jeudi 4 juillet 2024 04:21

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Tenue à Strasbourg de la 7ème réunion de la commission parlementaire mixte Maroc-UE (CPM)

La commission parlementaire mixte Maroc-UE (CPM) a tenu, mercredi à Strasbourg, les travaux de sa 7ème réunion qui a été consacrée à des sujets d'intérêt communs.

Lors de cette réunion, coprésidée par MM. Pier Antonio Panzeri et Abderrahim Atmoun, les parlementaires marocains et leurs collègues européens se sont félicités du choix du Maroc comme pays prioritaire du nouveau programme de soutien global de la démocratie.

Ce programme de deux ans, qui est financé par l'Union européenne et devant être mis en œuvre à partir d'octobre prochain, comprend un volet politique et un volet qui vise la formation et le renforcement des capacités dans des domaines tels que le contrôle budgétaire, les pétitions et les initiatives citoyennes, les jeunes leaders et les médias.

Les travaux de cette réunion ont également été marqués par la présentation des comptes rendus et propositions des députés marocains et européens, qui travaillent en binômes, sur les thèmes relatifs notamment à "la régionalisation avancée", "la sécurité et la lutte contre le terrorisme", "le traitement de la question migratoire", "l'économie, les finances et les échanges commerciaux", "la mobilité et l'intégration", "l'énergie et l'environnement", "les droits de l'homme et l'égalité" et "la jeunesse, la culture, l'éducation et les médias".

Abordant la thématique de la régionalisation avancée qui vise à promouvoir, dans le cadre du processus de démocratisation, une meilleure implication des acteurs locaux dans le processus de prise décision en matière sociale et économique, la commission estime que le développement participatif et la mise en place d'un cadre financier adéquat pourraient constituer deux axes prioritaires, selon le communiqué de la CPM.

S'agissant de la lutte contre le terrorisme, la commission a estimé que les mesures sécuritaires doivent s'accompagner en amont d'un travail sur les racines de la radicalisation et l'accent devrait être davantage mis sur la prévention du terrorisme et notamment la lutte contre la radicalisation et ses facteurs déclencheurs, le recrutement, le financement et l'accès aux armes et autres moyens matériels. Elle appelle par ailleurs à un renforcement de la coopération internationale et des partenariats avec les pays les plus concernés.

Abordant la question des migrations, elle a estimé que cette question nécessite une meilleure articulation entre la réponse de l'UE aux naufrages en Méditerranée et la nouvelle approche marocaine en matière d'immigration, dans un cadre méditerranéen renforcé, dans l'esprit de la Déclaration de Lisbonne, adoptée le 11 mai 2015 par le Sommet de l'assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée.

La Commission a, par ailleurs, salué le moratoire sur la peine de mort appliqué de facto par le Maroc ainsi que la position abolitionniste du Conseil national des droits de l'homme, et salué les initiatives législatives du parlement marocain visant à éliminer toutes les formes de discrimination et de violences à l'égard des femmes, à protéger et promouvoir les droits des personnes en situation d'handicap et à protéger les enfants contre toutes formes de violences.

Enfin, la CPM a salué le projet de création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative qui aura pour vocation de devenir un partenaire institutionnel incontournable pour favoriser la participation des jeunes marocains au développement social, culturel et politique du pays.

10 juin 2015

Source : MAP

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