mercredi 3 juillet 2024 22:24

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L'ONU dénonce des "crimes de guerre généralisés" en Libye (rapport)

Les Nations unies ont dénoncé, lundi, des "crimes de guerre généralisés" en Libye, en proie à une crise humanitaire alors que le groupe terroriste Daech étend son emprise dans le pays.

"La violence a fait des centaines de morts et causé des déplacements à grande échelle ainsi qu'une crise humanitaire", selon un rapport de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) et du Haut-commissariat aux droits de l'Homme.

D'après le document, toutes les parties au conflit commettent des violations du droit international humanitaire, dont certaines pourraient constituer des crimes de guerre, et des violations graves du droit international.

Le rapport fait état de bombardements aveugles de zones civiles, d'enlèvements de civils, de tortures, d'exécutions et de bombardement d'installations médicales dans diverses parties du pays entre le 1er janvier et le 31 octobre 2015.

C'est dans ce contexte que des groupes ayant prêté allégeance au groupe +Etat islamique+ (EI) ont pris le contrôle et consolidé leur emprise sur des portions du territoire libyen. Ils ont commis des abus graves, y compris des exécutions sommaires en public de personnes sur la base de leur religion ou de leurs allégeances politiques.

Le rapport met aussi en lumière le sort des réfugiés, demandeurs d'asile et migrants, particulièrement ceux originaires d'Afrique subsaharienne, de plus en plus vulnérables aux meurtres, détentions dans des conditions inhumaines, tortures, kidnappings, agressions physiques, vols armés et exploitation.

La Libye, note le rapport, est toujours en proie à des dissensions politiques, des violences meurtrières et de multiples conflits touchant plusieurs régions et contribuant à une dégradation de l'ordre public.

"Dans divers endroits du pays, les juges, procureurs et responsables de l'application de la loi sont confrontés à des menaces et des attaques, y compris des détentions et des assassinats en lien avec leur travail", déplore-t-on.

Les personnes impliquées dans des violations graves du droit international en matière de droits de l'homme et du droit international humanitaire sont pénalement responsables, y compris devant la Cour pénale internationale (CPI) qui enquête sur la situation en Libye, conclut l'ONU.

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16 nov. 2015

Source : MAP

 

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