Les demandeurs de permis de séjour longue durée en Italie devront se plier désormais à un test obligatoire de niveau en langue italienne en vertu d'un décret entré en vigueur jeudi.
Ce décret avait été cosigné, le 4 juin dernier, par les ministres italiens de l'Intérieur et de l'Education.
Les candidats à un long séjour régulier devront ainsi prouver des connaissances en italien équivalentes au "niveau A2", défini par les normes européennes.
Cela signifierait que le demandeur du document, valable durant cinq ans renouvelables, doit posséder un niveau de connaissance acceptable en langue italienne qui lui permettrait de comprendre des phrases et expressions usuels dans des domaines courants.
Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment certifié par les services médicaux compétents sont exonérés de cette mesure.
Plaçant cette mesure dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, les autorités italiennes précisent que la satisfaction à ce test constitue une des "rémisses" à la délivrance du permis de séjour.
Le requérant devrait en outre pouvoir justifier d'un séjour régulier de 5 ans en Italie et d'un revenu stable évalué à au moins 5.349,89 euros par an.
Alors que le nouveau dispositif fait l'objet d'une large médiatisation par le biais des sites internet des communes qui en détaillent les mécanismes, des appréhensions se sont exprimées dans les milieux immigrés qui redoutent que cette mesure ne rende encore plus complexe l'obtention du titre de séjour déjà assujettie à des conditions d'une très grande sévérité.
Source : Casafree