Un mois après l'incendie qui, dans la nuit du 13 au 14 novembre, a ravagé un foyer de travailleurs migrants (FTM) à Dijon (Côte-d'or), causant la mort de sept résidents, la question de l'état de cette résidence a été posée.
D'après les premiers éléments de l'enquête, aucun défaut de construction ou de norme incendie n'a été noté. Mais ce foyer Adoma de Dijon semble un peu l'exception qui confirme la règle tant les quelque 600 foyers du même type que compte la France, construits à partir des années 1950, sont souvent dans un état de délabrement avancé.
Depuis 1997, l'Etat s'est lancé dans un vaste plan de réhabilitation - dit plan de « traitement ».
Aujourd'hui encore, dans ces immeubles discrets, des migrants s'entassent dans des chambres de 7,5 mètres carrés en moyenne. Un bâti clairement conçu, à l'époque, dans l'idée que la main-d’œuvre immigrée repartirait à terme chez elle….Suite