samedi 23 novembre 2024 21:57

Les migrations vers l’Europe : un flux persistant

En vertu du règlement Dublin II, un seul État doit traiter le dossier d’un demandeur d’asile. Pour cette raison, si un demandeur d’asile arrivé à Malte séjourne illégalement en Suède, Stockholm est en droit de le renvoyer sur l’île.

L’Italie est le pays d’Europe recevant le plus important flux de migrants d’Afrique. Au total, 48 000 personnes, parties de Libye et de Tunisie, ont accosté sur ses côtes depuis janvier 2011, sur l’île de Lampedusa pour la plupart.

En 2010, les pays de l’Union européenne ont reçu 243 000 demandes d’asile, soit 29 % du total mondial, et ont accordé le statut de réfugié ou la protection internationale – statut quasiment semblable mais renouvelable – à 74 000 personnes.

La probabilité pour un demandeur d’asile originaire d’Irak d’obtenir une protection internationale était de 56 % en Allemagne et de moins de 2 % en Grèce.

Sur 900 000 personnes ayant fui la Libye, seuls 2 % ont trouvé refuge en Europe. La majorité s’est réfugiée en Tunisie.

L’immigration à Malte

Depuis 1998, près de 15 000 migrants, originaires d’Afrique subsaharienne, sont arrivés à Malte par bateau. Au sein de l’Union européenne, entre 2006 et 2010, Malte a enregistré le plus grand nombre de demandes d’asile par habitant, derrière Chypre. Sur près de 2 000 demandes d’asile en 2009, 1 500 étaient le fait de Somaliens.

La France veut intensifier les expulsions

En France, le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, a récemment affirmé revoir à la hausse l’objectif de reconduites aux frontières pour 2011. Alors que celui-ci avait été fixé à 28 000 par son prédécesseur, Brice Hortefeux, Claude Guéant pense pouvoir atteindre le cap des 30 000 expulsions.

D’après les chiffres qu’il a fournis, sur les sept premiers mois de l’année, la France a reconduit 17 500 étrangers en situation irrégulière, ce qui représente une hausse de 4 % par rapport à la même période de l’année dernière. La France a également décidé de réduire de moitié la liste des métiers en tension dans lesquels le recours légal à de la main-d’œuvre non européenne est autorisé.

16/8/2011

Source : La Croix

Google+ Google+