Les autorités marocaines ont ainsi lutté contre la migration irrégulière à travers le renforcement du contrôle au niveau des postes-frontières et la lutte contre les réseaux criminels des passeurs et de trafiquants d'êtres humains, a expliqué M. Pargneaux dans un entretien publié vendredi sur les colonnes de l'Economiste.

Outre ces mesures d'ordre sécuritaire, la politique migratoire du Maroc a été également marquée par une campagne de régularisation des étrangers en situation de séjour irrégulier en 2014, a-t-il souligné, notant que cette opération a permis de régulariser la situation de 92 pc des 28.000 migrants ayant introduit des demandes de cartes de séjour.

De même, a-t-il poursuivi, des programmes d'intégration pour les migrants régularisés ont été mis en oeuvre pour leur faciliter l'accès aux services socio-économiques, médicaux et éducatifs.

Cette démarche "volontaire et responsable" a abouti à une réduction des flux de migration clandestine entre le Maroc et l'Europe, transformant ainsi le Royaume chérifien d'un pays d'origine et de transit en un pays de destination finale", a constaté le député européen.

"En s'orientant ainsi vers une politique migratoire fondée sur une approche équilibrée, le Maroc apparaît comme un pays pionnier dans le voisinage sud de l'Europe", a-t-il relevé, estimant qu'"il s'agit là d'une politique exemplaire qui devrait être promue dans le voisinage de l'Union européenne".

18 mars 2016

Source : MAP