L’évènement est prévu du 1er au 6 novembre avec l’incontournable «L’khbar F’lmasrah» et le nouveau rendez-vous fraîchement installé : le dabablog.
La compagnie Dabateatr s’active. Après une dixième édition du programme Dabateatr citoyen début octobre, la onzième édition est déjà dans le pipe. Rendez-vous est donné du 1er au 6 novembre à partir de 20 heures à la salle Gérard Philipe de l’Institut français de Rabat. Au menu de cette deuxième saison, on retrouve l’incontournable «L’khbar F’lmasrah» qui, chaque début du mois, clôt la semaine en deux temps. Dans le volet des nouveautés, la troupe accueille durant sa semaine de Dabateatr citoyen, le festival «Migrant scène» organisé par le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM), association de droit marocain ayant pour mission d’œuvrer pour le respect et la protection des droits des migrants et étrangers au Maroc. Cette première édition prendra la forme de deux soirées de sensibilisation sur les questions migratoires sous forme d’actions culturelles accessibles à tous, mais ouvrant sur des réflexions et discussions communes afin de faire connaître la situation des migrants, demandeurs d’asile et réfugiés au Maroc dans une optique d’un mieux vivre ensemble.
Ce festival aura principalement comme objectif de permettre la rencontre entre populations marocaines et étrangères, d’échanger et de sensibiliser sur les notions de migration, d’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc en tant que pays d’émigration, de transit et, depuis peu, d’immigration. Le jeudi 4 novembre, les grands amateurs de Dabateatr auront rendez-vous avec le dabablog, qui est un forum en temps réel avec un blogueur. Alia Belgssir, une jeune lycéenne de 17 ans est l’invitée du mois. Cette dernière a réussi à se forger sa petite communauté d’inconditionnel(le)s. Alia est amoureuse des couleurs et de leurs nuances, mais elle est également allergique au numérique, et n’hésite pas à explorer les vieilles techniques de plus en plus délaissées. .
1/11/2010
Source : Le Soir