.

A cette occasion, M. Addahre a rappelé les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration illégale, tout en soulignant l'approche globale du Royaume qui prend en compte la dimension de développement à travers l'appui européen et belge relatif aux projets et mesures d'accompagnement notamment financiers inscrits dans cette démarche.

Le diplomate marocain a également appelé à l'assoupissement des procédures d'octroi de visas pour les postulants marocains notamment les hommes d'affaires, les professionnels des métiers libéraux et les étudiants.

De son côté, M. Wathel a souligné l'importance de se pencher sur les moyens à même d'améliorer la coopération bilatérale relative à l'échange d'informations pour faciliter les procédures d'octroi de visas à certaines catégories de demandeurs, notamment les étudiants, aux mécanismes d'accompagnement pour le retour volontaire d'immigrés illégaux, ainsi qu'à l'intégration des immigrés candidats au retour volontaire dans des projets de développement au Maroc.

Ont notamment pris part à cette rencontre les consuls généraux du Maroc à Bruxelles, Liège et Anvers, et le directeur général de l'Office des Etrangers.

Source : MAP

Il n'y a pas de contradiction entre l'attachement des Marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et leur intégration dans les pays d'accueil, a affirmé, vendredi à Fès, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

S'exprimant lors d'un point de presse au terme de la première journée des travaux de la 1ère Université d'automne des compétences marocaines à l'étranger, dédiée au cas maroco-allemand, M. Ameur a indiqué qu'"il y a au contraire une complémentarité entre les deux atouts dont dispose l'émigré".

La stratégie mise en place par le ministère a précisément pour objectif d'aider les MRE à être fiers de leur identité marocaine et à réussir leur intégration dans les pays d'accueil, car "leur échec dans leur vie dans ces pays d'accueil se répercute négativement sur leur pays d'origine", a-t-il expliqué.

Selon cette stratégie, élaborée sur la base des résultats d'une étude réalisée par le département en partenariat avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), "la mobilisation de ces compétences marocaines à l'étranger pour contribuer au développement de leur pays d'origine est la réponse la plus adéquate à la problématique de la fuite des cerveaux qui hante les pays qui ne disposent pas de structures adéquates pour décourager l'émigration de leurs cadres", a noté M. Ameur.

Il a toutefois fait savoir que le succès de cette stratégie est tributaire notamment de l'amélioration du niveau de développement du Maroc aux niveaux économique, social et politique, ainsi que de l'identification de ses besoins dans tous les secteurs (agriculture, tourisme, artisanat, industrie, etc).

Le succès de cette stratégie dépend également du degré d'organisation des membres de la communauté marocaine au sein de leur pays d'accueil, à l'image du réseau germano-marocain des compétences, a-t-il ajouté.

Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, le ministère s'est lancé depuis un an et demi dans un vaste programme de création de centres culturels marocains, destinés à devenir des espaces culturels réservés aux MRE dans leur pays d'accueil (Montréal, Barcelone, Bruxelles, Paris-banlieue, Tripoli (Libye), Tunis), a-t-il rappelé, réaffirmant son engagement total pour étendre ce réseau à d'autres pays.

D'autres initiatives sont programmées dans ce cadre sous forme de séjours culturels pour permettre à des jeunes issus de l'émigration de passer une partie de leurs vacances d'été dans leur pays d'origine.

300 jeunes marocains venus de France, de Belgique et des Pays Bas ont bénéficié en 2009 de cette action qui ambitionne d'attirer un millier de jeunes l'an prochain, a affirmé M. Ameur, qui a émis l'espoir d'impliquer, dans le cadre de la mobilisation des compétences marocaines à l'étranger, l'ensemble des cadres marocains partout où ils se trouvent à l'étranger.

Source : MAP

Les défis de la migration doivent relever d'une responsabilité partagée entre les pays d'Europe, du Maghreb et d'Afrique, ont souligné vendredi soir des participants à une conférence dans le cadre des MEDays 2009 à Tanger, plaidant pour une "approche globale et concertée" allant au-delà de la seule logique sécuritaire.

"La persistance des facteurs qui poussent à l'expansion du phénomène de la migration irrégulière nécessite une réponse équilibrée et une approche concertée entre l'ensemble des parties touchées par ce phénomène : pays émetteurs, de transite et de destination", a indiqué le Secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani.

Après avoir rappelé l'importance de la concertation et du partenariat entre l'Europe, le Maghreb et l'Afrique dans le cadre du processus de Rabat, initié depuis 2006, le responsable marocain a indiqué que les réponses sécuritaires ne peuvent, à elles seules, contenir ce phénomène.

"Une priorité doit être accordée au développement économique et social, notamment au niveau des pays sub-sahariens", a-t-il insisté.

Le responsable marocain a ajouté que la question migratoire doit être "centrale" dans le dialogue entre l'Europe et le Maghreb et dans l'agenda international, se félicitant à cet égard de la coopération existante entre le Maroc et l'UE.

D'autres participants ont souligné les progrès réalisés dans la lutte contre la migration illégale avec le démantèlement de multiples réseaux de trafic d'êtres humains et la mise en échec d'un grand nombre d'opérations de migration illégale, notant néanmoins l'apparition de nouvelles routes de migration vers l'Europe.

Pour la Sénatrice française Alima Boumedienne Thierry, la logique de la coopération et de la solidarité doit plus que jamais aujourd'hui primer dans le traitement des questions migratoires.

Nombre d'intervenants ont ainsi plaidé pour une coopération plus accrue entre l'Europe et l'Afrique, notamment en terme d'aide au développement, à la création d'emplois et au transfert de technologies.

Ils ont également souligné la nécessité de promouvoir la migration légale, en facilitant les procédures du visa pour lutter contre la migration irrégulière et les réseaux de trafic d'êtres humains.

Organisé par l'institut Amadeus, le forum MEDays réuni, pour sa deuxième édition, plus de 170 personnalités politiques, du monde des affaires et de la société civile pour débattre des questions liées notamment au co-développement, au dialogue Nord-Sud, à la crise économique et à la résolution des conflits en Afrique et au Moyen-Orient.

Source : MAP

Une palette d'artistes amazigh, dont la Raysa Fatima Tabaamrant et les Cheikhate du Moyen Atlas se produiront du 27 novembre au 5 décembre au musée du Quai Branly à Paris, dans le cadre du spectacle "Izlan".

Spécialement créé pour le musée du Quai Branly, "Izlan" se veut un hommage au grand patrimoine poétique et musical amazigh marocain, avec une programmation riche et variée de chants, poésies et danses, ainsi qu'une série de conférences dédiées à la culture et à l'art amazighs.

Outre Raysa Fatima Tabaamrant, sont à l'affiche Rays Said Outajjijt, Rays Moulay Hmad Ihihi (tous les trois de la région du Souss), les Cheikhates du Moyen Atlas, emmenées par Mina Amhaouch, et Mint Aïchata (Oued Noun, Anti Atlas), connue pour l'art de "lgedra".

"Izlan" signifie en tamazight "poèmes". Ces derniers, qu'ils soient chantés ou scandés, restent inséparables des rituels et danses.

Les organisateurs proposent, par ailleurs, une série de conférences sur les thèmes de la "langue et culture amazighes au Maroc", qui sera donnée par M. Ahmed Boukous, recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), "la poésie des Rwayes", par M. Lahsen Hira, universitaire, et les "arts chorégraphiques amazighs au Maroc", par Fatima Boukhris, chercheuse à l'IRCAM.

Au menu également figurent une table-ronde autour de "La spécificité de la musique berbère issue de l'immigration", animée par Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, et Ahmed Aydoun, musicologue, ainsi qu'une projection du film "Tihiyya" de Larbi Altit (1994).

Le musée du quai Branly est une institution culturelle et scientifique d'un type nouveau. A la fois musée, centre culturel, lieu de recherche et d'enseignement, le Musée célèbre l'universalité du génie humain à travers la grande diversité de ses créations culturelles.

Source : MAP

L'éducation peut être un "facteur important de rapprochement au sein de l'espace euro-méditerranéen", a souligné le directeur général de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM), M. Driss Khrouz.

Les systèmes d'enseignement, notamment des pays développés de la rive nord de la Méditerranée, devraient "mieux contribuer à la connaissance de la religion, des valeurs et des civilisations des pays de la rive sud, dans le but de promouvoir le respect et éviter les stigmatisations", a-t-il dit dans un entretien accordé à la MAP en marge d'une conférence internationale qui se tient à Alicante (Est de l'Espagne) sur le thème "Education et migration".

"Les différences peuvent nous rapprocher, à condition que l'on sache que chacun possède sa propre civilisation et qu'aucune n'est supérieure à l'autre", a ajouté M. Khrouz, rappelant l'importance de la promotion des valeurs communes et du respect mutuel, notamment par le biais des systèmes éducatifs.

M. Khrouz a ajouté que certaines problématiques relatives à l'enseignement dans les pays du bassin méditerranéen se posent aujourd'hui, de plus en plus, en termes de contenu et d'économie du savoir.

Il a souligné l'importance d'œuvrer pour que les programmes du partenariat euro-méditerranéen ciblant les pays du Sud "favorisent l'émergence de formations qualifiantes, non seulement sur le plan de la qualification, mais beaucoup plus sur le plan d'adaptation à cet environnement international dans lequel nous évoluons".

M. Khrouz a mis l'accent sur la nécessité pour les pays en développement d'adapter leurs enseignements, leurs pédagogies et leurs méthodes à cette économie supra-nationale.

A propos de la conférence d'Alicante (19-21 novembre), M. Khrouz a estimé que son importance vient du fait qu'elle prolonge un certain nombre de discussions qui ont eu lieu ailleurs, estimant que "plus on organise des débats au sujet de l'éducation et de la migration plus on sait comment aller de l'avant dans ce domaine".

Pour sa part, M. Abdelilah Benarafa, expert responsable de la Division du patrimoine et de la diversité culturelle à l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a jugé nécessaire de passer à un stade supérieur de coopération au plan euro-méditerranéen et d'éviter qu'il y ait des barrières qui se dressent entre les peuples de la région.

Abordant le thème des migrations, M. Benarafa a appelé à "concevoir une nouvelle citoyenneté ouverte" où les immigrés seraient des relais de coopération, d'entente et de dialogue entre les civilisations des deux rives de la Méditerranée.

Le Maroc peut jouer un rôle important dans ce processus, étant donné qu'il s'agit d'un pays qui a initié, depuis longtemps, une politique de rapprochement avec ses voisins européens et qui possède une importante communauté expatriée dans les pays du nord de la Méditerranée, a-t-il dit.

Cette conférence internationale, qui se tient dans cadre du "Dialogue Nord-Sud sur la Méditerranée", a pour objet de confronter les expériences et les problèmes des pays du pourtour méditerranéen dans les domaines de l'éducation et des migrations, dans la perspective de définir des lignes directrices à même d'aider dans la recherche de solutions à ces problématiques et de promouvoir la coopération en la matière.

Les participants aux tables rondes et ateliers programmés se penchent sur l'interaction des questions de l'éducation et de la mobilité et de migration.

Parmi les sujets de réflexion posés, figurent l'utilité d'une préparation à la migration aux plans professionnel et culturel, les possibilités de concevoir une politique de développement solidaire et d'organiser une migration circulaire favorisant le retour au pays de départ pour y ramener des connaissances professionnelles utiles et un capital pour lancer un projet.

Les participants examinent, en outre, la collaboration dans le domaine de l'éducation sur les plans bilatéral et multilatéral, l'équivalence des diplômes, les métiers de l'avenir au nord comme au sud de la Méditerranée et les nouvelles technologies comme moyen de partage du savoir et des compétences.

Cette rencontre internationale est organisée par "Casa Mediterraneo" (La Maison de la Méditerranée) en collaboration notamment avec le Mouvement européen et la Bibliothèque d'Alexandrie.

Créée en juillet 2009 sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement en collaboration avec le gouvernement autonome de Valence, la Casa Del Mediterraneo, dont le siège se trouve à Alicante, se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".

Source : MAP

Les participants à la 2ème rencontre des investisseurs des pays arabes du Golfe au Maroc, dont les travaux se sont achevés vendredi, à Skhirat, ont appelé à la création d'un forum électronique entre les acteurs économiques, doté d'une base de données sur le potentiel, les opportunités et les facilités d'investissement au Maroc et dans les pays du Golfe.

Ils ont également recommandé dans la déclaration finale de cette rencontre de deux jours, tenue sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la création d'une fédération des hommes d'affaires marocains et des pays du Golfe et d'une commission mixte des instances d'investissements des deux parties pour la préparation de la prochaine édition et le développement de cette manifestation économique.

L'accent a été mis aussi sur les potentialités d'investissement arabes et les possibilités de parvenir à la complémentarité économique arabe à travers des projets collectifs d'investissement, affirmant que le Royaume, par ses avantages fiscaux et sa position stratégique, est devenu une destination incontournable des investisseurs des pays du Golfe.

Pour faire face à la crise économique mondiale, les participants ont recommandé l'orientation des investissements arabes vers les secteurs productifs, industriels et agricoles, en faveur de développement durable et de création de l'emploi.

Les participants à cette rencontre ont exprimé, à l'issue de cette rencontre, leurs remerciements et témoigné de leur haute considération à SM le Roi Mohammed VI pour l'appui que le Souverain ne cesse d'apporter aux investisseurs arabes, en particulier ceux des pays du Golfe.

Ils ont souligné la nécessité de s'ouvrir sur d'autres secteurs et d'accorder davantage d'intérêt à l'investissement au Maroc à travers l'orientation vers les secteurs d'industrie, d'agriculture et de service et la création de petites et moyennes entreprises.

Initiée par l'OADIM et l'agence "Arab Gulf for Media and Communication", la rencontre a penché sur l'examen des perspectives d'investissement au Maroc et les répercussions de la crise économique mondiale sur les économies des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et du Maroc.

La 2ème rencontre des investisseurs des pays arabes du Golfe au Maroc, à laquelle ont pris part les principales sociétés des pays du Golfe présentes dans le Royaume, outre un grand nombre d'entreprises marocaines, de départements et de centres régionaux d'investissement, a été l'occasion de débattre des sujets portant notamment sur l'énergie et les mines, l'agroalimentaire et le secteur agricole, l'industrie et les nouvelles technologies.

Une exposition de plusieurs entreprises du Golfe et des sociétés et institutions marocaines a été également organisée en marge de cette rencontre pour informer les hommes d'affaires des deux parties des projets d'investissement au Maroc et des opportunités d'investissement dans les pays du Golfe.

MAP
Le Maroc participe à la Foire Internationale du Tourisme Intérieur (Intur), qui se tient du 19 au 22 novembre dans la ville espagnole de Valladolid, apprend-on vendredi auprès de la délégation de l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT) à Madrid.

"Intur", qui en est à sa XIIIème édition, est un Salon de référence internationale dans le domaine du tourisme intérieur. Il est marqué cette année par la participation de 1.200 exposants des pays des deux rives du bassin méditerranéen qui viennent faire la promotion de leurs destinations touristiques.

La Foire, installée sur une superficie de 30.000 m2, est marquée par la participation de tours opérateurs qui proposent les différentes destinations du tourisme intérieur en Amérique, Europe, Afrique et Asie.

Le Salon connaît une forte présence de pays qui misent sur le tourisme Intérieur pour faire décoller leur secteur touristique comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, Andorre ou encore la Turquie.

En participant à cette Foire de renommée internationale, le Maroc entend faire la promotion directe de son marché de tourisme intérieur, en proposant des informations et des offres spécifiques aux visiteurs, a déclaré à la MAP, le directeur de l'ONMT à Madrid, M. Essaid Kasmi.

Le Maroc est présent à cette Foire à travers un pavillon qui propose au public les différentes destinations touristiques du Royaume, a-t-il dit, ajoutant que l'ONMT s'attache à être présent dans ce genre de rencontres touristiques pour faire la promotion de la destination Maroc dans les différentes régions Espagnoles pourvoyeuses de touristes étrangers.

La participation de l'ONMT à cette Foire est adossée à la collaboration de sociétés touristiques spécialisées dans le marché marocain pour l'offre de services de façon directe au public intéressé.

Les différents exposants participant à la Foire Internationale du Tourisme Intérieur, qui se tient cette année sous le thème " A toi de choisir", proposeront les différentes spécialités de leur tourisme intérieur (tourisme familial, culturel, de santé ou gastronomique).

Des tables rondes et des conférences sur le tourisme intérieur comme moyen de faire face à la crise du secteur touristique sont également programmées par les organisateurs.

MAP

Plusieurs industriels marocains qui exposent depuis le 17 novembre au Salon mondial de la sous-traitance industrielle "Midest 2009", ont fait état d'une participation "prometteuse" à cette édition.

Des échos favorables ont été recueillis auprès des clients européens qui ont visité le stand marocain et qui sont "de plus en plus intéressés par le savoir-faire industriel marocain", ont assuré ces exposants marocains dans des déclarations à la MAP, précisant que cela donne l'allure d'un "début de reprise".

Des commandes totalisant près de 2 millions d'euros et trois demandes de cotation, dont le chiffre n'a pas été confirmé, c'est le bilan de cette édition, lors de laquelle les exposants marocains ont établi un total de 900 contacts avec des clients potentiels dont 90 jugés prometteurs, apprend-on auprès des organisateurs.

Piloté par la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électriques (FIMME), le Centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export), et la Bourse nationale de sous-traitance industrielle et de partenariat (BNSTP), le stand du Maroc regroupe une quinzaine d'exposants représentant les secteurs de la métallurgie, la mécanique, la mécatronique, l'électronique et l'aéronautique.

M. Alaoui, a fait état d'un changement qualitatif des exposants marocains lors de cette édition par rapport aux précédentes.

"Le panorama des toutes petites entreprises qui nous accompagnaient est entrain de changer", a-t-il déclaré à la MAP, précisant que 40 pc des exposants qui viennent pour la première fois à ce salon sont "des moyennes voire de grandes entreprises".

"C'est extrêmement positif, car ça veut dire que les entreprises marocaines sont aujourd'hui de plus en plus intéressées par le marché européen", s'est félicité M. Alaoui.

Selon lui, la sous-traitance marocaine génère un volume de l'ordre d'environ 25 milliards de DH par an. Ce chiffre demeure approximatif, vu qu'il est difficile de faire la différence entre ce qui entre dans la fabrication et ce qui a trait à la sous-traitance, a-t-il toutefois noté.

Au Maroc, le secteur des industries de la métallurgie, de la mécanique et de l'électromécanique (IMME) génère un chiffre d'affaires de l'ordre de 44 milliards de DH, tandis que celui de l'industrie électronique et électrique (IEE) est près de 21 milliards de DH, a indiqué M. Alaoui.

Le premier secteur exporte pour 6,5 milliards de DH par an, contre environ 10 milliards pour celui de l'électricité et de l'électronique, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l'Aéronautique, secteur érigé en priorité par le Plan de Développement Industriel "Emergence" et considéré parmi les nouveaux métiers mondiaux du Maroc est également représenté au pavillon marocain par le Groupement des Industriels Marocains Aéronautique et Spatial (GIMAS).


MAP

La politique nationale du développement économique se base sur la mobilisation des citoyens marocains du monde, la sensibilisation des investisseurs étrangers sur les opportunités qu'offre le Maroc et sur l'attraction des projets de grande envergure, a affirmé M. Mohammed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Intervenant, vendredi à Fès lors de la séance inaugurale des travaux de la 1ère Université d'Automne sur les compétences marocaines à l'étranger, M. Ameur a tenu à préciser que le Maroc s'appuie sur de nouvelles voies et formes d'acquisition des technologies nouvelles, parmi lesquelles, a-t-il expliqué, figure l'expertise et les compétences nationales résidant à l'étranger.

Le potentiel de compétences de haut niveau résidant à l'étranger est rattaché à la problématique du développement national, a-t-il dit, relevant qu'il "est réaliste de transformer le problème du drainage des cerveaux en gain de compétences".

Il a également relevé que le gouvernement, animé par la volonté d'assurer cohérence et complémentarité des actions des partenaires économiques et sociaux, a appelé les compétences marocaines résidant à l'étranger à la contribution au développement du Royaume.

C'est dans ce cadre que "s'inscrivent les objectifs du programme FINCOM (Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger) pour faire appel aux compétences et aux savoirs faire nécessaires au développement, et de valoriser ainsi les migrants, où qu'ils soient, par la prise en compte de leurs apports et de leurs capacités", a-t-il rappelé.

M. Ameur a fait remarquer que le ministère des Marocains résidant à l'étranger a entamé des consultations avec l'Organisation internationale des migrations, dans le cadre des missions qui lui sont dévolues, pour la mise en place d'une nouvelle vision stratégique pour la mobilisation des compétences nationales émigrées, la valorisation de leur savoir faire et de leurs expériences professionnelles en faveur du processus de développement du Maroc.

Pour sa part, l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Maroc, M. Ulf-Dieter Klemm a souligné qu'il il existe à l'extérieur du Maroc un potentiel impressionnant de cadres et experts marocains hautement formés et qualifiés, relevant que cette diaspora marocaine entretient, en général, des relations étroites avec le Maroc.

"Il est évident que l'expertise de ces cadres marocains devrait être davantage mise au service du renforcement des relations économiques entre le Maroc et les pays d'accueil des MRE, de la coopération scientifique et des projets de développement", a-t-il dit.

Le diplomate a précisé entre autres que l'Ambassade d'Allemagne suit avec un grand intérêt l'évolution du Réseau des compétences germano-marocain, ajoutant que cette 1-ère université d'automne donnera de nombreuses et de nouvelles impulsions et permettra d'approfondir les contacts existants entre le Royaume et son pays.

"Le développement et la consolidation des bonnes relations entre l'Allemagne et le Maroc ne peuvent se faire à long terme qu'à travers des contacts personnels et la constitution de réseaux, ce à quoi sert justement cette université d'automne avec son programme riche, varié et ambitieux ", a-t-il dit.

Le président du le Réseau des compétences germano-marocain (Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerke), M. Hachim Haddouti a, quant à lui, mis en exeurgue le rôle crucial déployé par l'ambassade du Royaume du Maroc en Allemagne, pour son soutien et sa bienveillance à l'égard du Réseau, et pour sa collaboration exemplaire entre les citoyens marocains et l'ambassade à Berlin.

Il a ainsi rappelé la politique de réformes et de mise à niveau engagée par le Royaume en particulier, dans les domaines politique, économique et sociale, ajoutant que pour accompagner la mise en œuvre de ces réformes, le Maroc est appelé à mobiliser toutes ses compétences humaines et à disposer d'instruments en matière de recherche/développement, d'ingénierie et d'innovation.

La mobilisation des compétences humaines résidant à l'étranger, a-t- il poursuivi, est nécessaire pour renforcer les capacités du Maroc dans tous les domaines et relever les défis de la mondialisation.

Selon le responsable, ce grand intérêt porté au potentiel de la migration pour le développement du pays d'origine, ne se limite pas seulement aux transferts financiers des migrants à leurs familles, il englobe aussi, a-t-il ajouté, l'engagement humanitaire, l'investissement et le transfert de savoir-faire.

Le Réseau des compétences germano-marocain, a-t-il expliqué, regroupe des experts, femmes et hommes, originaires de différentes régions du Maroc, nés ou installés en Allemagne de longue date et parfaitement intégré dans la société allemande.

Initié par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger en collaboration avec le Réseau des compétences germano-marocain et l'Ambassade du Royaume du Maroc à Berlin, la 1ère Université d'Automne sur les compétences marocaines (20-21 novemebre) vise en premier lieu à identifier et mobiliser les différentes compétences et expertises de la diaspora en Allemagne oeuvrant notamment dans les domaines de la recherche, du développement durable et innovation, de la santé, de l'écologie et de la culture.

Selon les organisateurs, plus de 300 personnes prennent part à cette manifestation, dont 130 experts marocains vivant en Allemagne, 20 experts allemands et une centaine d'experts et d'acteurs marocains.

Un annuaire des compétences marocaines en Allemagne sera publié à cette occasion et plusieurs conventions de partenariats seront signées, dans les différents domaines.

MAP

L'avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), qui doit être adopté ce matin, revient sur l'article L 622-1, qui punit de cinq ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende tous ceux qui auront «par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d'un étranger en France». Il recommande qu'on inverse le dispositif actuel pour que l'immunité soit le principe et l'infraction l'exception.

Peur. Aujourd'hui, on peut être poursuivi pour hébergement, pour avoir protesté dans un avion contre une reconduite musclée, mais aussi pour une plaidoirie, ou avoir rechargé le téléphone portable d'un migrant ! Aux différentes protestations, le ministre de l'Immigration répond invariablement que les militants associatifs ou les étrangers en situation de détresse n'ont pas été condamnés. Il conteste la liste établie par le Gisti (association d'aide aux étrangers) qui recense au moins une trentaine de condamnations effectives, sans même parler des poursuites ayant abouti à un non-lieu ou une relaxe, ni des gardes à vue et des auditions qui constituent pourtant la majorité des cas.

Cependant, la proposition de loi du PS, refusant l'amalgame entre réseaux de passeurs et gestes de solidarité, a été rejetée en mai. De nombreuses associations (Cimade, Emmaüs, Ligue des droits de l'homme...) réclament la suppression du délit de solidarité. Le débat a beaucoup enflé jusqu'au succès du film Welcome, racontant les problèmes qui s'abattent sur un maître nageur aidant un sans-papiers. Tout est fait pour créer un climat de peur. «Le simple fait d'être placé en garde à vue pour quelqu'un qui n'a jamais eu affaire à la justice et fait simplement son métier ou s'engage bénévolement, pour apporter secours à des personnes en situation d'extrême précarité est intimidant et dissuasif», estime le rapport de la Fédération internationale des droits de l'homme. Ce qui est exprimé, c'est un refus de la sanction policière devenue un axe essentiel de la politique gouvernementale. En demandant de «prendre en compte l'aide désintéressée apportée aux étrangers en situation irrégulière», la CNCDH va plus loin : elle pointe le droit à la dignité et la nécessité d'un devoir d'assistance à toute personne en danger.

Lien social. En réalité, il est urgent de penser les droits fondamentaux des personnes en situation irrégulière, et de défendre un traitement égal de tous les humains en termes de préservation de leur vie. La «clause humanitaire», très justement invoquée par la CNCDH, rappelle la France à ses engagements internationaux en matière de droits de l'homme, avec cette donnée nécessaire du lien social : l'accueil à toute personne en détresse.

Source : Libération.fr

A l'occasion de ses 10 ans, le réseau IDD organisait à Paris, le samedi 14 novembre, le Forum Développement solidaire. Cette journée, à la fois festive et réflexive, a été l'occasion de se retrouver, se rencontrer, échanger, se détendre... Outre des tables-rondes et des débats, le forum a accueilli un village associatif avec de nombreux stands d'organisations partenaires et amies, de la musique, des projections, un "mur des réalisations" et quelques surprises

Source : Forum du développement solidaire

L'Association des Mineurs Marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), organise les 20, 21 et 22 novembre 2009 prochains, à la cité minière d'Aniche (Nord), la rencontre nationale des luttes de l'immigration, apprend-t-on d'un communiqué de presse de l'association.

Selon l'AMMN, plus de 200 personnes dont une grande majorité de militants et militantes des luttes de l'immigration en France se retrouveront autour de son président fondateur, Abdellah Samate. Ce dernier, promu au grade de Chevalier l'ordre national de la Légion d'Honneur en début d'année, au même titre que Simone Veil et Zinedine Zidane, recevra sa médaille lors d'une cérémonie prévue le samedi à 17h30 à la salle des fêtes Claudine Normand d'Aniche.

Cet événement aura lieu en présence notamment du préfet du Nord-Pas-de-Calais et de Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Saïd Bouamama, sociologue, co-auteur du livre sur les mineurs marocains du Nord - « Du bled aux corons: un rêve trahi » - et Mustapha Kharmoudi, écrivain, auteur du roman « Ô Besançon- Une jeunesse 70 », animeront des débats autour de l'avenir pour les luttes de l'immigration, ainsi que le militantisme dans l'immigration maghrébine en France.

Source : Yabiladi

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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