Dans le projet de la nouvelle Constitution qui sera soumis à référendum le 1er juillet, présenté par le Roi Mohammed VI vendredi soir, trois articles nouveaux (art.16 à 18) concernent les marocains de l’étranger. Ce projet reconnaît les droits ainsi que l‘apport des Marocains installés à travers le monde au développement de leur pays d'origine. Voici une synthèse des principaux éléments :
Protection des droits et préservation de l’identité nationale
Le Royaume du Maroc œuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l'étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d'accueil. Il a été mentionné que le Royaume s'attache au maintien et au développement des liens humains et culturels des marocains avec leur pays d’origine et à la préservation de leur identité nationale.
Renforcement des liens d’amitié et de coopération avec les pays d’accueil
Le projet des réformes veille au renforcement des contributions des Marocains résidant à l’étranger au développement de leur patrie, ainsi qu’au resserrement des liens d'amitié et de coopération avec les gouvernements et les sociétés des pays où ils résident ou dont ils sont citoyens.
Le droit d’être électeur et éligible
De même, il a été reconnu la pleine citoyenneté des Marocains résidant à l’étranger, y compris le droit d'être électeurs et éligibles. Ils peuvent se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationale en précisant que c’est la loi qui fixe les critères spécifiques d'éligibilité et d'incompatibilité et détermine de même les conditions et les modalités de l'exercice effectif du droit de vote et de candidature à partir des pays de résidence. Les pouvoirs publics de leurs côté œuvrent à assurer une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l'étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi.
Pour le moment, c’est ce dernier point qui paraît à al fois le plus important et le plus difficile à mettre en œuvre. Les Marocains résidant à l’étranger aimeraient qu’on leur facilite une meilleure implication dans l’action politique au niveau de leur pays.
20/6/2011
Source : Le Courrier de l’Atlas