Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.Nominée au concours international, « Women for change », Nora Belahcen Fitzgerald y représentera le Maroc . Cette Américaine née au Maroc a créé en 2013 l’association Amal pour venir en aide à des femmes en situation précaire. Sa rencontre avec l’une d’elle a changé le cours de sa vie, révélant des talents d’entrepreneuse engagée pour la cause des femmes.
Nora est née au Maroc dans une famille américaine convertie à l’islam. Elle grandit immergée dans ces deux cultures. Elle est passée par le système scolaire marocain puis a étudié aux États-Unis où elle a obtenu un Bachelor en mathématiques et en espagnol. De retour à Marrakech, elle se marie et fonde une famille. Comme une jeune mère de 3 enfants, Nora est consciente des problèmes auxquels font face les mères en difficulté.
Son savoir-faire comme levier de bien-être
Après une rencontre particulièrement marquante avec une jeune mère qui mendiait dans la rue, Nora décide de venir en aide à ces personnes en leur offrant une formation pour acquérir un métier et parvenir à acquérir leur indépendance financière pour vivre dignement. C’est ainsi qu’en 2013, le projet de l’association AMAL (espoir) prend alors forme. Peu après, il est suivi de l’ouverture d’un restaurant solidaire destiné à former les personnes aux métiers de l’art culinaire et à collecter les fonds pour financer l’association.
C’est ainsi que cette femme de mérite a réussi à faire de son savoir-faire un levier de bien-être social pour les femmes marocaines. Les bénéficiaires apprennent chez-elle un métier mais elles reçoivent aussi une éducation et une formation complète. A Marrakech, la ville dans laquelle elle vit, Nora explique qu’elle a rencontré beaucoup de femmes vivant dans la précarité. « Certaines n’ont jamais été à l’école, d’autres ont dû travailler très jeunes. Il y a aussi des célibataires, des divorcées ou veuves qui se retrouvent du coup sans moyen de s’en sortir. Ici, elles suivent une formation de six mois où elles apprennent le métier de la restauration et suivent également des cours d’épanouissement personnel car je souhaite donner de nouvelles cartes en main à ces femmes pour qu’une vie meilleure s’offre à elles ».
Mais aujourd’hui, outre le challenge réussi auprès de cinquante-cinq femmes depuis la création de l’association, Nora Bellahcen Fitzgerald ambitionne de concrétiser un nouveau projet qui permettra aux femmes de l’association de créer leur propre entreprise et de passer ainsi « de chef de cuisine à chef d’entreprise ».
7/10/2015, Mouna Lahrach
Source: Marocainsdumonde
