Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.L’Organisation internationale pour les migrations - OIM indique que le Maroc arrive 4e en Afrique, parmi les pays bénéficiant le plus, du programme 'MIDA - Migration pour le développement en Afrique'.
En effet, L’OIM a indiqué par la voix de l’un de ses hauts cadres, que le Maroc compte parmi les plus grands bénéficiaires en Afrique, du programme MIDA, qui vise à mobiliser les compétences de la diaspora à l’étranger (les MRE dans le cas du royaume) pour des retours temporaires, définitifs ou virtuels dans leurs pays d’origines, en vue d’y contribuer à leur développement.
Cette classe de membres de la diaspora est appelée, ‘les repats’. Ce terme a été inventé pour désigner le phénomène de migration inversée. ‘Repat’ est le diminutif du verbe ‘repatrier’ qui est par opposition à ‘expat’ – expatrier.
Dans ce sens, cité par le site français, Cheek Magazine, Tauhid Pasha, spécialiste des migrations liées au travail, basé au bureau de l’OIM à Genève, a indiqué que durant la période située entre 2008 et 2015, l’OIM a aidé au placement au Maroc, de 290 cadres supérieurs 'repats' marocains.
Au vu de ce nombre, le royaume se place 4e en Afrique, derrière le Nigeria (356), le Ghana (353) et l’Angola (340) et devant le Soudan (123).
Programme MIDA
L’OIM a lancé le MIDA en 2001 à Libreville, au Gabon. Ce programme vise le renforcement des capacités de développement des pays africains, souffrant généralement du phénomène de fuites des cerveaux, par la mobilisation dans le sens inverse, d’une partie de leurs compétences vivant à l’étranger.
Les retours tels que préconisés par l’OIM, peuvent s’effectuer sous trois formes :
1) Des retours provisoires : Les repats MRE peuvent rentrer au Maroc, à titre d'exemple, pour une période limitée, de façon à ne pas nuire à leur cadre de vie dans leurs pays d’accueil, et peuvent ainsi travailler au royaume, pour des projet à objectifs déterminés dans le temps (formation, pilotage de projets...).
2) Des retours définitifs : Souvent associés à des créations d’entreprises où à des recrutements pour des postes très valorisant et à très hautes responsabilités.
3) Des retours virtuels : Les Repats ne retournent pas au Maroc physiquement mais y télé-travaillent virtuellement via Internet.
Les secteurs qui bénéficient le plus des actions des repats via le programme MIDA sont l’éducation, les affaires sociales, la santé – Médecine, la gestion et l’administration, les services juridiques, les sciences physiques et mathématiques et l’ingénierie.
8 Juin 2015, Larbi Amine
Source : lemag.ma
