samedi 4 mai 2024 06:52

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Festival cinéma et migration: La Côte d’Ivoire invitée d’honneur, une volonté d’accompagner le nouvel élan de partenariat Maroc-Afrique (organisateurs)

Le choix de la Côte d'Ivoire comme invitée d’honneur du festival international "Cinéma et migrations", qui s’ouvre mardi à Agadir sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, traduit la volonté d’accompagner le nouvel élan de partenariat et de solidarité agissante du Maroc avec l’Afrique, ont indiqué les organisateurs de cette manifestation cinématographique. 

"En tant qu’acteurs de la scène culturelle, artistique et universitaire, nous estimons indispensables d’accompagner l’élan de partenariat et de solidarité agissante du Royaume avec les autres pays d’Afrique, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI", a affirmé le président de l’Université Ibn Zohr, Omar Halli, lors d’un point de presse dimanche pour présenter les différentes facettes du programme de la 13ème édition. 

M. Halli, qui est également vice-président de l’Association "L’initiative culturelle" d’Agadir initiatrice de cet évènement en collaboration avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, a relevé l’importance de la culture et de l’art comme "catalyseur de rapprochement, d’échanges et de dialogue entre les peuples, mais aussi de développement social et économique". 

"Conscients de l’importance de la culture comme ciment aux relations avec le reste du continent, le comité d’organisation entend bien apporter, par le biais du culturel et du 7ème art, sa pierre à l’édifice", a enchainé Ahmed Siraj du CCME. 

C’est dans ce cadre que le festival reçoit cette année, indique-t-il, une importante délégation de cinéastes ivoiriens et projette une série de films représentant ce pays d’Afrique de l’ouest avec la volonté de célébrer, cinq jours durant, les valeurs d’amitié et de solidarité agissante entre les deux peuples. 
Le réalisateur ivoirien Fadika Kramo-Lancine assure, par ailleurs, la présidence du jury de la sélection du long métrage. 

"Notre pari est de contribuer à ouvrir des perspectives pour une collaboration artistique bilatérale à même d’accompagner le développement des liens entre les deux pays qui représentent incontestablement un modèle de fraternité africaine effective et solide", poursuit le SG du CCME. 

Pour le Maroc, aujourd’hui, les échanges humains et culturels avec les autres pays du continent sont tout aussi cruciaux que le raffermissement de la coopération politique et économique, relève de son côte le président du festival, Driss Moubarik. 

Présentant le programme de l’édition de cette année, M. Moubarik a indiqué que le comité d’organisation à concocté une programmation riche alliant projections de films, débats et colloques sur le fait migratoire, une exposition d’arts plastiques de femmes artistes mettant l’accent sur le lien entre migration et changement climatique en parfait esprit de la COP22 à Marrakech, outre des ateliers cinéma au profit des étudiants, des activités didactiques aux enfants pour les sensibiliser à la problématique de l’immigration, ainsi qu’une caravane qui apportera la magie du cinéma en milieu rural. 
Face aux questions des média qui déplorent l’absence d’une salle de cinéma digne de ce nom pour accueillir, dans des conditions optimales de projection, les cinéphiles gadiris et les visiteurs de la ville, M. Halli a fait valoir "le ferme engagement des organisateurs à maintenir intacte la flamme du 7ème art et continuer à contribuer à l’animation culturelle de la région". 

Le Cinéma Rialto, fermé depuis plusieurs années, va rouvrir à nouveau ses portes, le temps d'un festival, au prix d’un énorme effort de mobilisation des organisations, avec l’appui de la Commune urbaine et de la Wilaya de la région Souss-Massa. 

M. Halli a néanmoins regretté que les milliers d’étudiants de l’Université, comme tous cinéphiles de la capitale du Souss, soient ainsi privés d’un tel lieu de culture, la construction d’un nouveau complexe de cinéma se faisant toujours attendre. 

Evoquant les nombreux effets d’entrainement positifs du festival, il a affirmé qu’au fil de ses 13 ans d’existence, il a eu, entre autres mérites, d’être le catalyseur d’une véritable dynamique académique sur la question migratoire au sein de l’Université, avec la création d’un master sur la migration et le développement, un observatoire régional des migrations et bientôt un centre de recherche en partenariat avec le CCME et la région Souss-Massa.

14 nov 2016

Source : MAP

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