Placée sous le signe de l’entraide, de la solidarité active, la rentrée universitaire 2011-2012 des étudiants africains et étrangers au Maroc, sous la houlette de l’Agence marocaine de coopération internationale, renforce plus que jamais le rôle tampon du Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine. Un fléau qui préoccupe tous les gouvernants d’Afrique Subsaharienne. Et la jeunesse africaine, en bute à une formation et éducation adéquates dans leur pays, voit dans le système universitaire marocain une opportunité pour ne pas tomber dans la déchéance de l’immigration clandestine, faute de ne pas bénéficier d’un environnement idoine à son cursus universitaire dans sa terre natale.
En la matière, l’AMCI (née de l’Agence maroco-mauritanienne de coopération-AMAMCO et de l’Agence guinéo-marocaine de coopération-AGUIMCO dont la fusion a abouti à l’Agence marocaine de coopération-ACI pour devenir plus tard l’AMCI), qui, depuis plus d’un quart de siècle ne cesse de déployer des efforts inestimés, dans le cadre de la coopération de la coopération bilatérale ou multilatérale, est plus en plus sollicitée pour donner une chance à cette jeunesse africaine, véritable creuset du renouveau africain. Déjà, ils sont plus de 8000, majoritairement africains, dont plus de la moitié bénéficie d’une bourse octroyée par l’Agence. Et la nouvelle rentrée, près de 1500 nouveaux bacheliers seront accueillis dans les écoles, facultés, instituts et autres filières de formations valorisées.
En plus de cet effort colossal et appréciable, le Maroc est également le premier investisseur maghrébin en Afrique de l’Ouest à travers ses entreprises citoyennes. Sans compter que l’Agence est également présente sur loe continent à travers des projets socio-éducatifs tels la construction d’écoles, de cités universitaires, des centres de santé et même des adductions d’eau potables.
Pour réussir le pari de la rentrée académique, chaque année, l’AMCI procède à une sélection rigoureuse des candidats dans leur pays respectifs grâce à des missions de prospections et d’études des cas en étroite collaboration avec les hautes autorités des Etats, faisant ainsi des relations Maroc-Afrique un modèle de coopération Sud-Sud.
Dans les chancelleries africaines à Rabat, on se félicite des actions menées par l’Agence en donnant une seconde chance à cette jeunesse africaine en quête du savoir valorisée, contribuant ainsi, malgré elle puisque ce n’est pas sa vocation, à la lutte contre l’immigration clandestine.
Mais on peut aisément apprécier cette valeur ajoutée quand on sait que l’AMCI place le capital humain au cœur de sa stratégie de partenariat en faveur d’un développement économique et social durable et constitue l’instrument de mise en œuvre des programmes de coopération Sud-Sud du Royaume. Sans doute, c’est dans cette perspective que la rentrée 2011-2012 constituera un tournant majeur en raison des attentes et des sollicitudes qui sont on ne peut plus nombreuses.
L’Agence, face à cette forte demande exprimée, multiplie les efforts pour que l’ouverture prochaine soit un bon cru, dédié à la fraternité, l’amitié et l’entraide mutuelle au grand bonheur des futurs cadres africains.
22/8/2011
Source : L’Opinion