Frontex, l'agence chargée des frontières extérieures de l'UE, a demandé lundi aux pays membres de l'UE et ceux associés à la zone Schengen (Islande, Suisse, Norvège, Liechtenstein) de lui fournir 1.500 policiers et 50 experts en réadmission pour aider la Grèce à gérer la crise migratoire.
Ces personnels font partie des 4.000 fonctionnaires prévus pour mettre en oeuvre l'accord UE-Turquie conclu vendredi, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Frontex, Ewa Moncure.
"Il est important de souligner que Frontex peut renvoyer des personnes seulement après que les autorités grecques ont soigneusement analysé chaque cas individuel et pris la décision finale de renvoi", a déclaré le directeur exécutif de Frontex Fabrice Leggeri, cité dans un communiqué.
"Le retour de ceux qui n'ont pas droit à la protection internationale se déroulera en pleine conformité avec la loi internationale et européenne", a-t-il ajouté.
La semaine dernière, M. Leggeri avait décidé de prolonger l'opération Poséidon jusqu'au 31 mai. Treize bateaux, deux hélicoptères et 734 employés de Frontex participent à cette opération destinée à porter secours aux migrants cherchant à traverser la Méditerranée.
L'accord avec la Turquie est entré formellement en vigueur dimanche. Les renforts promis par l'UE n'étaient pas encore déployés lundi matin, selon l'organe de coordination de la politique migratoire en Grèce .
21 mars 2016
Source : AFP