Les Nations unies ont dit mardi souhaiter trouver d'ici à la fin 2018 des pays d'accueil pour plus de 450.000 réfugiés syriens, soit un dixième de ceux qui ont jusqu'à présent trouvé refuge dans les Etats frontaliers de leur pays en guerre, une ambition qui se heurte dans de nombreux pays à la peur suscitée par leur arrivée.
Une conférence visant à chercher des solutions pour les 4,8 millions de Syriens réfugiés à l'étranger se tiendra mercredi à Genève en présence du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, et du Haut-Commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi.
"Dans le contexte international actuel, personne n'est naïf à ce sujet, nous savons très bien que nous sommes confrontés à une situation complexe, que la peur monte dans de nombreux pays, qu'il y a une politisation croissante de la question des réfugiés, des déplacements et du droit d'asile", a souligné le porte-parole du HCR, Adrian Edwards.
"C'est un sujet très difficile", a-t-il ajouté pendant une conférence de presse.
29 mars 2016
Source : Reuters