Cet atelier de travail, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux institutions, a réuni, outre les Présidents des deux conseils, des membres des différentes catégories dont pour le CESE M. Lahcen Oulhaj et M. Khalil Bensami représentant respectivement la catégorie des experts ainsi que celle des syndicats.

A cette occasion, M. Marcos Pena, président du CES espagnol, s'est réjoui de l'excellence des relations bilatérales et de la coopération étroite liant le Maroc à l'Espagne, permettant de gérer d'une manière coordonnée et efficace les flux migratoires entre les deux pays et constituant un modèle de coopération bilatérale en la matière.

Tout en rappelant que les flux migratoires à partir du Maroc et vers l'Espagne avaient baissé de manière substantielle, M. Pena a affirmé qu'ils ne représentaient désormais qu'un phénomène marginal.
Pour sa part, le Président du CESE, M. Nizar Baraka, a expliqué que cette baisse était due à la coopération bilatérale, mais aussi aux efforts entrepris par le Royaume grâce à une politique intégrée, pour renforcer sa stabilité et conforter son ancrage démocratique sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI.

M. Baraka a indiqué que les réformes et les politiques publiques engagées, avec pour objectif de maintenir un niveau de croissance soutenu, de créer de l'emploi, de développer des pôles de compétitivité régionaux et d'améliorer le revenu par habitant, ainsi que les stratégies de lutte contre la pauvreté et les actions menées dans le cadre de l'INDH, visant la réduction de la pauvreté, la précarité et l'exclusion sociale, ont permis de baisser le taux de pauvreté de moitié lors des dix dernières années.

Le Maroc, devenu à son tour un pays de transit puis d'accueil, a développé une stratégie nationale d'Immigration et d'Asile visant à assurer une meilleure intégration des immigrés et a entrepris une opération de régularisation exceptionnelle, a-t-il indiqué, relevant que le Royaume apporte aujourd'hui son appui aux pays d'Afrique subsaharienne dans une logique de co-développement, illustrant la vision royale du partenariat Sud-Sud.

Insistant sur l'importance de la logique partenariale pour affronter le phénomène migratoire, M. Baraka a appelé à consolider la vision intégrée dans le cadre de la coopération bilatérale et à donner une nouvelle dynamique à l'Union pour la Méditerranée.

Par ailleurs, les deux Conseils ont décidé l'organisation commune d'un atelier, en novembre 2015 à Rabat sous le thème "La régionalisation avancée : expériences partagées".

10 sept. 2015

Source : MAP