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Les Pays-Bas durcissent leur politique d'immigration

C'était l'un des engagements du gouvernement néerlandais pour obtenir le soutien de l'extrême-droite, indispensable pour conserver la majorité au gouvernement. Le Premier ministre de centre-droit, Mark Rutte, avait promis de réduire le nombre d'immigrés dans son pays. Et un peu plus d'un an après la formation de cette coalition, le chef du gouvernement tient parole. Il a annoncé vendredi que la politique d'asile du royaume allait devenir plus sélective et plus restrictive.

Avec notre bureau de Bruxelles

Il faudra désormais que tout immigré qui veut obtenir la nationalité néerlandaise prouve qu’il ne menace pas l’ordre public, qu’il gagne suffisamment sa vie, et qu’il a renoncé à sa nationalité d’origine ou pris ses distances avec elle.

La naturalisation ne sera possible qu’au bout de cinq ans contre trois ans aujourd’hui, et elle sera soumise à un strict examen de connaissance de la langue néerlandaise.

De la même façon, la politique de regroupement familial des immigrés sera largement restreinte, et désormais réservée aux enfants mineurs ou aux conjoints.

Le gouvernement affirme vouloir lutter contre l’illégalité et contre la criminalité d’origine étrangère. Du coup, un étranger résidant depuis moins de trois ans aux Pays-Bas sera expulsé de manière rapide.

L’immigration clandestine va quant à elle devenir un délit passible de 3 800 euros d’amende ou d’une peine de prison.

Le gouvernement néerlandais regroupe les libéraux et les chrétiens démocrates, en coalition avec le PVV, le Parti de la liberté, du populiste islamophobe Geert Wilders, qui réussit ainsi à faire appliquer son programme hostile à l’immigration.

17/9/2011

Source : RFI

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