La date des dépôts des demandes pour l'entrée en Italie de quelque 100.00 nouveaux travailleurs, en vertu du décret 2010-2011 sur les flux migratoires, entré en vigueur samedi dernier, a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, indique le ministère italien de l'intérieur.
Ce décret, qui avait été signé fin novembre par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, concernera, pour la moitié des postes prévus (52.080), une liste de pays dont le Maroc, avec lesquels l'Italie a signé des accords de coopération en matière d'immigration.
Outre le Maroc qui bénéficiera d'un quota de 4500 postes, il s'agit des travailleurs en provenance d'Albanie (4500), d'Algérie (1000), du Bangladesh (2400), d'Egypte (8000), des Philippines (4000), de Gambie (1000), du Ghana (2000), d'Inde (1800), de Moldavie (5200), du Niger (1000), du Nigeria (1500), du Pakistan (1000), du Pérou (1800), de Somalie (80), de Sri Lanka (3500), de Sénégal (2000) de Tunisie (4000) et d'Ukraine (1800).
Quelque 1000 postes d'emploi seront réservés à d'autres pays ayant conclu des accords avec l'Italie en matière d'entrée des immigrés et de leur réadmission.
Pour les 30.000 travailleurs domestiques (aide s aux personnes âgées et malades, aides ménagères, baby sitter) de différentes nationalités concernés par ce décret, la date de dépôt des demandes est fixée au 2 février.
Le 3 février sera, pour sa part, réservé aux personnes qui ont achevé des programmes de formation et d'instruction dans leurs pays de provenance (4000 postes) ainsi qu'aux descendants d'Italiens en Argentine, en Uruguay, au Venezuela et au Brésil et les détenteurs de certains types permis de séjour en Italie (étudiants, saisonniers et autres).
Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l'intérieur.
Cette nouvelle mesure, qui entre dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, intervient deux ans après que les autorités italiennes aient, sous l'effet de la crise économique mondiale, imposé des restrictions aux entrées des travailleurs immigrés.
Source : Casafree/MAP