mercredi 3 juillet 2024 18:27

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Crispations dans l'est de l'EU sur les migrants

C’est une petite musique dissonante qui se joue dans plusieurs capitales européennes depuis les attentats du 22 mars à Bruxelles.

En janvier 2015, les attaques commises à Paris contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher avaient suscité des réactions d’indignation et d’émotion. Après les attentats de novembre 2015, des formations d’extrême droite, mais aussi le premier ministre hongrois, avaient fait un lien avec la vague migratoire qui touche le continent européen, reprenant des thèses développées de longue date en Russie. Cette fois, les protestations viennent des plus hautes autorités de différents pays européens, principalement ceux du groupe de Visegrad – Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie –, opposés de longue date au principe d’une politique d’accueil européenne.

Le président tchèque, Milos Zeman, opposé à l’accueil de réfugiés musulmans, a été le plus explicite : « La menace terroriste est liée à la crise des migrants : tout spécialiste du renseignement vous dira que l’Etat islamique a envoyé des terroristes dans les rangs des réfugiés », a-t-il tranché, alors que les profils des principaux suspects des attentats de Bruxelles correspondent, pour l’heure, à ceux de jeunes Belges issus de l’immigration marocaine.

La première ministre polonaise, Beata Szydlo, du parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), s’est elle aussi...Suite

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