Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.La 4ème édition de la Nuit blanche du cinéma et des droits de l'Homme, initiée par l'Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l'Homme (ARMCDH), se tiendra, les 26 et 27 juin courant, sur l'esplanade de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), sous le thème «Migration», avec au programme des projections de films et la tenue d'une table ronde sur la question de la migration à laquelle prendront part d'éminents intervenants.
Après «Les Printemps arabes», «Les droits des femmes» et «La Justice», la question de la migration vient aussi au cœur des débats concernant la liberté, la dignité humaine et la citoyenneté. «Cette thématique nous montre, une fois de plus, comment le regard cinématographique engage la réflexion sur les droits humains», indique un communiqué de l'ARMCDH. «Comme à l'accoutumée, le 26 juin, la Nuit blanche cinéma et migration sera lancée par une veillée de projection des films en plein air de 20h00 jusqu'au lever du soleil", précise ledit communiqué. «Plusieurs fictions, documentaires et films animés, représentant la Belgique, la France, le Maroc, l’Italie et la Palestine seront au programme» ajoute-t-on de même source
Pour la journée du 27 juin, une table ronde est prévue à l'auditorium de la BNRM, à partir de 21h30, sur le thème «Les migrants face aux Etats» qui abordera avec d'éminents intervenants la question de la migration de différents points de vues: développement, représentations et politiques des Etats. Seront attendus Aminata Traoré (femme politique, militante altermondialiste et ancienne ministre de la Culture du Mali), Peggy Derder (historienne, auteure du livre "Idées reçues sur les générations issues de l'immigration"), Mehdi Alioua (sociologue, enseignant-chercheur à l'Université internationale de Rabat UIR et président du Groupe antiraciste de défense et d'accompagnement des étrangers et migrants GADEM), ainsi qu'un représentant de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Lundi 15 Juin 2015
Source : Libération
