Ce texte adopté à une très large majorité, précise notamment la façon dont doivent être traitées ces personnes par les garde- frontières du réseau Frontex ainsi que leur lieu où elles devront être débarquées; le but étant de dissiper l'ambiguïté qui règne actuellement en la matière, en raison principalement des interprétations différentes et divergentes du droit international par les pays de l'Union européenne.

L'objectif est surtout de faire en sorte que les personnes nécessitant une protection internationale comme les victimes de trafic d'êtres humains, les mineurs non accompagnés ou les personnes vulnérables puissent recevoir toute l'aide nécessaire compte tenu de l'urgence et de la précarité de leur situation, et que seulement dans un second temps, après identification des migrants, d'éventuelles mesures coercitives soient prises à leur encontre.

Autre mesure phare de ce dispositif : l'interdiction de refouler les migrants dans leur pays d'origine ou dans tout autre pays où il existe pour eux un risque de persécution, de torture ou de préjudice grave.

De même, les opérations de refoulement en haute mer sont désormais prohibées; les garde-frontières ne pouvant plus donner qu'un simple avertissement au navire ou lui ordonner de ne pas entrer dans les eaux territoriales de l'État membre concerné.

Enfin, le parlement a décidé que le capitaine et l'équipage d'un navire transportant des migrants ne pourront plus être poursuivis pénalement s'ils n'ont fait que porter secours à des personnes en détresse en mer et les conduire en lieu sûr.

16/04/2014 , Ph.G.

Source : laprovence