Ces dossiers concernent des cas ‘’lourds’’ qui n'ont pas pu être résolus via des vols de ligne, précise le département de l’asile et de la migration, cité par les médias belges.

Une partie de ces vols a été assurée par la Défense via des vols déjà planifiés, alors que le reste des vols a été opéré par Frontex, l'agence européenne des frontière extérieure, en collaboration avec d'autres Etats de l’Union.

Les trois principales destinations de ces vols spéciaux étaient Kinshasa (RDC), Pristina (Kosovo) et Tirana (Albanie).

Le secrétaire d'Etat belge à l'Asile et la Migration, Theo Francken, avait souligné, à maintes reprises, sa volonté de durcir la politique de retour dans leurs pays des personnes en séjour illégal, demandant le maintien du soutien de Frontex aux ‘’vols spéciaux’’ d'expulsion.

La question du retour des ‘’sans-papiers’’ fait partie d’une série de mesures de durcissement de la législation relative à l’asile et à la migration du gouvernement de Charles Michel.

Entre autres actions, Theo Francken avait adressé une lettre au Commissaire général aux réfugiés et aux apatrides dans laquelle il demandait d’allonger la liste des pays dits d’origine ‘’sûrs’’.

Il voulait aussi faire en sorte que les demandeurs d’asiles fournissent davantage de preuves pour justifier que leur pays ne faisant pas partie de cette catégorie.

4 jan 2016

Source : MAP