« Contentez-vous de la fermer ! » Par ce cri du cœur lancé lundi 18 janvier, Julia Klöckner, l’une des dirigeantes de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), n’appelle pas à une fermeture des frontières de l’Allemagne.
Elle souhaite simplement qu’à deux mois d’importantes élections régionales en Allemagne les dirigeants chrétiens-démocrates cessent de critiquer chaque jour la politique d’Angela Merkel, donnant des arguments à Alternative pour l’Allemagne (AfD), ce parti d’extrême droite qui pourrait être le grand vainqueur des trois scrutins régionaux du 13 mars. Faut-il que les nerfs soient à vif pour que de tels éclats de voix se fassent entendre à la direction de la CDU.
Il est vrai que, mardi 19 janvier, une cinquantaine de députés conservateurs doivent envoyer une lettre à Angela Merkel, jugeant le pays « dépassé » par l’afflux de réfugiés. Officiellement, celle-ci ne change pas de ligne. Elle recherche des « solutions durables dans un cadre national et européen » pour parvenir à une « réduction sensible » du nombre de réfugiés…Suite