De Tijuana à Joypurhat en passant par le parc Kruger en Afrique du Sud, La Croix fait découvrir les barrières anti-immigration qui morcellent la planète.
Depuis la chute du mur de Berlin, le monde ne semble pas avoir ralenti sa construction de barrières entre les peuples. Actuellement, une trentaine de constructions cloisonnent les pays. Certaines ont été construites pour éviter les conflits armés, comme les « Peace Lines » de Belfast ou la Ligne verte de Chypre. D’autres pour réduire les trafics d’armes et de drogues. Et enfin, plus de la moitié de ces barrières ont été érigées pour stopper les migrations.
La dernière en date devrait être construite par la Hongrie, dont le parlement a approuvé, lundi 6 juillet, l’édification d’une barricade sur les 175 kilomètres de frontière avec la Serbie. Selon les autorités, ce mur doit permettre d’endiguer l’afflux de migrants qui tentent de rejoindre l’Europe de l’Ouest.
Les Balkans ou la Méditerranée
Plus de 34 000 personnes ont demandé l’asile à la Serbie depuis début 2015. Les migrants tentent en effet désormais leurs chances par la voie continentale et les pays des Balkans, plutôt que la Méditerranée, meurtrière.
La Serbie a dénoncé la construction de ce mur par son voisin, et Bruxelles s’est également élevé contre ce projet. « Les immigrés sont un problème commun à nous tous et nous allons avoir besoin de l’aide de l’Europe pour le résoudre », a déclaré le premier ministre serbe.
Des murs contre les migrants
Cela fait pourtant longtemps que l’Europe érige des murs à certaines de ses frontières pour endiguer les flux de migrants. Les exemples les plus connus sont ceux de Ceuta et Melilla, les enclaves espagnoles au Maroc.
Mais l’Europe n’est pas le seul continent à s’être emmuré. De Tijuana à Joypurhat en passant par le parc Kruger en Afrique du Sud, La Croix vous fait découvrir les barrières anti-immigration qui morcellent la planète.
10/7/15
Source : La Croix