Le président italien a affirmé que cette loi apportera un coup de fraicheur à une société italienne vieillissante et fossilisée.
La décision a été favorablement accueillie par la quasi totalité de la classe politique italienne, à l'exception de la Ligue du Nord, un parti d'extrême droite, farouchement hostile à l’immigration.
Un ancien ministre de la Ligue du Nord, a menacé de bloquer le projet de loi au parlement, et de faire appel à la rue s'il le faut.
Giorgio Napolitano a déclaré qu’il était « fou et absurde de refuser la citoyenneté aux enfants nés en Italie de parents immigrés ».
Il a ajouté qu'il espérait que le sujet sera évoqué par le parlement.
Selon le président italien, les enfants veulent cette citoyenneté.
L'immigration et les droits des immigrants sont des sujets presque toujours sensibles en Italie.
La sortie du président Napolitano prend une dimension singulière, notamment en raison de ses implications dans le domaine de la constitution.
La fonction de président de la république en Italie est plutôt honorifique, et le président s'efforce de rester au-dessus de la mêlée politique.
Visiblement, Giorgio Napolitano veut faire bouger les lignes. Son premier coup réussi aura été la mise à l'écart des politiciens dans la formation du nouveau gouvernement de crise de Mario Monti, exclusivement composé de technocrates.
Il semble vouloir à présent fixer l'agenda politique dans son pays.
23 novembre, 2011
Source : BBC AFRIQUE