Jusqu'à 181.000 migrants dont la validité des visas a expiré au cours des deux dernières années, vivraient encore clandestinement au Royaume Uni, selon une étude publiée mardi par le National Audit Office.
Ce bureau montre du doigt les carences des contrôleurs aux frontières qui ne vérifient pas suffisamment les migrants dont les visas ont expiré.
Le National Audit Office appellent les contrôleurs aux frontières à veiller à ce que les migrants quittent le territoire du Royaume-Uni une fois la validité des visas expirée.
Ce bureau estime à 181.000 migrants au Royaume-Uni, avec tous les types de visa, dont la permission de rester a expiré depuis décembre 2008.
Dans ce contexte, le ministre de l'Immigration, Damian Green a indiqué que "le rapport justifie dans une large mesure les réformes radicales du système britannique de l'immigration".
Margaret Hodge, responsable des services des contrôles aux frontières, a fait part de la "difficulté de garantir que ces migrants quittent le pays".
"Les services des contrôles au frontières peuvent refuser d'accorder une extension des visas aux migrants mais ne peut pas garantir leur départ a l'issue de leur séjour légal", a-t-elle indiqué soulignant que les employeurs devraient contrôler a leur niveau, ces cas.
Le niveau de la migration nette au Royaume-Uni a augmenté de 36 % au cours de l'année 2010, a indiqué fin février l'Office des Statistiques.
La migration nette étant la différence entre le total des entrées et des sorties du Royaume-Uni au cours de l'année.
Selon l'Office, 572 000 personnes sont entrées au Royaume-Uni sur la base d'un séjour à long terme au cours de 2010, tandis que 346 000 personnes ont quitté le Royaume.
Selon les chiffres de l'Office, le solde migratoire - qui inclut les demandeurs d'asile et les personnes qui dépassent la validité de leurs visas- enregistre une hausse constante depuis décembre 2008.
Commentant ces chiffres, le ministre chargé de l'Immigration, Damian Green a indiqué que ces statistiques renforcent davantage la volonté du gouvernement de "réformer radicalement le système d'immigration".
Le gouvernement a affirmé que sa politique de l'immigration portera ses fruits à court et moyen termes. Il veut plafonner les niveaux de migration nette, à quelques dizaines de milliers migrants d'ici à 2015.
15 mars 2011
Source : APS