mercredi 3 juillet 2024 20:34

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Colloque sur les politiques migratoires à Rabat La difficile intégration

A l'initiative de l'Observatoire des circulations migratoires et des espaces transfrontaliers, s'est tenu les 28 février et 1er mars à Rabat, un colloque sur l'immigration. Il a été question de contrôle des migrations, de leurs enjeux internationaux mais surtout des cadres juridiques et législatifs existants ou non, dans les pays d'accueil. Le Maroc, qui abrite une communauté d'environ 800 réfugiés essentiellement dans la périphérie urbaine de Rabat, Salé et Casablanca, est fortement concerné par cette question. En effet, même s'il a signé et ratifié la Convention de Genève de 1951 relative au statut de réfugié, il n'en demeure pas moins que le pays ne dispose toujours pas de cadre juridique et législatif propre.

Conséquence de ce vide juridique? C'est le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui assure la politique d'asile en déterminant à certains ressortissants étrangers, le statut de réfugié. Une reconnaissance et une protection internationale que ne leur reconnaît pourtant pas le Royaume alors que la plupart de ces réfugiés vivent dans une grande précarité. D'ailleurs, on se souvient qu'en juin 2009, une soixantaine de Subsahariens manifestaient devant la délégation du HCR à Rabat pour réclamer leur réinstallation dans un autre pays d'accueil à cause de leur “intégration difficile” dans le Royaume.

2/3/2011

Source : Aufait

Google+ Google+