Au Pakistan, par exemple, ils sont 1.700.000, chez nous ils ne sont que 800. Eux, ce sont les réfugiés, ceux que la situation dans leurs pays respectifs a poussés à l’exil. Mais une fois sur le territoire national, ces Congolais, Ivoiriens et Irakiens leur statut de réfugiés ne leur sert qu’à éviter la reconduction vers les frontières. Car sans un cadre juridique clair, ce qui est le cas jusqu’à présent, ils ne peuvent prétendre à occuper un emploi. Il y a certes une bribe de loi datant de 2003 mais qui ne permet ni de savoir comment les accueillir, ni comment procéder à la détermination du statut de réfugiés et ni de quelle manière encadrer ces personnes.
Mais, murmure t-on du côté du Haut Commissariat aux réfugiés, plusieurs départements ministériels planchent sur la formulation d’un nouveau cadre juridique à même de garantir à ces personnes une vie décente. Espérons que ça ne tarde pas.
2/3/2011,
Source : Aufait