Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.Quelques centaines de réfugiés et migrants bloquaient mercredi soir depuis plusieurs heures le trafic routier vers et en provenance de la Macédoine, dans le nord de la Grèce, réclamant la réouverture de la route des Balkans, selon une source policière.
Ce blocage du trafic près de la bourgade de Polykastro, à 25 kms de la frontière, alimentait dans la soirée des tensions avec les automobilistes et camionneurs bloqués, selon les télévisions grecques.
Des forces anti-émeutes ont été déployées près des barrages, mais dans l'immédiat sans disperser les protestataires. Certains d'entre eux ont installé des tentes sur la chaussée, d'autres s'allongeant devant tout véhicule faisant mine d'avancer.
Venus en milieu de journée d'un centre d'accueil de la région, les protestataires ont investi la chausséE de l'autoroute reliant Thessalonique à la frontière, mais aussi les voies secondaires d'accès.
Des représentants de ces manifestants ont indiqué vouloir rester sur place jusqu'à la réouverture de la frontière par la Macédoine, afin de pouvoir continuer leur route vers l'Europe du nord.
Près de 50.000 migrants et réfugiés sont bloqués en Grèce depuis la fermeture fin février de la route des Balkans décidée par les pays limitrophes et l'Autriche à son débouché. Selon leur statut, ils peuvent soit être expulsés en tant que migrants économiques, soit être intégrés aux plans européens de répartition en Europe, soit demander l'asile en Grèce.
Leur sort est distinct de ceux arrivés à partir de dimanche, voués en principe, en vertu de l'accord UE-Turquie du 18 mars, à être renvoyés en Turquie même s'ils sont demandeurs d'asile Syriens.
23 mars 2016
Source : AFP
