Après avoir assaini ses comptes, le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) du Maroc veut accélérer sa transformation en banque universelle. Première étape : se rapprocher de la diaspora en ouvrant des bureaux à l’étranger.
Vendredi 21 octobre, Ahmed Rahhou a franchi une nouvelle étape. Patron du Crédit immobilier et hôtelier (CIH) depuis 2009, il a inauguré à Marseille (France) le premier bureau de représentation de la banque à l’étranger. Avec l’espoir de grappiller quelques points de part de marché à ses grands concurrents : Attijariwafa Bank, Banque populaire et BMCE Bank. « La cible des Marocains résidant à l’étranger est stratégique : 20 % des dépôts au Maroc proviennent de cette clientèle. Notre objectif est de faire grimper notre part de marché à 2 % ou 3 % », explique Ahmed Rahhou.
À l’image de son patron, le CIH reste modeste. Fort de son partenariat avec le français BPCE, deuxième actionnaire de référence avec la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), il entend simplement déployer quelques bureaux en France afin d’établir des liens directs avec la clientèle marocaine. En réduisant au minimum le coût et les risques, la stratégie paraît gagnante, d’autant que la banque s’appuie sur des offres de transfert d’argent gratuit, d’aide à l’acquisition de biens immobiliers et, bientôt, de garantie de caution pour les étudiants marocains.
Après avoir assaini ses comptes, le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) du Maroc veut accélérer sa transformation en banque universelle. Première étape : se rapprocher de la diaspora en ouvrant des bureaux à l’étranger.
Vendredi 21 octobre, Ahmed Rahhou a franchi une nouvelle étape. Patron du Crédit immobilier et hôtelier (CIH) depuis 2009, il a inauguré à Marseille (France) le premier bureau de représentation de la banque à l’étranger. Avec l’espoir de grappiller quelques points de part de marché à ses grands concurrents : Attijariwafa Bank, Banque populaire et BMCE Bank. « La cible des Marocains résidant à l’étranger est stratégique : 20 % des dépôts au Maroc proviennent de cette clientèle. Notre objectif est de faire grimper notre part de marché à 2 % ou 3 % », explique Ahmed Rahhou.
À l’image de son patron, le CIH reste modeste. Fort de son partenariat avec le français BPCE, deuxième actionnaire de référence avec la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), il entend simplement déployer quelques bureaux en France afin d’établir des liens directs avec la clientèle marocaine. En réduisant au minimum le coût et les risques, la stratégie paraît gagnante, d’autant que la banque s’appuie sur des offres de transfert d’argent gratuit, d’aide à l’acquisition de biens immobiliers et, bientôt, de garantie de caution pour les étudiants marocains.
21/11/2011, Frédéric Maury
Source : Jeune Afrique