Fermer la principale porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe : tel est l’objectif de la Grèce. Le pays a annoncé vouloir fermer sa frontière terrestre avec la Turquie.
Des immigrants clandestins dans le centre de rétention de Pagani, dans l'est de la Grèce, à proximité de la frontière turque
©REUTERS/John Kolesidis
"La société grecque a dépassé ses limites en matière de capacité d’accueil des migrants clandestins. La Grèce n’en peut plus ." Ce constat, le ministre grec de l’Immigration, Christos Papoutsis, l’accompagne d’un projet : empêcher les migrants clandestins d’accéder à la Grèce via la frontière avec la Turquie, principal point de passage des sans-papiers dans l’Union Européenne.
S’étalant sur 150 km, cette frontière permet à elle seule à près de la moitié des migrants clandestins détectés d’arriver en Europe. La crise économique sans précédent que connaît le pays a sans doute accéléré la décision d’Athènes de prendre des mesures.
Source : France info