"Il y a des milliers de réfugiés et de demandeurs d’asile et de migrants pris au piège en Grèce dans des conditions terribles", a déploré l’ONG qui rappelle que "des familles, de jeunes filles, des enfants, des personnes handicapées outre des femmes enceintes n ont jusqu à présent aucun accès à la protection".
"En raison d’une politique arbitraire et discriminatoire de la fermeture des frontières", a estimé l'ONG, expliquant que "ces réfugiés qui luttent pour se nourrir, pour avoir de l’eau et dorment en hiver en plein air ne viennent pas parce qu’ils le veulent mais parce qu’ils fuient la guerre et ont besoin d’une protection internationale."

"Le défi est énorme et exige une réponse courageuse de la part de l’UE", a noté Amnesty.

Durant la journée de mercredi, des ONG et des syndicats espagnoles ont également appelé dans une déclaration commune, rapportée par la presse, "les pays européens et l’Espagne à assurer aux réfugiés le soutien qu ils méritent en garantissant une réponse rapide aux réfugiés et demandeurs d’asile arrivant en Europe et de ne pas concentrer leurs efforts sur la protection de leurs frontières et de faire en sorte que l’Europe se transforme en forteresse".

L’Espagne qui est représentée au sommet de Bruxelles, UE-Turquie, par son chef du gouvernement intérimaire, Mariano Rajoy, a adopté mercredi une position approuvée pat tous les groupes parlementaires, qui exige "le respect du droit de refus d’asile et le rejet des expulsions collectifs des réfugiés".

17 mars 2016

Source : APS