samedi 23 novembre 2024 21:20

L’humoriste franco-marocain Mustapha El Atrassi dans un one-man show américain

Attiré depuis de nombreuses années par l’humour américain, Mustapha El Atrassi marche depuis peu, sur les traces des idoles de son adolescence. C’est ainsi que, depuis le début de l’été il est l’une des têtes d’affiche de la Laugh Factory (Usine du rire) d’Hollywood.

 « Le stand-up, c'est ma vie », déclarait récemment Mustapha El Atrassi. Cette forme d’expression comique, qui consiste en des sketches joués sur fond de conversation avec le public, a fait en France la renommée de comédiens comme Gad El Maleh ou encore Jamel Debbouze. A 25 ans, Mustapha El Atrassi a lui, choisi d’aller à la conquête du Nouveau Monde.

Le Franco-Marocain enchante depuis fin juillet, le public hollywoodien de la Laugh Factory, en anglais ! « Je sais ce qui les fait rire, ce qui marche ou pas », du coup, même son accent français passe inaperçu. Passionné de stand-up depuis ses plus jeunes années, il vit un véritable rêve depuis qu’il a traversé l’atlantique. « Aller écouter des comiques à la Laugh Factory c'était déjà émouvant. Mais pouvoir y jouer et avoir mon nom sur la façade, c'est incroyable », résume-t-il.

Le début très anecdotique de son rêve américain, commence lors de ses vacances l’été dernier. « Comme je suis incapable de rester sans rien faire, je me suis senti obligé de faire des auditions pour jouer sur scène », commente-il. Son coup d’essai a visiblement été très convaincant, vu qu’il est choisi parmi 50 autres candidats. S’étant mis le public hollywoodien dans la poche après quelques spectacles, la « Laugh Factory » lui fait signer un contrat pour l’été 2011. C’est ainsi que depuis le début de l’été, il fait admirer les subtilités de son humour à la française.

Sur les traces de ses idoles

Si son humour est contagieux, il a lui-même contracté le virus très tôt. Enfant, il est passionné de théâtre. Il découvre l’univers du stand-up lors d’un voyage scolaire à Londres. « J'ai vu un comédien arriver sur scène avec une barbe de trois jours, une chemise froissée, il a pris le micro et commencé à s'adresser directement au public (…) je me suis dit si on peut faire du théâtre comme ça, c'est ce que j'ai envie de faire ».

Si c’est l’humour anglais qui a fait naitre chez lui la passion du stand-up, ce sont cependant les artistes américains qu’il prend pour modèle à ses débuts. « J’ai grandi avec l’humour américain » a-t-il récemment reconnu. « J’ai regardé des heures et des heures les shows de Dave Chapelle, de Georges Carlin, Chris Rock, Jerry Seinfeld… Je suis super calé, jusqu’à même pouvoir épater les Américains », a-t-il poursuivi. Pas étonnant dès lors que le public outre-Atlantique l’ait si facilement adopté. Le public Marocain a d’ailleurs pu avoir un aperçu de son talent en 2003, alors qu’il participait à « 15 ans 15 talents » un concours d’humoristes organisé par 2M.

20/8/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

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